Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Regina Caeli de ce dimanche 24 avril 2016

    Au terme de la Messe célébrée Place Saint-Pierre, lors de la prière du Regina Caeli, le Pape François a exprimé sa « préoccupation toujours vive pour les frères évêques, prêtres et religieux, enlevés depuis longtemps en Syrie. Que Dieu miséricordieux touche le cœur des ravisseurs, et permette dès que possible à nos frères d'être libérés et de pouvoir retourner à leurs communautés. Pour cela, je vous invite tous à prier, sans oublier les autres personnes enlevées dans le monde. »

    Rappelons que le Père jésuite Paolo dall'Oglio a été enlevé il y a près de 1000 jours et reste porté disparu, de même que les deux évêques orthodoxes d’Alep, Mgr Boulos Yazigi et Mgr Yohanna Ibrahim, trois ans après leur enlèvement par un groupe armé islamiste, le 22 avril 2013. Le 9 février 2013, deux prêtres, le Père Michel Kayyal, arménien catholique, et le Père Maher Mahfouz, grec-orthodoxe, avaient également été séquestrés par des djihadistes. Aucune nouvelle sur le sort de ces religieux n’a été publiée depuis lors.

    Le Pape a par ailleurs évoqué la béatification samedi à Burgos d'un martyr de la guerre d'Espagne, le prêtre Valentin Palencia Marquina, et de ses quatre compagnons tués pour leur foi. « Louons le Seigneur pour leurs courageux témoignages, et par leur intercession, supplions-le de libérer le monde de toute violence », a lancé le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (CV avec I.MEDIA).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe célébrée par le Pape François pour le Jubilé des jeunes à Rome

    Livret de la célébration

    Le Pape François a célébré ce matin, place Saint-Pierre, la Messe pour le Jubilé des jeunes ce dimanche 24 avril. Devant 100 000 adolescents, venus des quatre coins du monde, il a souligné dans son homélie que l’amour était la carte d’identité du chrétien, un amour concret.

    « Voulez-vous vivre l’amour que Jésus nous donne ? » demande le Saint-Père aux jeunes âgés de 13 à 16 ans présents sur la place. Car aimer, « c’est la voie pour être heureux, mais ce n’est pas facile, c’est exigeant » précise le Pape : « Aimer, en effet, veut dire donner, non pas seulement quelque chose de matériel, mais quelque chose de soi-même. » Le Saint-Père leur donne l’exemple de leurs parents, qui ont tout planifié pour ce Jubilé, « et cela leur procurait de la joie, même si peut-être ils renonçaient à un voyage pour eux-mêmes. »

    Et le Seigneur est invincible en générosité. Il est toujours avec celui qui pense ne compter pour personne, qui est mis à l’écart, empêché ainsi de bien grandir : « Comme il l’a fait avec ses jeunes disciples, il te regarde dans les yeux et t’appelle à le suivre, à prendre le large. Jésus t’attend patiemment, il attend ton « oui ».

    Aimer sans être possessif

    A ces jeunes qui grandissent, et chez qui émerge, « d’une nouvelle manière », le désir d’aimer, et d’être aimé, le Pape leur fait des recommandations.  Celle « d’aimer sans être possessif », comme l’enseigne le Seigneur. « Aimer les personnes sans les vouloir comme vôtres, mais en les laissant libres ». Une tentation qui est renforcée par la culture consumériste alors qu’il faut « prendre soin de l’autre personne, ce qui veut dire la respecter, la protéger et l’attendre. »

    Chez ces adolescents existe aussi un grand désir de liberté reconnaît le Saint-Père. Mais attention là-aussi, « il faut savoir dire des non. La liberté n’est pas pouvoir toujours faire ce qui me convient. » Car le risque, c’est de s’éloigner de ses amis. « Ce n’est pas vrai que lorsque je me sens bien tout va bien » souligne le Pape François. « Ne vous contentez pas de la médiocrité, de vivoter dans le confort et assis », explique-t-il car on est alors distrait de la vraie richesse, différente de la richesse matérielle. « Le masque des forts, comme les héros des films ou quand vous endossez des habits dernier cri » ne donnent pas plus de valeur, précise le Souverain Pontife. Et le bonheur n'est pas une application qu'on télécharge sur un téléphone portable, ajoute-t-il.

