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  • Dimanche de Pâques : Bénédiction Urbi et Orbi

    Le Pape François a prononcé en ce dimanche de Pâques 27 mars 2016 depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre la bénédiction Urbi et Orbi, à la Ville et au monde.

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Dimanche de Pâques : Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre

     
     
    (Pas d'homélie)

  • Johann Joseph Fux (1660-1741) : "Victimæ paschali laudes"

    (Voir note et texte plus bas)

  • Méditation : Joie pascale

    « Aujourd'hui, les anges tressaillent, toutes les puissances célestes triomphent, et se réjouissent du salut de tous les hommes. Si l'on se réjouit en effet dans le ciel et sur la terre pour un seul pécheur qui se repent, à plus forte raison doit-on s'y réjouir pour le salut du monde entier ! Aujourd'hui, le Fils de Dieu a délivré la nature humaine de l'empire du démon, et l'a rétablie dans son ancienne dignité. Sans doute, quand je vois que mes prémices ont triomphé de la mort, je ne crains plus, je ne redoute plus la guerre, je ne considère point ma faiblesse, mais j'envisage la puissance de celui qui doit me secourir. Eh ! S'il a triomphé de l'empire de la mort, s'il lui a ôté toute sa force, que ne fera-t-il pas désormais pour des hommes dont il n'a pas dédaigné, par un effet de sa bonté infinie, de prendre la nature et de lutter dans cette nature contre le démon ? Aujourd'hui règnent par toute la terre une joie et une allégresse spirituelles. Aujourd'hui, la troupe des anges et le chœur de toutes les puissances célestes tressaillent et triomphent pour le salut des hommes. Considérez donc, mes frères, combien doit être grand le sujet de réjouissance, puisque les dominations célestes elles-mêmes partagent notre fête. Oui, elles se réjouissent de nos avantages ; et si la grâce dont nous a favorisés le Seigneur nous est propre, la joie leur est commune avec nous. Voilà pourquoi elles ne rougissent pas de partager notre fête. Que dis-je ? Des créatures ne rougissent pas de partager notre fête ! Leur Seigneur lui-même et le nôtre ne rougit pas ! Je dis plus, il désire célébrer avec nous la fête que nous célébrons. Qu'est-ce qui le prouve ? Écoutez-le lui-même : J'ai désiré ardemment de manger avec vous cette pâque. (1) Mais s'il a désiré manger avec nous la pâque, sans doute il a désiré la célébrer avec nous. Lors donc que vous voyez, non seulement les anges et toute la troupe des puissances célestes, mais le Seigneur lui-même des anges, partager notre fête, quelle raison auriez-vous de ne pas entrer dans la joie ? »

    1. Luc XXII, 15.

    St Jean Chrysostome, Homélie sur la fête de Pâques (3), P.G. 50, 417-432, Trad. M. Jeannin revue par F. Quéré-Jaulmes, in "Le Mystère de Pâques", Coll. Lettres chrétiennes n°10, Ixtus, Grasset, Paris, 1965.

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  • Séquence "Victimæ paschali laudes"

    Moines de l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault (France)

    "Victimæ paschali laudes" est une séquence liturgique pour le dimanche de Pâques. Elle est généralement attribuée à un auteur du XIe siècle, Wipo (appelé aussi Wipon de Bourgogne), aumônier (chapelain) de l'empereur du Saint-Empire Konrad II. On l'attribue quelquefois à Notker (moine de Saint-Gall en Suisse), au roi de France Robert le Pieux ou encore à Adam de Saint-Victor. (source)

    1 Victimae paschali laudes immolent Christiani
    2a Agnus redemit oves: Christus innocens Patri reconciliavit peccatores.
    2b Mors et vita duello conflixere mirando, Dux vitae mortuus, regnat vivus.
    3a Dic nobis Maria, quid vidisti in via?
    3b Sepulcrum Christi viventis, et gloriam vidi resurgentis:
    4a Angelicos testes, sudarium et vestes.
    4b Surrexit Christus spes mea: praecedet suos in Galilaeam.
    5a Credendum est magis soli Mariae veraci quam Judaeorum turbae fallaci.
    5b Scimus Christum surrexisse a mortuis vere: Tu nobis, victor Rex, miserere.
    Amen. Alleluia.

