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  • Angelus de ce dimanche 17 juillet 2016

    Le Pape François, lors de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, insiste sur l’importance de l’accueil, sur la qualité de l’hospitalité qui doit avant tout être « fraternelle », entièrement tournée vers l’hôte, à l’écoute. Le Saint-Père, prenant appui sur l’Évangile de saint Luc qui relate l’entrée dans un village de Jésus, accueilli dans la maison de deux sœurs Marthe et Marie, met en exergue deux manières différentes d’accueillir. « Marie s’était assise aux pieds du Seigneur, et écoutait sa parole » alors que « Marthe était accaparée par les multiples occupations du service ».

    A un moment donné elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider ». Le Seigneur lui répondit alors : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée ».

    En s’occupant de la préparation, Marthe, souligne le Pape François « est susceptible d'oublier la chose la plus importante, qui est la présence de l'hôte, de Jésus ». L’hôte, poursuit-il « ne doit pas simplement être servi, nourri, soigné de toutes les manières ». Il faut surtout, indique le Saint-Père « qu’il soit écouté, accepté comme une personne, avec son histoire, son cœur plein de sentiments et de pensées, de sorte qu'il puisse se sentir vraiment en famille ». « Écouter est la parole clef » insiste le Pape qui exhorte à « écouter Jésus », à laisser le Seigneur « parler à notre cœur ». « Nous ne devons pas oublier que la parole de Jésus nous illumine, nous soutient ».

    Autre point important : « il ne faut pas oublier que même dans la maison de Marthe et Marie, Jésus, avant d'être Seigneur et Maître, est un pèlerin, Il est l’hôte ». Et, observe le Pape, « pour l'accueillir peu de choses sont nécessaires, une seule chose est nécessaire : l'écouter, témoigner d’une attitude fraternelle, de façon à ce qu’il se sente en famille, et non pas dans un abri temporaire ».

    Dans ce cas, « l'hospitalité, qui est une œuvre de miséricorde, apparait vraiment comme une vertu humaine et chrétienne » mais, déplore le Saint-Père, « une vertu qui, dans le monde d'aujourd'hui est susceptible d'être négligée ». Et le Pape de constater une multiplication des maisons de soins, des maisons de retraites, « des lieus où ne se pratique pas toujours une véritable hospitalité ».

    On assiste aujourd’hui, note le Pape, à la naissance de plusieurs institutions « qui interviennent face à de nombreuses formes de maladie, de solitude, de marginalisation, mais qui réduisent les chances pour celui qui est étranger, marginalisé, exclu de trouver quelqu'un disposé à l’écouter. Parce qu'il est étranger, réfugié, migrant. Écouter cette douloureuse histoire ». « Même au sein de la maison, parmi les membres d’une même famille, il peut arriver de trouver plus facilement services et traitements divers qu’écoute et accueil ».

    Le Saint-Père conclut en interpellant chacun de nous : prenez-vous le temps d’écouter votre mari, votre femme, vos enfants, vos grands-parents, interroge-t-il. Les personnes âgées « ont besoin d’être écoutées » déclare le Pape en demandant d’apprendre à les écouter à leur consacrer du temps. Et il conclut en rappelant que dans « la capacité d’écoute il y a la racine de la paix ».

    Source : Radio Vatican (SBL-HD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    Au terme de la prière de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a exprimé une nouvelle fois sa proximité « au peuple français » qu’il a souhaité étreindre fraternellement, après le tragique attentat de Nice :

    « La douleur est vive dans nos cœurs, suite au massacre qui, jeudi dans la soirée, à Nice, a fauché tant de vies innocentes, y compris tant d’enfants. Je suis proche de chaque famille et de toute la nation française en deuil. Que Dieu, bon Père, accueille toutes les victimes dans sa paix, soutienne les blessés et console les proches ; qu’Il disperse tout projet de terreur et de mort, pour qu’aucun homme n’ose plus verser le sang de son frère. Une étreinte paternelle et fraternelle à tous les habitants de Nice et toute la nation française. Et maintenant, tous ensemble, prions en pensant à ce massacre, aux victimes, aux familles. Prions tout d'abord en silence...
    Ave Maria... »

  • Baldassare Galuppi (Il Buranello, 1706-1785) : "Dixit Dominus"

    Psaume 110 pour chœur en sol mineur
    Ghislieri Choir & Consort - Dir. Giulio Prandi

