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  • Angelus de ce dimanche 21 août 2016

    Lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche 21 août 2016, le Pape est revenu sur l’extrait de l’Évangile de ce jour, tiré du chapitre 13 de Saint Luc. Il a expliqué aux fidèles rassemblés place Saint-Pierre cette phrase de Jésus : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, mais n’y parviendront pas » (verset 24).

    « Où est la porte ? Comment est la porte ? Qui est la porte ? » Jésus lui-même. Le Pape l’a répété lors de cette méditation : c’est Jésus qui est la porte vers la vie éternelle, c’est « Lui qui nous conduit dans la communion avec le Père, où nous trouvons amour, compréhension et protection ». Cette porte est « étroite », car pour la franchir il faut « restreindre et contenir notre orgueil et notre peur, pour nous ouvrir avec un cœur humble et confiant à Lui, en nous reconnaissant pécheurs », en reconnaissant avoir besoin de son pardon.

    Et c’est tout le paradoxe du Salut proposé par Jésus : la porte est « étroite », mais elle est aussi « grande ouverte », « parce que Dieu nous accueille sans distinction ». « Le Salut de Dieu est un flux incessant de miséricorde, qui abat toute barrière et ouvre de surprenantes perspectives de lumière et de paix ». Le Pape a invité chacun à prendre conscience de cette porte ouverte par Dieu, en la comparant à nos portes fermées à l’intérieur de nos cœurs, marquées par notre orgueil.

    Un appel à prendre au sérieux et à mettre en pratique dès maintenant car dans l’Évangile, il est dit qu’un jour « le maître de maison se lèvera et fermera la porte ». « Notre vie n’est pas un jeu vidéo ou une série télévisée, a insisté le Pape François, notre vie est sérieuse et l’objectif à rejoindre est important : le salut éternel ». Un amour qui sauve et on voit déjà les prémices aujourd’hui, sur terre, à travers l’exemple donné par « tous ceux qui se donnent aux autres, particulièrement aux plus faibles ».

    Prière pour la Turquie endeuillée

    Et à la fin de son intervention, le Pape est revenu sur l’attentat qui a fait une cinquantaine de morts samedi 20 août, lors d’un mariage en Turquie, dans la ville kurde de Gaziantep. « La triste nouvelle m’est parvenue de l’attentat sanguinaire qui a frappé hier la chère Turquie. Prions pour les victimes, pour les morts et les blessés, et demandons le don de la paix pour tous », a dit le Pape, avant de réciter un Ave Maria avec la foule.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Joseph Haydn (1732-1809) : Messe No. 7 en si bémol majeur "Kleine Orgelmesse"

    (Petite Messe pour orgue)
    Tel-Aviv Soloists & Moran Singers Ensembles - Dir. Barak Tal
    Hadas Faran, soprano ; Eyal Bat, orgue

  • Méditation - En entrant dans l'église...

    « Voyez un saint entrer dans une église : il entre sans se soucier de ceux qui y sont ; il oublie tout pour ne voir que Notre-Seigneur ; en face du Pape, on ne pense guère aux évêques ou aux cardinaux ; et au ciel les saints ne s'amusent pas à s'honorer les uns les autres. Non, à Dieu seul tout honneur et toute gloire ! Faisons donc ainsi : dans l'église, il n'y a que Notre-Seigneur.

    Après être entrés, restez un moment en repos ; le silence est la plus grande marque de respect ; et la première disposition à la prière, c'est le respect. La plupart de nos sécheresses dans la prière et de nos indévotions viennent de ce que nous avons manqué de respect à Notre-Seigneur en entrant, ou de ce que nous nous tenons irrespectueusement.

    Oh ! prenons donc la résolution inébranlable de ce respect d'instinct ; il n'y a pas besoin de raisonner pour cela. - Est-ce que Notre-Seigneur doit se prouver chaque fois que nous entrons à l'église ; doit-il chaque fois nous envoyer un ange pour nous dire qu'il est là ?

