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  • Regina Caeli de ce dimanche 10 avril 2016

    « Nous devons communiquer le message de la résurrection à ceux que nous rencontrons ». Lors de la prière du Regina Caeli, devant les fidèles rassemblés ce dimanche 10 avril sur la place Saint-Pierre, le Pape a appelé les fidèles à partager cet enthousiasme de la foi de Pâques, en particulier avec les plus délaissés. S’appuyant sur le récit de la pêche miraculeuse après la Résurrection, le Saint-Père rappelle que Jésus est toujours présent.

    Dans l’Évangile du jour, la description de la pêche miraculeuse, « les disciples sont retournés à leur terre et à leur travail de pêcheurs, après les jours bouleversant de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur » raconte le Pape place Saint-Pierre. Les disciples sont « fatigués et déçus » parce que, « oui, ils ont vu le Ressuscité, mais il est parti, et il les a laissés, tout ça n’était qu’un rêve ! » pensent les disciples.

    « Alors que tout semblait fini » poursuit le Pape « voilà qu’à l’aube, Jésus se présente sur la rive du lac de Galilée » car « Jésus est toujours là, à chercher ses disciples » affirme le Saint-Père. Jetant leurs filets sur les conseils de cet homme qu’ils ne reconnaissent pas, les pêcheurs remontent des filets remplis de poissons. C’est là que Jean et Pierre reconnaissent Jésus. « C’est le Seigneur ! » Une exclamation qui illustre bien que « la présence de Jésus ressuscité transforme tout » explique le Saint-Père : « l'obscurité est vaincue par la lumière, le travail inutile redevient fructueux et prometteur, le sentiment de fatigue et de négligence laisse place à un nouvel élan et à la certitude que le Seigneur est avec nous. »

    Voilà « le grand message de la foi de Pâques, de la Résurrection, qui remplit les cœurs des croyants d'une joie profonde et d’une espérance invincible. » Et nous tous chrétiens, « communauté du Ressuscité, nous sommes appelés à communiquer ce message », insiste le Pape, « en particulier à ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui se trouvent dans des conditions précaires, aux malades, aux réfugiés, aux marginalisés. À tous, faisons en sorte qu’ils obtiennent un rayon de la lumière du Christ ressuscité, un signe de sa puissance miséricordieuse. »

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    regina caeli,pape,françois,dimanche 10 avril 2016

    Après la prière du Regina Caeli, le Pape François a de nouveau appelé à la libération du prêtre salésien enlevé au Yémen :

    « Dans l'espoir que nous donne le Christ ressuscité, je renouvelle mon appel pour la libération de tous les otages dans les zones de conflit armé ; en particulier, je voudrais rappeler le prêtre salésien Tom Uzhunnalil, enlevé à Aden au Yémen le 4 mars. »

    Originaire du Kerala, dans le sud de l'Inde, le Père Ushunnalil, âgé de 56 ans, a été enlevé lors de l'attaque visant un hospice géré par les religieuses de Mère Teresa. Le 4 mars 2016, un groupe d’hommes armés s’était infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées. Au total, l'attentat a fait 16 morts dont quatre religieuses, restées sur place malgré la guerre en cours depuis septembre 2014 au Yémen.
    Au lendemain, le Pape François se disait choqué et profondément attristé par la nouvelle. Il priait pour les victimes et exprimait « sa proximité spirituelle avec leurs familles et toutes les personnes affectées par cet acte de violence insensé et diabolique ». Le Pape François souhaitait alors que « ce carnage inutile réveille les consciences, conduise à une conversion des cœurs et pousse les parties concernées par ce conflit à renoncer à la violence ».

