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  • Voyage du Pape - Messe au Centre d'études d'Ecatepec

    Devant une foule immense, le Pape François a célébré la Messe de ce premier dimanche de Carême à Ecatepec, une commune de l’agglomération de Mexico qui compte à elle seule plus de 1,6 million d’habitants. Dans cette ville marquée par une forte criminalité, le Pape a insisté dans son homélie sur le sens du temps du Carême, un moment favorable pour retrouver la joie et l’espérance que nous ressentons du fait d’être enfants aimés du Père.

    « Le Carême est un temps de conversion parce que nous faisons quotidiennement l’expérience dans notre vie de la façon dont ce rêve est sans cesse menacé par le père du mensonge, par celui qui cherche à nous séparer, en créant une société divisée et qui s’affronte, a expliqué le Saint-Père. C’est un temps pour démasquer ces trois grandes formes de tentations qui brisent, divisent l’image que Dieu a voulu former ». Le Pape les a listées en détail :

    « La richesse, en nous appropriant de biens qui ont été donnés à tous, les utilisant seulement pour moi ou "pour les miens". C’est avoir le "pain" à la sueur du front de l’autre, voire au prix de sa vie. Cette richesse, qui est un pain au goût de douleur, d’amertume, de souffrance. Dans une famille ou une société corrompue, c’est le pain que l’on donne à manger à ses propres enfants.

    La vanité ; elle est la recherche de prestige sur la base de la disqualification continuelle et constante de ceux qui "ne sont pas comme nous". La recherche exacerbée de ces cinq minutes de gloire, qui ne supporte pas la "gloire" des autres. "Transformant l’arbre tombé en bois de chauffage", elle conduit  à la troisième tentation, la pire :

    L’orgueil ; c'est-à-dire se mettre sur un plan de supériorité en tout genre, sentant qu’on ne partage pas "la vie du commun des mortels", et prier tous les jours : "Merci Seigneur parce que tu ne m’as pas fait comme eux". »

    Prenant l’exemple de Jésus, qui ne répondait pas au démon avec ses paroles propres mais avec les Paroles de l’Écriture, le Pape a donc appelé à résister à ces tentations du démon, en lançant cet appel spontané : « Frères et sœurs, mettons-nous le dans la tête : on ne dialogue pas avec le Diable. Seule la force de la Parole de Dieu peut le vaincre ! » a-t-i improvisé avec force.

    « Nous savons ce que signifie être séduit par l’argent, la gloire et le pouvoir. C’est pourquoi l’Église nous offre ce temps, elle nous invite à la conversion avec une seule certitude : Lui nous attend et Il veut guérir nos cœurs de tout ce qui le dégrade, en étant dégradé ou en dégradant. Il est le Dieu qui porte un nom : miséricorde. » Le Pape François a enfin invité la foule à répéter ces paroles du psalmiste : « Tu es mon Dieu, en toi j’ai mis ma confiance ».

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

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  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 3ème jour

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    Dimanche 14 février - 3ème jour

    10h15 locales : Transfert en hélicoptère à Ecatepec.

    11h30 locales - 18h30 en France (KTO) : Messe au Centre d'études d'Ecatepec.
           Homélie du Saint-Père (en différé sur KTO à 21h45)
           Angélus

    14h00 locales : Déjeuner au Séminaire diocésain.

    16h45 locales : Retour en hélicoptère à Mexico (arrivée à 17h15).

    17h45 locales - 23h30 en France : Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gómez.
           Salut du Saint-Père (en différé sur KTO lundi 15 à 09h38)

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC
    Ecatepec : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Introït du 1er Dimanche de Carême

    Invocábit me
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 90, 15 et 16.
    Invocábit me, et ego exáudiam eum : erípiam eum, et glorificábo eum : longitúdine diérum adimplébo eum.
    Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je le sauverai et je le glorifierai, je le comblerai de jours.

    Ps. ibid., 1.
    Qui hábitat in adiutório Altíssimi, in protectióne Dei cæli commorábitur.
    Celui qui habite sous l’assistance du Très-Haut demeurera sous la protection du Dieu du ciel.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.
  • Tentations et combat spirituel

    « Nous le savons bien, depuis le péché originel, nous sommes voués au combat quotidien ne serait-ce que contre nous-mêmes ! Cette lutte est l’apanage de tout homme venant au monde, de l’enfant et du vieillard, du faible et du fort, du consacré comme du laïc… Pour demeurer chaque jour fidèle au Christ, il faut combattre avec énergie et persévérance. Le statu quo n’est pas possible, si le rameur cesse de lutter contre le courant, le bateau part à la dérive !

    A peine éveillés à la raison, nous ressentons les atteintes de la concupiscence qu’offre le monde et, si nous ne prenions garde, nous glisserions sur ces pentes redoutables jusque dans les abîmes du péché. Ne serions-nous pas déjà vaincus si le Seigneur Jésus Christ ne s’était pas livré pour nous ?