    Certes, ce serait bien malheureux ; mais, hélas ! nécessaire. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Dieu est là, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

    Pierre-Julien Eymard,

  • Dimanche 21 août 2016

    Quatorzième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (21e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Graduel d'Aliénor de Bretagne : Virga Iesse floruit

    ('Cantus' pour la Nativité)
    Ensemble Organum - Dir. Marcel Peres
    (Abbaye de Fontevraud)

  • Méditation - Magnificat

    « Redisons souvent le Magnificat, l'acte inspiré que Marie a fait jaillir de la plénitude de son cœur, le plus beau chant qui soit dans les saintes Écritures. La Vierge, dans son humilité, professe la distance incalculable, métaphysique qui sépare les créatures du Créateur : « Il a fait en moi de grandes choses », des choses étonnantes, ineffables, inimaginables. Il a donné à Marie une stature qui va de la terre au ciel. Et ceci aux différentes étapes et le long des différentes montées qui jalonnent l'escalade du ciel. Marie devient la mère sans péché et avance jusqu'à ce que nous la voyions se confondre avec le sacrifice de son fils au Calvaire ; puis nous la trouvons recueillie dans le silence de la prière commune au Cénacle où l'Esprit Saint descend, à la Pentecôte, et remplit de nouveau de la présence de Dieu les créatures qui y sont réunies. Marie, Mère de l’Église, Mère de l'humanité. Pour se sentir proche d'elle chacun de nous peut dire : « C'est ma Mère, je peux recourir à Marie parce que son cœur est aussi pour moi. »
    Est-ce une exagération ? Non, il n'y a pas de mot qui puisse égaler la gloire, la puissance extraordinaire de l'effusion de la grâce de Dieu descendue sur cette créature. Est-ce enlever de la gloire au Seigneur que de louer Marie, selon une opinion superficielle ? Certes non ; la gloire de Marie est le reflet, la dérivation de la gloire de Dieu. Honorer Marie, c'est honorer le Christ, c'est honorer Dieu. »

    Bx Paul VI, Homélie, 15 août 1977, in "La Vierge Marie dans l'enseignement des Papes" (ch.5), Solesmes, 1981.

    assomption_Guido-Reni_1a.jpg

    Guido Reni (1575-1642), L'Assomption de la Vierge Marie
    (provient de l'église des Philippins de Pérouse)
    Musée des Beaux-Arts de Lyon

  • Samedi 20 août 2016

    St Bernard, abbé et docteur de l’Église

    Saint_Bernard_gravure-b.jpg

  • Anton Bruckner (1824-1896) : Motet (Graduale) "Locus iste" pour chœur mixte, WAB 23

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers
     
    Locus iste a Deo factus est,
    inaestimabile sacramentum,
    irreprehensibilis est.

    Ce lieu est l'œuvre de Dieu,
    inestimable mystère,
    œuvre irréprochable.
     
    (Une autre interprétation a été proposée le 17 janvier 2016)
  • Méditation - De la charité fraternelle (2)

    (suite et fin de la méditation d'hier, jeudi 18 août)

    « Si en votre présence on tient quelques discours au désavantage d'autrui, détournez-les prudemment et doucement, s'il est possible, tâchant de faire cela en sorte que vous ne donniez pas sujet d'en dire encore davantage ; car, en ce cas, il vaudrait mieux se taire et se contenter de ne témoigner point d'attention ni de complaisance à ce qu'on dit.

    Priez Notre-Seigneur particulièrement qu'il imprime dans votre cœur une charité et une affection tendre vers les pauvres, les étrangers, les veuves et orphelins.

    Regardez ces personnes-là comme personnes qui vous sont recommandées par le plus grand de vos amis, qui est Jésus, lequel vous les recommande dans ses saintes Écritures très souvent, très instamment, et comme soi-même ; et, en cette vue, parlez-leur doucement, traitez-les charitablement, et leur rendez toute l'assistance que vous pourrez. »

    St Jean Eudes (1601-1680, fêté ce jour), La Vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes (Seconde Partie, Pratique de la charité chrétienne), Montréal, Monastère de N.-D. de Charité du Bon Pasteur, 1930.

