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  • Angelus de ce dimanche 10 janvier 2016

    Par le baptême, nous sommes enfants de Dieu. En ce dimanche du Baptême de Jésus, le Pape est revenu, devant les fidèles réunis place Saint-Pierre au Vatican, lors de la prière de l'Angélus, sur l’importance de se souvenir de notre baptême, jour où nous recevons pour la première fois le Saint-Esprit. Parce que nous sommes baptisés, nous assumons la responsabilité de suivre Jésus.

    Pour suivre Jésus, « nous devons reproduire en nous-mêmes ses caractéristiques : douceur, humilité, tendresse. » Une responsabilité « pas facile » a concédé le Saint-Père, « surtout quand nous sommes entourés de tant d'intolérance, d'arrogance, de dureté. Mais avec la force qui vient de l'Esprit-Saint c’est possible ! », a-t-il souligné.

    Le Saint-Esprit, nous le recevons pour la première fois le jour de notre baptême, et ce jour-là, poursuit-il, « nous ouvrons nos cœurs à la vérité, toute la vérité. » Même si l'Esprit Saint conduit notre vie sur un chemin difficile, ce chemin, dit le Saint-Père, est « joyeux de charité et de solidarité envers nos frères. » Car « l'Esprit nous donne la tendresse du pardon de Dieu et nous imprègne de la puissance invincible de la miséricorde du Père. »

    Le baptême de Jean-Baptiste est basé sur le symbole de l’eau, celui de Jésus, s’inscrit dans le Saint-Esprit et le feu. Dans le baptême chrétien, explique le Pape, « le Saint-Esprit est l’architecte principal : c’est lui qui brûle et détruit le péché originel, restituant aux baptisés la beauté de la grâce divine; c’est lui qui nous délivre de la puissance des ténèbres, et du péché, et qui nous emmène dans le royaume de la lumière, de l'amour, de la vérité et de la paix. »

    Par le baptême, « nous sommes tous frères »

    Cette fête du baptême de Jésus est l’occasion de se rappeler de notre propre baptême, invite le Pape, de chercher la date de notre baptême, aussi importante que la naissance physique puisqu'il s'agit d'une « renaissance » dans le Christ. Il a demandé à toutes les personnes présentes de se renseigner auprès de leurs parents ou de leurs paroisses pour connaître la date précise de leur baptême. L’occasion aussi de « remercier pour ce don et réaffirmer notre attachement à Jésus, avec l'engagement de vivre comme chrétiens, membres de l'Église et d'une humanité nouvelle, dans laquelle nous sommes tous frères. »

    Si « le baptême n'est reçu qu'une seule fois, conclut le Pape François, il doit être attesté tous les jours, car c’est une vie nouvelle à partager et une lumière à communiquer, en particulier à ceux qui vivent dans des conditions indignes de l'homme et qui marchent sur les chemins des ténèbres ».

    « Maintenant, je tiens à exprimer une bénédiction spéciale à tous les enfants qui ont été baptisés récemment, a dit le Saint-Père à la fin de l'Angelus, mais aussi les jeunes et les adultes qui viennent de recevoir le sacrement de l'initiation chrétienne, ou qui sont en train de le préparer. Que la grâce du Christ soit toujours avec eux ! »

    Source : Radio Vatican (CV-BH).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François et Baptême d'enfants à la Chapelle Sixtine

     
     
    En ce dimanche 10 janvier 2016, fête du Baptême du Seigneur, le Pape François a présidé une Messe en la Chapelle Sixtine, et a procédé aux baptêmes de 26 enfants, 13 filles et 13 garçons, accompagnés de leurs parents (essentiellement des employés du Vatican), de leurs parrains et marraines et de quelques proches.
     
    Dans une courte homélie improvisée, le Saint-Père s’est adressé aux parents de ces enfants, en rappelant que ce qui fait le sens du baptême, c’est la transmission de la foi, « d’une génération à l’autre, comme une chaîne au long des temps », suivant l’exemple de Joseph et Marie qui s’étaient rendu au Temple, 40 jours après la naissance de Jésus, pour le présenter à Dieu.
     