    L’Apôtre saint Paul nous conseille ceci : « Prenez l’équipement de Dieu pour le combat… vous pourrez résister et tenir debout. Tenez donc, ayant autour des reins le ceinturon de la vérité, portant la cuirasse de la justice, les pieds chaussés de l’ardeur à annoncer l’Évangile de la Paix, et ne quittant jamais le bouclier de la foi qui vous permettra d’arrêter toutes les flèches enflammées du Mauvais. Prenez le casque du salut et l’épée de l’Esprit, c'est-à-dire la Parole de Dieu. » (Eph 6, 13-17). De fait, le chrétien est un soldat, la Sainte Église dont il est membre est militante, et nous avons un royaume à conquérir pour recevoir la couronne des victorieux !

    Oui, nous sommes de vrais petits soldats du Christ, chaque jour, nous devons nous exercer à la lutte. Jésus a expérimenté pour nous tous les périls, Il se tient à notre droite pour que nous ne soyons pas ébranlés. De plus, nous connaissons bien souvent ce contre quoi nous devons lutter : un entourage qui met notre patience à rude épreuve, des caractères difficiles à supporter, notre nature impétueuse à réfréner, notre mollesse et tiédeur à secouer, etc.

    Tout au long de cette année, relevons ces défis, bataillons de telle sorte que nous puissions offrir quelques victoires au Seigneur et nous ne tarderons pas à expérimenter cette vérité évangélique : « Au vainqueur, je donnerai de la manne cachée » (Ap. 2, 17) »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.
    Site de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial.

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  • Dimanche 14 février 2016

    1er Dimanche de Carême

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

  • Voyage du Pape François - Messe en la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

    Le Pape François l’a dit et répété à maintes reprises : « Je viens comme missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa Mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ». C’est dire l’émotion que le Pape a ressenti ce samedi 13 février 2016 en se rendant au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico. Il s'est recueilli en prière, seul, devant l'image dans le "camerino" situé derrière l'image à l'issue de la cérémonie.

    Après avoir traversé la ville à bord de sa papamobile, et avoir goûté à la ferveur et à la joie des Mexicains massés le long du parcours, le Pape, sous un ciel immaculé, est arrivé au sanctuaire. Il s’est d’abord rendu à la vieille basilique, celle qui a été construite après les apparitions. Avant de rejoindre en procession la nouvelle basilique, consacrée en 1976. C’est à l’intérieur qu’il a célébré la messe.

    Dans son homélie, le Pape est revenu sur la rencontre entre Marie et sa cousine Elisabeth, Marie venue « en hâte, sans hésiter, sans tarder » alors qu’Elisabeth en était dans ses derniers mois de grossesse. C’est sur la figure de Marie, sur le message qu’elle a transmis à Juan Diego, l’Amérindien qui l’a vue, que le Pape s’est attardé.

    C’est la « femme du oui, un oui du don d’elle-même à Dieu, et en en même temps, un oui du don à ses frères. C’est le oui qui l’a poussée à donner le meilleur en se mettant en route vers les autres ». Parmi ces autres figures, il y a bien sûr Juan Diego à qui elle s’est adressée dans sa langue, revêtue de ses costumes. Elle l’a choisi, lui qui ne s’en sentait pas digne. « De la même manière, elle continue d’être présente à nous tous ; surtout à ceux qui, comme lui, sentent “qu’ils ne valaient rien” (cf. Nican Mopohua, 55). Ce choix particulier, disons préférentiel, n’a été contre personne mais en faveur de tous. »

    La Vierge s'adresse aux plus humbles

    Lors de cette rencontre, dans le matin d’un jour de décembre 1531, « Dieu a réveillé et réveille l’espérance des petits, des souffrants, des déplacés et des marginalisés, de tous ceux qui sentent qu’ils n’ont pas une place digne sur cette terre », a expliqué le Pape. « Ce matin, Dieu s’est approché et s’approche du cœur souffrant mais endurant de tant de mères, pères, grands-parents, qui ont vu leurs enfants partir, se perdre, voire être arrachés de manière criminelle. »

    Au-delà du sanctuaire de pierre, il y a « celui de la vie, celui de nos communautés, de nos sociétés et de nos cultures » où « personne ne peut être marginalisé » a expliqué le Pape. « Nous sommes tous nécessaires, surtout ceux qui normalement ne comptent pas parce qu’ils ne sont pas "à la hauteur des circonstances" ou n’"apportent pas le capital nécessaire" à ces constructions. Le Sanctuaire de Dieu est la vie de ses enfants, de tous et dans toutes leurs conditions, surtout celle des jeunes sans avenir, exposés à d’interminables situations douloureuses, risquées, et celle des personnes âgées non reconnues, oubliées à tant d’endroits. Le Sanctuaire de Dieu, ce sont nos familles qui ont besoin du minimum nécessaire pour pouvoir se construire et grandir. Le Sanctuaire de Dieu, c’est le visage de tant de personnes qui croisent nos chemins. »

