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  • Angelus de ce dimanche 28 février 2016

    Devant les fidèles Place Saint-Pierre pour la traditionnelle prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur la patience invincible et sans limite de Dieu face à l’hypocrisie de l’homme. Ce dimanche 28 février, il a rappelé qu’il n’est jamais trop tard pour se convertir.

    S’appuyant sur l’Évangile du jour selon Saint-Luc, le Pape évoque des événements tragiques qui à cette époque avaient causé beaucoup d’émoi : "une répression sanglante par les soldats romains à l'intérieur du temple, et l'effondrement de la tour de Siloé à Jérusalem, qui avait fait dix-huit victimes (cf. Lc 13,1 à 5). Aujourd’hui aussi "des mauvaises nouvelles sont rapportées chaque jour : les meurtres, les accidents, les catastrophes..." dit-il.

    "Jésus connaît la mentalité superstitieuse de ceux qui l’écoutent, et il sait qu'ils interprètent ce genre d'événements dans un mauvais sens. Comme s’ils disaient : «ils le méritaient» " explique-t-il. "En effet, ils pensent que si ces hommes sont morts si cruellement, c’est le signe que Dieu les a punis pour une faute grave qu'ils avaient commise. Et le fait d’avoir été épargné de la disgrâce équivalait à se sentir « bien ». "Eux le méritaient, moi je vais bien." résume le Saint-Père.

    "Abandonner les compromis avec le mal et les hypocrisies"

    Mais nul ne mérite le mal qu’il subit. "Jésus rejette clairement ce point de vue, parce que Dieu ne permet pas la tragédie pour punir les péchés, et affirme que ces pauvres victimes ne sont pas du tout pires que les autres." Au contraire, précise le Pape, "il nous invite à tirer de ces événements douloureux, un avertissement qui concerne tout le monde, parce que nous sommes tous pécheurs." Et Jésus dit à ceux qui l'avaient interrogé : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière » (v. 3).

    "Aujourd'hui encore, face à certains malheurs et aux événements tragiques, on peut être tenté de "décharger" la responsabilité sur les victimes, ou même "sur Dieu lui-même" poursuit le Pape. Mais l'Évangile nous invite à réfléchir, et il propose ainsi de se poser la question : "Quelle idée de Dieu nous nous sommes faite ? Sommes-nous convaincu que Dieu est ainsi ? Ou ce n’est autre que notre projection, d’un dieu fait "à notre image" ?

    "Jésus, au contraire, nous appelle à changer notre cœur, à faire un changement radical dans le chemin de notre vie" , insiste le Saint-Père. Et pour cela, il faut "abandonner les compromis avec le mal, et ça nous en faisons tous, des compromis", et abandonner "les hypocrisies, que nous avons tous un peu en nous". Le seul chemin à suivre résolument, c’est celui de l'Évangile. Mais là encore, nous sommes tentés de nous justifier. Le Pape nous met devant notre propre hypocrisie où nous nous disons : « Mais de quoi devrions-nous nous convertir ? Ne sommes-nous pas, dans l’ensemble, de bonnes personnes ? Ne sommes-nous pas croyants, et même assez pratiquants ? » Et ainsi nous nous justifions.

    "Il n’est jamais trop tard pour se convertir"

    "Chacun de nous ressemble un peu à un arbre qui, pendant des années, a donné de nombreuses preuves de sa stérilité" raconte le Saint-Père au fidèle. "Mais, heureusement pour nous, poursuit-il, Jésus est comme le paysan qui, avec une patience sans limite, obtient encore un délai pour le figuier infécond : "Laissez-le encore cette année - dit le maître - Nous verrons s’il portera des fruits à l’avenir" (v.9). Une « année » de grâce : le temps du ministère du Christ, le temps de l'Église avant son retour glorieux, le temps de notre vie, ponctuée par un certain nombre de Carêmes, qui nous sont offerts comme des occasions de repentance et de salut."

    "La patience invincible de Jésus, avez-vous pensé à la patience de Dieu, et aussi à sa préoccupation irréductible pour les pécheurs, interroge le Pape, comme il devrait nous provoquer à l'impatience contre nous-mêmes !" Car, "il n’est jamais trop tard pour se convertir, on peut se convertir jusqu’au dernier moment." insiste-t-il.