    « Ces garçons, ces filles, les années passant, occuperont votre place avec d’autres enfants – vos petits-enfants – et demanderont la même chose : la foi, la foi que nous donne le baptême, la foi qui porte aujourd’hui dans le cœur, dans l’âme, dans la vie de ces enfants, de vos enfants. » Le Pape a insisté en rappelant aux parents que « le plus grand héritage que vous pourrez donner à vos enfants est la foi, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas perdue, il faut la faire grandir et la laisser comme héritage. »
     
    Cette Messe s’est déroulée dans une atmosphère intime et familiale, les pleurs d’enfant et les mamans donnant le sein à leurs bébés contrastant avec la solennité du lieu. Le Pape a répété, comme il l’avait dit les années précédentes, que les mamans devaient pouvoir allaiter sans complexe et sans fausse pudeur. « Si ton enfant a faim, donne-lui à manger ici en toute liberté », a-t-il lancé à la fin de son homélie, en entendant les pleurs d’enfants.
     
    À noter que compte tenu de la disposition de l’autel, le Pape François a prononcé la prière eucharistique dos au peuple, selon l'usage traditionnel, mais suivant les textes de la Messe du Bx Paul VI. Ont notamment concélébré à ses côtés le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, et l’aumônier apostolique, Mgr Konrad Krajewski.
     
    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Felix Mendelssohn (1809-1847) : Ehre sei Gott in der Höhe (Gloire à Dieu)

    Chœur de la Cathédrale de Berlin
    Dennis Chmelensky, voix soprano

  • Méditation : Restons encore un peu devant la crèche

    « Considérons la vie de la Sainte Famille dans la pauvre étable de Bethléem.
    Jésus est là, pauvre, silencieux, solitaire ; il prie, il pleure, il souffre, il aime.
    Il se soumet à tous les besoins d'un petit enfant, à toutes les humiliations de cet état d'enfant qu'il a choisi parce qu'il l'a bien voulu.
    Marie est là pour le servir, l'adorer, l'aimer. Oh ! comme elle le regarde, comme elle le porte, comme elle lui donne son lait, et son cœur, et tout !

    -   -   -

    Joseph s'unit à Marie pour adorer Jésus, mais comme Marie est tout à Jésus, il semble que Joseph avait le soin de pourvoir aux besoins de la Sainte Famille.
    Mais dans cette famille, comme tout est bien ordonné, bien concordant, bien paisible ! L'unique règle est de servir Jésus ; l'unique bien c'est Jésus, l'unique amour c'est Jésus. Et Jésus suffit à tout.
    Ah ! que la Sainte Famille soit bien le modèle de la nôtre ! »

    Père Emmanuel André o.s.b. (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique, Éditions Sainte-Madeleine, 2004.

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  • Dimanche 10 janvier 2016

    Fête de la Sainte Famille
    (Premier dimanche après l'Epiphanie)

    fête de la sainte famille,baptême du seigneur

    La Sainte Famille, Bartolomé Esteban Murillo (1617–1682)
    National Gallery, Londres (G.-B.)

    Commentaire de l'Evangile du dimanche

    Au nouveau calendrier : Le Baptême du Seigneur
    (le 13 janvier au calendrier traditionnel)

  • L'Éthiopie confrontée au risque d'une nouvelle famine

    Face à une nouvelle menace de famine imminente due notamment au réchauffement climatique, l’Église éthiopienne exhorte les associations à se mobiliser pour sauver des vies.

    AED-Ethiopie_1a.jpgEn Éthiopie, plus de 10 millions de personnes sont menacées par la famine, en raison d’une grave sècheresse, comparable à celle de 1984. Les pluies ont été quasi inexistantes et les récoltes n'ont presque rien donné. La Conférence épiscopale tire, à son tour, la sonnette d’alarme, dans une note rendue publique au terme de son assemblée plénière à Addis-Abeba.