    Faire silence devant la Vierge

    Le Pape, se mettant dans la peau du pèlerin se rendant devant la Vierge, reconnait que l’on peut venir avec « nos douleurs, nos peurs, nos désespoirs, nos tristesses et lui dire : "Que puis-je apporter si je ne suis pas instruit ?" ». Alors, le Pape recommande de faire silence devant la Vierge, elle qui a « l’honneur » « d’être notre Mère ». « Cela nous donne la certitude que les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles. Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le Ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau. En elle et avec elle, Dieu se fait frère et compagnon de route, partage avec nous la croix pour que ne soyons pas écrasés par nos douleurs. »

    De la même manière qu’elle a envoyé Juan Diego, la Vierge nous envoie pour être son ambassadeur, « pour construire de nombreux et nouveaux sanctuaires, pour accompagner de nombreuses vies, pour essuyer de nombreuses larmes ». Pour cela, nous devons donner « à manger à l’affamé, à boire à celui qui a soif », accueillir « celui qui est dans le besoin », habiller « celui qui est nu » et visiter « le malade ». « Va au secours du prisonnier, pardonne à celui qui t’a offensé, console celui qui est triste, sois patient avec les autres et surtout supplie et prie notre Dieu. »

    Source : Radio Vatican (RV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les évêques en la Cathédrale de Mexico

    « Je ne pouvais pas ne pas venir ! Le Successeur de Pierre, appelé du lointain sud latino-américain, pouvait-il se priver de l’opportunité de poser son regard sur la "Vierge Morenita" ? » Le Pape François a montré son attachement à la Vierge de Guadalupe qu’il verra dans l’après-midi, lors de sa rencontre avec les évêques du Mexique ce samedi 13 février 2016 en la Cathédrale de Mexico, à quelques mètres seulement du Palais national où il a rencontré les autorités et la société civile dans la matinée.

    Dans un long discours, le Pape François n’a pas hésité à mettre le doigt sur les problèmes dont souffre le Mexique. Il s’est employé également à rappeler aux évêques certains de leurs devoirs essentiels et leurs responsabilités envers leurs Églises et envers leur peuple. Il leur a prodigué des conseils, s’appliquant à lui-même ce qui leur demande.

    Tout au long de son discours, la Vierge Morenita a toujours été invoquée, et quand elle ne l’était pas, elle était toujours là, présente. « Comme je voudrais que ce soit elle-même qui vous exprime, jusqu’au plus profond de vos âmes de Pasteurs et, par vous, à chacune de vos Églises particulières présentes dans ce vaste Mexique, tout ce qui s’écoule intensément du cœur du Pape » a pris soin de préciser le Saint-Père.

    Regarder le peuple

    En allant voir la Vierge de Guadalupe, les Mexicains cherchent un sein maternel. De là, l’invitation du Pape « à repartir de ce besoin de sein qui émane de l’âme de votre peuple ». De la même manière que la Vierge, les évêques sont invités à s’incliner « délicatement et avec respect, sur l’âme profonde » du peuple, et à déchiffrer « son mystérieux visage ». « Percevoir que le monde doit être toujours et seulement sauvé n’est-ce pas un antidote contre l’autosuffisance arrogante de ceux qui croient pouvoir se passer de Dieu ? » s’interroge faussement le Pape.

    « Soyez, par conséquent, des évêques au regard limpide, à l’âme transparente, au visage lumineux. N’ayez pas peur de la transparence. L’Église n’a pas besoin de l’obscurité pour travailler. Veillez à ce que vos regards ne soient pas obscurcis par les pénombres du brouillard de la mondanité ; ne vous laissez pas corrompre par le matérialisme trivial ni par les illusions séductrices des accords [conclus] en dessous de la table ».

    Autre conseil, en forme de reproche à peine voilé : « Ne perdez pas de temps et des énergies dans les choses secondaires, dans les commérages et les intrigues, dans les vains projets de carrière, dans les plans vides d’hégémonies, dans les clubs stériles d’intérêts ou de coteries. Ne vous laissez pas entraîner par les rumeurs et les médisances. Introduisez vos prêtres dans cette compréhension du ministère sacré. »

    Le Pape François, tout au long de son discours, a distribué ses conseils et ses mises en garde. Évoquant « les desseins de Dieu » qui « sont déterminés par l’irréversibilité de son amour qui veut avec persistance s’imprimer en nous », il a exhorté les évêques à être « capables d’imiter cette liberté de Dieu en choisissant ce qui est humble pour rendre visible la majesté de son visage et de faire vôtre cette patience divine en tissant, avec le fil fin de l’humanité que vous trouvez, cet homme nouveau que votre pays espère. »

    « Redécouvrez, en effet, la constance sage et humble avec laquelle les Pères de la foi de ce pays ont su introduire les générations successives dans la sémantique du mystère divin. D’abord, en apprenant, et ensuite, en enseignant la grammaire nécessaire pour dialoguer avec ce Dieu, caché durant les siècles de leur recherche et fait proche dans la personne de son Fils Jésus ». « Imitez sa condescendance et sa capacité de s’abaisser » a-t-il insisté.