    Le Saint-Père rappelle "cette petite histoire de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, quand elle priait pour cet homme condamné à mort, un criminel, qui ne voulait pas recevoir le réconfort de l'Église, il refusait le prêtre, il voulait mourir ainsi. Et elle, priait dans le couvent. Lorsque l'homme était là, juste au moment d’être tué, il se retourne vers le prêtre, prend le crucifix et l'embrasse."

    C’est un exemple de la patience de Dieu sur lequel s’appuie le Pape. Et Dieu "fait la même chose avec nous, avec nous tous !" dit-il, car "combien de fois nous sommes là, sur le point de tomber, et le Seigneur nous sauve, nous sauve, car il a beaucoup de patience avec nous. Et c’est ça sa miséricorde." "Il n’est jamais trop tard pour se convertir, conclut-il devant la foule Place Saint-Pierre, c’est urgent, c’est maintenant ! Commençons aujourd'hui."

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Introït du 3ème Dimanche de Carême : Oculi mei

    Introït du 3ème Dimanche de Carême
    Oculi mei
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 24, 15-16.
    Oculi mei semper ad Dóminum, quia ipse evéllet de láqueo pedes meos : réspice in me, et miserére mei, quóniam únicus et pauper sum ego.
    Mes yeux sont constamment tournés vers le Seigneur ; car c’est lui qui retirera mes pieds du filet : regardez-moi et ayez pitié de moi ; car je suis délaissé et pauvre.

    Ps. ibid., 1-2.
    Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
    Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme : mon Dieu, je mets ma confiance en vous ; que je n’aie pas à rougir.

    V/. Glória Patri.
  • Méditation : La victoire sur le mal

    « La première condition de la victoire sur le mal est la collaboration active à l’œuvre du Christ, en union avec les frères. La seconde est la vigilance. Jésus nous avertit que l'ennemi du bien est aux aguets et que même après avoir quitté une âme, il est prêt à y retourner, plus fort qu'auparavant, « avec sept autres esprits plus méchants que lui », lorsqu'il la trouve vide et désarmée contre ses embûches. Le grand moyen pour empêcher l'accès du mal est de veiller dans la prière et remplir son cœur de Dieu, afin qu'il n'y ait plus de place pour l'ennemi. Et il n'y a plus aucune place lorsque l'âme est totalement unie à Dieu par l'acceptation et l'observance de sa parole, de sa volonté. Jésus répond, en effet, à la femme qui loue sa Mère : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la gardent ». Certes, la Très Sainte Vierge Marie est bienheureuse d'avoir donné le jour au Rédempteur, mais elle l'est davantage encore de Lui être parfaitement unie dans l'observance de sa parole. Or, cette béatitude n'est pas réservée à Marie, elle est offerte à toute âme de bonne volonté, et constitue la plus grande garantie de la victoire sur le mal, car celui qui est uni à Dieu devient fort de Sa force. »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome I (3e Dimanche de Carême, 8, 2), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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  • William Sterndale Bennett (1816-1875) : Chamber Trio en la majeur Op. 26

    Hanna Weinmeister, violon ; Anton Kernjak, piano ; Anita Leuzinger, violoncelle

  • Méditation : Confiance en Dieu

    « Je vois avec peine que votre âme n'embrasse pas assez ce sentiment de confiance inébranlable qui seul reste aux malheureux, honore le plus Dieu, est puissant sur son Cœur et fait tant de bien ! Combattez en vous toute opposition à ce sentiment ! En vérité, vous voudriez votre cœur autrement que Dieu ne l'a fait, et une perfection éloignée de ses desseins. Prenons-nous tels que nous sommes, et puis faisons des efforts, quelques efforts. Si nous tombons, portons les yeux en haut d'où nous vient le salut ; essayons de nous relever, pour retomber peut-être, et nous relever encore. Je viens de peindre la vie dans ses tristes réalités ; quoi qu'il en soit, pourvu que le courage ne nous manque pas et que les eaux mortelles de la défiance ne gagnent pas notre cœur, nous arriverons sûrement au terme.

    Ayez une grande bonne volonté au fond du cœur d'être fidèle à Dieu ; il faut se confier en lui et espérer que dans les circonstances difficiles, il vous inspirera ce que vous devez faire ou dire.

