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Méditation - « Mais priez mes enfants... »

(suite de la méditation de ce dimanche 31 juillet)

« Si la condition de la vie naturelle est l'alimentation, la condition absolue de la vie surnaturelle est la prière. Et dussiez-vous tout laisser, pénitences, œuvres de zèle, communions même, n'abandonnez jamais la prière ! Elle est de tous les états, elle les sanctifie tous. Mais, quoi ! laisser la Communion, qui nous donne Jésus même, plutôt que la prière ? - Oui, car si vous ne priez pas, ce Jésus que vous recevez, ce sera comme si vous preniez un remède enfermé dans une enveloppe qui vous empêcherait d'en ressentir les salutaires effets. On ne fait rien de grand pour Jésus sans la prière : la prière vous revêt de ses vertus ; et si vous ne priez pas, ni les saints ni Dieu lui-même ne vous feront avancer dans la voie de la sainteté.

La prière est tellement la loi de la sainteté, que quand Dieu veut élever une âme, il n'augmente pas ses vertus, mais son esprit de prière, c'est-à-dire sa somme de puissance. Il la rapproche davantage de lui-même, et voilà tout le secret de la sainteté.
[...]
Oh ! je vous le répète, laissez tout, ne laissez jamais la prière : elle seule vous ramènera toujours, quelque loin que vous soyez de Dieu, mais elle seule !
Si vous vous y attachez dans la vie chrétienne, elle vous conduira à la sainteté et au bonheur dans ce monde et dans l'autre. »

St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), fêté ce jour, La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion (L'esprit de prière), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

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