    Les évêques exhortent les ONG et en particulier les associations catholiques à se mobiliser pour sauver des vies. Selon eux, cette sècheresse est la conséquence des changement climatiques et de la détérioration de l’environnement. Plus de 820 000 personnes ont été contraintes de se déplacer à la recherche de nourriture. Les familles pauvres sont particulièrement touchées et les jeunes essayent d’émigrer à l’étranger, le plus souvent par des moyens illégaux, abandonnant leurs épouses et leurs enfants. Cette crise a également des conséquences sociales : les viols et les abus ont augmenté, de nombreux enfants ne vont plus à l’école, et les déplacements des populations provoquent des conflits locaux.

    En raison de la malnutrition, certaines personnes n’ont même plus la force d’assister aux célébrations religieuses, indiquent les évêques. 1,4 milliards de dollars seraient nécessaires pour faire face à cette crise alimentaire. L’Église est appelée à venir en aide aux couches les plus fragiles de la population.

    À Rome, Caritas internationalis a lancé un appel de fonds en faveur de l’Éthiopie. La fondation Aide à l’Église en détresse a déjà débloqué 460 000 euros. Cette somme devrait permettre d’aider plus de 1400 familles pendant toute l’année 2016. Mais la situation s’aggrave de jour en jour, indique le sous-secrétaire de la Conférence épiscopale éthiopienne, le Père Meleku. La population a besoin de tout : de nourriture, mais aussi de soins médicaux et de bétail.

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    L’histoire de l’Éthiopie, deuxième pays le plus peuplé d'Afrique derrière le Nigeria, est ponctuée de famines. L’économie de ce pays, fondée sur une agriculture vivrière, est sensible aux variations climatiques. L'agriculture emploie plus des trois quarts de ses 90 millions d'habitants. De plus, la déforestation a généré une érosion des sols. Le gouvernement éthiopien est beaucoup mieux préparé qu’il y a 30 ans, mais il a besoin de l’aide internationale pour éviter le pire.

    Sources : Radio Vatican (CV-RF) - AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Johann Ludwig Krebs (1713-1780) : Meine Seele erhebt den Herrn Magnificat

    Ex Tempore - Dir. Florian Heyerick

  • Méditation - Prière à Marie, Reine de miséricorde

    « O Mère de mon Dieu, ô Marie, de même qu'un pauvre mendiant se présente à une grande souveraine, ainsi je me présente à vous, qui êtes la Reine du Ciel et de la terre. Du haut de votre trône, ne dédaignez pas, je vous prie, de tourner vos yeux vers un misérable pécheur. Dieu vous a faite si riche pour secourir les pauvres, il vous a établie Reine de miséricorde pour soulager ceux qui souffrent. Regardez-moi donc, et prenez pitié de moi. Regardez-moi, et ne m'abandonnez pas que d'un pécheur vous n'ayez fait un saint. Je sais que je ne mérite rien, sinon d'être privé, à cause de mon ingratitude, de toutes les grâces que j'ai reçues du Seigneur par votre entremise. Mais vous, qui êtes la Reine de miséricorde, ce sont moins les mérites que les misères que vous cherchez, afin de secourir les nécessiteux. Or, qui est plus pauvre, plus nécessiteux que moi ?

    O Vierge sublime, je sais qu'étant Reine de l'univers, vous êtes par conséquent ma reine ; mais je veux plus spécialement me consacrer à votre service, pour que vous disposiez de moi à votre gré. Je vous répète donc, après saint Bonaventure (1) : Gouvernez-moi, ô ma Reine, et ne m'abandonnez pas à moi-même. Commandez-moi, disposez de moi à votre gré, châtiez-moi aussi si je vous désobéis ; les châtiments qui me viendront de votre main ne me seront que salutaires. J'aime mieux être votre serviteur que le maître du monde. Reus sum ego, salvum me fac. Acceptez-moi pour vôtre, ô Marie, et, comme vôtre, pensez à mon salut. Je ne veux plus être à moi, c'est à vous que je me donne. Si je vous ai mal servi dans le passé, négligeant tant de belles occasions de vous honorer, à l'avenir je m'unirai à vos serviteurs les plus aimants et les plus fidèles. Non, je veux que personne dorénavant ne vous honore et ne vous aime plus que moi, ô ma très aimable Reine. Ce que je promets, j'espère l'accomplir moyennant votre secours. Ainsi soit-il. »