    Reprenant un point déjà évoqué lors de l’audience du 30 mars, le Pape rappelle l’importance de saisir la main de Jésus quand on tombe, cette main qui relève et qui sauve. L’important est de ne pas rester à terre, «  car Dieu t’a créé pour que tu sois debout. »

    « Entrainez-vous pour devenir des champions de la vie ! » lance-t-il aux jeunes rassemblés place Saint-Pierre. Car « ainsi, vous serez reconnus comme des disciples de Jésus. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Giovanni Paolo Colonna (1637-1695) : Laudate Dominum a tre cori

    Chœur de la Chapelle musicale de San Petronio - Michele Vannelli
    Ensemble vocal Color Temporis - Marco Belluzzi
    Chœur de Chambre du Collegium Musicum Almae Matris - David Winton

  • Méditation : de la simplicité en toutes choses

    « Si votre œil est simple, tout votre corps le sera, dit le Sauveur. Simplifiez votre jugement, ne faites point tant de réflexions et de répliques, mais allez simplement et avec confiance. Il n'y a pour vous que Dieu et vous en ce monde ; tout le reste ne vous doit point toucher, sinon à mesure que Dieu vous le commande, et comme il vous le commande. Je vous prie, ne regardez pas tant ça et là ; tenez votre vue ramassée en Dieu et en vous : vous ne verrez jamais Dieu sans bonté, ni vous sans misère ; et vous verrez sa bonté propice à votre misère, et votre misère l'objet de sa bonté et miséricorde. Ne regardez donc rien que cela, j'entends d'une vue fixe, arrêtée et expresse, et tout le reste en passant.

    Partant, n'épluchez guère ce que font les autres, ni ce qu'ils deviendront ; mais regardez-les d'un oeil simple, bon, doux et affectionné. Ne requérez pas en eux plus de perfection qu'en vous, et ne vous étonnez point de la diversité des imperfections ; car l'imperfection n'est pas plus imperfection pour être extravagante et étrange. Faites comme les abeilles, sucez le miel de toutes les fleurs et herbes.

    Mon troisième commandement est que vous fassiez comme les petits enfants : pendant qu'ils sentent leurs mères qui les tiennent par les manchettes, ils vont hardiment et courent tout autour, et ne s'étonnent point des petites bricoles que la faiblesse de leurs jambes leur fait faire : ainsi, tandis que vous apercevrez que Dieu vous tient par la bonne volonté et résolution qu'il vous a donnée de le servir, allez hardiment et ne vous étonnez point de ces petites secousses et choppements que vous ferez, et ne s'en faut fâcher, pourvu qu'à certains intervalles vous vous jetiez entre ses bras, et le baisiez du baiser de charité. Allez joyeusement et à cœur ouvert, le plus que vous pourrez ; et si vous n'allez pas toujours joyeusement, allez toujours courageusement et fidèlement. »

    St François de Sales, 202e Lettre à une Dame religieuse, novice (Annecy, le 16 janvier 1603), in "Œuvres complètes de Saint François de Sales, Lettres" Tome II, Paris, Béthune, Imprimeur Éditeur - Montpellier, Chez Virenque, Libraire, 1833.

    St François de Sales,simplicité,oeil,confiance,Dieu,misère,bonté,miséricorde,imperfection,perfection,commandement,bonne volonté,résolution,charité

  • Dimanche 24 avril 2016

    4ème Dimanche après Pâques
     
     
    (5ème Dimanche de Pâques)

  • Béatification d'un martyr de la guerre d'Espagne

    Bx_Valentin-Palencia-Marquina_1.jpg

    Un prêtre tué pendant la guerre civile espagnole a été béatifié ce samedi 23 avril 2016 à Burgos, en même temps que ses quatre compagnons martyrs. Valentin Palencia Marquina a été tué en 1937. Il dirigeait une centre de formation pour les enfants pauvres et les orphelins abandonnés. Malgré le succès remporté par ses activités caritatives, il refusait les honneurs et les privilèges.

    Un mois après le début de la guerre civile, il reçut l’interdiction de célébrer la messe. Il fut ensuite dénoncé au Front populaire par un de ses élèves. Mais parmi les six jeunes appelés à témoigner contre lui, quatre refusèrent et payèrent de leur vie leur fidélité courageuse. Le Pape François a reconnu leur martyre le 30 septembre 2015.

