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  • Angelus de ce dimanche 7 août 2016

     Lors de l’Angélus dimanche 7 août 2016, le Pape François, prenant appui sur l’Évangile du jour (Lc 12,32 à 48) lorsque « Jésus parle à ses disciples de l'attitude à adopter en vue de la dernière rencontre avec Lui » a souligné que « l’attente de la béatitude éternelle ne nous dispense pas de l'engagement de rendre le monde plus juste et plus habitable ». Le Saint-Père souligne l’importance d’« attendre avec foi le Seigneur, se tenir prêt dans une attitude de service ».

    Le Pape François s’est longuement attardé ce dimanche sur le thème de la vigilance. Méditant sur la parabole du serviteur qui attend son maître, le Saint-Père a mis en exergue la qualité de cette attente : une attente dans la foi, disponible, au service des autres. Jésus, a-t-il observé, invite « à donner de la valeur à l’aumône comme œuvre de miséricorde, à ne pas placer sa confiance dans les biens éphémères, utiliser les choses sans attachement et égoïsme, mais selon la logique de Dieu, la logique de l'attention aux autres, la logique de l’amour ». « Nous pouvons être attachés à l’argent, avoir beaucoup de choses, mais à la fin nous ne pourrons pas les emmener avec nous ».

    Jésus, a poursuivi le Saint-Père, envisage la vie comme « une veillée d’attente active qui prélude au jour lumineux de l’éternité ». « Pour pouvoir y accéder il faut être prêt, engagé au service des autres », une attitude que l’on observe aujourd’hui « chaque fois que nous rencontrons le Seigneur dans la prière, l’eucharistie ou dans le service aux plus pauvres ».

    Rendre le monde plus juste, dans l’attente de la béatitude éternelle, se traduit donc par une attention particulière « aux frères les plus faibles » en étant vigilant à ne pas abuser de son autorité. De nos jours a déploré le Pape, « tant d’injustices, de violences, de méchancetés quotidiennes naissent de l'idée de se comporter comme les maîtres de la vie des autres ».« Nous sommes tous serviteurs, pêcheurs, fils, Lui est l’unique Père ». Et le Pape a conclu en se tournant vers la Vierge Marie souhaitant qu’elle « nous aide à être projetés vers l’avenir de Dieu et non pas nostalgique du passé ».

    Source : Radio Vatican (HD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Guillaume de Machaut (v.1300-1377) : Messe de Notre Dame - Kyrie

    Ensemble Gilles Binchois - Dir. Dominique Vellard
    (Abbaye de Thoronet)

  • Méditation - Heureux les hommes de miséricorde !

    « Nous avons tous un besoin extrême des miséricordes du Seigneur, et pour cette vie et pour l'autre. C'est sa providence miséricordieuse qui, par rapport aux élus, arrange les événements de telle façon qu'ils arrivent sûrement à leur fin dernière. C'est par une pure miséricorde que Dieu nous pardonne nos péchés, autant de fois que nous revenons à lui avec un humble repentir. C'est par une attention pleine de miséricorde, qu'il nous préserve d'une foule de tentations, où notre faiblesse succomberait. Toutes les grâces personnelles, connues ou inconnues, qu'il ne cesse de nous faire malgré nos infidélités, sont autant d'effets de sa miséricorde. C'est à elle que nous devons la grâce spéciale qui nous assure la persévérance et qui nous prépare à la sainte mort ; qui tranche le fil de nos jours au moment que nous sommes en bon état. Enfin, c'est elle qui couronne et récompense nos bonnes œuvres, et, si Dieu y est engagé par sa justice, ce n'est pas qu'il nous la doive, mais il se la doit à lui-même, en conséquence de ses promesses toutes gratuites. Hélas ! que sont nos bonnes œuvres en elles-mêmes ? Et quel jugement Dieu en porterait-il, s'il les examinait avec rigueur ? Malheur à la vie la plus louable, s'écriait saint Augustin, si vous la discutez, sans égard à votre miséricorde ! Cette miséricorde qui, selon l’Écriture, est au-dessus de toutes les œuvres de Dieu, nous accompagne donc depuis la naissance jusqu'au dernier soupir. [...]