    Au chapitre des mises en garde, le Pape est revenu sur un des thèmes qu’il aborde le plus souvent. « Il nous faut surmonter la tentation de la distance et du cléricalisme, de la froideur et de l’indifférence, du triomphalisme et de l’autoréférentialité. Guadalupe nous enseigne que Dieu a un visage familier, que la proximité et la bienveillance peuvent plus que la force. »

    Jeunes et trafic de drogue

    Dans ce discours, le Pape François n’a pas hésité à pointer du doigt les problèmes du pays pour mieux souligner ce que doit être l’attitude de l’Église envers eux. Premier thème abordé : les jeunes, à qui il est nécessaire « d’offrir un sein maternel aux jeunes. Que vos regards soient capables de croiser leurs regards, de les aimer et de saisir ce qu’ils cherchent avec ce courage avec lequel beaucoup, comme eux, ont quitté barques et filets sur l’autre rive de la mer ». Le Pape a confié sa préoccupation pour beaucoup d’entre eux. D’où cette supplique aux évêques : « je vous demande de ne pas sous-évaluer le défi moral et anticivique que représente le narcotrafic pour la société mexicaine, y compris l’Église. La proportion du phénomène, la complexité de ses causes, l’immensité de son extension comme une métastase qui dévore, la gravité de la violence qui désagrège, tout comme ses connexions néfastes, ne nous permettent pas à nous, Pasteurs de l’Église, de nous réfugier derrière des condamnations génériques. Mais tout cela exige un courage prophétique ainsi qu’un projet pastoral sérieux et de qualité, pour contribuer, progressivement, à resserrer ce délicat réseau humain, sans lequel tous, nous serions dès le départ vaincus par cette insidieuse menace. En commençant d’abord par les familles ; en nous approchant et en embrassant la périphérie humaine et existentielle des territoires dévastés de nos villes ; en impliquant les communautés paroissiales, les écoles, les institutions communautaires, les communautés politiques, les structures de sécurité ; c’est seulement ainsi qu’on pourra se libérer totalement des eaux dans lesquelles malheureusement se noient tant de vies, que ce soit celle de celui qui meurt comme victime, que ce soit celle de celui qui devant Dieu aura toujours du sang sur les mains, même s’il a les poches pleines d’argent sale et la conscience anesthésiée. »

    Indigènes et migrants

    La question des indigènes n’a pas été ignorée alors que le Pape se rendra lundi au Chiapas et célébrera une messe à San Cristobal de Las Casas en utilisant des langues indigènes. Longtemps, ces descendants des premiers habitants du pays, ne pouvaient pas utiliser leur langue et valoriser leur culture propre au sein de l’Église. Dans un contexte social, économique et culturel difficile pour ces populations, l’Église se doit de montrer l’exemple. C’est pourquoi le Pape a demandé aux évêque d’avoir « un regard d’une délicatesse singulière pour les peuples indigènes et pour leurs fascinantes cultures souvent occultées. Le Mexique a besoin de leurs racines amérindiennes pour ne pas être réduit à une énigme irrésolue. Les indigènes du Mexique attendent encore qu’on reconnaisse effectivement la richesse de leur contribution et la fécondité de leur présence pour assumer cette identité qui fait de vous une Nation unique et non seulement une parmi d’autres. »

    Cette question des indigènes a logiquement mené le Pape à évoquer le métissage de la population et de la culture du Mexique. « Ne vous lassez pas (…) de rappeler à votre peuple combien sont puissantes les racines anciennes qui ont permis la vivante synthèse chrétienne de communion humaine, culturelle et spirituelle qui a été forgée ici. »

    « Que vos regards, posés toujours et uniquement sur le Christ, soient capables de contribuer à l’unité de votre peuple ; de favoriser la réconciliation de ses différences et l’intégration de ses diversités ; de promouvoir la solution de ses problèmes endogènes ; de rappeler le haut niveau que le Mexique peut atteindre s’il apprend à s’appartenir avant d’appartenir à d’autres ; d’aider à trouver des solutions partagées et durables à ses misères ; de motiver la Nation tout entière à ne pas se contenter de moins que ce qu’elle espère de la façon mexicaine d’habiter le monde. »

