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Méditation - « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs... »

« Le tendre et filial respect du chrétien pour la Sainte Vierge doit être accompagné d'une prière pleine de confiance dans son intercession. Maître absolu de ses dons, Dieu peut, sans doute, les accorder immédiatement par lui-même. Il le peut ; mais le plus souvent il ne les accorde que par l'entremise de ses Saints. Mille exemples dans l’Écriture nous prouvent cette vérité. Ah ! combien de grâces signalées les Saints ne nous obtiennent-ils pas ? Or, si Dieu fait tant pour ses serviteurs, que ne fait-il pas pour sa Mère ? Son crédit surpasse autant celui des anges et des Saints, qu'elle les surpasse elle-même par l'éminence de sa sainteté, par la plénitude de ses grâces, par l'élévation de son trône. Elle a toujours été regardée comme le refuge et l'avocate des pécheurs, comme la paix et la joie des justes, la consolation des affligés, l'appui des faibles, la ressource des misérables, l'espérance de tous ceux qui aspirent au salut, l'étoile qui les conduit à ce port si désirable, à travers les tempêtes de la mer orageuse de ce monde.

C'est donc avec raison que les grands et les petits, les monarques et les sujets, pleins de confiance en Marie, se disputent la gloire de lui bâtir des temples, de lui ériger des autels, d'orner ses images, de célébrer ses fêtes, de réclamer son secours, et d'invoquer son nom, en le mêlant à celui de son divin Fils. Ô noms de Jésus et de Marie ! noms plus doux que le miel, noms de grâce et de salut, que ma langue s'attache à mon palais, si je cesse de vous répéter tendrement, et pendant le cours de ma vie et à l'heure de ma mort ! »

Abbé Bonnardel (1764-1836), Discours pour le jour de l'Assomption, in Abbé J. Guillermin, "Choix de Discours et Allocutions des plus célèbres orateurs contemporains sur la Très Sainte Vierge" Tome I, Paris, Librairie Bloud et Barral, s.d. [1892].

L'Abbé François Bonnardel était curé de Semur-en-Brionnais, petite ville de Saône-et-Loire (à 30 km au sud de Paray-le-Monial), où il établit la dévotion au Sacré-Cœur. Né à Marcigny le 13 août 1764, il reçut le sacrement de l'Ordre à 24 ans, en 1788. L'année suivante, il refusa de prêter serment à la Révolution et dut se cacher, mais découvert, il fut contraint de s'exiler. Il rentra au pays après que les persécutions eurent cessé en 1802, et fut nommé curé de Semur. Il fonda dans sa ville en 1826 un petit séminaire, qui fonctionna jusqu'à la loi de séparation de l’Église et de l’État en 1905. Il mourut le 28 novembre 1836, avec le titre de chanoine honoraire de la cathédrale d'Autun.

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