    Or, il est de la nature de la miséricorde d'être gratuite ; ce n'est point une dette, mais un bienfait pur ; et le bienfaiteur est en droit de l'attacher à telle condition qui lui plaît. Jésus-Christ nous déclare ici, et en quantité d'endroits de son Évangile, que Dieu fera miséricorde à ceux qui auront fait miséricorde au prochain, qui auront eu pour lui un cœur charitable et compatissant, qui l'auront assisté, au moins par leurs désirs et par leurs prières, dans ses nécessités corporelles et spirituelles : Heureux donc, par rapport à la vie éternelle, les hommes de miséricorde ! »

    P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L’École de Jésus-Christ, Tome premier (Treizième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).

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    Gainsborough Dupont, La Charité soulageant la misère (détail)
    Digital image courtesy of Indianapolis Museum of Art

    (Crédit photo)

  • Dimanche 7 août 2016

    Douzième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (19e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Hymne des Premières Vêpres : Quicúmque Christum quæritis

    Quicúmque Christum quæritis,
    Oculos in altum tóllite :
    Illic licébit vísere
    Signum perénnis glóriæ.

    Illústre quiddam cérnimus,
    Quod nésciat finem pati,
    Sublíme, celsum, intérminum,
    Antíquius cælo et chao.

    Hic ille Rex est Géntium
    Populíque Rex iudáici,
    Promíssus Abrahæ patri
    Eiúsque in ævum sémini.

    Hunc, et prophétis téstibus
    Iisdémque signatóribus,
    Testátor et Pater iubet
    Audíre nos et crédere.

    Iesu, tibi sit glória,
    Qui te revélas párvulis,
    Cum Patre, et almo Spíritu,
    In sempitérna sæcula.
    Amen.
    Vous tous qui cherchez le Christ,
    portez en haut vos regards :
    là, vous pourrez contempler
    l’image de la gloire éternelle.

    Nous voyons quelque chose de radieux,
    qui ne saurait souffrir de fin,
    sublime, incomparable, infini,
    antérieur au ciel et au chaos.

    C’est Lui, le Roi des Nations,
    le Roi du peuple juif,
    promis au père Abraham
    et à sa postérité, pour toujours.

    Les Prophètes l’ont annoncé
    et en même temps dépeint,
    son Père lui rend aussi témoignage,
    et nous ordonne d’écouter et de croire.

    O Jésus, à vous soit la gloire,
    qui vous révélez aux petits,
    avec le Père et l’Esprit vivifiant,
    dans les siècles éternels.
    Amen.
  • Méditation - « Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! » (Mt 17, 5)

    « Regardez ce Jésus brillant comme un soleil, c'est un rayon de la béatitude qui vous est promise, vous serez un jour rayonnant comme cela. Ô jour ! ô bonheur éternel ! quand y serai-je ?... Écoutez les Apôtres, comme ils se sentent épris d'un singulier contentement à la vue de ce spectacle ; ce sont les consolations et les secours que notre bon Jésus nous donne dès cette vie. Voyez Moïse et Élie à ses côtés qui le contemplent. Tous deux avaient instamment demandé de voir Dieu, et cette grâce leur est accordée, pour vous faire espérer et attendre que rien ne vous sera refusé, de ce que vous demanderez raisonnablement pour votre bien spirituel et éternel. Car, que vous refuserait celui qui se donne lui-même pour toujours, ou s'il vous refuse quelque chose, qu'avez-vous besoin de cette chose, ayant Dieu qui est tout.

    Mais ! ô mon Dieu, je crains à cette parole que j'entends de votre bouche : Écoutez-le. Car Il me semble que je n'écoute point ce Fils bien-aimé, et cependant il n'y a d'espérance d'être jamais bienheureux, qu'en l'écoutant et en lui obéissant... Mon fils, la crainte est bonne, pourvu qu'elle soit efficace, et qu'elle te porte à faire ce que tu dois, de peur qu'en y manquant tu ne viennes à être exclus de ton espérance ; et même quoi que tu fasses, il est toujours bon de craindre que tu n'en fasses pas assez, afin que ton espérance soit bien réglée entre le désespoir et la présomption... »

    Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Transfiguration de Notre-Seigneur, Deuxième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868. (1ère édition : 1645)

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    Raphaël (1483-1520), La Transfiguration
    Musées du Vatican

    (Crédit photo)

  • Samedi 6 août 2016

    Transfiguration de Notre-Seigneur Jésus-Christ

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    Giovanni Bellini (v.1430-1516), La Transfiguration
    Musée de Capodimonte (Collection Farnese), Naples

