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  • Irak : la ville chrétienne de Qaraqosh libérée

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    irak-263x292.jpgDeux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville de Qaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

    de l’Archimandrite Emanuel Youkhana

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Fête de Sainte Marguerite-Marie sous les fleurs à Paray-le-Monial

    paray-fleurs-1a.jpgLa Cité du Cœur de Jésus a été ornée de mille fleurs afin de fêter Sainte Marguerite-Marie le 16 octobre. Temps de retraite, processions, louanges, enseignements et « journée famille » ont été animés par les Chapelains.

    Cher(e) Ami(e) dans le Christ, que vous soyez en France, dans les îles ou à l'autre bout du monde, nous prions pour vous. Avec joie, nous avons pris des photos à votre intention.
    Nous en profitons pour vous annoncer que vous pouvez parcourir dès à présent en ligne un exemplaire de la revue, et si vous souhaitez soutenir notre mission - Faire connaître et faire aimer le Cœur de Jésus - en vous abonnant, n'hésitez pas à nous contacter. Chaque courrier ou chaque appel de votre part est traité par une religieuse de Paray le Monial.
    Vous retrouverez les bons moments de la fête de Sainte Marguerite Marie en cliquant ICI.

    paray-intentions-1.jpg

    Le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur.

  • Audience générale de ce mercredi 19 octobre 2016

    Ce mercredi 19 octobre, à l’occasion de l’audience générale, le Pape a encouragé les pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, à faire face à la réalité, sans déléguer à d’autres le soin d’aider les personnes dans le besoin. Lors de sa catéchèse, il a demandé aux fidèles d’apporter leur aide aux pauvres qui se trouvent sur leur chemin.

    Les précisions de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, une des conséquences de ce qu’on appelle le « bien être » est de conduire les personnes à se replier sur soi, les rendant insensibles aux besoins d’autrui. Parmi les œuvres de miséricorde se trouve le devoir de donner à manger à celui qui a faim et à boire à celui qui a soif. Il est certes important de participer aux campagnes de solidarité qui nous sont proposées. Cependant, cette forme de charité ne nous implique pas directement, comme lorsque nous rencontrons dans la rue une personne dans le besoin ou qu’un pauvre frappe à notre porte. Quelle est alors ma réaction ? Est-ce que je détourne le regard ou bien est-ce que je m’intéresse à son état et prend le temps de lui parler ? Si elle n’est pas suivie par les œuvres notre foi est morte. Alors que, chaque jour, à côté de l’abondance et du gaspillage se répète l’expérience de ceux qui ont faim, nous ne pouvons pas déléguer à d’autres : ce pauvre que je rencontre a besoin de moi, de mon aide, de ma parole et de mon engagement. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres du diocèse d’Orléans accompagné par Monseigneur Jacques Blaquart, et les autres personnes venus de France, de Suisse et de Belgique.
    Chers frères, le peu que nous avons, si nous le remettons dans les mains de Jésus en le partageant aux autres avec foi, devient une richesse surabondante. Par notre générosité n’ayons pas peur d’être, pour nos frères, la révélation de la miséricorde du Père.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Stephen Paulus (1949-2014) : Opéra "The Three Hermits" - Pilgrim's Hymn

    Au deuxième anniversaire de sa mort (19 octobre 2014)
    University of Utah Singers

  • Méditation - Les caractères de la véritable vertu

    « La véritable vertu n'est jamais contente d'elle-même, ni mécontente des autres ; elle ne cherche qu'à contenter Dieu.