    On ne saurait trop se confier en la miséricorde de Dieu. Une mère oublierait plutôt son fils que Dieu n'oublierait l'âme qui se jette dans ses bras. Quand vous êtes entourée de ténèbres et de troubles suscités par le démon, jetez-vous dans les bras de la divine miséricorde. Ne craignez pas qu'elle vous laisse tomber. Le matin, remettez entre les mains de Dieu, votre esprit, votre cœur, toutes vos facultés, priez-le de vous diriger et d'être l'âme de votre âme, la vie de votre vie, votre sagesse, votre prudence... Dieu veut que nous recourions à lui dans nos besoins, d'abord pour nous les faire mieux connaître, ensuite pour nous rapprocher de lui. »

    Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (CCLV), Seconde édition, Nancy, 1863.

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  • Samedi 27 février 2016

    Samedi de la 2ème Semaine de Carême
     
    St Gabriel de l'Addolorata, religieux
    (St Gabriel de la Mère des Douleurs)

    St Gabriel de l'Addolorata,Mère des Douleurs,religieux,passionniste

  • Yémen : l’une des plus graves catastrophes humanitaires

    Le Yémen est déchiré par des violences depuis mars 2015. Les besoins humanitaires y sont les plus importants au monde. La situation y est désormais pire qu’au Soudan du Sud et en Syrie réunis.

    21,2 millions de personnes, soit 82% de la population, ont besoin d'aide humanitaire de toute urgence.
    L’ampleur des besoins humanitaires en quelques chiffres :

    - Plus de 19 millions de personnes ont besoin d’un accès à l'eau, à l'assainissement et à l'hygiène. Trois personnes sur quatre sont actuellement dans l’impossibilité de répondre à leurs besoins dans ces domaines. Dans certains cas, les abris sont tellement surpeuplés, que les personnes déplacées par les violences s’exposent à de graves maladies.
    - 14,4 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population, est en situation d'insécurité alimentaire et 7,6 millions de personnes en insécurité alimentaire sévère. L’accès à la nourriture est désormais compliqué par la perte des sources de revenus et la flambée des prix des aliments.
    - Plus de 14,1 millions de personnes ont besoin d'un accès aux soins de base. Plus de 600 établissements de santé ont cessé de fonctionner en raison du manque de carburant, de fournitures et de personnel.

    Des attaques répétées contre les civils

    Les attaques répétées sur les infrastructures civiles, comme les écoles et les hôpitaux, ont fait des milliers de morts. Au moins 69 établissements de santé ont été endommagés ou détruits.

    Plus de 2,5 millions de personnes, soit un dixième de la population, se sont déplacées pour fuir les violences.

    Les ONG, dont CARE, appellent à cesser immédiatement les attaques contre les civils et à assurer un accès à l'aide humanitaire pour toutes les populations. Il faut une ouverture immédiate des accès terrestres, maritimes et aériens afin de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire nécessaire (nourriture, médicament et carburant pour assurer le fonctionnement des infrastructures civiles).

    Les États doivent se mobiliser et garantir des financements flexibles et adéquats qui permettent de répondre aux besoins à court et à long terme.

    La communauté internationale doit également soutenir une solution politique pour la paix.

    Source : Care France.

  • Soutien du Pape François au Forum "Un de Nous" (le 12 mars à Paris)

    Le samedi 12 mars 2016, aura lieu à Paris, salle Gaveau, le 1er FORUM européen pour la Vie. Ce Forum est l’événement de lancement de la nouvelle Fédération UN DE NOUS (ONE OF US). Il rassemblera des citoyens européens qui veulent se mobiliser pour protéger la Vie, en s’appuyant sur l’élan initié par la super pétition de 2014 (près de deux millions de signatures).

    Dans une lettre en date du 16 février adressée au vice-président de la Fédération UN DE NOUS, le Pape François a apporté son soutien et ses encouragements aux organisateurs et participants de ce Forum européen « One Of Us/Un de Nous » pour la défense de la Vie. Il « les assure de sa prière ».

    Dans ce message signé du Cardinal Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, le Saint-Père souhaite que les travaux des participants au Forum « contribuent à promouvoir en Europe une culture au service du respect de la vie depuis sa conception ». « Il salue et encourage l’engagement généreux et créatif de tous ceux qui travaillent à manifester le sens authentique de la personne humaine et sa dignité ! » Il adresse également « une particulière bénédiction apostolique aux personnes présentes et aux organisateurs ».