    (Crédit photo)

    Quel est le sens de cette fête ?

    a) Nous devons contempler avec respect et adoration notre Dieu éternel ; aujourd’hui encore, nous célébrons sa Royauté.
    b) Nous devons voir en sa Transfiguration l’image de la nôtre, un jour : Nous attendrons le Sauveur... qui transformera notre corps misérable et le rendra semblable à son corps glorieux.
    c) Ici commence la portée morale de la fête ; sans cesse, il nous faut travailler en vue de cette transfiguration par la pratique de la vie intérieure et spirituelle, par le détachement des choses terrestres.
    d) Nous avons un sacrement de la Transfiguration : celui de l’Eucharistie. A la messe, le Seigneur Transfiguré est parmi nous ; dans la sainte communion, nous recevons le « germe de la gloire » et le gage de la résurrection future.

    Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

  • Roland de Lassus (1532-1594) : Motet "Timor et tremor" à 6 voix

     
    Timor et tremor venerunt super me,
    et caligo cecidit super me:
    miserere mei, Domine, miserere mei,
    quoniam in te confidit anima mea.

    Exaudi, Deus, deprecationem meam,
    quia refugium meum es tu et adjutor fortis.
    Domine, invocavi te, non confundar.
  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Jésus, doux et humble de Cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre

    « La douceur était le caractère distinctif de saint François de Sales : c'est par elle qu'il a converti tant de pécheurs et ramené tant d'hérétiques. « Il faut », disait-il, « agir sur les âmes comme font les anges, par des mouvements gracieux et sans violence ; il faut les attirer, mais à la manière des parfums qui n'ont d'autre pouvoir pour attirer à leur suite que leur suavité ; et la suavité, comment pourrait-elle tirer, sinon suavement ? Il faut enfin imiter l'exemple de Jésus Christ qui, se tenant à la porte des cœurs, presse l'ouverture sans la forcer jamais ». — Il accueillait les pécheurs avec une tendresse maternelle, en leur disant : « Venez, mes chers enfants, venez, que je vous embrasse et que je vous mette dans mon cœur. Dieu et moi, nous vous assisterons avec confiance ». — Quand on lui reprochait sa trop grande commisération pour le prochain, il répondait : « Ah ! il vaut mieux avoir à rendre compte de trop de douceur que de trop de sévérité. Dieu n'est-il pas tout amour ? Dieu le Père est le Père des miséricordes ; Dieu le Fils se nomme un agneau ; Dieu le Saint-Esprit se montre sous la forme d'une colombe, qui est la douceur même. S'il y avait quelque chose de meilleur que la bénignité, Jésus-Christ nous l'aurait dit, et cependant il ne nous donne que deux leçons à apprendre de lui : la mansuétude et l'humilité de cœur. Me voulez-vous donc empêcher d'apprendre la leçon que Dieu m'a donnée, et êtes-vous plus savant que Dieu ? » Aussi recommandait-il constamment cette vertu par ces paroles : « L'esprit humain est ainsi fait, il se cabre contre la rigueur : tout par douceur, rien par force ; la rudesse perd tout, aigrit les cœurs, engendre la haine ; et le bien qu'elle fait, elle le fait de si mauvaise grâce, qu'on ne lui en sait pas gré. La douceur, au contraire, manie le cœur de l'homme à volonté et le façonne selon ses desseins... On fait des pénitents par la douceur et des hypocrites par la sévérité ». »

    Mgr Paul Guérin (1830-1908), Vie de Saint François de Sales, in "Les Petits Bollandistes. Vie des Saints", Tome XIV, Paris, Bloud et Barral, 1886. (pp. 516-517) Citation relevée par le Bx Charles de Foucauld en 1897 (Notes détachées 77, in "Voyageur dans la nuit", nouvelle cité, Paris, 1979).

