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  • Regina Caeli de ce dimanche 8 mai 2016

    Lors de la prière du Regina Caeli, en ce dimanche 8 mai 2016, place Saint-Pierre, le Pape François est revenu sur le sens de la fête de l’Ascension, célébrée ce dimanche en Italie, avec quelques jours de décalage par rapport à la France.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Le Pape François a aussi évoqué l’organisation ce dimanche de la 50e Journée mondiale des Communications sociales (*), issue du Concile Vatican II. En citant son message pour cette édition 2016, le Saint-Père a souhaité que les communications « puissent jeter des ponts entre les personnes, les familles, les groupes sociaux, les peuples. Et ceci dans l’environnement physique comme dans le numérique ». Il a appelé à ce que les acteurs de la communication de l’Église aient toujours « un style clairement évangélique, un style qui unisse la vérité et la miséricorde ».

    (*) : voir article ci-dessous.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rappel : 50ème Journée mondiale des communications sociales

    « Redécouvrir le pouvoir de la miséricorde de guérir les relations déchirées, et de ramener la paix et l’harmonie entre les familles et dans les communautés. » Voilà ce à quoi appelle le Pape François dans son Message pour la 50ème Journée mondiale des communications sociales, un événement qui se déroule ce dimanche 8 mai.

    Ce vendredi, le Pape avait reçu le directeur général d'Apple, Tim Cook, et publié dans le même temps un message où il met en garde contre la nouvelle agressivité dans le discours politique, religieux et sur les réseaux sociaux. Tim Cook a été reçu au lendemain de l'annonce par le géant informatique américain de la prochaine ouverture à Naples d'un centre de développement d'applications mobiles, le premier de ce type en Europe.

    La semaine dernière, le président exécutif de Google, l'Américain Eric Schmidt, avait été reçu par le Saint-Père, alors que la communication via internet et les réseaux sociaux fait partie des nouvelles préoccupations du Saint-Siège.

    Les précisions d'Antonino Galofaro à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Rappel : Message du Pape François pour la 50ème Journée Mondiale des Communications Sociales, le dimanche 8 mai 2016, sur le thème « Communication et miséricorde, une rencontre féconde » en cette année du Jubilé de la Miséricorde.

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    « Toi, qui appartiens à la grande communauté numérique, me demandes une bénédiction et une prière, je veux te dire :
    tu seras le don précieux dans ma prière au Père.
    Et toi, n’oublie pas de prier pour moi, moi qui suis serviteur de l’Evangile de la miséricorde. »
    Franciscus

  • 8 mai : Supplique à la Reine du Saint Rosaire de Pompéi

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    Composée en 1883 par le Bx Bartolo Longo, cette Supplique est récitée solennellement deux fois par an, spécialement dans les paroisses italiennes, le 8 Mai (et depuis 1915 au Vatican), et le premier Dimanche d'octobre, Fête de Notre-Dame du Saint-Rosaire à Pompéi, à midi, car cette heure est "l'heure du Monde", avait dit le Bx Bartolo Longo.

    Texte (multilingue) de la Supplique ICI.