    Source : Radio Vatican.
    Photo : Un mois après le rapt du père Uzhunnalil, les fidèles se sont réunis pour une veillée de prière dans la Cathédrale Saint-François-Xavier à Bangalore. - AP

  • Josef Rheinberger (1839-1901) : Cantus Missae en mi b majeur pour deux chœurs a cappella

    Ensemble Stuttgart, Kammerchor Stuttgart - Dir. Frieder Bernius

  • Méditation : « Il est à moi ; je suis à Lui »

    « Dilectus meus mihi. (1) - Dans tous les autres mystères, par toutes ses grâces, Jésus nous donne quelque chose : sa grâce, ses mérites, ses exemples. Dans la sainte Communion, il se donne tout entier. Il se donne avec ses deux natures, avec la grâce et le mérite de tous les états par où il est passé. Quel don ! « Totum tibi dedit qui nihil sibi reliquit : Celui-là donne tout qui ne retient rien pour lui » ; n'est-ce pas le don eucharistique ? D'où a pu venir à Notre-Seigneur la pensée de se donner ainsi, sinon de son Cœur embrasé pour l'homme d'un amour sans bornes ? Ô Cœur de Jésus, Cœur infiniment libéral, soyez loué et béni à jamais !

    Jésus, nous aimant chacun en particulier, se donne à chacun. L'amour général touche peu. Mais l'amour qu'on nous témoigne personnellement, nous n'y résistons pas. Que Dieu ait aimé le monde, c'est bien beau ; mais qu'il m'aime, moi, qu'il me le dise, et que pour m'en convaincre il se donne à moi : voilà le triomphe de son amour. Car Jésus vient pour moi ; je pourrais dire qu'il vient pour moi seul. Je suis la fin de ce mystère de puissance et d'amour infinis qui s'opère au saint autel ; car il se termine à moi, se consomme en moi ! Ô amour, que vous rendrai-je ? Moi, pauvre créature, occuper ainsi la pensée de Jésus-Christ ; moi, devenir la fin de son amour ! Oh ! vivez et régnez en moi, ô mon Dieu : je ne veux pas que vous m'ayez aimé en vain ! »

    1. Dilectus meus mihi, et ego illi, qui pascitur inter illa. (Ct 2, 16) : Mon bien-aimé est à moi, et moi je suis à lui, qui mène paître ses brebis parmi les lis.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion, Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

    Bon-Pasteur_vitrail_5a.jpg

    (Crédit photo)

  • Introït : Misericórdia Dómini

    Dominica Secunda post Pascha

    Ant. ad Introitum. Ps. 32, 5-6.
    Misericórdia Dómini plena est terra, allelúia : verbo Dómini cæli firmáti sunt, allelúia, allelúia.
    La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia ; les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, alléluia, alléluia.

    Ps. ibid., 1.
    Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.
    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux hommes droits que sied la louange.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.
  • Dimanche 10 avril 2016

    2ème Dimanche après Pâques
    (Dimanche du Bon Pasteur)
     
     
    (3ème Dimanche de Pâques)

  • Le Pape François se rendra dans le Caucase en juin et septembre 2016

    pape-francois-armenie-2015.jpg

    C’est désormais officiel : le Pape François se rendra en Arménie en juin prochain, puis, lors d’un autre voyage en septembre, en Géorgie et en Azerbaïdjan. La nouvelle a été rendue publique par la Salle de presse du Saint-Siège ce samedi 8 avril 2016. Le Pape ira d’abord en Arménie du 24 au 26 juin prochain, puis en Géorgie et en Azerbaïdjan du 30 septembre au 2 octobre 2016.

    Le communiqué précise que le Pape François a répondu favorablement aux invitations de Karekin II, Suprême patriarche et Catholicos de tous les Arméniens, des autorités civiles et de l’Église catholique. Il a également accueilli positivement les invitations de Sa Béatitude Élie II, Catholicos et patriarche de toute la Géorgie et des autorités civiles et religieuses de Géorgie et d’Azerbaïdjan.

    Le Pape visitera donc les trois principaux pays du Caucase, une des régions les plus périphériques d’Europe, aux confins avec l’Asie.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Photo : Le Pape entouré par les responsables des Églises d'Arménie, lors d'une Messe à la Basilique Saint-Pierre le 12 avril 2015. - AP

  • Audience jubilaire de ce samedi 9 avril 2016

    (Pas d'enregistrement vidéo)

    Miséricorde et aumône : c’est le thème de l’Audience générale jubilaire présidée par le Pape François ce samedi 8 avril 2016 place Saint-Pierre. Dans sa catéchèse, il est donc revenu sur « un aspect essentiel de la miséricorde : l’aumône », un geste qui veut dire beaucoup. Venant du grec, le Pape a rappelé que ce mot signifiait « miséricorde » et devait donc, comme tel, « porter avec lui toute la richesse de la miséricorde », qui se mesure aux « mille voies, mille modalités » qu’elle emprunte pour « soulager ceux qui sont dans le besoin ».