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  • Vendredi 5 août 2016

    Dédicace de Sainte-Marie-aux-Neiges

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    Fresque de Jacopo Torriti, Basilique Sainte-Marie Majeure
    (Crédit photo)

  • Baldassare Galuppi (1706-1785) : Sonate en do majeur, 1er mvt : "Adagio"

    Arturo Benedetti Michelangeli (1920-1995), piano (1962)
     
    2e mvt : "Allegro"
    3e mvt : "Vivace"
  • Méditation - Ecouter avec bonté

    (suite de la méditation proposée hier)

    « Parler avec bonté, écouter de même, sont deux grâces qui vont ensemble. Il y en a qui écoutent d'un air distrait et font voir que leurs pensées sont ailleurs ; d'autres paraissent écouter, mais le vague de leurs réponses et leurs questions incohérentes font voir que ce dont ils se sont occupés, ce qui est plus intéressant pour eux que tout ce que vous pouvez leur dire, ce sont leurs propres pensées. D'autres vous écoutent en vrais agents de la torture ; vous êtes sur le chevalet, et ils semblent attendre de vous un mensonge, une inexactitude, ou quelqu'autre chose de blâmable, en sorte que vous avez à bien peser vos expressions. Quelques-uns vous interrompent et ne veulent pas vous entendre jusqu'au bout. D'autres vous écouteront bien jusqu'à la fin ; mais tout aussitôt c'est pour vous embarquer dans quelque histoire qui leur est arrivée, et votre affaire n'est plus qu'une doublure de la leur. Il y en a qui ont l'intention d'être bienveillants, ils daignent vous écouter, mais leur attention raide et forcée vous met mal à l'aise, et tout le charme de la conversation s'évanouit. Ainsi, une multitude de personnes, dont les bonnes manières soutiennent l'épreuve de la parole, échouent à écouter. Ramenons tout sous les suaves influences de la religion. Écouter avec bonté, est souvent un acte de la mortification intérieure la plus délicate, et c'est un grand secours pour nous aider à parler de même. »

    (un complément à cette méditation sera proposé le mercredi 10 août prochain)

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Conférences spirituelles (Tous les hommes ont une vocation spéciale), Paris, Bray et Retaux, 1872 (Sixième édition).

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  • Jeudi 4 août 2016

    St Dominique, religieux,
    fondateur de l'Ordre des Frères prêcheurs

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    Fra Angelico (v.1395–1455), Saint Dominique
    Panneau gauche du Retable polyptyque Guidalotti
    Galerie nationale de l'Ombrie, Palazzo dei Priori, Pérouse

    (Retable complet)

     

    Au nouveau calendrier : St Jean-Marie Vianey
    (le 8 août au calendrier traditionnel)
  • Audience générale de ce mercredi 3 août 2016

    Les audiences générales ont repris ce mercredi 3 août au Vatican, en salle Paul VI. Le Pape François, après la pause du mois de juillet, est largement revenu ce matin sur son récent voyage en Pologne à l’occasion des JMJ de Cracovie.

    Le compte rendu de Jean Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    audience générale,pape,françois,3 août 2016

    Ce jeudi 4 août, le Pape ira s’agenouiller pour la deuxième fois depuis le début de son pontificat à la Portioncule. Cette « petite portion », englobée depuis le XVIe siècle dans la basilique Sainte-Marie-des-Anges, est la chapelle du VIe siècle reconstruite par saint François, lieu de sa conversion, et depuis 800 ans, lieu sacré du Pardon d’Assise. C’est en effet le 2 août 1216 que le Pape Honorius III accorda, à la demande de saint François, l’indulgence plénière et gratuite, une fois par an, à tous les pauvres qui se rendraient à la Portioncule pour prier.

    Reportage de Blandine Hugonnet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    => Le récit de Blandine Hugonnet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Maurice Ravel (1875-1937) : Concerto pour piano en sol majeur - 2. Adagio assai

    Orchestre du Capitole de Toulouse - Dir. Michel Plasson
    François-René Duchable, piano