  • Jan Dismas Zelenka (1679-1745) : Missa Divi Xaverii ZWV 12 - 13. Benedictus

    Collegium 1704 & Collegium Vocale 1704

  • Méditation - Intimité divine

    « Par la Communion, nous entrons dans l'amour, dans le Cœur de Notre-Seigneur : nous prenons l'esprit de son amour, son propre sens, son propre jugement. La première grâce de la Communion n'est-elle pas, en effet, une grâce de recueillement qui nous fait pénétrer en Jésus-Christ et communiquer avec lui d'une manière intime ? - Je dis intime. Celui qui ne communie pas, ne connaît par la foi que le vêtement, que l'extérieur de Notre-Seigneur. On ne connaît bien Jésus-Christ qu'en le prenant, comme on ne sent bien la douceur du miel qu'en le goûtant. Alors on peut dire avec un grand saint : « Je connais davantage la vérité de Jésus-Christ, son existence, ses perfections, par une seule Communion, que par tous les raisonnements possibles. »
    [...]
    Et c'est un défaut de beaucoup de personnes de vouloir toujours raisonner dans l'action de grâces, qui est l'oraison par excellence : en parlant trop, elles paralysent l'effet de leur Communion. - Écoutez donc un peu Notre-Seigneur après la Communion. Ce n'est pas le moment de chercher, mais de goûter. C'est le moment où Dieu s'enseigne par lui-même : Et erunt docibiles Dei (1). - Comment une mère enseigne-t-elle à son petit enfant l'amour et la bonté sans limites qu'elle a pour lui ? Elle se contente, par son dévouement, de lui montrer qu'elle l'aime. Ainsi fait Dieu dans la Communion. Rappelez-vous bien que celui qui ne communie pas ne connaîtra jamais le Cœur de Notre-Seigneur, ni l'étendue de son amour. Le cœur ne se fait connaître que par lui-même : il faut le sentir, sentir ses battements.

    Quelquefois vous n'éprouvez aucun sentiment de joie spirituelle à la Communion. Attendez. Le soleil se cache, mais il est en vous ; vous le sentirez quand il faudra, soyez-en sûr. - Que dis-je ? vous le sentez déjà ! N'avez-vous pas la paix, un désir de glorifier Dieu davantage ? Et qu'est-ce, sinon le battement du Cœur de Notre-Seigneur en vous ? »

    1. Jn VI, 45 : "Ils seront tous enseignés par Dieu". Cf. Is LIV, 123 ; Jr XXI, 33,34 ; Ez XI, 19, XVIII, 31, XXXVI, 25,26.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Ecrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion, Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

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  • Introït Exaudi Domine

    Ant. ad Introitum. 26, 7, 8 et 9.
    Exáudi, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te, allelúia : tibi dixit cor meum, quæsívi vultum tuum, vultum tuum, Dómine, requíram : ne avértas fáciem tuam a me, allelúia, allelúia.
    Exaucez, Seigneur, ma voix, qui a crié vers vous, alléluia ; mon cœur vous a dit : mes yeux vous ont cherché ; votre visage, Seigneur, je le rechercherai, ne détournez pas de moi votre face, alléluia, alléluia.

    Ps. ibidem, 1.
    Dóminus illuminátio mea et salus mea : quem timébo ?
    Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ?

    V/. Glória Patri.
     

    Introït,Exaudi Domine

  • Dimanche 8 mai 2016

    Dimanche après l'Ascension
     
     
    (7ème Dimanche de Pâques)

  • Claudio Monteverdi (1567-1643) : Beatus vir, SV 268

    The Taverner Choir and Consort - Andrew Parrott

  • Prière à la sainte Mère de Dieu

    « Ne nous laissez pas comme des orphelins privés de votre secours »

    « Ô vous, toute chaste, toute bonne et pleine de miséricorde, Souveraine, la consolation des chrétiens, le refuge le plus assuré des pécheurs, le soulagement le plus ardent des affligés, ne nous laissez pas comme des orphelins privés de votre secours. Si nous étions à jamais abandonnés de vous, où donc nous réfugierions-nous ? Que nous arriverait-il, ô toute sainte Mère de Dieu ? Vous êtes le souffle et la vie des chrétiens. De même que la respiration apporte la preuve que notre corps possède encore son énergie vivifiante, ainsi, votre très saint nom inlassablement prononcé par la bouche de vos serviteurs, en tout temps et en tout lieu et de toute manière est bien plus que la preuve, il est la cause de la vie, de l'allégresse, du secours pour nous. »

    St Germain de Constantinople (v.635-733). Cf. in "Maria - Études sur la Sainte Vierge" sous la direction d'Hubert du Manoir s.j., Tome I, Beauchesne, Paris, 1949.