    « Le devoir de l’aumône est aussi vieux que la Bible », explique le Pape. C’est l’un des deux devoirs, avec le sacrifice, que devaient respecter une personne religieuse. Dieu, à de nombreuses reprises dans le Livre saint, « exige une attention particulière aux pauvres », qui sont tour à tour « étrangers », « orphelins », ou « veuves ». Il précise que la « charité requiert, avant tout, une attitude de joie intérieure ».

    C’est pourquoi la miséricorde « ne peut pas être un poids ou un ennui dont on doit vite se libérer ». Le Pape François rappelle ainsi les paroles de Tobith à son fils Tobie : « Ne détourne ton visage d’aucun pauvre, et le visage de Dieu ne se détournera pas de toi ».

    Jésus, évidemment a laissé un vaste enseignement sur la question, nous demandant, explique le Pape, « de ne pas faire l’aumône pour être loués ou admirés par les hommes pour notre générosité. Ce n’est pas l’apparence qui compte, mais la capacité de s’arrêter pour regarder en face la personne qui demande de l’aide ».

    De là une distinction très nette à faire : l’aumône, ce n’est pas « la simple pièce offerte rapidement, sans regarder la personne, et sans s’arrêter à parler pour comprendre de quoi elle a besoin ». De la même manière, « il faut distinguer les vrais des faux mendiants, ces derniers causant du tort aux vrais pauvres », dénonce le Saint-Père.

    L’aumône, c’est donc, résume le Pape, « un geste d’attention sincère à qui s’approche de nous et qui demande notre aide, fait dans le secret où seul Dieu voit et comprend la valeur de l’acte accompli ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, l’aumône est un aspect essentiel de la miséricorde ; elle en est, d’ailleurs, un synonyme et devrait en porter toute la richesse. Dans l’Ancien Testament, Dieu exige une attention particulière pour les pauvres, à qui l’on doit donner généreusement, et dans une attitude de joie intérieure. Jésus nous a laissé un enseignement irremplaçable sur l’aumône : elle n’est pas un motif de louange ni d’admiration, mais elle doit être faite dans le secret du cœur, où seul Dieu voit et sait la valeur du geste accompli. L’aumône ne s’identifie pas à la seule pièce de monnaie donnée à la hâte, sans s’arrêter un moment, sans regarder la personne dans le besoin. Elle est un geste d’amour et d’attention sincère à la personne qui a besoin de nous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    En cette Année jubilaire, demandons la grâce de porter un regard d’amour plus attentif aux personnes que nous aidons, de nous arrêter davantage auprès d’elles ; et découvrons ainsi qu’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Agostino Steffani (1654-1728) : "Beatus Vir"

    Coro de la Radio y Televisión Svizzera, I Barrocchisti - Dir. Diego Fasolis

  • Méditation : Les Heures de la Vierge

    A la Sainte Vierge

    « Veuillez vous souvenir, ô Vierge secourable,
    Qu’il ne fut jamais dit qu’un pécheur misérable
    Ait en vain réclamé votre divin support,
    Et qu’on a toujours vu que, dans les grands orages,
                Vos célestes suffrages
    Sont le phare assuré qui le conduit au port.

    Poussé de cet espoir qui console nos âmes,
    Ô Mère glorieuse entre toutes les femmes,
    Tout en pleurs à vos pieds je me viens adresser.
    Ô du Père éternel l’auguste et sacré temple !
                Ô Vierge sans exemple !
    Écoutez ma prière et daignez l’exaucer.

    Embrassez cet Enfant dont ma longue malice
    Avec tant d’insolence irrite la justice
    Qu’il ne s’adoucira que pour l’amour de vous ;
    Apaisez-le de sorte en le priant sans cesse,
                Ô céleste Princesse
    Que j’éprouve sa grâce au lieu de son courroux.