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    Thomas Benjamin Kennington (1856-1916), Les orphelins
    Tate Gallery, Londres (GB)

    (Crédit photo)

  • Vendredi 19 août 2016

    St Jean Eudes, religieux,
    fondateur de la Société des Cœurs de Jésus et de Marie

    Saint_Jean_Eudes_4b.jpg

  • Richard Wetz (1875-1935) : Symphonie No.1 en ut mineur Op. 40

    Crawcow Philharmonic - Dir. Roland Barber

  • Méditation - De la charité fraternelle (1)

    « Lorsque vous sentez quelque répugnance, ou aversion, ou sentiment d'envie, au regard d'autrui, ayez soin dès le commencement d'y renoncer fortement, de l'anéantir aux pieds de Notre-Seigneur, de le prier qu'il l'anéantisse lui-même et qu'il vous remplisse de sa divine charité ; et de produire des actes intérieurs de charité au regard de cette personne-là, en cette façon :

    « Ô Jésus, je veux aimer cette personne-là pour l'amour de vous. Oui, mon Sauveur, en l'honneur et union de la charité que vous lui portez, je la veux aimer de tout mon cœur, et je me donne à vous pour faire et souffrir pour elle tout ce qu'il vous plaira. » Efforcez-vous aussi de lui parler, et d'exercer des actions extérieures de la charité vers elle, et ne cessez de faire ainsi, jusqu'à ce que vous ayez entièrement effacé en vous ce sentiment d'aversion et de répugnance.

    Si quelqu'un vous a offensé, ou si vous avez offensé quelqu'un, n'attendez pas qu'on vous vienne rechercher ; mais souvenez-vous que Notre-Seigneur a dit : Si tu apportes ton oblation à l'autel, et là il te souvient que ton frère a quelque chose à l'encontre de toi, laisse là ton oblation, et t'en va premièrement te réconcilier avec ton frère. Et pour obéir à ces paroles du Sauveur, comme aussi en l'honneur de ce qu'il est le premier à nous rechercher, lui qui ne nous fait que toutes sortes de faveurs, et qui ne reçoit de nous que toutes sortes d'offenses, allez rechercher celui que vous avez offensé ou qui vous a offensé, pour vous réconcilier avec lui, vous disposant à lui parler avec toute sorte de douceur, de paix et d'humilité. »

    (à suivre demain)

    St Jean Eudes (1601-1680, fêté demain), La Vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes (Seconde Partie, Pratique de la charité chrétienne), Montréal, Monastère de N.-D. de Charité du Bon Pasteur, 1930.

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  • Jeudi 18 août 2016

    de la férie
     
    Mémoire de St Agapit, martyr
     
    En certains endroits : Ste Hélène, impératrice

    Sainte_Helene_4b.jpg

    Agnolo Gaddi (1350-1396), L'invention de la Vraie Croix par Sainte Hélène
    Fresque de la Basilique de la Sainte-Croix, Florence (1380)

    (Crédit photo)

  • Institution du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie

    L’annonce était attendue depuis plusieurs mois : le Pape François institue un dicastère pour les laïcs, la famille et la Vie. Il fusionne les compétences du Conseil pontifical pour les Laïcs et du Conseil pontifical pour la Famille, qui seront officiellement dissous le 1er septembre prochain.

    Dans le Motu Proprio « Sedula Mater » (« Mère attentionnée ») publié ce matin et daté du 15 août, fête de l’Assomption, le Pape François explique que les dicastères de la Curie romaine doivent s’adapter aux « situations de notre temps » et aux « besoins de l’Église universelle ».

    Les précisions de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 17 août 2016

    C’est sur le miracle de la multiplication des pains que le Pape François a développé sa catéchèse lors de l’audience générale de ce mercredi 17 août 2016. Un miracle en forme de témoignage de la miséricorde du Christ a dit le Souverain Pontife, qui invite les chrétiens à rester au contact des hommes et des femmes de notre temps pour leur offrir un signe concret de miséricorde.

    Le compte rendu d'audience par Jean Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Maksim Berezovsky (1745-1777) : "Ne me rejette pas dans le temps de la vieillesse" (Ps 71,9)

    (Non proicias me in tempore senectutis)
    Chœur d'hommes de la Laure de la Trinité Saint-Serge à Moscou
    Dir. Vladimir Gorbik
    (Grande Salle du Conservatoire de Moscou, 27 février 2008)

  • Méditation - La gratitude : une éducation à refaire

    (Cette méditation est proposé en prolongement de celle du jeudi 11 août)