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  • Samedi 7 mai 2016

    St Stanislas de Cracovie, évêque martyr
    Patron de la Pologne
  • Remise du prix Charlemagne au Pape François - Discours (texte intégral)

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    Le Pape François rêve d’un « nouvel humanisme européen », d’une « Europe jeune », capable « d’être encore mère », où « être migrant ne soit pas un délit ». Il rêve d’une « Europe des familles, avec des politiques centrées sur les visages plus que sur les chiffres, une Europe dont on ne puisse pas dire que son engagement pour les droits humains a été sa dernière utopie. »

    Le Saint-Père l’a affirmé ce vendredi 6 mai matin devant les plus hauts responsables des principales institutions européennes venus lui remettre le Prix Charlemagne : Martin Schulz, président du Parlement européen, Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne et Donald Tusk, président du Conseil, ainsi que bien d’autres hauts responsables européens comme la chancelière allemande Angela Merkel et le roi d’Espagne Felipe. Le prix Charlemagne a été créé en 1948 pour récompenser des personnes ayant œuvré pour l’unification européenne. Il est, d'ordinaire, remis dans la ville allemande d’Aix-la-Chapelle mais le Pape François a demandé à le recevoir au Vatican. La cérémonie ponctuées par les discours des trois présidents européens s’est déroulée dans la salle royale.

    Source et suite sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Veni Creator Spiritus

    Schola gregoriana mediolanensis, Giovanni Vianini

    Texte latin / français ci-dessous.

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  • Neuvaine au Saint-Esprit en préparation de la fête de la Pentecôte

    « Venez, ô Saint-Esprit,
    Et envoyez du Ciel
    Un rayon de votre lumière.

    Venez, Père des Pauvres,
    Venez distributeur de tous les dons ;
    Venez lumière des cœurs.

    Consolateur suprême,
    Hôte suave de l'âme,
    Réconfort plein de douceur.

    Repos dans le labeur,
    Abri dans les ardeurs brûlantes,
    Consolation dans les larmes.

    O lumière toute bienheureuse,
    Remplissez jusqu'au plus intime
    Le cœur de vos fidèles.

    Sans votre secours
    Il n'est en l'homme
    Rien qui soit innocent.

    Lavez nos souillures,
    Arrosez nos sécheresses,
    Guérissez nos blessures.

    Assouplissez nos raideurs,
    Échauffez nos froideurs,
    Redressez nos pas qui s'égarent.

    Donnez à vos fidèles
    Qui en vous se confient
    Les sept dons sacrés.

    Donnez-leur le mérite de la vertu,
    Une fin heureuse ;
    Donnez-leur l'éternelle joie.

    Ainsi soit-il. Alléluia. »

    Traduction du Veni Creator Spiritus par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln,
    Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire,
    in "Toute l'année avec le Christ", Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

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    Sacré-Coeur de Jésus, Sölden-Kaisers, Autriche
    Photo Josef Stocker

  • Vendredi 6 mai 2016

    de la férie

    En certains endroits : St Jean devant la Porte latine

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    Daniel Hallé (1614-1675), Le martyre de saint Jean à la porte latine
    Musée d'art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand
    (Crédit photo)
     
    En certains endroits : St Dominique Savio

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  • Veillée de prière pour « essuyer les larmes », présidée par le Pape François

    Pendant cette veillée de prière en la Basilique vaticane, le reliquaire de Notre-Dame des larmes de Syracuse a été exposé à la vénération des fidèles. Il est lié au phénomène prodigieux qui est arrivé entre le 29 août et 1er septembre 1953, quand un bas-relief de plâtre peint, représentant le Cœur immaculé de la Vierge Marie à la tête du lit des jeunes époux Lannuso, a laissé couler des larmes. Le reliquaire contient quelques-unes des larmes jaillies miraculeusement de l'image de la Vierge, signe de l'amour maternel.