    1 A la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
    2a L'agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père.
    2b La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le Maître de la vie mourut : vivant, il règne.
    3a Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ?
    3b J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité.
    4a J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.
    4b Le Christ, mon espérance, est ressuscité, il vous précédera en Galilée.
    5a [...]
    5b Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié !
    Amen. Alleluia.

    (Texte latin / français : Académie de chant grégorien).

  • Dimanche 27 mars 2016

    Dimanche de Pâques
    Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

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    Commentaire de l'Evangile du dimanche

  • * N'oubliez pas le changement d'heure ! *

    Le passage à l'heure d'été se déroule ce dimanche 27 mars 2016 à 2 heures du matin. Il faudra ajouter 60 minutes à l'heure légale. Il sera alors 3 heures.

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  • Rimsky-Korsakov : Russian Easter Festival Ouverture, Op.36

    (Ouverture de la Grande Pâque Russe)
    Israel Philharmonic Orchestra - Dir. Zubin Mehta

  • Veillée pascale présidée par le Pape François en la Basilique vaticane

    (Vidéo originale du CTV - pas de traduction en français)
     
     
    Lors de cette célébration de la Veillée pascale en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a invité lors de son homélie à imiter Pierre qui « cherche Jésus, pas lui-même ».

    Au cours de la Messe, il a conféré les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, communion et confirmation) à douze catéchumènes, 8 femmes et 4 hommes, venus de six pays : le Cameroun, l'Italie, l'Albanie, la Corée, l'Inde, et la Chine. Parmi eux, l’ambassadeur de Corée du sud en Italie et sa femme, M. Yong-Joon Lee, et Mme Hee Kim, accompagnés de leurs parrain et marraine, l’ambassadeur près le Saint-Siège et son épouse.

    « Aujourd’hui c’est la fête de notre espérance, la célébration de cette certitude : rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de son amour », a insisté le Saint-Père.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Méditations de la Semaine Sainte - Samedi

    (suite de la méditation d'hier)

    « "Joseph d'Arimathie ayant descendu de la croix le corps de Jésus, l'enveloppa d'un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n'avait encore été mis." (1)
    S. Paul disait que le Christ devait nous être « semblable en toutes choses » (2) ; jusque dans sa sépulture, Jésus est l'un des nôtres : « on l'ensevelit, dit S. Jean, à la manière des Juifs, avec des linges et des aromates » (3). Mais le corps de Jésus, uni au Verbe, « ne devait pas souffrir la corruption ». Il restera à peine trois jours dans le tombeau ; par sa propre vertu, Jésus en sortira triomphant de la mort, resplendissant de vie et de gloire, et « la mort n'aura plus d'empire sur lui » (4).
    L'Apôtre nous dit encore que « par notre baptême nous avons été ensevelis avec le Christ pour mourir au péché » : Consepulti enim sumus cum illo per baptismum in mortem (5). Les eaux du baptême sont comme un sépulcre où nous devons laisser le péché, et d'où nous sortons, animés d'une nouvelle vie, la vie de la grâce. La vertu sacramentelle de notre baptême dure toujours. En nous unissant par la foi et l'amour au Christ déposé dans le tombeau, nous renouvelons cette grâce de « mourir au péché, afin de ne vivre que pour Dieu » (6).

    Seigneur Jésus, que j'ensevelisse dans votre tombeau tous mes péchés, toutes mes fautes, toutes mes infidélités ; par la vertu de votre mort et de votre sépulture, donnez-moi de renoncer de plus en plus à tout ce qui m'éloigne de vous, à Satan, aux maximes du monde, à mes amours-propres ; par la vertu de votre résurrection, faites que, comme vous, je ne vive plus que pour la gloire de votre Père ! »

    1. Luc. XXIII, 53. - 2. Hebr. II, 17. - 3. Joan. XIX, 40. - 4. Rom. VI, 9. - 5. Ibid. 4. - 6. Cf. Rom. VI, 11.

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIV, XIV), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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  • Office des Ténèbres du Samedi Saint - Deuxième nocturne, 3e Répons "Ecce quomodo moritur"

    Abbaye de Solesmnes

    Ecce, * quomodo moritur iustus, et nemo percipit corde ; et viri iusti tolluntur, et nemo considerat : a facie iniquitatis sublatus est iustus : * Et erit in pace memoria eius. V/. Tamquam agnus coram tondente se obmutuit, et non aperuit os suum : de angustia et de judicio sublatus est. * Et erit in pace memoria eius R./ Ecce...