    1. Domina, me tuae dominationi volo committere, ut me plenarie regas et gubernes. Non mihi me relinque.

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), Les gloires de Marie, Tome I (Ch. 1, 1 prière), Traduction nouvelle conforme au texte italien, A Paris, Chez Gaume Frères, Libraires, 1832.

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  • Jacobus Gallus (Jacob Handl, 1550-1591) : Pater Noster

    The Cambridge Singers - Dir. John Rutter

  • Méditation - Prière : Réparation pour les blasphèmes

    « Dieu nous a donné la langue afin qu'elle nous serve pour le bien, surtout pour le louer, Lui, notre Créateur et Rédempteur.
    Beaucoup d'hommes et de femmes se servent de la langue pour blasphémer et vomir des insultes vers la Divine Majesté. Dieu est jaloux de son Saint Nom ; il nous a donné un commandement : de ne pas nommer le nom de Dieu en vain.
    Jésus nous a appris le Pater, courte prière par laquelle nous demandons à Dieu les choses les plus nécessaires ; mais avant tout, il nous a appris à demander au Père la sanctification de son Saint Nom : Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié... Pourtant, sur la terre, il n'y a pas un nom qui reçoive plus d'insultes que le nom de Dieu. Combien de blasphèmes contre Jésus-Christ dans les laboratoires, dans les casernes, dans les magasins, dans les familles ; dans la rue, que d'insultes on entend contre le fils de Dieu ! Chaque blasphème est comme un soufflet que le fils donne à son propre père. Blasphémer contre Jésus le Rédempteur du genre humain ! Dans une journée, combien de milliers et de millions de blasphèmes on prononce ! Le devoir des bons chrétiens est de donner réparation au Cœur de Jésus pour les insultes qu'il reçoit, lui offrir toutes les bonnes œuvres de la journée, de la semaine, en réparation des blasphèmes...
    Il est bon de rappeler l'épisode advenu à Fatima avant les apparitions de la Vierge : un ange majestueux s'était présenté aux enfants, il tenait dans ses mains un grand calice surmonté d'une hostie, il dit aux voyants : « Mettez-vous à genoux, baisez la terre et dites avec moi : Seigneur, je vous bénis pour ceux qui vous maudissent. »
    Puisque l'ange a conseillé aux trois enfants de réciter cette brève prière, c'est signe qu'elle plaît à Dieu et répare les blasphèmes. Il convient donc de la réciter souvent le long de la journée et avec dévotion. »

    Don Tomaselli G. (Oldino Maltes), Les Quinze Vendredis consécutifs en l'honneur du Sacré-Cœur, Deuxième édition en langue française, École du Livre, Barrira-Catania (Italie), 1952.

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    Fatima : Apparition de l'Ange aux trois enfants

  • Tomaso Albinoni / Remo Giazotto : Adagio pour cordes et orgue en sol mineur

    Orchestre Philharmnique de Berlin - Dir. H. von Karajan

    L'Adagio bien connu d'Albinoni est en réalité une œuvre composée en 1945 par Remo Giazotto (1910-1998), musicologue italien, à partir d'un fragment d'une œuvre perdue d'Albinoni, sans doute une sonate d’église. Elle fut éditée en 1958 sous l’intitulé « Adagio in sol minore per archi e organo di R. Giazotto su due spunti tematici e su un basso numerato di T. Albinoni » Cette composition connut un très grand succès dès les années 60 et reste aujourd’hui l’une des œuvres musicales les plus populaires et les plus enregistrées.

  • Méditation : Laissez-vous aimer par Dieu !