    Euthanasie, GPA, marchandisation du vivant, eugénisme et transhumanisme sont devenus des réalités en Europe. Ces dérives sont d’une telle ampleur que des associations représentant 16 pays européens se sont rassemblées pour se faire entendre des institutions nationales et européennes.

    Le Forum UN DE NOUS est donc l’événement de lancement de cette Fédération nouvelle. Organisé par la Fondation Jérôme Lejeune et soutenu par les AFC (Associations Familiales Catholiques), il rassemblera 1 200 participants, dont des responsables politiques et associatifs, ainsi que des experts santé, venus de toute l’Europe.

    De nombreuses personnalités européennes interviendront, notamment : Jaime Mayor Oreja, Président de la Fédération UN DE NOUS ; Alberto Ruiz Gallardon, le ministre de la justice du gouvernement Rajoy qui avait porté un projet de réforme sur l’IVG en Espagne ; Miroslav Mikolasik, député européen, responsable du groupe de travail du PPE sur la bioéthique et la dignité humaine (Slovaquie) ; Sophia Kuby, Directrice du plaidoyer d’ADF International ; le Prof. Gian-Luigi Gigli, député et Président du Movimento per la Vita (Italie) ; le Prof. Benoit Beuselinck, cancérologue à l’University Hospitals de Leuven (Belgique) ; Juan Manuel de Prada, écrivain (Espagne).

    Parmi les participants français, on trouve plusieurs personnalités catholiques, notamment Jean-Marie Le Méné, Président de la fondation Jérôme Lejeune, le député Jean-Frédéric Poisson, député, Président du Parti chrétien-démocrate et candidat à la primaire des Républicains, Ludovine de la Rochère, Présidente de la « Manif pour tous », Geneviève Verdet, responsable de la bioéthique au sein des Associations Familiales Catholiques (AFC) ou encore l’ancien ministre et fondateur du Mouvement pour la France Philippe de Villiers. Citons également Grégor Puppinck, Directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), dont la mission, expliquée sur son site, est de défendre les valeurs chrétiennes auprès de l’Europe.

    Inscription au Forum (gratuite mais obligatoire) sur le site Un de Nous

    Aperçu du programme :

    10h30 – 11h30 : Cérémonie d’ouverture, prises de parole officielles

    11h30 – 12h30 : Table ronde sur le scandale du planning familial US

    14h00 – 16h30 : Table ronde GPA, eugénisme, trafic de gamètes, transhumanisme. Table ronde sur l’euthanasie

    17h00 – 18h00 : Lancement de la Fédération UN DE NOUS. Suivi de la remise du Prix UN DE NOUS à un « héros de la vie »

    Source : UN DE NOUS.

  • Discours du Pape François aux participants au Congrès sur l'Encyclique "Deus Caritas est" de Benoît XVI, dix ans après sa publication

    Ce vendredi matin 26 février, dans la Salle Clémentine, le Saint-Père a rencontré les participants au Congrès international promu par le Conseil pontifical "Cor Unum" sur le thème : "La charité ne passera jamais (1 Cor 13,8) - Deus caritas est : Les perspectives 10 ans après" (25-26 février 2016).

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

    Parmi les participants à ce Congrès figurait le philosophe Fabrice Hadjadj, directeur, depuis 2012, de l’Institut Philanthropos à Fribourg (Suisse). Thème de son intervention :  « Le message chrétien de la charité : quel apport pour l’homme moderne ? »

    Texte intégral de cette intervention de Fabrice Hadjadj sur Zenit.org.

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  • Deuxième méditation de Carême du Père Cantalamessa

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    Voici une traduction complète de la deuxième prédication de Carême du Père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison pontificale, qui s'est exprimé devant le Pape François et les membres de la Curie romaine, réunis ce vendredi matin, 26 février 2016, à la chapelle Redemptoris Mater.

    Suite ci-dessous.

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  • PMA - GPA ? C'est définitivement NON !

    « Adopter n'est pas fabriquer »
    Une vidéo à découvrir et relayer !

