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  • Angelus de ce dimanche 23 octobre 2016

    « Aujourd’hui est le temps du courage ! » C’est ce qu’a lancé avec force le Pape François, lors de la prière de l’Angélus ce dimanche Place St Pierre, devant plus de 50 000 fidèles réunis sous les fenêtres du palais apostolique.

    Le Pape a auparavant centré sa courte catéchèse sur la seconde lettre de St Paul à Timothée, que propose la liturgie en ce dimanche. Arrivé au terme de son pèlerinage terrestre, « l’apôtre des gentils » écrit donc à Timothée, son « fils bien-aimé », et parcourt son existence totalement dévouée à la mission, en trois temps : le passé, le présent et l’avenir. Le présent est évoqué avec la métaphore du sacrifice ; le passé est vu à travers l’image de la « bonne bataille », de la « course d’un homme qui a été cohérent avec ses propres engagements et ses responsabilités ». S’agissant du futur, St Paul se confie au Seigneur, « le juste juge ». Car la mission de St Paul, a rappelé le Pape, s’est avérée efficace, juste et fidèle, « seulement grâce à la proximité et à la puissance du Seigneur, qui a fait de lui un annonciateur de l’Évangile à tous les peuples »

    L’Église se reflète dans ce récit autobiographique, a affirmé le Pape, surtout en cette journée missionnaire mondiale, dont le thème est « Église missionnaire, témoin de miséricorde ». « En St Paul, la communauté chrétienne trouve son modèle, dans la conviction que c’est la présence du Seigneur qui rend efficace le travail apostolique et l’œuvre évangélisatrice. L’expérience de l’apôtre des gentils nous rappelle que nous devons nous engager dans les activités pastorales et missionnaires, d’une part comme si le résultat dépendait de nos propres forces, avec l’esprit de sacrifice de l’athlète qui ne s’arrête pas devant les échecs ; et d’autre part, sachant que le vrai succès de notre mission est un don de la Grâce. C’est l’Esprit-Saint qui rend efficace la mission de l’Église dans le monde », a insisté le Souverain Pontife avant de répéter à plusieurs reprises : « Aujourd’hui est le temps de la mission et le temps du courage ! » (…) C’est le temps du courage, même si avoir du courage ne signifie pas avoir des garanties de succès. On nous demande du courage pour lutter, pas nécessairement pour vaincre, pour annoncer, pas nécessairement pour convertir. On nous demande d’avoir du courage pour proposer une alternative au monde, sans jamais devenir polémiques ou agressifs. On nous demande du courage pour nous ouvrir à tous, sans jamais diminuer l’unicité du Christ, unique Sauveur de tous. On nous demande du courage pour résister à l’incrédulité, sans devenir arrogants. On nous demande également le courage du publicain de l’Évangile, qui avec humilité n’ose même pas lever les yeux vers le Ciel, mais se frappe la poitrine en disant « Dieu, aie pitié de moi, pécheur ».

    « Que la Vierge Marie, modèle d’une Église en sortie et docile à l’Esprit-Saint nous aide tous à être des disciples missionnaires pour porter le message du salut à toute la famille humaine », a enfin conclu le Pape.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    A l’issue de l’Angélus, le Souverain Pontife a appelé les fidèles à s’unir à sa prière pour l'Irak « durement touché », alors que la bataille pour la reprise de Mossoul fait rage.

    « En ces heures dramatiques, a-t-il déclaré, je suis proche de toute la population d’Irak, en particulier de celle de la ville de Mossoul. Nos âmes sont bouleversées par les actes de violences féroces qui sont commis depuis trop longtemps contre des citoyens innocents, qu’ils soient musulmans, chrétiens, ou qu'ils appartiennent à d'autres ethnies et religions. Je suis profondément meurtri par les informations sur ces meurtres de sang-froid de nombreux fils de cette terre aimée, parmi lesquels tellement d'enfants. Cette cruauté nous fait pleurer, et nous laisse sans parole. Aux paroles de solidarité s’adjoint l’assurance de mon souvenir dans la prière, afin que l’Irak, durement touché, soit fort et solide dans l’espoir d’avancer vers un futur de sécurité, de réconciliation et de paix. Pour cela, je demande à tous de vous unir ma prière ».

    Et le Pape d'inviter la foule - près de 50 000 personnes selon la gendarmerie vaticane - à se recueillir en silence, avant de réciter un "Ave Maria".

    Source : Radio Vatican.