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    Dans son homélie, le Pape François a souligné la transformation qu’opère l’amour du Christ dans la vie des baptisés : « La force de l’amour transforme la souffrance dans la certitude de la victoire du Christ, et la nôtre avec lui, et dans l’espérance que nous serons un jour de nouveau ensemble et nous contemplerons pour toujours le visage de la Sainte Trinité, source éternelle de la vie et de l’amour. »

    Il a invité à se confier à la prière de la Vierge Marie : « Près de toute croix il y a toujours la Mère de Jésus. De son manteau elle essuie nos larmes. De sa main elle nous fait relever et nous accompagne sur le chemin de l’espérance. »

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Gottfried August Homilius (1714-1785) : Cantate pour la fête de l'Ascension

    Dresdner Kreuzchor & Barockorchester - Dir. Roderich Kreile

  • Méditation : L'Ascension de Notre-Seigneur

    « « Portes, élevez vos linteaux, élevez-vous, portes antiques, que le Roi de gloire fasse son entrée. Quel est ce Roi de gloire ? C'est le Dieu fort et puissant, Dieu puissant dans les combats, Dieu des armées, voilà le Roi de gloire. » Sous ces traits la liturgie d'aujourd'hui décrit l'entrée triomphale de Notre Rédempteur dans le Ciel.

    L'Ascension est le suprême argument, la preuve irréfutable de la divinité du Christ. Devant elle tombe toute objection. C'est pourquoi nous nous faisons une joie particulière de proclamer en ce jour ce que chante le Credo : « Il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures. Il est monté au Ciel et est assis à la droite du Père, d'où Il viendra de nouveau dans sa gloire juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. » L'Ascension nous montre et nous prouve, que Jésus est vraiment Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; qu'Il n'a pas été créé, mais engendré, consubstantiel au Père, et que par Lui tout a été fait. [...] Le Christ est Dieu, vrai Roi de gloire. A Lui gloire et honneur de la part de toute créature, qui lui doit l'existence et le bonheur.

    L'Ascension du Christ, si merveilleuse et si pleine de gloire, est l'accomplissement fidèle des mystérieuses paroles que nous répète la liturgie du Jeudi saint et des jours suivants : « Le Christ s'est humilié Lui-même se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu l'a exalté et Lui a donné un nom, qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au Nom de Jésus tout genou fléchisse, dans le ciel, sur la terre et dans les enfers et que toute langue confesse que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père. » Il est le Maître du monde, tout spécialement du monde nouvellement créé par ses humiliations et toutes ses souffrances. Il a choisi le mont des Oliviers comme point de départ de sa montée au Ciel, pour bien montrer au monde que la souffrance et la mort étaient le prélude nécessaire de son entrée dans la gloire.

    [...] Chaque jour Il redescend sur nos autels, renouvelle sa mort et son ascension au saint sacrifice de la messe...

    « C'est pourquoi, Seigneur, nous, vos serviteurs et avec nous tout votre peuple saint, nous souvenant de la bienheureuse passion de ce même Christ, votre Fils, Notre-Seigneur, de sa résurrection du tombeau, et de sa glorieuse ascension dans les cieux, nous offrons à Votre Majesté suprême, de vos propres dons et bienfaits, l'Hostie pure, l'Hostie sainte, l'Hostie sans tache, le Pain sacré de la vie éternelle, et le Calice de l'éternel salut. » »

    Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Toute l'année avec le Christ (La glorieuse Ascension), Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • Jeudi 5 mai 2016

    Ascension de Notre Seigneur

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    Gebhard Fugel (1863-1939), Ascension du Christ (Christi Himmelfahrt, v.1893)
    Paroisse St Jean-Baptiste, Obereschach, Ravensburg, Allemagne

    (Crédit photo)


    Introit Viri Galilæi pour l'Ascension du Seigneur
    Schola de la Vienna Hofburgkapelle
     
    Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
    Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
    Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. 46, 2.
    Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
    Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine.
  • Audience générale de ce mercredi 4 mai 2016

    Le Pape François, en cette année de la miséricorde, a proposé ce mercredi 4 mai lors de l’audience générale une nouvelle réflexion sur la façon de vivre notre foi. Le Saint-Père qui commentait la parabole du Bon Pasteur et de la brebis égarée a rappelé que « la miséricorde envers les pécheurs est le style d’action de Dieu ».