    Trop nombreux sont ceux qui n'ont pas encore compris les conséquences de la loi Taubira... y compris parmi les politiques ! Autour de nous, beaucoup ignorent que les couples homosexuels peuvent désormais adopter des enfants. L'Agence Européenne des Adoptés a donc réalisé, avec le soutien de La Manif Pour Tous, une vidéo pédagogique pour comprendre le détournement de l'adoption et dénoncer la PMA « sans père » et la GPA (Gestation Par Autrui) : l'essentiel en quelques minutes, illustré et commenté !

    Cette vidéo s'adresse à tous : envoyez-là à vos proches, vos amis, vos voisins... Nous sommes tous concernés. La première des actions, c'est d'informer, donc de relayer l'information !

    Interpeller les candidats aux futures échéances électorales
     

    Lorsqu'une échéance électorale est en vue, c'est le bon moment pour se faire entendre des politiques : La Manif Pour Tous invite donc tous ses sympathisants à profiter des nombreuses signatures organisées en ce moment dans les librairies pour interpeller les candidats.

    N'hésitez pas à leur dire que la famille et l'enfant sont essentiels pour vous et que votre vote dépendra de leurs positions et engagements...

    Soyez ferme, et toujours aimable bien sûr - autrement, ce serait contre-productif ;-)

    Alerte !
    Le Conseil de l'Europe vote sur la GPA !
    Contre le trafic d'enfants et l'exploitation des femmes :

    Le vote du rapport sur la GPA par la commission sociale du Conseil de l'Européen aura lieu le 15 mars à Paris. Ce texte s'annonce très favorable à la GPA, ce qui n'est pas étonnant puisque le Dr Petra De Sutter, rapporteur du texte, dirige elle-même à Bruxelles un service hospitalier qui pratique la GPA !

    C'est inacceptable.

    Si ce texte est voté, cela constituerait une très dangereuse avancée vers la reconnaissance de la GPA au niveau européen (47 pays font partie du Conseil de l'Europe !). C'est pourquoi La Manif Pour Tous vous invite à participer à la manifestation organisée par No Maternity Traffic :

    Manif le mardi 15 mars
    de 8h30 à 9h30
    devant le Conseil de l'Europe
    55 avenue Kléber, Paris 16e
    (métro Boissière)

    C'est là que les membres de la Commission voteront oui ou non au texte !

    Le danger est désormais imminent, mais nous pouvons aussi peser en signant dès maintenant la pétition No Maternity Traffic.

    Faites-la signer par vos proches, vos amis, vos voisins. Nous avons à ce jour 110 000 signataires : il en faut beaucoup plus ! Vous avez jusqu'au 8 mars, jour de sa remise au Président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe pour nous aider à démultiplier le nombre de signatures !


    Signer la pétition
  • Edward Elgar (1857-1934) : Salut d'Amour Op.12

    Pièce pour violon et piano
    (dédiée par Elgar à sa future femme Caroline Alice Roberts)

  • Méditation : « Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous ? » (1Co 3,16)

    « Fais-toi violence (cf Mt 11,12), efforce-toi d'imiter l'humilité du Christ, afin que s'allume toujours davantage le feu qu'il a jeté en toi, ce feu par lequel sont consumées toutes les impulsions de ce monde-ci qui détruisent l'homme nouveau et qui souillent les demeures du Seigneur saint et puissant. Car j'affirme avec saint Paul que « nous sommes le temple de Dieu » (2Co 6,16). Purifions donc son temple, « comme lui-même est pur » (1Jn 3,3), afin qu'il ait le désir d'y demeurer ; sanctifions-le, comme lui-même est saint (1P 1,16) ; ornons-le de toutes les œuvres bonnes et dignes.

    Emplissons le temple du repos de sa volonté, comme d'un parfum, par la prière pure, la prière du coeur qu'il est impossible d'acquérir en se livrant aux impulsions continuelles de ce monde-ci. Ainsi la nuée de sa gloire couvrira ton âme, et la lumière de sa grandeur brillera dans ton cœur (cf. 1R 8,10). Tous ceux qui demeurent dans la maison de Dieu seront emplis de joie et se réjouiront. Mais les insolents et les ignobles disparaîtront sous la flamme du Saint Esprit. »

    St Isaac le Syrien (Isaac de Ninive, VIIe s.), Discours ascétiques, 1ère série, n°2 (Trad. Touraille), in "Œuvres spirituelles", DDB, Paris, 1981.