    La Messe de béatification a été présidée par le Cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

    Photo : Le bienheureux Valentin Palencia Marquina et ses compagnons. - RV.

  • Tomas Luis de Victoria (1548-1611) : Ave Maria (octonis vocibus)

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers

  • Méditation : Faire toutes ses actions par Marie

    « Afin que l'âme se laisse conduire par cet esprit de Marie, il faut :
    1° RENONCER à son propre esprit, à ses propres lumières et volontés avant de faire quelque chose : par exemple, avant de faire oraison, dire ou entendre la sainte Messe, communier, etc. ; parce que les ténèbres de notre propre esprit et la malice de notre propre volonté et opération, si nous les suivions, quoiqu'elles nous paraissent bonnes, mettraient obstacle au saint esprit de Marie.
    2° Il faut SE LIVRER à l'esprit de Marie pour en être mus et conduits de la manière qu'elle voudra. Il faut se mettre et se laisser entre ses mains virginales, comme un instrument entre les mains de l'ouvrier, comme un luth entre les mains d'un bon joueur. Il faut se perdre et s'abandonner en elle, comme une pierre qu'on jette dans la mer : ce qui se fait simplement et en un instant, par une seule œillade de l'esprit, un petit mouvement de la volonté, ou verbalement, en disant, par exemple : Je renonce à moi, je me donne à vous, ma chère Mère. Quoiqu'on ne sente aucune douceur sensible dans cet acte d'union, il ne laisse pas d'être véritable. [...]
    3° Il faut, de temps en temps, pendant son action et après l'action, RENOUVELER le même acte d'offrande et d'union ; et plus on le fera, et plus tôt on se sanctifiera, et plus tôt on arrivera à l'union à Jésus-Christ, qui suit toujours nécessairement l'union à Marie, puisque l'esprit de Marie est l'esprit de Jésus. »

    St Louis Marie Grignion de Montfort (1673-1716), 1ère règle de vie mariale, in "L'amour de la Sagesse éternelle" (Les quatre grandes règles de la vraie dévotion à la Très Sainte Vierge), M. Lescuyer et Fils - Imprimeurs à Lyon, 1962.

    Grignion de Montfort,Marie,action,offrande,union,renoncement,sanctification,volonté,Jésus

  • Samedi 23 avril 2016

    De la Sainte Vierge (Salve sancta parens - Temps Pascal)

    Mémoire de St Georges, officier martyr

     Saint_George_Paolo_Uccello_2b.jpg


    Saint Georges et le dragon, Paolo Uccello (1397-1475)
    National Gallery, Londres (GB)
    NB : Paolo Uccello réalisa 2 versions antérieures de ce tableau. L'une est exposée à la National Gallery of Victoria, à Melbourne (Australie), et l'autre au Musée Jacquemart-André à Paris.
    En certains endroits : St Adalbert de Prague, évêque martyr

    Saint_Adalbert_de_Prague_1b.jpg

  • Jubilé des jeunes adolescents à Rome - Message du Pape François

    Plus de 60.000 adolescents du monde entier seront à Rome du 23 au 25 avril pour participer à leur Jubilé (grandir dans la miséricorde du Père). Il s'agit de trois jours intenses, entre prière et confession, passage de la Porte Sainte, mais aussi de fête et de partage. Cette initiative de l'Année de la Miséricorde a été organisée par le Conseil Pontifical pour la nouvelle évangélisation.

    Samedi 23 la journée commencera par le pèlerinage vers la Porte Sainte de la Basilique vaticane. La procession partira de Castel Sant'Angelo, remontera Via della Conciliazione pour atteindre la Place St.Pierre. Plus de 150 prêtres assureront les confessions, en plusieurs langues, jusqu'à 17h30. Le parcours jubilaire s'achèvera dans la basilique, et se conclura par la profession de foi sur la tombe de Pierre. Puis les adolescents gagneront le au stade olympique pour une fête partir de 20h30, à laquelle prendront part des personnalités du spectacle, du sport et des sciences.
    Le lendemain dimanche 24, la messe sera présidée à 10h30 par le Pape Place Saint-Pierre. Après ce sommet du grand événement jubilaire, la journée se poursuivra sous les tentes de la Miséricorde, montées pour l'occasion sur sept places du centre historique (San Silvestre, Place d'Espagne, San Salvatore in Lauro, Santa Maria in Trastevere, Santa Maria in Vallicella, Chiesa Nuova, Plaza Pia et Terrasse du Pincio). Jusqu'au lundi, les jeunes pèlerins et les romains pourront voir présentés des témoignages d'œuvres de miséricorde.