    « Dans une société où chacun a constamment la bouche pleine de revendication de ses droits réels ou supposés, il subsiste peu de place pour une éducation à la gratitude qui est une habitude acquise dès le plus jeune âge. Si cette vertu n'est pas développée, sa privation ne peut que conduire à l'ingratitude, pour les choses essentielles et pour les choses ordinaires. Une caractéristique moderne est d'être à la fois tragique et malotru. Tragique car l'homme ne conçoit plus l'existence comme une source de bonheur mais regarde la vie comme une maladie. Malotru car il ne réagit qu'en fonction de lui, ou d'abord en fonction de lui avant de penser au bien commun et de considérer chaque personne dont il reçoit des bienfaits comme digne de reconnaissance. Les règles les plus élémentaires de la politesse se trouvent être mises à mal dans ces conditions. Le phénomène est essentiellement révolutionnaire. La Révolution française s'était appliquée à détruire tout code de politesse envers les « citoyens ». La gratitude ne pouvait pas garder sa place dans une société où personne ne devait être redevable à quiconque de quoi que ce soit. Il n'existe pas de gratitude là où est établie une égalité idéologique. La gratitude devient aussi désuète si on admet qu'il faut cueillir à la hâte la fleur qui est éclose et s'empresser de respirer son parfum avant de la jeter parce qu'elle est flétrie. [...]

    Ainsi, la gratitude nous fait pénétrer de plain-pied dans le mystère de l'éternité car, en ce qui concerne les choses ordinaires, elle s'applique souvent à l'éphémère et, en même temps, elle trouve sa source dans ce qui est transcendant. Elle est une révérence de l'honnête homme devant chaque beauté de sa vie fragile. En quelque sorte, elle pose un sceau sur ce qui s'écoule irrémédiablement en affirmant que ce qui passe ne meurt pas pour autant dès lors qu'une âme est capable d'action de grâces et de reconnaissance. »

    Père Jean-François Thomas s.j., Les Mangeurs de cendres. petit traité spirituel (ch.II), Via Romana, Versailles, 2016.

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  • Mercredi 17 août 2016

    St Hyacinthe, religieux (dominicain)

    Saint_Hyacinthe_Carracci_1b.jpg

    Ludovico Carracci (1555–1619), La Vierge et l'Enfant apparaissant à Saint Hyacinthe
    Musée du Louvre, Paris

    (Crédit photo)

  • Ignacy Feliks Dobrzynski (1807-1867) : Concerto pour piano en la bémol majeur, Op.2

    Polish Radio Symphony Orchestra - Dir. Lukasz Borowicz
    Emilian Madey, piano

  • Méditation - Poésie : "Priez pour nous"

    « O Vierge immaculée,
    O lis de la vallée,
    Fleur près de qui nos fleurs
    Perdraient de leurs couleurs,
    Vierge et mère ingénue,
    Étoile de la nue,
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous !

    O Reine glorieuse,
    Rose mystérieuse,
    Sanctuaire où le cœur
    Dépouille sa langueur,
    Où l'âme est appelée
    Et bientôt consolée,
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous !

    Fontaine où l'on s'abreuve
    Comme aux vagues du fleuve,
    Où l'on boit chaque jour
    L'eau pure de l'amour ;
    Arche de l'alliance,
    Aurore d'innocence,
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous !

    Parfum, source efficace
    De rosée et de grâce,
    Miroir éblouissant,
    Refuge caressant,
    Ineffable patronne
    Qui plaint et qui pardonne,
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous !

    Auréole bénie,
    Lumière indéfinie,
    Perle au reflet si beau,
    Doux et chaste flambeau,
    Souveraine de gloire,
    Lampe d'or, tour d'ivoire,
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous !

    Priez pour nous, Marie,
    Pour nous dont le cœur prie,
    Vase rempli de miel,
    Astre et porte du ciel,
    Astre qui nous éclaire
    D'un rayon tutélaire,
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous !

    Priez pour nous, car l'âme
    Tremble comme une flamme
    Dans ce morne désert,
    Où la foule se perd,
    Dans cette ombre suivie
    Qu'on appelle la vie ;
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous !

    O Vierge aimable et pure,
    L'encens de la nature
    Touche moins votre cœur
    Qu'un seul cri de douleur ;
    Souriez donc, ô Mère,
    Aux larmes de la terre,
    Nous sommes à genoux :
    Priez, priez pour nous ! »

    Edouard Turquety, Poésie catholique (XXII),
    Paris, Delaunay Libraire, 1836.

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