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  • Carlo Graziani (+1787) : Sonate en mi mineur Op.2 No.3

    Gaetano Nasillo, violoncelle
    Luca Guglielmi, clavecin - Sara Bencini, violon

  • Méditation : le combat spirituel (3/3)

    Suite de la méditation d'hier

    « Il faut revêtir notre armure. Mais quelle est-elle ? « Revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ », nous dit saint Paul (Rm. 13, 14). Notre armure, c'est avant tout une Personne. Elle est tout intérieure, toute vivante. C'est le Christ avec son Esprit-Saint, le Christ des béatitudes, le Christ terrible aux démons, le Christ sans aucun péché, le Christ de la Croix et le Christ de Pâques : « le Christ derrière moi, le Christ devant moi, le Christ à mes côtés, le Christ au-dedans de moi, le Christ au-dessus de moi », disait saint Patrick.

    Saint Paul a voulu détailler notre armure (1). En plein monde ce serait fou d'avancer poitrine découverte : voici la cuirasse de la foi. Oui, revêtir la foi, endosser la foi, c'est nous cuirasser. Avec elle, nous pouvons combattre. « J'ai gardé la foi », disait Paul peu avant de mourir (2 Tm 4, 6-7). Et saint Jean : « La victoire qui a triomphé du monde, c'est notre foi » (1 Jn 5, 4-5). Mais il faut aussi un casque. Alors voici l'espérance (Ep. 6, 17 ; 1 Th. 5, 8). Dans notre combat, nous avons besoin de voir devant nous, tendus vers l'avenir, vers le Christ qui ne cesse de revenir. Allons, la route des siècles est débouchée. Il faut aussi un glaive. Le voici : celui de la Parole de Dieu. Ne crains pas de t'en servir ; parle hardiment. Il faut encore que tu sois rapide dans ton combat : alors chausse-toi du zèle à propager l’Évangile de la paix (Is. 52, 7 ; Ep. 6, 15). Un bouclier ? Prends encore la foi (Ep. 6, 16). Et par-dessus tout, la charité, l'amour. Avec la foi c'est ta cuirasse. Cuirasse-toi d'amour (1 Th. 5, 8). A présent, tu peux aller en plein monde, tu garderas l'Esprit du Christ. »

    1. Cf. Ep. 6, 10-17 ; 1 Th. 5, 4-9 ; 2 Co. 6, 7-8.

    B.-M. Chevignard o.p. (1909-1996), réconciliés avec Dieu (Le combat chrétien), Les éditions du Cerf, Paris, 1966.

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  • Jeudi 25 février 2016

    Jeudi de la 2ème Semaine de Carême
     
    St Matthias, apôtre

    St Matthias,apôtre

  • L'Eglise persécutée dans le monde : les chrétiens du Nigeria

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    Abuja – De 9.000 à 11.500 chrétiens tués – selon une estimation prudente – alors que, depuis 2000, au moins 1,3 millions d’autres ont dû évacuer leurs domiciles, sachant que 13.000 églises ont été détruites ou contraintes à fermer leurs portes. Par ailleurs, des milliers d’activités économiques, de propriétés et de maisons appartenant à des chrétiens ont été détruites. Tel est le bilan des violences desquelles sont victimes les chrétiens dans le nord du Nigeria et dans ce qu’il est convenu d’appeler la Middle Belt, selon le rapport de l’ONG Open Doors intitulé « Crushed but not Defeated » parvenu à l’Agence Fides.

    A cause des violences, affirme le rapport, dans certaines zones du nord du Nigeria, « la présence chrétienne a été virtuellement effacée ou diminuée de manière notable, alors que dans d’autres zones, le nombre de fidèles dans les églises s’est accru suite au flux de chrétiens fuyant les violences, renforcé par la conversion au Christianisme d’un certain nombre de musulmans ».

    « En sus, la cohésion sociale entre musulmans et chrétiens a été mise en danger. La confiance réciproque a substantiellement disparu. Chrétiens et musulmans sont devenus des groupes toujours plus séparés et distincts, regroupés dans des périphéries, des quartiers ou des zones rurales spécifiques » indique le rapport.