    Obligez-le, en faveur de vos privilèges,
    De rompre mes liens et me tirer des pièges,
    Où me surprit le monde avec ses faux appâts ;
    Et pour dernière grâce, ô Mère que j’implore,
                Ô Vierge que j’honore,
    À l’heure de ma mort ne m’abandonnez pas. »

    Tristan L'Hermite (1601-1655), in "Le poète religieux. Anthologie du XIIIe siècle à nos jours",
    Choix, Préface et Notes par Léon Larmand, Société des Éditions, Louis-Michaud, Paris, s.d. [1912].
    Recueil disponible en libre téléchargement ici.

    Vierge_a_l_Enfant-48a.jpg

  • Exhortation Apostolique post-synodale "Amoris Laetitia" du Pape François

    La Conférence de Presse de présentation de l’Exhortation apostolique post-synodale sur la famille, Amoris Laetitia ("La Joie de l'Amour") a eu lieu ce vendredi 8 avril 2016 à 11h30 en Salle de presse du Saint-Siège, en présence de quatre intervenants, deux cardinaux et un couple :
    - Le Cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques
    - Le Cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne (Autriche)
    - Francesco Miano, professeur de philosophie morale à l’Université romaine Tor Vergata, et son épouse Giuseppina de Simone in Miano, professeur de philosophie auprès de la Faculté théologique de l’Italie méridionale, à Naples.

    Rédigé par le Pape François suite aux deux Synodes de 2014 et 2015, ce texte fixe les orientations de la pastorale familiale pour l'Église catholique en ce début de XXIe siècle.

    Présentation par le Cardinal Lorenzo Baldisseri et par le Cardinal Christoph Schönborn, accompagnés de M. et Mme Miano.

    Texte intégral de l'Exhortation en français en ligne ICI.

    Texte intégral à télécharger (pdf).

    Commentaire du Cardinal Schönborn, archevêque de Vienne (Autriche), à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Synthèse fournie par la Salle de Presse du Saint-Siège ci-dessous.

    « La joie de l’Amour » Amoris Lætitia sur l’amour dans la famille

    Editions Salvator - 272 pages
    « La joie de l’Amour » Amoris Lætitia sur l’amour dans la famille