  • Méditation - Tout donner avec confiance

    « Notre-Seigneur veut se communiquer le plus abondamment possible ; car chacun le reçoit selon sa capacité et ses dispositions. Il donne à l'âme bien disposée une vie forte, une résolution généreuse qui la pousse à jurer une fidélité éternelle à son Époux. Dès lors, elle cherche ce qu'il aime, ce qui pourrait lui plaire : elle reçoit le sens de Notre-Seigneur, ce sens si délicat avec lequel Jésus discerne les choses qui regardent la gloire de son Père ; sens qui apprécie tout au point de vue divin : une âme qui n'a pas ce sentiment délicat se recherche en tout, et ne pense, même en communiant, qu'aux douceurs qu'elle pourra tirer de Notre-Seigneur. La délicatesse est la fleur de l'amour.

    Jésus-Christ communique en outre à l'âme délicate la grâce de l'oubli de soi, l'entier abandon du moi. Il faut qu'une âme qui communie en vienne à aimer Notre-Seigneur pour lui-même ; il faut savoir se donner sans dire : Qu'aurai-je en retour ? N'aime guère celui qui demande la récompense de tout ce qu'il fait. Vivre de Jésus pour soi, c'est bien ; mais vivre de lui pour lui, c'est mieux. [...] Il demande à ceux qui l'aiment véritablement de se perdre eux-mêmes, de s'en remettre généreusement à lui, et sans compter, de tous leurs intérêts tant pour l'âme que pour le corps, pour le temps comme pour l'éternité. Se défier, demander des gages, faire des réserves, c'est ordinairement un signe de paresse. Dire à Dieu qu'on l'aime quand il nous comble de tendresse, c'est peu de chose ; c'est dans la tempête qu'il faut lui crier comme Job : Etiam si occiderit me, in ipso sperabo !. (*) Ici on donne de soi ; là on ne donne que de la surabondance. Notre-Seigneur, certes, ne recherche pas son intérêt dans l'amour qu'il nous témoigne ; il n'a pas besoin de nous ; il ne nous aime que pour notre bien, que pour nous rendre heureux. Il nous demande tout ; ne nous arrêtons pas tant à penser à ce que nous recevrons, si nous voulons l'aimer véritablement comme il nous a aimés. Est-ce à dire que nous ne serons pas récompensés, que nous ne retrouverons rien en échange de ce don absolu ? Non, certes ! Notre-Seigneur nous demande tout pour nous rendre encore davantage ; semblable à la mère qui, pour éprouver l'affection de son enfant, lui demande ses petits jouets et les lui rend ensuite avec d'autres plus beaux, contente de voir que son enfant l'aime plus que tout. »

    (*) : "Même s'il me tuait, je ne cesserai pas d'espérer en lui" (Job XIII, 15)
    A noter le contre-sens de la nouvelle traduction liturgique, qui donne : "S’il doit me tuer, je n’ai plus d’espoir" !

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion (La communion, sacrement d'unité), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

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    - Fais-moi confiance... - Mais je l'aime Seigneur

  • Dimanche 17 juillet 2016

    Neuvième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introït "Ecce Deus"

    Ant. ad Introitum. Ps. 53, 6-7.
    Ecce, Deus adiuvat me, et Dóminus suscéptor est ánimæ meæ : avérte mala inimícis meis, et in veritáte tua dispérde illos, protéctor meus, Dómine.
    Voici que Dieu vient à mon aide, et que le Seigneur est le protecteur de ma vie. Faites retomber les maux de mes ennemis et exterminez-les dans votre vérité, Seigneur, mon protecteur.

    Ps. ibid., 3.
    Deus, in nómine tuo salvum me fac : et in virtúte tua libera me.
    O Dieu, sauvez-moi par votre nom ; et rendez-moi justice par votre puissance.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     (16e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Francesco Guerrero (1528-1596) : Motet "Ave Virgo sanctissima"

    The Cambridge Singers - Dir. John Rutter
     
    Ave Virgo sanctissima
    Dei mater piisima
    Maris stella clarissima
    Salve semper gloriosa
    Margarita pretiosa
    Sicut lilium formosa
    Nitens olens velut rosa
  • Méditation - Prière à Notre-Dame

    « Ô Vierge Marie, aidez-nous à assurer à l’Esprit Saint la fidélité qu’Il attend de nous.