  • Méditation - Parler avec bonté

    « Pourquoi donc ne serions-nous pas toujours bienveillants dans nos discours ? Il y a à cela quelques difficultés, nous ne pouvons en disconvenir. Sous certains rapports, un habile homme a, plus qu'un autre, ce qu'il lui faut pour être bienveillant ; son esprit est plus large, son coup d’œil plus étendu, ses points de vue plus variés ; mais sous d'autres rapports, l'homme d'esprit a plus à faire pour être charitable en paroles : il a une de ces tentations qui semblent presque irrésistibles, celle de faire de l'esprit. Or, les paroles spirituelles sont rarement bonnes, dans toute la force du mot, rarement sans une goutte d'acide ou d'amer qui en fait le montant. Je crois que si nous voulions renoncer une bonne fois à faire de l'esprit, nous avancerions bien plus vite dans la route du ciel. Que les paroles de Notre-Seigneur dans les évangiles nous servent de modèles. [...] Sans doute, les paroles du Verbe éternel sont toutes des mystères divins, toutes marquées du sceau de la divinité, éclatantes de sa lumière ; mais que cela ne nous empêche pas de nous modeler sur elles. Tout bien pesé, il est rare que l'on puisse, sans péché, briller en parlant d'autrui. L'esprit est un véritable dard avec sa pointe, sa promptitude, sa finesse, son caprice, ses douleurs et son poison, il n'y manque rien. C'est cependant, pour bien du monde, une espèce de profession sociale d'amuser en conversation. Quelle affliction de voir ce travail à la tâche, vrai cauchemar de la conversation réelle ! Mais pour ce qui regarde notre point de vue, de telles gens peuvent-ils prétendre à être des hommes religieux ? [...]

    Tout faibles et pleins de besoins que nous soyons, mettons-nous en tête, ou plutôt au cœur, de faire quelque peu de bien dans ce monde pendant que nous y sommes. Pour cela, les bonnes paroles sont notre principal instrument. L'homme charitable en paroles a quelque chose de joyeux, et la bonne humeur est un pouvoir. Rien ne remet toutes choses dans l'ordre et dans la paix comme cela. »

    (à suivre demain : Écouter avec bonté)

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Conférences spirituelles (Tous les hommes ont une vocation spéciale), Paris, Bray et Retaux, 1872 (Sixième édition).

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  • Piotr Ilitch Tchaïkovski : Nocturne en ré mineur (Six morceaux Op.19 No.4)

    London Symphony Orchestra - Dir. Maxim Shostakovich
    Julian Lloyd Webber, violoncelle

  • Méditation - « Mais priez mes enfants... »

    (suite de la méditation de ce dimanche 31 juillet)

    « Si la condition de la vie naturelle est l'alimentation, la condition absolue de la vie surnaturelle est la prière. Et dussiez-vous tout laisser, pénitences, œuvres de zèle, communions même, n'abandonnez jamais la prière ! Elle est de tous les états, elle les sanctifie tous. Mais, quoi ! laisser la Communion, qui nous donne Jésus même, plutôt que la prière ? - Oui, car si vous ne priez pas, ce Jésus que vous recevez, ce sera comme si vous preniez un remède enfermé dans une enveloppe qui vous empêcherait d'en ressentir les salutaires effets. On ne fait rien de grand pour Jésus sans la prière : la prière vous revêt de ses vertus ; et si vous ne priez pas, ni les saints ni Dieu lui-même ne vous feront avancer dans la voie de la sainteté.

    La prière est tellement la loi de la sainteté, que quand Dieu veut élever une âme, il n'augmente pas ses vertus, mais son esprit de prière, c'est-à-dire sa somme de puissance. Il la rapproche davantage de lui-même, et voilà tout le secret de la sainteté.
    [...]
    Oh ! je vous le répète, laissez tout, ne laissez jamais la prière : elle seule vous ramènera toujours, quelque loin que vous soyez de Dieu, mais elle seule !
    Si vous vous y attachez dans la vie chrétienne, elle vous conduira à la sainteté et au bonheur dans ce monde et dans l'autre. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), fêté ce jour, La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Deuxième Série, La sainte Communion (L'esprit de prière), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (seizième édition).

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  • Mardi 2 août 2016

    St Alphonse-Marie de Liguori, religieux,
    évêque et docteur de l'Eglise,
    fondateur des Rédemptoristes

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    Mémoire de St Etienne Ier, pape martyr
     

     En certains endroits : St Pierre-Julien Eymard, religieux,
    fondateur de la Société du Saint-Sacrement

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    1er jour de la Neuvaine à Ste Philomène (fêtée le 11 août prochain)

    Et le 2 août : Indulgence de la Portioncule
    (Notre-Dame des Anges chez les Franciscains)

  • Intentions de prière pour le mois d'août 2016

    Sport et fraternité
    Pour que le sport soit l’occasion d’une rencontre fraternelle entre les peuples et contribue à la paix dans le monde.

    Exigence de l’Évangile
    Pour que les chrétiens vivent l’exigence de l’Évangile en donnant un témoignage de foi, d’honnêteté et d’amour envers leur prochain.

    Source : Apostolat de la Prière.