    Editions Artège - 280 pages
    6,90 €

    Lire la suite

  • Alexandre Gretchaninov (1864-1956) : Dobrynya Nikitich, Op. 22 - Ouverture

    Russian National Orchestra of V. Andreev - Dir. Georgy Donyakh

  • Méditation : les degrés de la miséricorde

    « Parlons maintenant de la hauteur de la miséricorde de Dieu : elle se tire de la cause qui porte Dieu à la compassion ; elle est très élevée et exaltée au-dessus de tous les cieux, selon le Prophète : Seigneur, dit-il, votre miséricorde est dans les cieux ; la miséricorde (de Dieu) s'élèvera comme un édifice éternel dans les cieux (Ps.33. Ps. 88,3). Car il y a des hommes qui ont pitié d'autres hommes, parce qu'ils ont besoin de leur travail, et c'est ici le dernier degré de la miséricorde, qui ne va pas au-delà de l'utilité personnelle ; c'est ainsi qu'on a compassion d'un cheval, d'un chien ou d'un autre animal de service. D'autres ont des sentiments de compassion à raison de la consanguinité ou de l'amitié ; ce sont des enfants, des frères, des voisins ou des amis, qui excitent les sentiments, et ce degré est un peu plus élevé, on y voit un commencement de vertu. Enfin il en est qui ont compassion des autres, parce que ce sont leurs semblables, comme eux créés de Dieu et formés du même limon : ainsi ils n'examinent pas s'ils sont amis ou ennemis, s'ils sont bons ou mauvais, parents ou étrangers ; mais ils ont compassion de tous ceux qui ont été créés à l'image de Dieu ; et c'est là le plus haut degré où puissent atteindre les mortels. Quant à Dieu, il a compassion, il est vrai, de tout, parce que tous les êtres sont ses créatures, et spécialement des hommes, parce qu'ils sont créés à son image, plus spécialement encore des justes, parce qu'ils sont ses enfants, les héritiers de son royaume, et les cohéritiers de son Fils unique. Mais si vous examinez pourquoi Dieu a créé le monde, pourquoi il a fait l'homme à son image, pourquoi il a justifié les impies et les a adoptés pour ses enfants et établis les héritiers de son royaume, vous ne découvrirez autre chose que sa volonté. Et pourquoi l'a-t-il voulu ? parce qu'il est bon, car sa bonté se répand et se communique volontiers. C'est donc dans le ciel que s'élève sa miséricorde, et de cette demeure élevée qui est le coeur du Père éternel, elle est descendue sur la terre et l'a remplie de ses bienfaits. Misericordia Domini plena est terra (Ps. 32,5). Ainsi Dieu trouve en lui la source de sa miséricorde envers nous, et il a trouvé en nous la source des châtiments que méritent nos prévarications. Élevez donc vos yeux ô mon âme, vers cette source élevée de la miséricorde ; contemplez cette souveraine pureté qui agit sans aucun intérêt personnel, et lorsque vous entendrez le premier maître vous exhorter et vous dire : Soyez miséricordieux comme votre Père céleste est miséricordieux (Lc 6,36), faites vos efforts pour avoir compassion non seulement de ceux qui tiennent le même rang que vous, mais encore avec ce désintéressement dont votre Père céleste a compassion de vous. »

    St Robert Bellarmin (1542-1621), Échelle du ciel, ou Moyens efficaces de parvenir au vrai bonheur en considérant, selon Dieu, les œuvres de la création (*), Quatorzième Degré (3), Opuscule traduit de Bellarmin par M. Candèze, Grand-Vicaire du diocèse de Saint-Flour, ancien curé du faubourg de cette ville. Lyon, chez Perisse Frères, Libraires, rue Mercière, 33. Paris, au dépôt de Librairie de Perisse Frères, rue du Pot-de-Fer St-Sulpice, 8. 1836.
    (*) : également édité avec le titre La montée de l'âme vers Dieu.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint-Benoît.

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  • Louis Glass (1864-1936) : Symphonie No.3 en ré majeur, Op.30 "Forest symphony"

    BBC Philharmonic - Edward Downes

  • Méditation : tentation et paix intérieure

    « Pourquoi dans la tentation es-tu triste, ô mon âme, et pourquoi me troubles-tu ? (1) Examinons devant Dieu s'il y a raison de perdre la paix dans ces circonstances. Serait-ce que nous croirions que la tentation en elle-même est un péché ? Mais Jésus-Christ, mais tous les saints ont été tentés ; mais aucune pensée mauvaise, aucune imagination, même la plus hideuse, n'est en soi un péché ; toutes ces pensées et imaginations sont sans cesse sous le regard de Dieu, qui voit tout, et elles ne souillent en rien sa pureté infinie.
    Serait-ce que nous craindrions d'avoir consenti à la tentation ? Mais quand même nous y aurions consenti, il ne faudrait pas nous en troubler, [car] même après ses chutes il faut garder la paix, et que la perdre serait une faute ajoutée à une autre faute. Puis, si la tentation nous a déplu, molestés, contristés ; si elle nous a inspiré de l'horreur, si nous ne l'avons subie que malgré nous et contre notre volonté, nous avons eu en cela même la preuve que nous n'avons pas consenti. On ne pèche que par la volonté ; ce qui est contre la volonté ne peut être imputable.
    Serait-ce que nous craindrions de consentir plus tard ? Mais pourquoi perdre la confiance en Dieu et ne pas espérer qu'il nous soutiendra, si nous le prions bien, si nous nous défions de nous-mêmes, si nous évitons les occasions et ne présumons pas de nos propres forces ?
    Serait-ce enfin que cette vie de combats et de luttes nous ennuie ? Mais 1° nous pouvons amoindrir ces combats et ces luttes en méprisant le tentateur jusqu'à ne pas daigner penser à lui pour lui répondre, jusqu'à lui tourner le dos au lieu de nous battre avec lui, [...] laissons le démon aboyer au dehors sans en tenir aucun compte, et continuons en paix ce que nous avons à faire. 2° Nous pouvons diminuer nos tentations en n'y réfléchissant pas, quand elles sont passées, pour voir si nous y avons consenti, parce qu'y réfléchir, ce serait un moyen de les faire revivre ; nous ne devons nous les rappeler qu'en gros, pour réveiller en nous la vigilance, l'esprit de prière, et nous abîmer devant Dieu, d'une part dans le sentiment de notre misère, comme sainte Thérèse, qui disait : « O Dieu ! que je ne vaux rien ! Voilà bien ce que mon mauvais fonds peut produire, voilà bien de l'herbe de mon jardin » ; d'autre part, dans l'admiration et l'amour de la bonté divine : « O Dieu ! que vous êtes bon d'abaisser votre amour jusqu'à moi ! »
    Est-ce ainsi que nous nous conduisons dans les tentations ? »