    Fortifiez notre foi, si faible parfois, qui doit traverser l’obscurité, passer au-delà de toutes les angoisses, pour aller à Dieu et croire en Lui.

    Aidez-nous aussi à Lui donner la fidélité de l’amour dans toute notre vie, notre vie quotidienne et notre vie à venir.

    Aidez-nous à Lui dire : « Je Vous donne déjà tout l’amour, toute la fidélité d’amour que Vous attendez de moi. Maintenant et dans l’avenir, demain, dans dix ans, dans vingt ans, jusqu’au dernier soupir, que je tienne cette fidélité d’amour ».

    Amen. »

    Vénérable Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967), Fondateur de l’Institut Notre Dame de Vie.
    Le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus sera béatifié le samedi 19 novembre 2016 à 11h00 au Parc des Expositions d’Avignon (France).

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  • Samedi 16 juillet 2016

    de la férie
     

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    Pietro Antonio Novelli II (1608-1647), Notre-Dame du Carmel
    Musée Diocésain, Palerme (Italie)

    (Crédit photo)

  • Ernest Chausson (1855-1899) : Symphonie en si bémol majeur, Op. 20

    Dallas Symphony Orchestra - Dir. Eduardo Mata

  • Méditation - Prière à Jésus souffrant

    « Quand vous connaîtrai-je, ô mon Jésus ! quand entrerai-je dans vos desseins ? Quand vous aimerai-je de tout mon cœur ? Quand vous chercherai-je sans inconstance ? Quand vous obéirai-je sans contradiction ? Quand serai-je assez heureux et assez vide de moi-même, que de pouvoir vous dire en toute occasion, avec une parfaite sincérité : Que votre volonté soit faite, et non pas la mienne ? C'est la leçon que vous me faites par votre exemple, ô modèle de toute perfection ! quand vous allez à votre Père, qui veut que vous mouriez pour moi, et que vous vous soumettez à sa volonté, lors même qu'il appesantit son bras sur vous, et qu'il vous charge de toutes mes dettes. Soyez à jamais béni et glorifié, ô mon Sauveur ! pour une si grande miséricorde, et pour tous les biens que vous m'avez fait.
    N'ayez donc plus d'égard à cette volonté rebelle et ennemie de son propre bien ; que la vôtre s'exécute en tout temps, en tout lieu et en toute chose. Je lui fais aujourd'hui, de tout mon cœur, un sacrifice de la mienne. Conduisez-moi, ô mon Dieu ! quand je m'égare ; rappelez-moi, quand je m'éloigne ; arrêtez-moi, quand je vous fuis ; embrassez-moi, quand je vous cherche ; traitez-moi, Seigneur, selon votre volonté toujours droite, toujours sainte, toujours miséricordieuse ; et ne me jugez pas selon la mienne, qui est si faible et si inconstante. Vous voyez, ô mon Jésus ! combien je suis libéral à promettre, et peu fidèle à exécuter. Suppléez par votre amour, à ce qui me manque ; et ne permettez pas que ma volonté s'oppose jamais à la vôtre. »

    P. Théodore Archimbaud, Les Soliloques du pécheur pénitent à Jésus souffrant, Tome second (Vingt-cinquième Entretien, IV), Seconde édition, A Lyon, Chez Jacquenod père, & Rusand, Libraires, 1763.

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    Gyula Benczúr (1844-1920), Le Christ au Mont des Oliviers
    Hungarian National Gallery, Budapest (Hongrie)

    (Crédit photo)

  • Vendredi 15 juillet 2016

    St Henri II, empereur (d'Allemagne)
    (fête avancée au 13 juillet au nouveau calendrier)

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    Saint Henri II & Sainte Cunegonde

  • Joachim Raff (1822-1882) : « Ode au printemps »

    Morceau de Concert pour piano en sol majeur, Op.76
    Kammerorchester Lausanne - Dir. Lawrence Foster
    Jean François Antonioli, piano