  • Dimanche 23 octobre, 90ème Journée Missionnaire Mondiale

    Dieu, notre Père,
    Tu nous as révélé ton amour
    et ta miséricorde
    en ton Fils Jésus-Christ.

    Nous te prions pour tous nos frères
    et soeurs de ce monde :
    donne à chacun de faire l'expérience
    de ta miséricorde
    et de trouver en Toi
    la source de l'espérance.

    Dieu de miséricorde,
    tourne vers nous ton regard de tendresse ;
    pardonne-nous nos péchés,
    guéris-nous de nos égoïsmes
    et donne-nous la force d'aimer
    comme Tu nous aimes !

    Dieu d'amour,
    envoie sur nous ton Esprit :
    qu'il nous donne de témoigner
    de ta miséricorde
    et de l'annoncer au monde entier.
    Amen !

    Œuvres Pontificales Missionnaires
    12 rue Sala - 69287 Lyon cedex 02

    Rappel : Message pour la Journée missionnaire mondiale 2016
    "Église missionnaire, témoin de miséricorde"

  • Franz Schubert : Messe No. 3 en si bémol majeur, D.324 - II. Gloria

    Virtuosi di Praga, Prague Chamber Orchestra - Dir. Jack Martin Händler (1996)
    Ludmila Vernerova, soprano ; Lenka Smidova, mezzo-soprano
    Rodrigo Orrego, ténor ; Jiri Sulzenko, basse

  • Méditation - De la vie des sens à la vie surnaturelle

    « Il y a trois vies au choix de l'homme : la vie des sens, qui est la vie animale ; - la vie de la raison, dont la fin est l'honneur et la sagesse de la terre ; - la vie de foi, qui est la vie surnaturelle, la vie du juste : Justus autem ex fide vivit (1).
    [...]
    La perfection de la vie surnaturelle, c'est de vivre en Dieu.
    Il faut à l'homme un centre de vie dans lequel il se repose, se fortifie, se réjouisse, s'anime à de plus grandes choses.
    L'homme des sens vit de sensations ; l'homme naturel vit dans les biens naturels ; mais le juste vit en Dieu.
    Jésus-Christ a dit : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang, demeure en moi, et je demeure en lui. » (2)
    Saint Paul a dit : « Celui qui est uni à Dieu ne fait avec lui qu'un esprit. » (3)
    On reconnaît que Dieu est le centre d'une âme, quand la vérité de Dieu fait sa joie ; quand la volonté de Dieu fait son bonheur ; quand l'amour de Dieu est l'inspirateur, le grand moteur, la grande vertu de sa vie. - Alors Dieu règne en cette âme. « Anima justi est Dei, dit saint Grégoire ; l'âme du juste est la demeure de Dieu. »
    Où sont les pensées, les désirs, les plaisirs de mon coeur, là est mon trésor... »

    1. Rom. I, 17 & Heb. X, 38 : "Celui qui est juste par la foi, vivra". - 2. Jn. VI, 57. - 3. I Cor. VI, 17.

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Troisième Série, Retraites aux pieds de Jésus-Eucharistie (Troisième Retraite, Deuxième jour, IIe méditation), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1926 (treizième édition).

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    Carl Heinrich Bloch (1834-1890), Le Consolateur

  • Dimanche 23 octobre 2016

    Vingt-troisième Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (30e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Audience jubilaire de ce samedi 22 octobre

    Plus de 100 000 personnes étaient présentes ce samedi 22 octobre au matin Place Saint-Pierre, sous un splendide soleil automnal pour une nouvelle audience jubilaire du Pape dans le cadre de l’année sainte. Partant de l’Évangile de la Samaritaine en Saint-Jean, il a développé sa catéchèse sur la miséricorde et le dialogue.

    Le compte rendu de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé en français :

    Frères et sœurs, le dialogue est un aspect important de la miséricorde puisqu’il permet aux personnes de se connaître et de se comprendre. Mais il est avant tout un signe de respect envers l’autre que nous percevons comme un don de Dieu qui se rend présent dans la personne du prochain. La charité s’exprime dans le dialogue qui contribue à la recherche du bien commun ; les rapports deviennent plus humains et les incompréhensions peuvent être dépassées. Que de difficultés seraient résolues au sein de nos familles si les personnes savaient se parler et s’écouter ; il en est de même à tous les niveaux de nos sociétés. L’Église, elle aussi, s’efforce, par le dialogue, de comprendre ce qui habite le cœur de toute personne ; il est une exigence de l’amour et de la bonté de Dieu qui va à la rencontre de chacun.

    Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les pèlerinages du diocèse aux Armées françaises, de Malines-Bruxelles, de  Sion, de Créteil et de Sées, accompagnés de leurs évêques, ainsi que l’Enseignement Catholique de Soissons et la Pastorale scolaire de Lyon.
    Frères et sœurs, ayons toujours le souci d’abattre les murs d’incompréhension qui existent entre nous afin de faire grandir dans le monde les signes de la miséricorde de Dieu.

    Que Dieu vous bénisse !

    Source : site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Prélude en si mineur BWV 855a

    Arrangement pour piano Alexandre Ziloti (1863-1945)
    Emil Gilels (1916–1985), piano
    (enregistrement public à Moscou)

  • Méditation - « Âmes découragées, relevez-vous ! »

    « Quel que soit le passé de votre âme, son avenir peut être délivré du mal. Ne dites pas que vous êtes engagé dans la plus stérile des luttes, et que, depuis un quart de siècle, peut-être un demi-siècle, votre vie est semblable à la vie de la terre, où le jour succède à la nuit, la nuit au jour ; que de même en votre âme, les retours de la grâce ont beau succéder au péché, le péché à son tour surmonte la grâce, et, comme par une vicissitude fatale, vous tient sous une chaîne invisible qui se relâche parfois, mais qui, ce semble, ne se brise pas. Ne dites pas que vous mourrez nécessairement ainsi, en essayant en vain de remplir le vase qui se vide, ou d'élever sur le saint édifice la pierre qui retombe toujours au moment où elle allait atteindre sa hauteur. Ne dites pas que toutes les autres grâces vous sont données, mais que la persévérance seule vous est refusée, et par suite le progrès dans le bien, et la croissance en Dieu, et l'espoir de la vie éternelle. O âme découragée par de continuelles défaites, relevez-vous ; la Vierge puissante peut tout. Elle qui répond parfaitement à la grâce, qui n'a jamais manqué à aucune grâce, peut changer toute l'issue d'un combat où vous paraissez reculer depuis longtemps. Encore un généreux effort pour vous attacher à la Mère du salut, pour devenir vous-même mère de votre salut et pour le mériter, car il le faut ; encore un généreux effort, et certainement vous allez vaincre ! Vous viviez dans la honte habituelle de plaies invétérées, de chutes toujours renouvelées ; vous allez vivre dans la gloire du triomphe. »

    Alphonse Gratry (1805-1872), Le Mois de Marie de l'Immaculée Conception (XVIIIe méditation), Paris, Charles Douniol / Jacques Lecoffre et Cie, 1866.

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    Enric Monserday Vidal (1850-1926), Vierge à l'Enfant
    (Crédit photo)

  • John Field (1782-1837) : Nocturne No.13 en ré mineur - Lento

    John O'Conor, piano

  • Méditation - En quoi consiste l'aumône

    « Si l'aumône consistait seulement à faire part de ses biens à celui qui en est dépourvu, le moyen de la faire serait restreint au petit nombre des riches. L'aumône est une loi générale, tous peuvent donc l'accomplir. Par le don matériel, on soulage le corps, par le don spirituel, on s'adresse à l'âme du pauvre. Ce don est aussi supérieur à l'autre que l'âme l'est au corps ; il est incontestablement le plus parfait, le plus facile et le plus nécessaire. Aucune position ne le rend impossible ; car, à quelque degré de la hiérarchie sociale que l'on soit placé, on rencontre des âmes affligées, éprouvées ou pécheresses. Ces infirmités morales sont plus douloureuses et plus terribles dans leurs conséquences que les maux physiques ; c'est pourquoi, dire une parole pieuse, consolante, un mot de foi et d'espérance, c'est faire une aumône plus précieuse que de donner un secours matériel. Il ne faut négliger ni l'une ni l'autre. »

    Avis spirituels aux femmes chrétiennes qui vivent dans le monde, Tome deuxième (Les bonnes œuvres, ch. CLX), Paris, Ancienne Maison Charles Douniol, P. Téqui, 1908 (Quatorzième édition).