    1. Ps XLI 6, 12.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Jeudi de Quasimodo, Premier Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Audience générale de ce mercredi 6 avril 2016

    Le Pape François a tenu ce mercredi matin, 6 avril 2016, sa traditionnelle audience générale Place Saint-Pierre, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées sous un soleil presque estival.

    Après avoir exploré, dans ses précédentes catéchèses, le thème de la miséricorde dans l’Ancien Testament, le Pape François a débuté une nouvelle série d’enseignements pour expliquer comme Jésus a porté cette miséricorde de Dieu « vers son plein accomplissement ». Pour cette première étape, il s’est appuyé sur l’Évangile de Matthieu, versets 13 à 17.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, Jésus est la miséricorde de Dieu faite chair ; une miséricorde qu’il a exprimée, réalisée et communiquée à chaque instant de sa vie terrestre. Jésus rend visible l’amour du Père. Par son baptême dans le Jourdain, il a donné une orientation décisive à toute sa mission : il se mêle aux pécheurs, et se charge de la condition humaine, inaugurant ainsi le temps de la miséricorde pour toute l’humanité. Sur la croix, Jésus présente à la miséricorde du Père le péché du monde entier et tous nos péchés personnels. Rien ni personne n’est exclu de cette prière sacrificielle de Jésus, si bien que nous ne devons jamais craindre de nous en remettre à Lui, de nous reconnaître pécheurs, de confesser nos péchés, surtout dans le sacrement de la Réconciliation : nous sommes certains d’être pardonnés car la puissance d’amour du Crucifié est sans limite. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venus de Belgique, du Canada, du Togo et de France, en particulier le diocèse de Saint-Brieuc avec Monseigneur Denis Moutel, le diocèse d’Aix-en-Provence avec Monseigneur Christophe Dufour, et les nombreux jeunes présents ce matin.
    En cette Année jubilaire, demandons à Dieu la grâce de faire l’expérience de la puissance de l’Évangile : Évangile de la miséricorde qui nous transforme, nous rend capables de pardonner, et nous fait entrer dans le Cœur de Dieu.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Alexander Kopylov (1854–1911) : Ouverture de Concert Op. 31

    Moscow Symphony Orchestra - Dir. Antonio de Almeida

  • Méditation : "Il faut prier sans cesse et ne pas se décourager" (Luc 18, 1)