    Enfin, le Pape a tenu à parler des migrants qui traversent le pays en direction des États-Unis. « Chers frères, que vos cœurs soient capables de les suivre et de les rejoindre au-delà des frontières. Renforcez la communion avec vos frères de l’épiscopat des Etats-Unis d’Amérique pour que la présence maternelle de l’Église maintienne vivantes les racines de leur foi, les raisons de leurs espérances et la force de leur charité.  Leurs harpes pendues, que leurs joies ne se taisent pas, qu’ils n’oublient pas Jérusalem et ne deviennent pas des "exilés hors d’eux-mêmes" (Ps 136). Qu’ils témoignent ensemble que l’Église est gardienne d’une vision unitaire de l’homme et ne peut accepter qu’il soit réduit à une pure "ressource" humaine. »

    Etre proches des prêtres

    Le Pape François a conseillé aux membres de l’épiscopat mexicain de savoir garder le visage des hommes qui viennent frapper à leur porte. Parmi ces derniers, les prêtres. « Que jamais, dans ces situations, ne manque votre paternité, en tant qu’évêques, à vos prêtres. Encouragez la communion entre eux ; promouvez leurs dons ; intégrez-les dans les grandes causes, car le cœur de l’apôtre n’a pas été fait pour des choses petites. »

    Le Pape n’a pas occulté les remarquables progrès que l’épiscopat a accompli. Il les a ainsi encouragés à faire face aux difficultés pour promouvoir « le zèle missionnaire ». Pour les aider, ils peuvent compter sur les laïcs à qui ils doivent une formation et une préparation adéquate. Pas question de se laisser submerger par « toute forme de cléricalisme ». Il faut les impliquer dans la mission de l’Église.

    Idem pour l’Université Pontificale du Mexique : qu’elle « soit toujours davantage au cœur des efforts de l’Église pour assurer ce regard d’universalité sans laquelle la raison, réduite à des unités partielles, renonce à sa plus haute aspiration de recherche de la vérité. »

    Le Pape François a enfin exhorté les évêques à « semer le Christ dans cette terre, à maintenir allumée son humble lumière qui éclaire sans aveugler, à assurer que la soif du peuple soit étanchée par ses eaux ; à étendre les voiles pour que le souffle de l’Esprit les déploie et que la barque de l’Eglise au Mexique ne fasse pas naufrage. » Le tout, dans la communion et l’unité.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral du discours du Pape François ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique

    Après son arrivée ce vendredi 12 février 2016 à l’aéroport de Mexico, le Pape François a commencé effectivement son voyage ce samedi par la visite au Palais national de la capitale, siège de la présidence. C’est là qu’il a rencontré pour la seconde fois le chef de l’État, Enrique Peña Nieto, avant de s’adresser aux autorités, à la société civile et au Corps diplomatique. Mais avant cela, le Pape François a pu goûter à la joie et à l’enthousiasme des Mexicains.

    En effet, entre le spectacle haut en couleur qui a accueilli le Pape vendredi soir à l’aéroport de Mexico, et la foule amassée dans les rues pour le saluer ce samedi matin, les Mexicains sont là et bien là : on parle de 300 000 personnes rien qu’hier soir sur le parcours entre l’aéroport et la nonciature et ce matin, ils étaient certainement tout aussi nombreux sur la route du Palais national. Certains ont passé la nuit sur le Zocalo, cette immense place sur laquelle se dresse le palais du Président et la cathédrale… c’est dire l’enthousiasme des Mexicains.

    Le Pape François a rencontré le Président, les autorités, la société civile et le Corps diplomatique. Dans son discours, le premier sur le sol mexicain, il a surtout voulu situer sa visite dans une perspective spirituelle, disant venir « comme un missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ».

    Il a ensuite rendu hommage au Mexique et à ses richesses culturelles et humaines, et en particulier ses jeunes. La moitié de la population est jeune, et pour le Pape cela devrait permettre au pays de « se rénover » et de « se transformer ». Mais pour parvenir à « un avenir d’espérance » il faut travailler aujourd’hui, au « bien commun », ce bien qui, au XXIe siècle « n’est pas très prisé » a-t-il regretté. En cherchant les privilèges pour soi, « la vie en société devient un terrain fertile pour la corruption, le narcotrafic, l’exclusion des cultures différentes, la violence, y compris pour le trafic de personne, la séquestration et la mort, causant la souffrance et freinant le développement ». Autant dire, les principaux maux dont souffre le Mexique.

    Alors, pour que dans cette société personne ne se sente « victime de la culture du rejet », il faut que toutes les composantes de la société s’engagent, et tout particulièrement les chrétiens. La priorité, aux yeux du Pape, c’est « d’offrir à tous les citoyens l’opportunité d’être de dignes acteurs de leur propre destin, dans leur famille et dans tous les domaines où se développe la société humaine, en leur facilitant un accès réel aux biens matériels et spirituels indispensables : logement décent, travail digne, nourriture, justice réelle, sécurité effective, un environnement sain et de paix ».