    Le document montre que, si l’ethnie, le conflit politique et la lutte pour l’exploitation des ressources constituent des sources connues de violence au nord du Nigeria, les causes de la violence envers les chrétiens dans cette zone semblent en revanche multiples. Peuvent en faire partie des motivations religieuses, économiques et sociales mêlées. Les éléments de la violence ciblée contre les chrétiens au nord du Nigeria sont liés par un dénominateur religieux commun : la nécessité de défendre les intérêts des musulmans du nord, leur identité et la position de l’islam.

    « Non seulement l’islam radical, dont Boko Haram constitue l’exemple le plus connu, mais aussi des éleveurs musulmans d’ethnie Hausa-Fulani et l’élite musulmane politique et religieuse du nord du pays sont les acteurs principaux de la violence visant à frapper la minorité chrétienne » souligne encore le rapport.

    Malgré cela, il existe encore une vaste présence chrétienne dans le nord du Nigeria, qui dispose d’un potentiel d’unité et de résistance. Cependant, l’Église de cette région devra chercher à ne pas s’enfermer sur elle-même et à ne pas se désengager de la société. Elle devrait même faire l’inverse, stimulée par son élan chrétien à s’impliquer dans la société et à œuvrer pour la justice, la paix et la réconciliation en partageant ses propres ressources pour le bien de tous.

    Pour ce faire, l’aide de la communauté internationale sera nécessaire afin que l’Église puisse travailler au renouvellement et à la transformation de la communauté chrétienne et de la société nigériane du nord du pays en général.

    Source : Agence Fides (L.M. - 24/02/2016).
    Crédit photo : Parents d’enfants nigérians victimes d’enlèvement (Wikipedia/domaine public).

  • L'Eglise persécutée dans le monde : les chrétiens du Bangladesh

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    Un peu plus de trois mois après l’attentat contre le père Piero Parolari, la tension reste forte au Bangladesh et affecte la mission de l’Église catholique. Contraints d’adopter des mesures sécuritaires, les missionnaires catholiques ont du mal à exercer leur ministère. De nombreux prêtres et pasteurs sont sous protection militaire. La police les suit et les accompagne dans leurs mouvements et leur déconseille parfois de se déplacer.

    Dans une note parvenue à l’Agence Fides, l’Institut pontifical des Missions étrangères précise que la situation est moins préoccupante à Dacca et ses environs, même si la police a découvert dans un quartier de la capitale un repaire de fondamentalistes prêts à mener des attaques contre des églises.

    La mission au Bangladesh est l’une des plus anciennes de l’Institut pontifical des Missions étrangères, qui arriva dans le sous-continent indien en 1855. Aujourd’hui, cet Institut compte 29 missionnaires au Bangladesh, engagés dans la pastorale des paroisses et au sein d’œuvres éducatives et sociales telles que les écoles, les dispensaires et les hôpitaux. Si les restrictions devaient continuer voire augmenter, les missionnaires envisagent avec regret de revoir leur présence dans leur pays.

    Un islamiste a reconnu avoir été l’instigateur et le principal auteur de l’attentat terroriste du 18 novembre contre le médecin et missionnaire italien Piero Parolari, blessé par balles dans une embuscade. Celui-ci travaillait dans un hôpital catholique du Bangladesh depuis 1985. Après une longue convalescence, il reprend actuellement une vie normale. Mais les intimidations à l’égard de la toute petite minorité chrétienne sont en hausse : des pasteurs ont reçu des menaces de mort. Une lettre anonyme affirme que ceux qui prêchent le christianisme au Bangladesh devront quitter ce monde un par un.

    Plus généralement, les minorités se sentent prises pour cibles. Le meurtre d’un religieux hindou dimanche, revendiqué par un groupe se réclamant de l’État islamique, a relancé l’inquiétude face à la montée du fondamentalisme musulman. Trois attaques armées ont par ailleurs été perpétrées récemment contre des temples hindous, des statues et des symboles religieux ont été profanés.

    Source : Radio Vatican (CV-RF avec Fides). Crédit photo : Une messe au Bangladesh. - RV.

  • Audience générale de ce mercredi 24 février

    Ce mercredi 24 février 2016, lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Pape François a insisté dans sa catéchèse sur le lien entre miséricorde et pouvoir, soulignant que la miséricorde divine est plus forte que le péché des hommes.