  • Méditation - des bonnes et mauvaises lectures

    « Puisque toute la perfection consiste à aimer et à imiter Notre-Seigneur, prendre parmi les saints qui ont écrit l'un des saints pour qui nous avons le plus de sympathie, l'un de ceux qui nous semblent avoir le plus aimé et le mieux imité Jésus, en faire notre ami intime, nous mettre sous sa direction, nous imprégner de ses pensées, de manière à penser peu à peu comme lui, à prendre sa manière de juger, de voir, son esprit... Il importe presque autant de ne pas lire d'auteurs médiocres que d'en lire d'excellents : on devient semblable à ceux avec qui on vit : vivez familièrement avec un grand saint et un grand esprit, votre cœur deviendra chaud comme le sien, votre foi vive comme la sienne, votre esprit s'élèvera à la suite du sien... lisez des auteurs de sainteté et d'esprit médiocre, votre cœur et votre foi se refroidiront, votre esprit s'abaissera avec les leurs... - Mettez de l'orge au moulin, vous aurez de la farine d'orge, mettez-y du froment, vous aurez de la farine de froment... Ainsi des lectures : la lecture des grands saints et des grands docteurs vous remplira de pensées excellentes, la lecture des médiocres vous remplira de pensées médiocres... N'ayons donc aucune relation avec les auteurs de sainteté médiocre : ne vivons qu'avec les grands saints et les grands esprits. »

    Bx Charles de Foucauld (1858-1916), Voyageur dans la nuit. notes de spiritualité 1888-1916 (Notes détachées diverses, 14), Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld Tome XV, nouvelle cité, Paris, 1979.

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  • Jeudi 14 juillet 2016

    St Bonaventure, religieux (franciscain)
    évêque et docteur de l’Église

    (fête reportée au lendemain au nouveau calendrier)

    Saint_Bonaventure_vittore_crivelli_1b.jpg

    Vittorio Crivelli (v.1440-1501), St Bonaventure tenant l'arbre de la Rédemption
    Musée Jacquemart-André, Paris

    (Crédit photo)

  • Friedrich August Bungert (1845-1915) : Variations & Fugue en si bémol mineur, Op.13

    (sur un thème original en ré bémol majeur)
    Friedrich Wihlem Schnurr, piano

  • Méditation - Poème : "Redonnez-moi, Seigneur..."

    « Seigneur, vous écoutez la plus humble prière,
    Et le cri de l'insecte et celui de l'oiseau,
    Et cet agneau perdu qui demande sa mère,
    Et cette herbe séchée à qui manque un peu d'eau.

    Votre nom prononcé rafraîchit la pensée ;
    Il rayonne dans l'ombre où je m'enveloppais.
    Toute larme pieuse, à vos genoux versée,
    Est, pour un cœur souffrant, le baume de la paix.

    Vous m'entendrez, Seigneur, car je pleure et j'espère !
    J'élève à vous mon cœur par le monde abattu.
    J'espère ! et votre loi, tendre comme une mère,
    De la douce espérance a fait une vertu.

    Redonnez-moi, Seigneur, la vie et le courage ;
    Que j'aille en vous servant jusqu'à la fin du jour ;
    Dissipez des erreurs le stérile nuage
    Au rayon de la foi rallumé par l'amour.

    L'orgueil ferme le cœur aux innocentes joies
    Et tient la porte ouverte à l'ennui triomphant.
    Donnez-moi, pour marcher humblement dans vos voies,
    La raison du vieillard et la foi de l'enfant.

    Alors, Seigneur, alors, mon âme calme et forte
    Souffrira, sans colère et sans fougueux transports
    Le mal que chaque jour et chaque nuit apporte
           A cette argile de mon corps.

           1852. »

    Victor de Laprade (1812-1883), Extrait de Les œuvres de la foi (V)
    "Œuvres poétiques de Victor de Laprade. Poèmes évangéliques", Paris, Alphonse Lemerre, s.d. (v.1875)
    Texte intégral en ligne sur Wikisource.

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  • Mercredi 13 juillet 2016

    de la férie
     
    Au nouveau calendrier (1969) : St Henri
    (le 15 juillet au calendrier traditionnel)

  • Eduard Franck (1817-1893) : Symphonie en la majeur, Op.52

    Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken - Dir. Hans-Peter Frank

  • Méditation - « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » (Mt 6, 33)

    « La première chose que doit faire tout chrétien, s'il est sensé, et s'il entend ses vrais intérêts, est de se bien convaincre que Dieu ne l'a pas mis, et n'a pu le mettre sur la terre simplement pour y vivre, mais pour s'y sanctifier ; que cette vie n'est qu'un voyage plus ou moins long, dont le terme est l'autre vie, qui ne finira jamais ; qu'étant composé d'un corps et d'une âme, ce qui concerne la subsistance et le bien-être du corps n'est rien et moins que rien en comparaison de ce qui regarde l'état présent et à venir de l'âme. Il n'est pas chrétien, s'il n'est pas persuadé de ces vérités ; et il est insensé au-delà de ce qui peut se dire, si, en étant persuadé, il n'en fait pas la base et la règle de sa conduite. [...]