    La clé pour y parvenir, selon le Pape, c’est « une formation urgente à la responsabilité personnelle de chacun dans le plein respect de l’autre ». Le Saint-Père invite donc, non seulement le gouvernement, mais toute la société à se faire protagoniste de son destin. Un message reçu parfaitement, surtout par la société civile qui est déjà fortement engagée en la matière.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Cérémonie de bienvenue au Palais national

  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 2ème jour

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    Samedi 13 février - 2ème jour

    09h30 locales - 16h30 en France (KTO) : Cérémonie officielle au Palais national
           Visite de courtoisie au Président de la République

    10h15 locales - 17h15 en France (KTO) : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique.
           Discours du Saint-Père

    11h30 locales - 18h30 en France (KTO) : Rencontre avec les évêques mexicains en la Cathédrale de Mexico.
           Discours du Saint-Père

    17h00 locales - 23h45 en France (KTO) : Messe présidée par le Pape en la Basilique de ND de Guadalupe.
           Homélie du Saint-Père

    Fuseau horaire
    Rome : Mexico : -6h UTC

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • Herbert Norman Howells (1892-1983) : Magnificat en Sol

    Vêpres à la Cathédrale de Winchester
    Dir. Andrew Lumsden (11 Novembre 2015)

  • Méditation : de la douceur

    « Ce respect et cette patience que nous devons garder, à l'exemple de Marie, à l'exemple de Dieu, dans nos relations avec les créatures, nous en avons besoin aussi avec nous-mêmes. Il faut beaucoup de patience avec son âme, sans même parler du corps : le plus grand déploiement d'énergie naturelle ne nous donnera pas d'ajouter une coudée à notre taille, c'est Notre-Seigneur qui nous le dit, et l'on ne change pas grand-chose au caractère toujours assez vilain, dont on est doué par la naissance et l'éducation. Mais celui qui reconnaît franchement ce qu'il est, qui par là-même perd la tentation de critiquer les autres, et qui ne cesse pas malgré cet aveu de recommencer chaque jour son effort, les yeux fermés sur le résultat, ne persévérant que POUR Dieu et ne comptant que sur sa bonté - celui-là fait plus que s'améliorer ; il SE LAISSE et SE LIVRE à Dieu, à qui l'humilité dans l'amour rend plus de gloire que toute réussite. Chacun doit respecter son âme, fille et fiancée de Dieu ; il doit accueillir l'action en elle de l'Esprit Saint, selon le mode qu'il plaît à celui-ci. L'âme est si délicate que Dieu seul peut la toucher.

    Demandons à la Très Sainte Vierge de nous communiquer sa douceur : c'est elle qui nous réserve à Dieu et nous rend chastes au sens le plus élevé, c'est-à-dire libres de toute résistance et prêts pour la venue de l’Époux. »

    Un Chartreux (Dom Jean-Baptiste Porion, † 1987), Amour et Silence, Seuil, Paris, 1951.

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  • Voyage du Pape François - Arrivée au Mexique

    Le Pape François est arrivé sur le tarmac de l’aéroport international Benito Juarez de Mexico ce vendredi 12 février 2016 à 19h25 heure locale (2h25 heure de Rome). Son avion, un Airbus A330, a atterri en provenance de la Havane, où le Pape s’est arrêté pendant trois heures et demi pour rencontrer pour la première fois le Patriarche orthodoxe russe Cyrille. Dans un tweet, le Pape rappelle le but premier de sa venue : « Au Mexique je vais regarder Marie dans les yeux, la supplier de toujours nous regarder avec miséricorde. A Notre Mère je confie mon voyage. »

    Le tarmac a été transformé en véritable scène de spectacle. Des tribunes ont été montées permettant à des milliers de Mexicains d’accueillir le Pape, au son des mariachis et des chansons populaires mexicaines. Agitant des foulards blancs et jaunes aux couleurs du Vatican, ils ont acclamé le Pape à sa sortie de l'avion. Des danseuses en costumes traditionnels ont dansé sur la musique des mariachis. Derrière l’avion, le long d’un hangar, un mur de toile avait été dressé et présentait des photos du Mexique.

    A son arrivée à Mexico, le Pape François a été accueilli par le nonce apostolique, Mgr Christophe Pierre qui est monté à bord de l’appareil pour le saluer. Après avoir descendu la passerelle, il a ensuite été reçu par le Président de la République Enrique Peña Nieto qui l’attendait en compagnie de son épouse. Quatre enfants ont alors offert un bouquet de fleurs au Saint-Père qui les a bénis. Sur une petite scène, un groupe tout de blanc vêtu a alors entonné une chanson, le public allumant des briquets. Les mariachis ont pris le relais avec les danseurs. Puis, avant de quitter le tarmac, pressé par la foule pendant de nombreuses minutes, le Pape François a donné sa bénédiction à tous. Deux enfants lui ont été présentés pour recevoir une bénédiction. Le Pape a ensuite été coiffé d’un sombrero par le chef du groupe de mariachis.