    Voici comment meurt le juste, et personne n'y pense en son coeur ; les hommes justes sont enlevés, et nul n'y fait attention. A cause de l'iniquité, le juste a été enlevé ; * et sa mémoire sera en paix. V/. Il s'est tu comme un agneau devant celui qui le tond, et n'a pas ouvert la bouche ; après des angoisses et un jugement, il a été enlevé. * Et sa mémoire sera en paix R/. Voici comment...

  • Office des Ténèbres du Samedi Saint - Premier nocturne, 2e Répons "Ierusalem"

    Abbaye de Solesmnes

    Ierusalem, surge, et exue te vestibus iucunditatis : induere te cinere et cilicio, * Quia in te occisus est Salvator Israel. V/. Deduc quasi torrentem lacrimas per diem et noctem, et non taceat pupilla oculi tui. Quia in te occisus est Salvator Israel.

    Jérusalem, lève-toi et enlève tes vêtements de joie ; couvre-toi de cendre et du cilice, * Car chez toi le Sauveur d'Israël a été mis à mort. V/. Verse des torrents de larmes, jour et nuit, et que la prunelle de tes yeux ne se repose pas. * Car chez toi le Sauveur d'Israël a été mis à mort.

  • Samedi 26 mars 2016

    Samedi Saint

    Méditation du Pape Benoît XVI sur le Samedi Saint
    à l'occasion de l'ostension du Suaire de Turin en mai 2010

    « Le Samedi Saint est le jour où Dieu est caché, comme on le lit dans une ancienne Homélie : "Que se passe-t-il ? Aujourd'hui, un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort... Dieu s'est endormi dans la chair, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers" (Homélie pour le Samedi Saint, PG 43, 439). Dans le Credo, nous professons que Jésus Christ "a été crucifié sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts" » ...

    Suite ci-dessous.

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  • Chemin de Croix (Via Crucis) au Colisée

     
    Le Pape François a présidé ce vendredi 25 mars 2016, pour la 4e fois de son pontificat, le Chemin de Croix au Colisée. Les réfugiés, les chrétiens persécutés, la famille et spécialement les personnes âgées, les femmes et les enfants victimes d’abus, ont été au cœur des méditations des 14 stations du Chemin de Croix, préparées par le Cardinal Gualtiero Bassetti.

    Face à la « peur de celui qui est différent, de l’étranger, du migrant », il a appelé à « essuyer les larmes et le sang des vaincus, de ceux que la société riche et insouciante écarte sans scrupule ». L’Archevêque de Pérouse a prié aussi « pour les chrétiens tués en haine de la foi » et pour « les victimes de toute persécution ». Le Cardinal Bassetti est aussi revenu sur les blessures de la famille, évoquant les « mariages ratés », des « familles brisées », la détresse des hommes et des femmes « qui pensent n’avoir plus de dignité parce qu’ils n’ont pas de travail ».

    Dénonçant aussi la banalisation du mal, il a mis l’accent sur l’esclavage des enfants et l'une des plaies « les plus douloureuses » de l’humanité, à savoir la pédophilie : « les plaies des enfants profanés dans leur intimité ». Il a aussi appelé à protéger les femmes qui sont « objet d’exploitation et de violence » et à respecter « la faiblesse et la sacralité du corps qui vieillit et meurt ».

    Le choix des porteurs de la Croix s'est situé, comme chaque année, dans une logique de communion entre l'Église de Rome et toute l'Église universelle. Le Cardinal Agostino Vallini, vicaire général de Rome, a porté la Croix pour la 1ère et la 14e et dernière station, des familles italiennes pour la 2e et la 4e station, et des membres de l'UNITALSI (structure qui organise notamment les pèlerinages à Lourdes), avec des personnes handicapées et des accompagnants, pour la 3e station. Pour la 5e station, la Croix a été portée par des enseignants et élèves d’un lycée agricole pour jeunes en difficultés, le Centro Bonsignori di Remedello.