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  • Vendredi 21 octobre 2016

    de la férie
     
    Mémoire de St Hilarion, abbé (de Gaza)

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    Mémoire de Ste Ursule et ses comp., vierges martyres

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  • Georges Bizet (1838-1875) : "Jeux d'enfants" - II. Berceuse

    Orquestra Filarmonica de Mexico - Dir. Enrique Batiz

  • Méditation - « Restez avec nous, Seigneur... »

    « Mane nobiscum, Domine, quoniam advesperascit (Lc XXIV, 29). Demeurez dans ce pauvre monde où le soir descend et sur lequel les ténèbres se font par l'envahissement de la tristesse et l'absence d'espérance, dans cette nuit où l'on entend des voix d'autant plus effrayantes qu'on ne sait d'où elles viennent, car elles n'ont plus rien d'humain. Seigneur, voyez, il ne suffit pas que vous passiez, demeurez au milieu de nous ! Oh ! venez dans ma pauvre âme qui s'est tue si longtemps, d'où rien de bon n'est sorti depuis des années, où rien de céleste ne s'éveille plus, et qui n'a pas su parler de vous, ni répondre quand vous parliez. Oh ! venez et faites sentir votre puissance. Que mon âme dise quelque chose, qu'elle se souvienne, qu'elle aime quelque chose qui l'élève et qui l'agrandisse ! Me voici, Seigneur, dans la personne de ce pauvre muet ; faites-moi parler, je vous en prie, faites-moi un cœur reconnaissant qui réponde à vos bienfaits, un cœur soumis qui réponde à l'épreuve, un cœur et une âme qui rendent le son que vous voulez entendre. O Seigneur, passez, mais restez ! »

    Abbé Henri Huvelin (1838-1910, in "L'Amour de Notre-Seigneur" Tome 1 - L’Évangile, Lecoffre - Gabalda, 1920.

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    (Crédit photo)

  • Jeudi 20 octobre 2016

    St Jean de Kenty, prêtre,
    patron de la Pologne

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    Tadeusz Kuntze-Konicz (1733-1793), Le miracle de St Jean de Kenty
    Musée national de Varsovie (Pologne)

  • Irak : la ville chrétienne de Qaraqosh libérée

    L’Archimandrite Emanuel Youkhana, leader des chrétiens assyriens et responsable du CAPNI (Christian Aid Program Northern Iraq), nous a transmis hier soir, 18 octobre, les dernières informations du front de Mossoul et la confirmation de la libération de Qaraqosh.

    irak-263x292.jpgDeux ans et deux mois après la fuite de tous ses habitants, dans la nuit du 6 au 7 août 2014, dans la plaine de Ninive, sur la ligne de front de Khazir, les pershmergas et l’armée irakienne ont repris la ville de Qaraqosh. Ils l’ont libérée et en ont repris le contrôle. Daech n’a pas opposé de réelle résistance et peu de combats se sont déroulés à l’intérieur de la ville. Les hommes de Daech se sont retirés de la ville, seuls quelques snipers seraient restés embusqués.

    Les premiers témoignages recueillis sur place affirment qu’il n’y a eu aucune destruction d’églises, de bâtiments ou de maisons. Nous espérons et prions pour que ce soit vrai.
    Les militaires sont en train de procéder à des déminages.

    Qaraqosh est la plus grande ville chrétienne en Irak, elle comptait 50 000 habitants avant son occupation par Daech en 2014.
    Les lignes de front depuis Bashiqa jusqu’au Sinjar sont calmes, aucune opération n’est en cours pour le moment.

    Au sud de Mossoul, sur la ligne de Qayara, les troupes irakiennes continuent leur avancée et ont repris le contrôle des villes sunnites alentours. Elles avancent dans ce district d’Alshora, bastion de Daech depuis 2010 et espèrent progresser jusqu’à Hamam Ali.

    Dans la ville de Mossoul, Daech semble s’être retirée de la rive est mais des combats font rage dans la partie ouest de la ville. Certains observateurs sur place annoncent l’évacuation des familles vers la Syrie. Peu de déplacements de population ont été observés depuis Mossoul, les principaux combats ayant lieu en dehors de la ville.

    de l’Archimandrite Emanuel Youkhana

    Source : AED (Aide à l'Eglise en Détresse).

  • Fête de Sainte Marguerite-Marie sous les fleurs à Paray-le-Monial

    paray-fleurs-1a.jpgLa Cité du Cœur de Jésus a été ornée de mille fleurs afin de fêter Sainte Marguerite-Marie le 16 octobre. Temps de retraite, processions, louanges, enseignements et « journée famille » ont été animés par les Chapelains.

    Cher(e) Ami(e) dans le Christ, que vous soyez en France, dans les îles ou à l'autre bout du monde, nous prions pour vous. Avec joie, nous avons pris des photos à votre intention.
    Nous en profitons pour vous annoncer que vous pouvez parcourir dès à présent en ligne un exemplaire de la revue, et si vous souhaitez soutenir notre mission - Faire connaître et faire aimer le Cœur de Jésus - en vous abonnant, n'hésitez pas à nous contacter. Chaque courrier ou chaque appel de votre part est traité par une religieuse de Paray le Monial.
    Vous retrouverez les bons moments de la fête de Sainte Marguerite Marie en cliquant ICI.