    Ô mon divin Maître ! plus j'avance dans vos leçons, plus je les admire. [...] J'ai vécu jusqu'ici comme si je n'avais à songer qu'à mon corps ; j'ai pris des peines infinies pour assurer son bien-être. Je me suis avili, je me suis rendu coupable, j'ai perdu le repos ; et, avec tout cela, ce corps dont je me suis tant occupé, à qui j'ai procuré abondamment tout ce qu'il désirait, ne s'en est pas trouvé mieux ; il n'avait pas besoin de tant de choses, et je pouvais le contenter à moins. Mais cette âme immortelle, pour qui je devais tout faire, et pour qui je n'ai rien fait, en quel état pitoyable est-elle réduite ? De quelles vertus l'ai-je enrichie ? ou plutôt de quels vices ne l'ai-je pas souillée ? La voilà pauvre, nue, misérable, et digne de tous vos châtiments, parce que j'ai voulu être dans l'affluence des biens temporels.
    J'en ai honte, ô mon Sauveur ! je m'en repens, je vous supplie de me pardonner le passé ; je veux à l'avenir, avec le secours de votre grâce, chercher ce Royaume pour lequel mon âme est créée, cette justice qui peut seule m'y conduire ; et ne donner à mon corps que les soins que je ne puis lui refuser. Ainsi soit-il ! »

    P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L'Ecole de Jésus-Christ Tome second (Vingt-et-unième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).

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    (Crédit photo - Xurxo Lobato/Cover/Getty Images)

  • Mardi 12 juillet 2016

    St Jean Gualbert, abbé

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    Neri di Bicci (1418–1492), Fresque de l'église de la Sainte-Trinité (détail), Florence
    (Fresque complète)

     

    Mémoire des Sts Nabor et Félix, soldats martyrs

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    Orazio Sammachini (1532-1577), La Vierge et les saints Nabor et Félix,
    François d'Assise, Claire, Jean-Baptiste, Marie-Madeleine, et Catherine d'Alexandrie
    Pinacothèque de Bologne, Italie
    (Crédit photo)

  • Programme du Voyage apostolique du Pape François en Géorgie et Azerbaïdjan

    Le programme du voyage apostolique du Pape François en Géorgie et en Azerbaïdjan a été rendu public ce lundi 11 juillet. Il se déroulera du 30 septembre au 2 octobre 2016. Le Pape passera donc trois jours dans le Caucase pour ce second déplacement dans cette région du monde, après sa visite fin juin en Arménie. Ce nouveau voyage sera placé sous le signe de l’œcuménisme et du dialogue interreligieux.

    Deux jours complets en Géorgie, une seule journée en Azerbaïdjan. Le Saint-Père commencera ce voyage par Tbilissi, où il rencontrera le Président et les autorités, avant de s’entretenir avec Sa Béatitude Ilia II, Catholicos et Patriarche de toute la Géorgie et de rencontrer la communauté assyro-chaldéenne.

    Le samedi 1er octobre, il célébrera la Messe dans le stade Meskhi avant de rencontrer les prêtres, religieux et religieuses, ainsi que les personnes travaillant au sein des œuvres de charité de l’Église. Le soir, il visitera la cathédrale patriarcale.

    Le Pape François passera son dernier jour dans le Caucase en Azerbaïdjan. Après l’accueil officiel à l’aéroport de Bakou, il célébrera la Messe dans l’église de l’Immaculée du Centre salésien de la capitale azerbaïdjanaise. Il aura ensuite une série de rencontres tout au long de la journée, à commencer avec le Président de la République, puis avec les autorités. Suivront des entretiens avec le Cheikh des musulmans du Caucase, l’Evêque orthodoxe de Bakou et le représentant de la communauté juive.

    Source : Radio Vatican (XS-MA).

    Programme détaillé de ces 3 jours de voyage en Géorgie et Azerbaïdjan ci-dessous.

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