    Pour la 6e station, la Croix a été portée par des ressortissants des deux grandes nations, qu'aucun Pape n'a encore visitées : la Russie et la Chine. De la 7e à la 11e station, la croix a été portée par des catholiques représentant les pays récemment visités par le Pape François : Paraguay, Bosnie, Équateur, Ouganda, Kenya, Mexique, Centrafrique, États-Unis, Bolivie.

    Enfin, les chrétiens d'Orient ont été mis en avant, avec des Syriens pour la 12e station, et des Frères de Terre Sainte pour la 13e station.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Les méditations du Chemin de Croix du Colisée, rédigées par le Cardinal Gualtiero Bassetti, sont en ligne sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral de la méditation du Pape François "Ô Croix du Christ" ci-dessous.

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    NB : Plusieurs Chemins de Croix sont à méditer sur notre site, ICI.

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  • Célébration de la Passion du Seigneur par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

     
     
    Un Vendredi Saint placé sous le signe de la miséricorde à Rome. Au cours de la célébration de la Passion du Seigneur, dans la Basilique Saint-Pierre, le prédicateur de la Maison pontificale a appelé à « démythifier la vengeance ». Devant les cardinaux et les prélats, le clergé et les fidèles, les diplomates et les journalistes, le Père Raniero Cantalamessa a expliqué au cours d’un long développement le rapport entre miséricorde et justice : « L’heure est venue de nous rendre compte, a-t-il dit, que l’opposé de la miséricorde n’est pas la justice, mais la vengeance ».

    Une célébration sobre, animée par le chœur de la chapelle Sixtine, rythmée par la procession, la prostration, l’adoration, la vénération de la Croix et par l’Évangile de la Passion selon saint Jean chanté par trois diacres. Tous les ans depuis 1980, c’est le Père Cantalamessa qui prononce le prêche, et non le Pape lui-même.

    « Une des causes, peut-être la principale, de l’éloignement de l’homme moderne, de la religion et de la foi, a relevé le religieux franciscain, est l’image déformée que celui-ci a de Dieu, Inconsciemment, on relie la volonté de Dieu à tout ce qui est désagréable, douloureux, à ce qui porte atteinte à la liberté et au développement individuel. Un peu comme si Dieu était l’ennemi de toute fête, de toute joie et de tout plaisir. Un Dieu hargneux et inquisiteur », a-t-il regretté.

    « L’Année de la miséricorde est l’occasion pour ramener au jour la vraie image du Dieu biblique, un Dieu qui ne se limite pas à faire miséricorde, mais qui est miséricorde. Cela ne veut pas dire qu’il faille oublier ou sous-estimer la justice de Dieu : celle-ci est l’acte par lequel Dieu rend justes ceux qui croient en son Fils. Non seulement la justice de Dieu ne contredit pas sa miséricorde, mais c’est en cela qu’elle consiste ! » Le prédicateur a alors souligné que Luther avait eu « le mérite de ramener au jour cette vérité, après des siècles d’oubli, et c’est de cela que la chrétienté est surtout redevable à la Réforme. En pardonnant les péchés, Dieu ne renonce pas à la justice, mais à la vengeance. »

    Or, selon le Père Cantalamessa, « la vengeance est devenue un mythe envahissant qui contamine tout et tout le monde, à commencer par les enfants. Une grande partie des histoires portées à l’écran et des jeux électroniques sont des histoires de vengeance, que l’on fait parfois passer pour une victoire du gentil héros » Un contre-exemple regrettable a dit le franciscain, qui a considéré que « 50%, voire plus, de la souffrance présente dans le monde. vient du désir de vengeance, tant dans les relations interpersonnelles que dans les rapports entre États et peuples. »

    Et le Père Cantalamessa a évoqué la haine et la brutalité des attaques terroristes de cette semaine à Bruxelles : « elles nous aident à comprendre la force divine contenue dans les dernières paroles du Christ : "Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu'ils font" ». Le prédicateur a conclu en soulignant que « la miséricorde est la seule chose qui puisse vraiment sauver le monde et tout particulièrement, ce qu’il y a de plus précieux et de plus fragile en ce moment dans le monde : le mariage et la famille. »

    Source : Radio Vatican (CV-RF).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sir John Kenneth Tavener (1944-2013) : Lament of the Mother of God