    « La prière est un acte d'amour de Dieu. Prier, c'est accueillir avec confiance l'amour de Dieu. Prier, ce n'est pas d'abord faire quelque chose pour Dieu, mais c'est d'abord recevoir son amour, se laisser aimer par lui. Nous avons du mal à vivre cela, car nous ne croyons pas assez à cet amour, nous nous sentons souvent indignes de cet amour et nous sommes plus centrés sur nous-mêmes que sur lui. Dans notre orgueil subtil, nous cherchons à faire de belles choses pour Dieu, au lieu de nous intéresser d'abord à ce que Dieu veut faire pour nous, gratuitement. L'essentiel est de nous tenir en présence de Dieu, petits et pauvres, mais ouverts et réceptifs à son amour. Donner à Dieu l'autorisation de nous aimer, si je puis dire, au lieu de vouloir faire quoi que ce soit de notre propre initiative. L'activité qui compte le plus pendant la prière n'est pas la nôtre, mais celle de Dieu. Il nous est demandé de recevoir, c'est tout ! La définition que donne Thérèse d'Avila de l'oraison comme « commerce d'amitié où l'on s'entretient souvent et intimement avec Celui dont nous savons qu'il nous aime (1) » met bien en priorité l'amour que Dieu a pour nous, et non le nôtre pour lui. « Le mérite ne consiste pas à faire ni à donner beaucoup, mais plutôt à recevoir, à aimer beaucoup », dit sainte Thérèse de Lisieux (2).

    Dans un passage de son autobiographie, notre sainte carmélite, qui avait le défaut de s'endormir souvent durant la prière (ce n'était pas de la mauvaise volonté, mais une faiblesse due à sa jeunesse et au manque de sommeil), dit :

    « Vraiment je suis loin d'être une sainte, rien que cela en est une preuve ; je devrais, au lieu de me réjouir de ma sécheresse, l'attribuer à mon peu de ferveur et de fidélité, je devrais me désoler de dormir (depuis sept ans) pendant mes oraisons et mes actions de grâce ; eh bien, je ne me désole pas... je pense que les petits-enfants plaisent autant à leurs parents lorsqu'ils dorment que lorsqu'ils sont éveillés (3). » »

    1. Autobiographie, ch. 8, p. 55. - 2. Lettre 142 à sa sœur Céline. - 3. Manuscrit A, 75 v°.

    Jacques Philippe, Apprendre à prier pour apprendre à aimer (ch. 2, 12), EdB, 2013.

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  • La Nuit des Témoins : 5 soirées pour les chrétiens persécutés (du 29 janvier au 4 février)

    nuit-des-temoins-2016.jpgDu vendredi 29 janvier au jeudi 4 février 2016, l’Aide à l’Église en Détresse  organise 5 événements à Paris, Nancy, Orléans, Rennes et Toulon pour rendre hommage aux chrétiens morts à cause de leur foi, en présence de témoins exceptionnels.

    > Soirées dédiées

    Pour la 8ème année consécutive depuis 2009, l’AED leur consacre une soirée toute particulière : la Nuit des Témoins. Une appellation qui évoque notamment les « nuits » de solitude que traversent les victimes de l’oppression. Égrenés durant la soirée, les noms des chrétiens tués dans l’année en Syrie, Vénézuela, Brésil, Mexique, Colombie… ponctueront les temps de prière silencieuse, chants, témoignages et méditations sur les fruits du martyre.

    > Intervenants au cœur de l’actualité

    Pour comprendre les difficultés que vivent des milliers de chrétiens dans le monde, l’AED fait appel à des personnalités remarquables.

      • Mgr Jeanbart, archevêque d’Alep en Syrie
      • Mgr Coutts, archevêque de Karachi, président de la Conférence des évêques du Pakistan
      • Sœur Lika, religieuse dominicaine, réfugiée à Erbil en Irak
      • Père Fernandez, prêtre Trinitaire, vice-président de l’Aide aux Missionnaires du Soudan

    (Pour en savoir plus sur nos témoins, cliquez ici)

    > Tournée dans toute la France

    « Tant de chrétiens continuent à être persécutés aujourd’hui dans le silence complice de nombreuses puissances » déclare le Pape François, le 7 septembre 2015. Pour leur rendre hommage, l’AED parcourt 5 villes de France.