    À travers cette parabole, explique le Pape, Jésus « a voulu faire comprendre que sa proximité envers les pécheurs ne doit pas scandaliser, mais provoquer chez tous une sérieuse réflexion sur la façon de vivre la foi ». En recherchant la brebis perdue, le pasteur semble avoir oublié les 99 autres « mais en réalité observe le Saint-Père il n’en est pas ainsi ». « L’enseignement que Jésus veut nous donner est qu’aucune brebis ne peut être perdue ». Et en partant la chercher, Jésus provoque les 99 autres pour qu’elles réunissent le troupeau.

    Pour Dieu, insiste le Pape en sortant de son texte, « personne n’est définitivement perdu, Jamais ! Jusqu’au dernier moment Dieu va à notre recherche ». « Dieu est celui qui va à la recherche de ses enfants perdus pour ensuite faire la fête et se réjouir avec tous de les avoir retrouvés ». Chaque personne à ses yeux est très importante et en particulier « la plus nécessiteuse, la plus abandonnée, la plus rejetée » car, explique le Saint-Père, « Dieu ne connaît pas notre culture actuelle du déchet », « Dieu ne rejette jamais personne. Il nous aime tous, Il nous cherche tous ». « Le Seigneur va là où Il veut nous rencontrer et non pas là où nous prétendons le trouver ».

    Le Pape invite alors à réfléchir plus souvent à cette parabole « parce que dans la communauté chrétienne il y a toujours quelqu’un qui manque et qui a laissé une place vide ». Parfois reconnaît le Saint-Père « cela peut paraitre décourageant » et apparaitre comme « une maladie sans remède ». C’est alors que « nous courrons le risque de nous enfermer dans la bergerie où il n’y aura pas l’odeur des brebis mais celle de renfermé ». Les chrétiens ne doivent donc pas être fermés « sinon ils auront cette mauvaise odeur des choses fermées ». Une nouvelle invitation du Pape « à sortir de nos petites communautés, des paroisses ». Un appel à « un nouvel élan missionnaire qui nous amène à rencontrer les autres ». Une perspective « dynamique, ouverte, stimulante » souligne le Pape. « Elle nous pousse à entreprendre des chemins de fraternité. Trouver celui qui est perdu fait la joie du pasteur et de Dieu, mais c’est aussi la joie de tout le troupeau, car aucun troupeau ne peut renoncer à un frère ».

    Source : Radio Vatican (BH-HD).

    Résumé

    « Frères et sœurs, à travers la parabole du Bon Pasteur Jésus a voulu faire comprendre que sa proximité des pécheurs ne doit pas scandaliser, mais provoquer chez tous une sérieuse réflexion sur la façon de vivre la foi. Dieu est celui qui va à la recherche de ses enfants perdus pour ensuite faire la fête et se réjouir avec tous de les avoir retrouvés. Nous sommes tous prévenus : la miséricorde envers les pécheurs est le style d’action de Dieu ; et sa fidélité à cette miséricorde est absolue : rien ni personne ne pourra le détourner de sa volonté de salut. Nous devrions souvent réfléchir sur cette parabole parce que dans la communauté chrétienne il y a toujours quelqu’un qui manque et qui a laissé une place vide. La perspective de Jésus est dynamique, ouverte, stimulante. Elle nous pousse à entreprendre des chemins de fraternité. Trouver celui qui est perdu fait la joie du pasteur et de Dieu, mais c’est aussi la joie de tout le troupeau, car aucun troupeau ne peut renoncer à un frère ! Nous sommes tous des brebis retrouvées et recueillies par la miséricorde du Seigneur, appelés à rassembler en lui tout le troupeau. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins francophones, en particulier les séminaires interdiocésains de Rennes et d’Orléans, accompagnés de leurs évêques, l’Institution Jeanne d’Arc, de Beaumont sur Oise, ainsi que les enseignants de religion des écoles européennes de Bruxelles et les pèlerins du Gabon. Je vous invite à développer en vous l’élan missionnaire qui pousse à aller à la rencontre des autres pour leur manifester la miséricorde de Dieu. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.