    « La richesse et le pouvoir ne sont pas toujours de mauvaises choses. Ce sont des réalités qui peuvent être utiles au bien commun si elles sont mises au service des pauvres et de tous, avec justice et charité. » Pourtant, comme cela arrive trop souvent, met en garde le Saint-Père, « si elles sont vécues comme un privilège, avec égoïsme et arrogance, elles se transforment en instruments de corruption et de mort. »

    La Bible aborde, dans divers passages, les abus des puissants, des rois, des personnes haut placées. Le Pape s’est appuyé sur l’histoire d’Achab, ce roi d’Israël qui veut s’emparer de la vigne de Nabot sous prétexte qu’elle avoisine son palais royal. « Naboth refuse - a raconté le Saint-Père aux fidèles - et le roi Achab réagit avec amertume et colère. Il se sent offensé, lui le roi, le puissant, il se sent frustré et rabaissé dans son autorité souveraine » a-t-il poursuivi, soulignant la méchanceté de la femme du roi. Pour arriver à ses fins, Jézabel fera accuser et exécuter Naboth, à partir de faux témoignages, libérant ainsi la vigne tant désirée par le roi.

    « Cette histoire n’est pas d’un autre temps », a insisté le Pape, « c’est aussi l'histoire d'aujourd'hui, celle des puissants qui, pour avoir plus d'argent exploitent les pauvres, les gens. C’est l'histoire, a poursuivi le Saint-Père, de la traite des personnes, du travail forcé, des pauvres gens qui travaillent au noir avec un salaire minimum qui enrichit les puissants. » « C’est l'histoire des politiques corrompus qui veulent plus et plus et plus ! », s'est-il insurgé. « Voilà où mène l’exercice de l’autorité sans respect pour la vie, sans justice, sans miséricorde. »

    Le Pape a cité un texte du prophète Isaïe dans lequel le Seigneur met en garde contre la cupidité de ceux qui veulent tout posséder, et finissent dans la solitude. Et « pourtant Isaïe n’était pas communiste ! », a-t-il improvisé. Comme Achab qui comprendra son crime et demandera pardon, « il serait beau que les puissants exploiteurs d'aujourd'hui fassent la même chose ! »

    Car Dieu pardonne. « Dieu est plus grand que la méchanceté et que les jeux sales des humains. Dans sa miséricorde, il invite à la conversion. La miséricorde peut guérir les blessures, et changer l’histoire. La miséricorde divine est plus forte que le péché des hommes. Nous en connaissons la puissance quand nous rappelons la venue du Fils de Dieu qui s’est fait homme pour détruire le mal par son pardon. »

    Source : Radio Vatican (CV-BH).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans plusieurs passages des Saintes Ecritures, il est question de personnes puissantes et aussi de leur arrogance et de leurs abus. En effet, la richesse et le pouvoir sont des réalités qui peuvent être bonnes et utiles au bien commun si elles sont mises au service des pauvres et de tous, avec justice et charité. Mais si elles sont vécues comme un privilège, avec égoïsme et arrogance, elles se transforment en instruments de corruption et de mort. C’est ce qui arrive dans l’épisode biblique où le roi Akab veut s’emparer de la vigne de Nabot sous prétexte qu’elle voisine le palais royal. Cependant, Dieu est plus grand que la méchanceté et que les jeux sales des humains. Dans sa miséricorde, il invite à la conversion. La miséricorde peut guérir les blessures, et changer l’histoire. La miséricorde divine est plus forte que le péché des hommes. Nous en connaissons la puissance quand nous rappelons la venue du Fils de Dieu qui s’est fait homme pour détruire le mal par son pardon. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones, venus de Belgique et de France, en particulier les séminaristes de Bayonne et les pèlerins des diocèses d’Agen et de Pontoise, avec leurs évêques, ainsi que de Corse et de plusieurs autres régions. Au cours de ce temps du Carême, je vous invite à accueillir la miséricorde de Dieu dans vos vies, et à suivre Jésus à la rencontre des plus faibles et des plus petits. Que Dieu vous bénisse !
    Je vous invite tous à être d’authentiques missionnaires de la miséricorde pour que l’Evangile puisse toucher le cœur des personnes et les ouvrir à la grâce de l’amour de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.