    • Paris : vendredi 29 janvier, 18h30 messe, 20h veillée, Cathédrale Notre-Dame de Paris avec Mgr Chauvet
    • Nancy : dimanche 31 janvier, 18h Basilique Saint-Epvre avec Mgr Papin
    • Orléans : lundi 1er février, 19h30 Eglise Saint-Paterne avec Mgr Blaquart
    • Rennes : mercredi 3 février, 20h30 Cathédrale Saint-Pierre avec Mgr d’Ornellas
    • Toulon : jeudi 4 février à 20h Eglise Saint-Louis avec Mgr Rey

    « Prier et soutenir matériellement nos frères, c’est indispensable. Venir les entourer est aussi essentiel » exhorte Marc Fromager, directeur de l’AED France, présent tout au long de la tournée.

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Angelus de ce mercredi 6 janvier 2016 (Epiphanie)

    Le Pape François a récité la prière de l'Angélus ce mecredi, à l'occasion de la fête de l’Épiphanie. A cette occasion le Saint-Père est revenu sur le récit de l'adoration des Mages venus se prosterner aux pieds du nouveau-né, raconté dans l'Évangile. « Le récit des Mages, venus de l’Orient à Bethléem pour adorer le Messie confère à l’Épiphanie un souffle d’universalité, a dit le Pape, celle de l’Église qui désire que tous les peuples de la terre puissent rencontrer Jésus, faire l’expérience de son amour miséricordieux. » Les mages étaient des hommes prestigieux, venus de régions lointaines et de cultures diverses, a rappelé le Souverain Pontife, ils se sont mis en chemin vers la terre d’Israël pour adorer le Roi qui était né. « Depuis toujours, l’Église a vu en eux l’image de l’humanité entière, et avec la célébration de l’Épiphanie veut guider respectueusement chaque homme et femme de ce monde vers l’Enfant Jésus, qui est né pour le salut de tous. »

    « Les bergers comme les Rois Mages viennent d’horizons très différents » a poursuivi le Saint-Père, mais une chose les réunit : le ciel. Les bergers ont en effet accouru auprès de l’Enfant Jésus car ils veillaient la nuit et en levant les yeux ont vu un signe dans le ciel. C’est en scrutant le ciel que les Mages se mirent également en chemin. « Bergers et Rois Mages nous enseignent que pour rencontrer Jésus, il faut savoir lever le regard vers le ciel, ne pas être repliés sur nous-mêmes mais avoir le cœur et l’esprit ouverts à l’horizon de Dieu. »

    La majesté dans l'humilité

    Pour nous aussi voir l’étoile est une grande consolation, a poursuivi le Pape, car nous ne nous sentons pas abandonnés à notre destin. L’étoile de l’Évangile est une lumière qui nous guide vers le Christ ; sans l’écoute de l’Évangile il n’est pas possible de le rencontrer. En suivant l’étoile qui les mena jusqu’où se trouvait Jésus, les Mages nous apportent un enseignement, a-t-il expliqué, leur expérience nous exhorte à ne pas se contenter de la médiocrité, nous invite à ne pas « vivoter » mais à chercher le sens des choses, à scruter avec passion le grand mystère de la vie. « Cette expérience nous invite aussi à ne pas nous scandaliser de la petitesse et de la pauvreté, mais à reconnaître la majesté dans l’humilité, et à savoir s’agenouiller devant elle » , a conclu le Saint-Père, qui a demandé à la Vierge qu’elle nous invite à savoir s’abaisser pour rencontrer Jésus.