    1°. Jamais contente d'elle-même. Quand on se connaît bien, peut-on être content de soi ? Tant de passions, d'imperfections, de défauts ; tant de langueur, de tiédeur, de négligence ; tant d'infidélités à la grâce, si peu d'avancement dans le bien, si peu de désir de la perfection, pour un si grand fonds de misère ; à cette vue, loin d'être contents de nous-mêmes, ne devons-nous pas nous humilier, nous affliger, nous anéantir, et tout craindre pour nous ?
    Les plus grands Saints ont toujours été les plus humbles et les plus mécontents d'eux-mêmes ; ils se regardaient comme de grands pécheurs ; quoiqu'ils fassent pour Dieu, ils ne croyaient jamais avoir rien fait ; ils considéraient, non ce qu'ils avaient fait, mais ce qu'ils auraient du faire ; et après avoir pratiqué les plus éminentes vertus, ils disaient sincèrement et de cœur : Servi inutiles sumus (Lc 17, 10). Hélas ! nous ne sommes que des serviteurs inutiles. Voilà la solide vertu ; mais sont-ce là mes sentiments devant Dieu ?

    2°. La véritable vertu n'est jamais mécontente des autres : uniquement attentive sur elle-même, elle n'examine point la conduite de ceux dont elle n'a pas à répondre ; tant qu'elle peut, elle cherche à louer, elle cherche à excuser ; quand elle ne peut excuser l'action, elle excuse l'intention ; si on la blâme, elle ne se plaint point ; si on l'accuse, elle ne répond point ; si on la maltraite, elle croit mériter les mauvais traitements, et leur avoir donné lieu ; elle s'attribue tout à elle-même, pour ne pas condamner les autres : tout ce que les autres font, lui paraît mieux que ce qu'elle fait ; pour peu qu'on fasse pour elle, on en fait toujours trop ; craignant souverainement de manquer aux autres, jamais elle ne croit qu'on lui manque. A ce prix, ô mon Dieu ! ai-je à vos yeux le moindre vestige de vertu solide ?

    3°. La véritable vertu ne cherche qu'à contenter Dieu : voilà le grand objet qui fixe son attention et ses vœux, ses yeux fermés sur tout le reste, ne se portent qu'à Dieu ; elle ne veut que Dieu, ne cherche que Dieu, ne veut trouver que Dieu seul ; tout le reste n'est rien pour elle ; pourvu que son Dieu soit content, elle est satisfaite : ses vues ne vont qu'à lui plaire, ses désirs qu'à l'aimer, son cœur qu'à le posséder ; toute vue naturelle, toute considération humaine, tout motif bas et terrestre est banni de son cœur ; fallût-il faire les plus grands sacrifices, porter les plus rudes croix, se priver de tout et tout perdre, pourvu qu'elle plaise à son Dieu, qu'elle possède son Dieu, elle a tout, elle possède tout ; et si Dieu est content, elle est contente de tout.

    Mon Dieu, que ces sentiments sont au-dessus des miens ! et que je suis éloignée de la véritable et solide vertu ! elle m'a été comme étrangère et inconnue jusqu'à présent ; je n'ai bâti que sur du sable mouvant, rien de solide et de bien fondé ; vertu fausse, défectueuse, hypocrite, apparente ; voilà mon état, et le sujet de mes larmes. Il est temps que je travaille ; hélas ! je ne dis pas à perfectionner la vertu en moi, mais à lui donner l'entrée de mon cœur, espérant que la grâce lui donnera l'accroissement, et m'accordera la persévérance. »

    Abbé Barthélemy Baudrand (1701-1787), L'âme religieuse élevée à la perfection par les exercices de la vie intérieure, Lyon, Frères Périsse, 1788 (sixième édition).

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  • Mercredi 19 octobre 2016

    St Pierre d'Alcantara, religieux (franciscain)

    Saint_Pierre-d-Alcantara_Baldi_2b.jpg

    Gravure d'après le tableau de Lazzaro Baldi (1624-1703)
    La Vierge à l'Enfant et St Jean l'Evangéliste apparaissant à Saint Pierre d'Alcantara

    (Crédit photo)

    (1969) Sts Jean de Brébeuf et Isaac Jogues, prêtres,
    et leurs compagnons, martyrs
    (au Canada, solennité le 26 septembre)