    Source : VIS (Vatican Information Service).

    Message du Pape François pour le Jubilé de la Miséricorde des jeunes adolescents

    Texte intégral en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • 3 ans après, toujours sans nouvelles des deux évêques orthodoxes disparus en Syrie

    Syrie,lep,enlevement,eveques,Mgr Youhanna Ibrahim,Mgr Boulos Yazigi

    Il y a trois ans, Mgr Boulos Yazigi (grec-orthodoxe) et Mgr Youhanna Ibrahim (syriaque-orthodoxe), étaient enlevés. Depuis, aucune nouvelle certaine n’est parvenu sur leur sort.

    Les deux Métropolites d’Alep ont été enlevés dans la zone comprise entre la ville syrienne et la frontière turque. Depuis lors, aucun groupe n’a revendiqué leur enlèvement. Autour de ce cas, ont filtré à plusieurs reprises des rumeurs et annonces de nouveauté qui se sont révélées par la suite peu fondées. Six mois après l’enlèvement, le Chef de la Sécurité générale libanaise, le GCA Abbas Ibrahim, avait affirmé que le lieu où étaient détenus les deux Métropolites enlevés avait été identifié et qu’avaient commencé « des contacts indirects » avec les ravisseurs pour obtenir leur libération. Ces révélations n’ont cependant pas été suivies de faits concrets.

    Leur disparition rappelle celle du prêtre italien Paolo Dall’Oglio, enlevé le 29 juillet 2013 dans le nord-est du pays.

    Source : L'Œuvre d'Orient (22/04/2016) - ASSM avec Fides.

    A lire : le long et émouvant Message des Patriarches orthodoxes d'Antioche envoyé à l'Agence Fides.

  • Alexandre Gretchaninov (1864-1956) : "Bless the Lord, O My Soul"

    (Eglise slavonne, Hymn from the All-Night Vigil)
    Chœur d'hommes de Moscou - Dir. Vladimir Gorbik (24.02.2013)

  • Méditation : « Soyez miséricordieux... »

    « « Heureux les miséricordieux : ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Le mot de miséricorde est doux, mes frères. Si le mot est doux, combien plus la chose ? Et alors que tous les hommes veulent l’obtenir, ce qui est malheureux, c’est que tous ne font pas ce qu’il faut pour mériter de la recevoir. Tous veulent recevoir la miséricorde, mais il y en a peu qui veulent la donner.

    Et toi, de quel front oses-tu demander ce que tu négliges de donner ? Il doit commencer par faire miséricorde en ce monde, celui qui souhaite la recevoir dans le ciel. Aussi, frères très chers, puisque nous voulons tous la miséricorde, prenons-la comme protectrice en ce monde, pour qu’elle nous délivre dans le monde à venir. Il y a en effet une miséricorde dans le ciel, à laquelle on parvient par les miséricordes terrestres. L’Écriture le dit bien : « Seigneur, ta miséricorde est dans le ciel » (Ps 35, 6 Vulg).

    Il y a donc une miséricorde sur la terre et une autre dans le ciel, c’est-à-dire l’une, humaine et l’autre, divine. Comment définir la miséricorde humaine ? C’est que tu prennes garde aux misères des pauvres. Comment définir la miséricorde divine ? Sans aucun doute, c’est qu’elle accorde le pardon des péchés. Tout ce que la miséricorde humaine dépense dans le voyage, la miséricorde divine le rend dans la patrie. Car c’est Dieu qui, en ce monde, souffre du froid et de la faim en tous les pauvres, comme il l’a dit lui-même : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Dieu qui, du haut du ciel, veut donner, sur la terre veut recevoir.

    Quelle sorte de gens sommes-nous donc, nous qui voulons recevoir lorsque Dieu donne ; et lorsqu’il demande, nous ne voulons pas donner ? Quand le pauvre a faim, c’est le Christ qui est dans l’indigence, comme il le dit lui-même : « J’avais faim, et vous ne m’avez pas donné à manger » (Mt 25, 42). Ne méprise donc pas la misère des pauvres, si tu veux espérer avec confiance le pardon de tes péchés. Le Christ a faim maintenant, mes frères, lui-même a voulu avoir faim et soif dans la personne de tous les pauvres ; et ce qu’il reçoit sur la terre, il le rend dans le ciel.