    « Il y a une telle libéralité divine d'assistance du Saint-Esprit, des dons et de l'amour de Dieu dans la moindre des grâces qui composent notre existence, qu'il y en aurait assez pour convertir une armée de pécheurs. Dieu vous donne un trésor si grand et si étendu parce qu'il vous aime ; son amour vous est fidèle. La grâce est gratuite. Et cependant Dieu exige le tribut de la prière. La prière est une condition posée par Dieu pour que la grâce soit continuée et pour qu'elle arrive à se développer. Car autant il est vrai que nous ne pouvons rien sans le secours de la grâce, autant il est vrai que Dieu ne consentira jamais à se servir de la grâce toute seule pour sanctifier une âme. La créature étant en possession de son intelligence et de sa liberté, il exige tout le concours de la créature. D'autre part, la créature seule ne peut pas, par ses propres forces, accomplir des actes surnaturels, il faut donc qu'elle ait recours à la prière. La prière consiste donc en même temps à publier notre impuissance, à la reconnaître, et, comme conséquence, à puiser dans la richesse de Dieu et à lui demander son assistance, sans laquelle nous ne pouvons pas correspondre à la grâce. Et comme le mouvement de la vie ne s'arrête pas, qu'il nous emporte avec une rapidité effrayante vers le terme final, le mouvement de la prière ne doit pas s'arrêter non plus ; il faut prier toujours et, quand on avance, il faut que la prière occupe, qu'elle prenne dans la vie une place plus large, qu'elle exerce sur l'âme un empire plus complet... Oportet semper orare et non deficere (1). Il faut prier toujours, parce que toujours il faut marcher, combattre, il faut toujours que la grâce descende d'en-haut pour nous assister. »

    1. Il faut prier sans cesse et ne pas se décourager. (Lc. 18, 1).

    Dom Romain Banquet (1840-1929), Retraite monastique (retraite prêchée aux moniales de Sainte-Scholastique de Dourgne, 1910), Éditions Sainte Madeleine, 1988.

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  • J.-S. Bach : Concerto pour violon en ré mineur - Allegro

    (Transcription d'après le Concerto pour clavecin No.1 BWV 1052)
    Concerto Köln - Giuliano Carmignola, violon

  • Méditation : Quand faut-il prier ?

    « Avant et après les repas. Ça a été la pratique de tous les temps. Lorsque tu auras été rassasié, est-il dit au Deutéronome, remercie ton Seigneur Dieu (1). Dans l’Évangile, les cinq pains avec lesquels Notre-Seigneur va nourrir la multitude qui l'a suivi au désert, il les bénit, avant de les multiplier (2). Au livre des Actes, nous voyons saint Paul, pendant un voyage qu'il fait par mer, bénir le repas des hommes de l'équipage, en présence de tous les passagers (3). Une des plus belles pages de Tertullien est celle précisément où il dépeint les agapes telles qu'elles se pratiquaient encore parmi les chrétiens : On n'y souffre ni bassesse ni immodestie, on ne se met à table qu'après avoir fait la prière, on converse en sachant bien que Dieu écoute, on mange modérément comme devant prier pendant la nuit qui va suivre. La prière termine le repas. Après qu'il est achevé, on chante un hymne au Seigneur. Pour tout dire en un mot, lorsqu'on sort, c'est plutôt d'une école de vertu que d'un festin (4). Heureux temps, où les mœurs avaient cette retenue !

    Le nôtre s'en est affranchi ! Sans faire aucune autre considération que celle que comporte le sujet : si on excepte nos Communautés religieuses, et quelques rares familles, restées fidèles aux saintes traditions du passé, qui donc prie avant et après les repas ? Qui donc, même parmi les moins accessibles au respect humain, fait le signe de croix ? Je veux bien qu'il n'y ait pas d'obligation ; mais jusqu'à quand nous bornerons-nous à n'accomplir que les choses strictement obligatoires ? La reconnaissance ne devrait-elle pas ici suppléer au précepte ? Qui nous la donne, cette nourriture ? Qui met à nos pieds, pour parler le langage du divin psalmiste, les brebis, les bœufs, les bêtes des champs, les oiseaux du ciel, et les poissons de la mer ? Que n'ajoutons-nous avec lui, car ce serait l'action de grâces : Ô Seigneur, notre Dieu, que votre nom est donc admirable par toute la terre ! (5) »

    1. Deuter. VI. - 2. Joann. VI. - 3. Act. XXVII. - 4. Cité d'après L. de Grenade. - 5. "Domine, Dominus noster, quam admirabile nomen tuum in universa terra !" Psal. VIII, 8 sq.)

    Abbé Plat, Cinquante-deux prônes sur la Prière (La Prière en général, vingt-troisième prône), Paris, P. Lethielleux, 1896.

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  • Mardi 5 avril 2016

    St Vincent Ferrier, religieux (dominicain), confesseur

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