    (Texte Orthodoxe chanté le Vendredi Saint)
    The Choir of Winchester Cathedral - Dir. David Hill
    Solveig Kringelborn, soprano

  • Giuseppe Giordani dit Giordaniello (1751-1798) : Le Tre Ore di Agonia di N.S. Gesù Cristo

    Il Terzo Suono (Pennicchi, Gall, Lepore), Accademia Montis Regalis - Dir. Gian Paolo Fagotto

  • Méditations de la Semaine Sainte - Vendredi

    (suite de la méditation d'hier)

    « Je suis convaincu qu'en dehors des sacrements et des actes de la liturgie, il n'y a pas de pratique plus utile pour nos âmes que le chemin de croix fait avec dévotion. Son efficacité surnaturelle est souveraine. Pourquoi cela ?

    D'abord parce que la passion de Jésus est son œuvre par excellence ; presque tous les détails en ont été prédits ; il n'y a pas de mystère de Jésus dont les circonstances aient été annoncées avec tant de soin par le psalmiste et les prophètes. Et quand on lit, dans l’Évangile, le récit de la passion, on est frappé de l'attention qu'apporte le Christ Jésus à « réaliser » ce qui a été annoncé de lui. [...]

    Nous devons encore aimer à méditer la passion parce que c'est là aussi que le Christ fait éclater ses vertus. Il possède toutes les vertus en son âme, mais l'occasion de les manifester se produit surtout dans sa passion. Son amour immense pour son Père, sa charité pour les hommes, la haine du péché, le pardon des injures, la patience, la douceur, la force, l'obéissance à l'autorité légitime, la compassion, toutes ces vertus éclatent d'une façon héroïque dans ces jours de douleurs.
    Lorsque nous contemplons Jésus dans sa passion, nous voyons l'exemplaire de notre vie, le modèle - admirable et accessible tout à la fois, - de ces vertus de componction, d'abnégation, de patience, de résignation, d'abandon, de charité, de douceur, que nous devons pratiquer pour devenir semblables à notre divin chef : Si quis vult post me venire, abneget semetipsum, et tollat crucem suam, et sequatur me (1).

    Il y a un troisième aspect que nous oublions trop souvent et dont l'importance est pourtant extrême. Lorsque nous contemplons les souffrances de Jésus, il nous donne, d'après la mesure de notre foi, la grâce de pratiquer les vertus qu'il a révélées durant ces heures saintes. Comment cela ?
    Quand le Christ vivait sur terre, « une force toute-puissante émanait de sa personne divine, qui guérissait les corps », éclairait les esprits et vivifiait les âmes : Virtus de illo exibat, et sanabat omnes (2).
    Il se passe quelque chose d'analogue lorsque nous nous mettons en contact avec Jésus par la foi. A ceux qui, avec amour, le suivaient sur le chemin du Golgotha ou assistaient à son immolation, le Christ a sûrement octroyé des grâces spéciales. Ce pouvoir, il le conserve encore à présent ; et, quand en esprit de foi, pour compatir à ses souffrances, et l'imiter, nous le suivons du prétoire au calvaire et nous nous tenons au pied de sa croix, il nous donne ces mêmes grâces, il nous fait part des mêmes faveurs. N'oubliez jamais que le Christ Jésus n'est pas un modèle mort et inerte ; mais, toujours vivant, il produit surnaturellement en ceux qui s'approchent de lui dans les dispositions voulues, la perfection qu'ils contemplent en sa personne. »

    1. Matth. XVI, 24 ; cf. Marc. VIII, 3-4 ; Luc. IX, 23 ; XIV, 27. - 2. Luc. VI, 19.

    (méditation poursuivie tout au long de la Semaine Sainte)

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans Ses Mystères (ch. XIV, I), Abbaye de Maredsous, Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1937.

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    James Tissot (1836–1902), La mort de Jésus
    Brooklyn Museum, NY (USA)

  • Premier jour de la Neuvaine à la Miséricorde Divine

    L'intégralité de cette Neuvaine se trouve sur notre site Chemin d'Amour vers le Père

  • Vendredi 25 mars 2016

    Vendredi Saint
    Jeûne et abstinence

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    (Annonciation de la Bienheureuse Vierge Marie transférée au 4 avril)