    Je vous le demande, mes frères, que voulez-vous, que cherchez-vous quand vous venez à l’église ? Quoi donc, sinon la miséricorde ? Donnez celle de la terre, et vous recevrez celle du ciel. Le pauvre te demande, et tu demandes à Dieu : il demande une bouchée de pain, et toi, la vie éternelle. Donne au mendiant pour mériter que le Christ te donne ; écoute-le qui dit : « Donnez, et il vous sera donné » (Lc 6, 38). Je ne sais de quel front tu veux recevoir ce que tu ne veux pas donner. Et c’est pourquoi, lorsque vous venez à l’église, faites l’aumône aux pauvres, selon vos ressources. »

    St Césaire d'Arles (470-543), Sermon 25 sur la miséricorde ; CCL 103, 111-112 (Trad. cf Bréviaire 17e lun. et Orval)

    St Césaire d'Arles,sermon,miséricorde,miséricordieux,donner,recevoir,terre,ciel,pauvre,mendiant,misère,indigence,aumône,péché,pardon

    Le mendiant du groupe de Sainte Elisabeth
    église paroissiale de Ortisei, Val Gardena (Sud Tyrol), Italie

    (Crédit photo : Rudolph Moroder)

  • Vendredi 22 avril 2016

    Sts Soter et Caïus, papes martyrs

    Sts_Soter-et-Caius_3.jpg

  • Hans Pfitzner (1869-1949) : Concerto en sol majeur pour violoncelle Op. 42

    Bamberg Symphony Orchestra - Dir. Werner Andreas Albert
    David Geringas, violoncelle

  • Méditation : A chaque battement de notre coeur

    « Savez-vous l'étrange exercice de piété qui, le premier, m'a été suggéré par ce voisinage, celui que je vais vous demander d'accomplir dès que vous vous trouverez seul à seul en la présence réelle de Jésus, dans une église ? - C'est, dans le silence et la solitude qui envelopperont votre prière, de porter votre main à votre propre poitrine, et devant Dieu, d'y percevoir par le toucher le battement de la vie, de cette vie qui nous juge et nous classe pour jamais. Chaque battement de notre cœur peut être considéré comme un compte qui se fait et se règle - comme un appel de Dieu. Il n'y a pas d'horloge plus éloquente pour nous marquer cette chose sacrée, le temps. Il n'y a pas non plus de signe plus saisissant pour nous signifier la requête intérieure de l’Éternel. Nous tressaillons quand l'heure sonne... notre cœur, lui, nous sonne l'instant qu'on ne retrouve plus, il nous le détermine avec notre propre substance, en nous détruisant solennellement d'un rythme sûr.

    Un choc inattendu, la nuit, à la porte, nous impressionne ; écoutez celui qui se fait, non plus à la porte, mais en vous : on frappe, on appelle, on vient vous chercher dans les ténèbres. La destinée obscure se déroule en Dieu suivant sa grâce et votre liberté - Dieu frappe à chaque battement du cœur - Dieu frappe, que lui répondons-nous ? Que lui avons-nous répondu ?
    [...]
    Combien de fois ce cœur, notre cœur, a-t-il battu pour Dieu ? Combien de fois doit-il battre pour Lui ? »

    Bx Vladimir Ghika (1873-1954), Entretiens spirituels (L'Heure Sainte), Beauchesne, Paris, 1961.

    Vladimir Ghika,battement,coeur,coeur de Jésus,silence,solitude,prière,présence,Dieu

  • Jeudi 21 avril 2016

    St Anselme, évêque et docteur de l'Eglise

    St Anselme,évêque,docteur de l'Eglise,Cantorbery,George Glover

    Saint Anselme de Cantorbery, Gravure de George Glover
    (crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 20 avril 2016

    Dieu nous apprend à distinguer le péché du pécheur. Lors de l’audience générale ce mercredi matin Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur la miséricorde. Il a proposé une réflexion sur le lien entre foi, amour et reconnaissance en s’appuyant sur le passage de l’Évangile de saint Luc qui présente deux figures : celle de Simon, un zélé serviteur de la loi et celle d’une femme pécheresse.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Au terme de l’audience générale de ce mercredi 20 avril 2016, le Pape a de nouveau évoqué le conflit en Ukraine, un conflit « oublié » a-t-il déploré et qui provoque depuis longtemps des souffrances au sein de la population. Le Saint-Père a rappelé que se tiendrait dimanche prochain, 24 avril, une quête spéciale dans les paroisses en Europe au profit des Ukrainiens et il a remercié par avance tous ceux qui y contribueraient.