    Il a ensuite salué les autorités présentes ainsi que le Conseil permanent des évêques mexicains. Aucun discours n’était prévu lors de cet accueil officiel mais non formel. Le Pape et le Président mexicain se sont toutefois entretenus pendant quelques minutes dans la salle présidentielle de l’aéroport. Le Pape passe la nuit à la nonciature apostolique, où il dîne en privé.

    Autorités, évêques et Guadalupe

    Le début effectif de son voyage au Mexique commence ce samedi 13 février par une visite au Palais national, situé au cœur de la capitale fédérale. Après un entretien en privé avec le chef de l’État, l’échange de cadeaux, le Pape rencontrera les autorités politiques, des représentants de la société civile et le corps diplomatique à qui il adressera un discours.

    Le Pape se rendra ensuite en fin de matinée à la cathédrale, de l’autre côté de la place centrale de Mexico, où il rencontrera les évêques. En fin d’après-midi, il visitera le sanctuaire de Guadalupe, priera devant l’image de la Vierge et célébrera la messe.

    Source : Radio Vatican (XS).

  • Voyage du Pape François - Déclaration commune avec le Patriarche Cyrille

    A l'issue de leur rencontre en privé, le Pape François et le Patriarche Cyrille ont signé une déclaration commune, un texte dense et dont chaque mot a été soupesé, qui comprend trente paragraphes témoignant d'une convergence sur de nombreux points. La déclaration revient sur les grands enjeux contemporains comme les conflits au Moyen-Orient, la liberté religieuse, la famille, la destruction de la création ou encore l'unité de l'Europe.

    Dans ce texte, les deux chefs spirituels font part de leur joie de se retrouver « comme des frères dans la foi chrétienne ». Ils reviennent sur l'importance de Cuba, symbole des espoirs du « Nouveau Monde » et des événements dramatiques de l’histoire du XXe siècle et théâtre de cette rencontre. « Conscients que de nombreux obstacles restent à surmonter, nous espérons que notre rencontre contribue au rétablissement de l’unité voulue par Dieu » écrivent-ils, faisant part de leur détermination commune à entreprendre tout ce qui est nécessaire pour surmonter les divergences historiques, et à répondre ensemble aux défis du monde contemporain.

    La déclaration revient aussi de façon précise sur la situation des Chrétiens persécutés surtout au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du Nord (des chrétiens exterminés par familles et villages entiers, des églises détruites et pillées de façon barbare, des objets sacrés profanés), et évoquent l'exode massif qui a transformé l'Irak et la Syrie. Le Pape et le Patriarche de Moscou appellent la communauté internationale à trouver des actions urgentes pour faire cesser ces persécutions, mais les invitent aussi à tout faire pour rétablir la paix.

    Source : Radio Vatican.

    Allocution du Pape François après la signature de la Déclaration

    Sainteté,
    Eminences,
    Révérendes autorités religieuses,

    Nous nous sommes parlé comme des frères, nous avons le même Baptême, nous sommes évêques. Nous avons parlé de nos Eglises, et nous sommes tombés d’accord sur le fait que l’unité se fait en marchant. Nous avons parlé clairement, sans détours, et moi, je vous avoue que j’ai senti la consolation de l’Esprit dans ce dialogue. Je remercie Votre Sainteté pour l’humilité, pour la fraternelle humilité et le fort désir de l’unité.

    Nous nous quittons avec une série d’initiatives dont je crois qu’elles sont viables et pourront être réalisées. C’est pourquoi je voudrais remercier, une fois encore, Votre Sainteté pour l’accueil chaleureux, ainsi que les collaborateurs – et j’en nomme deux : Son Eminence le Métropolite Hilarion et Son Eminence le Cardinal Koch – qui y ont contribué avec toutes leurs équipes.

    Je ne saurais m’en aller sans exprimer une sincère gratitude à Cuba, au grand peuple cubain et à son Président ici présent. Je vous remercie de votre efficace disponibilité. Si vous continuez ainsi, Cuba sera la capitale de l’unité. Et que tout cela soit pour la gloire de Dieu, le Père, le Fils et le Saint Esprit, ainsi que pour le bien du saint peuple de Dieu, sous le manteau de la Sainte Mère de Dieu.