    A L'issue de l'Angélus, le Pape a fait part de sa proximité spirituelle envers tous les chrétiens d'Orient qui fêteront Noël ce jeudi 7 janvier, selon le calendrier julien. Il a aussi rappelé que l’Épiphanie coïncidait aussi avec la journée mondiale de l'enfance missionnaire.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Epiphanie : Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape a présidé une célébration eucharistique en la solennité de l’Épiphanie ce mercredi 6 janvier 2016. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que, comme les rois Mages, « beaucoup de personnes, de nos jours, vivent avec le “cœur inquiet” qui continue à interroger sans trouver de réponses certaines. Elles sont encore à la recherche de l’Étoile qui indique la route vers Bethléem » et que c’est à L’Église de faire resplendir la lumière qui émane « du visage du Christ, plein de miséricorde et de fidélité » et qui oriente le chemin des peuples sur la voie de la paix.
     
    Commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • William Byrd (1539/40-1623) : Motet "Ecce advenit"

    (Version polyphonique du XVIe siècle de l'Introït grégorien)

  • Méditation : Epiphanie

    Vidimus Stellam
    Nous avons vu l’Étoile


    « Épiphanie, fête de Lumière, fête de l’Étoile splendide et matinale (1) qu'est le Christ Jésus, Fils de Dieu, Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ! Qui cherche cette Étoile la trouve et se baigne en sa Lumière auguste.

    Nous avons vu l’Étoile, s'écrient les trois Rois Mages venus de l'Orient et nous sommes venus adorer le Roi des rois, le Dominateur des dominateurs, le Prince des rois de la terre, le Prince de la Paix, l'Ange du grand Conseil, en la Trinité qu'on adore.

    Les Mages qui cherchaient, on vu l’Étoile ; ils ont trouvé Jésus-Christ ; car l’Étoile s'arrête là où est l'enfant. Ils ont cru à l’Étoile, et l’Étoile ne les a pas trompés. La Lumière ne trompe jamais ; il n'y a confusion que dans le mensonge.

    Suis l’Étoile, ô mon âme, pour arriver à Jésus-Christ ; c'est-à-dire, laisse luire, au ciel de toi-même, la Lumière de la foi. La foi, c'est le rayonnement de l’Étoile qui est Jésus-Christ ; il est splendide, ce rayonnement, il illumine tout homme qui vient en ce monde ; il constitue l'atmosphère où l'on perçoit la vraie Lumière, celle à laquelle cette foi rend témoignage.

    Crois, ô mon âme, crois toujours plus, toujours mieux, toujours plus totalement. Livre-toi à ta foi ; entre dans le rayonnement de l’Étoile ; laisse-toi t'imprégner des influences mystérieuses et divines de cet éblouissement où se cache la Vérité, Jésus-Christ, l'Enfant-Dieu.

    Crois, ô mon âme, renonce aux vues naturelles et à tout ce qu'elles suggèrent ; fais place en toi au surnaturel, c'est-à-dire à ce qui est au-dessus de la nature, à ce que l'oeil ne voit pas, à ce que l'ouïe ne saisit pas, à ce que le toucher n'appréhende pas ; élève-toi au-dessus de toutes choses, et surtout de toi-même. Monte vers l’Étoile qui brille, qui brûle, qui conduit et qui fait trouver.

    Sainte foi, rayonnement de la Lumière éternelle, je me rends à toi, je me livre à toi, je m'établis en ton ciel... Oui, tu es un ciel où l'on entrevoit l'Enfant qu'on adore, et à qui l'on se soumet.

    Heureux qui a vu l’Étoile splendide et matinale ! »

    (1) : Ap. XXII, 16.

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour, Noël, Épiphanie (Deuxième jour dans l'octave de l’Épiphanie), Éditions de Maredsous, Namur, 1955.

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    L'Adoration des Mages, Gentile da Fabriano (1370-1427)
    Galerie des Offices, Florence

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    L'Adoration des Mages, détail

  • Introït : Ecce Advenit

    Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12.
    Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium.
    Voilà que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire.

    Ps. 71, 1.
    Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
    O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    V/. Glória Patri.

    - Commentaire par un moine de Triors sur le blog de l'Homme Nouveau.

  • J.-S. Bach : Cantate BWV 12 - 1. Sinfonia

    Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Tom Koopman