    Et dans son message aux pèlerins de langue ukrainienne, le Pape a fait mémoire de la catastrophe de Tchernobyl, survenue il y a 30 ans.

    « Je salue les pèlerins qui sont venus d'Ukraine et de Biélorussie, à l'occasion de la Conférence internationale sur le 30e anniversaire de la tragédie de Tchernobyl.
    Tout en renouvelant des prières pour les victimes de cette catastrophe, nous exprimons notre gratitude aux sauveteurs et pour toutes les initiatives qui ont essayé de soulager les souffrances et les dommages. »

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le passage de l’Evangile de saint Luc que nous avons entendu nous présente deux figures : celle de Simon, un zélé serviteur de la loi et celle d’une femme pécheresse. Alors que le premier juge les autres sur les apparences, et n’engage pas sa vie à la suite du Maître, la seconde, par ses gestes, exprime son cœur avec sincérité, se confiant pleinement à Jésus, avec amour et vénération. Jésus se met du côté de la pécheresse et met fin à l’isolement auquel le jugement impitoyable du pharisien et de ses compatriotes la condamnait. Voyant la sincérité de sa foi et de sa conversion, Jésus peut donc lui dire : « ta foi t’a sauvée ». Elle nous enseigne ainsi le lien entre foi, amour et reconnaissance. Celui auquel on a beaucoup pardonné aime plus. Dieu nous a tous enfermés dans le mystère de sa miséricorde, et de cet amour, qui nous précède tous, nous apprenons tous à aimer. La miséricorde de Dieu va au-delà de toutes nos attentes, car elle réalise le projet de salut de Dieu pour chacun de nous. »

    « Je suis heureux de vous accueillir, chers pèlerins francophones, en particulier les Diacres du Mans et les servants d’autel de Périgueux avec leurs évêques, le séminaire d’Ars et le groupe Joie d’Évangile de Grenoble ainsi que les nombreux pèlerins de France et de Belgique. En ce temps de Pâques, laissons l’amour miséricordieux de Dieu se répandre en nos cœurs afin que nous sachions nous aussi accueillir avec amour nos frères et nos sœurs. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Franz Berwald (1796-1868) : Concerto pour piano en ré majeur

    Helsingborgs Symfoniorkester - Dir. Okko Kamu
    Niklas Sivelöv, piano

  • Méditation : « La charité est une grande dame, il faut faire ce qu'elle commande. »

    « Il n'y a pas de retardement pour ce qui est de servir les pauvres. Si à l'heure de votre oraison le matin vous devez aller porter une médecine, allez-y en repos, offrez à Dieu votre action, unissez votre intention à l'oraison qui se fait à la maison ou ailleurs, et allez-vous-en sans inquiétude. Si quand vous serez de retour votre commodité vous permet de faire quelque peu d'oraison ou de lecture spirituelle, à la bonne heure. Il ne vous fait point inquiéter ni croire avoir manqué quand vous la perdrez, car on ne la perd pas quand on la quitte pour un sujet légitime. Et s'il y a un sujet légitime mes chères filles, c'est le service du prochain. Ce n'est point quitter Dieu que de quitter Dieu pour Dieu, c'est-à-dire une œuvre de Dieu pour une autre, ou de plus grande obligation ou de plus grand mérite. Vous quittez l'oraison ou la lecture ou vous perdez le silence pour assister un pauvre, sachez mes filles que faire tout cela c'est servir Dieu. Car voyez-vous, la charité est par-dessus toutes les règles et qu'il faut que toutes se rapportent à celle-là. La charité est une grande dame, il faut faire ce qu'elle commande. »

    St Vincent de Paul (1581-1660), Entretien avec les Filles de la Charité.
    Cité par le Frère Daniel Bourgeois, Homélie.

    Saint_Vincent_de_Paul_15a.jpg