    (Librairie éditrice du Vatican)

    Texte intégral de la déclaration commune (version française) ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Accolade historique avec le Patriarche Cyrille

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    Après douze heures de vol, le Pape François est arrivé à l'aéroport José Marti de La Havane ce vendredi peu avant 14 heures locales. A sa descente de l'avion, le Souverain Pontife a été accueilli par le Président cubain Raùl Castro. Étaient également présents sur le tarmac de l'aéroport le Cardinal Jaime Ortega, Archevêque de La Havane et Président de la Conférence épiscopale cubaine, mais aussi le Cardinal Kurt Koch, Président du Conseil Pontifical pour la promotion de l'unité des Chrétiens, arrivé sur l'île avant le Pape.

    Après s'être entretenu quelques minutes avec le Président cubain dans le pavillon d'honneur de l'aéroport, le Pape François a rencontré le Patriarche de Moscou, Cyrille Ier, chef spirituel de l’Église orthodoxe russe dans un salon. Les deux hommes se sont embrassés dans une accolade historique, avant de s’asseoir côte à côte, sur deux fauteuils identiques et devant un grand crucifix peint, sous l’œil des photographes et des caméras. « Enfin, nous nous voyons, nous sommes frères », s'est réjoui le Pape François, affirmant : « il est très clair que ceci est la volonté de Dieu ». Les deux chefs spirituels étaient particulièrement souriants. Ils étaient accompagnés par le métropolite Hilarion, responsable des relations extérieures du Patriarcat de Moscou et le Cardinal Koch. Il devaient ensuite se rencontrer en privé, loin des caméras, pendant deux heures environ. Une rencontre au terme de laquelle les deux hommes doivent signer une déclaration commune.

    Source : Radio Vatican (OB, avec Imédia et AFP).

  • Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 1er jour

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    Vendredi 12 février 2016
     
    07h45 locales : Départ de Rome

    14h00 locales : Arrivée de l'avion papal à La Havane (Cuba).

    14h15 locales - 20h15 en France : Rencontre privée avec SS Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie.

    16h30 locales - 22h30 en France : Signature d'une déclaration commune.

    17h30 locales : L'avion papal repart à destination de Mexico.

    19h30 locales - 02h30 samedi matin en France (KTO) : Arrivée à l'aéroport “Benito Juárez” de Mexico.
           Accueil officiel

    Fuseau horaire
    Rome : +1h UTC
    La Havane : -5h UTC
    Mexico : -6h UTC
     

    Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles.
  • "Reste avec moi Seigneur", prière du Saint Padre Pio

    Michaël Lonsdale

  • Méditation : les sacrifices du Carême

    « Le Carême est un temps où nous revivons la Passion du Christ. Que ce ne soit pas seulement un temps où nos sentiments s'élèvent, mais aussi un changement, fruit de la coopération avec la grâce de Dieu, dans de véritables sacrifices de soi. Pour être authentique, un sacrifice doit coûter ; il doit blesser ; il doit nous dépouiller de nous-même. Vivons la Passion du Christ jour après jour. »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), Jésus Celui qu'on invoque (Troisième mois n°14), Traduit de l'anglais par Françoise Champenois-Laroche, Nouvelle Cité, Paris, 1988.

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  • Vendredi 12 février 2016

    Vendredi après les Cendres

     Les Sept Saints Fondateurs des Servites, religieux

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  • Collecte du Vendredi Saint en faveur des chrétiens de Terre-Sainte

    Le Préfet de la Congrégation pour les Églises orientales dit toute son inquiétude pour la Terre-Sainte qui « continue à vivre un temps infini de violence ». Le Cardinal Leonardo Sandri s’exprimait à l’occasion de la traditionnelle collecte du Vendredi Saint en faveur des chrétiens de la région.

    Dans une lettre adressée aux évêques du monde entier et publiée jeudi 11 février 2016, il exhorte « en cette année jubilaire, plus que jamais à manifester notre miséricorde et notre proximité à nos frères du Moyen-Orient ». « Les réfugiés, les personnes âgées, les enfants et les malades ont besoin de nous », souligne t-il.

    « Dans cette terre d’Orient, on est tué, on meurt, on est enlevé, on vit dans l’angoisse pour les êtres chers, on souffre quand la famille est dispersée par l’émigration et par les exodes. On expérimente la peur de l’abandon, de la solitude et de l’incompréhension : temps d’épreuves et de défis, temps du martyr ». Le Cardinal Leonardo Sandri souligne donc le « devoir » de participer à cette collecte annuelle. Un « devoir antique que l’histoire de ces dernières années a rendu plus urgent ».

    Source : Radio Vatican (HD).

    Texte intégral de la Lettre du Cardinal Sandri, Collecte "pro Terra Sancta" et Rapport sommaire de la Custodie de Terre Sainte sur les projets et travaux réalisés avec la Collecte 2014/2015, en Salle de Presse du Saint-Siège (en italien et en anglais).

    Custodia Terrae Sanctae.