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    Le Secrétariat des Œuvres du Sacré-Cœur.

  • Audience générale de ce mercredi 19 octobre 2016

    Ce mercredi 19 octobre, à l’occasion de l’audience générale, le Pape a encouragé les pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, à faire face à la réalité, sans déléguer à d’autres le soin d’aider les personnes dans le besoin. Lors de sa catéchèse, il a demandé aux fidèles d’apporter leur aide aux pauvres qui se trouvent sur leur chemin.

    Les précisions de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, une des conséquences de ce qu’on appelle le « bien être » est de conduire les personnes à se replier sur soi, les rendant insensibles aux besoins d’autrui. Parmi les œuvres de miséricorde se trouve le devoir de donner à manger à celui qui a faim et à boire à celui qui a soif. Il est certes important de participer aux campagnes de solidarité qui nous sont proposées. Cependant, cette forme de charité ne nous implique pas directement, comme lorsque nous rencontrons dans la rue une personne dans le besoin ou qu’un pauvre frappe à notre porte. Quelle est alors ma réaction ? Est-ce que je détourne le regard ou bien est-ce que je m’intéresse à son état et prend le temps de lui parler ? Si elle n’est pas suivie par les œuvres notre foi est morte. Alors que, chaque jour, à côté de l’abondance et du gaspillage se répète l’expérience de ceux qui ont faim, nous ne pouvons pas déléguer à d’autres : ce pauvre que je rencontre a besoin de moi, de mon aide, de ma parole et de mon engagement. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les prêtres du diocèse d’Orléans accompagné par Monseigneur Jacques Blaquart, et les autres personnes venus de France, de Suisse et de Belgique.
    Chers frères, le peu que nous avons, si nous le remettons dans les mains de Jésus en le partageant aux autres avec foi, devient une richesse surabondante. Par notre générosité n’ayons pas peur d’être, pour nos frères, la révélation de la miséricorde du Père.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Stephen Paulus (1949-2014) : Opéra "The Three Hermits" - Pilgrim's Hymn

    Au deuxième anniversaire de sa mort (19 octobre 2014)
    University of Utah Singers

  • Méditation - Les caractères de la véritable vertu

    « La véritable vertu n'est jamais contente d'elle-même, ni mécontente des autres ; elle ne cherche qu'à contenter Dieu.

    1°. Jamais contente d'elle-même. Quand on se connaît bien, peut-on être content de soi ? Tant de passions, d'imperfections, de défauts ; tant de langueur, de tiédeur, de négligence ; tant d'infidélités à la grâce, si peu d'avancement dans le bien, si peu de désir de la perfection, pour un si grand fonds de misère ; à cette vue, loin d'être contents de nous-mêmes, ne devons-nous pas nous humilier, nous affliger, nous anéantir, et tout craindre pour nous ?
    Les plus grands Saints ont toujours été les plus humbles et les plus mécontents d'eux-mêmes ; ils se regardaient comme de grands pécheurs ; quoiqu'ils fassent pour Dieu, ils ne croyaient jamais avoir rien fait ; ils considéraient, non ce qu'ils avaient fait, mais ce qu'ils auraient du faire ; et après avoir pratiqué les plus éminentes vertus, ils disaient sincèrement et de cœur : Servi inutiles sumus (Lc 17, 10). Hélas ! nous ne sommes que des serviteurs inutiles. Voilà la solide vertu ; mais sont-ce là mes sentiments devant Dieu ?

    2°. La véritable vertu n'est jamais mécontente des autres : uniquement attentive sur elle-même, elle n'examine point la conduite de ceux dont elle n'a pas à répondre ; tant qu'elle peut, elle cherche à louer, elle cherche à excuser ; quand elle ne peut excuser l'action, elle excuse l'intention ; si on la blâme, elle ne se plaint point ; si on l'accuse, elle ne répond point ; si on la maltraite, elle croit mériter les mauvais traitements, et leur avoir donné lieu ; elle s'attribue tout à elle-même, pour ne pas condamner les autres : tout ce que les autres font, lui paraît mieux que ce qu'elle fait ; pour peu qu'on fasse pour elle, on en fait toujours trop ; craignant souverainement de manquer aux autres, jamais elle ne croit qu'on lui manque. A ce prix, ô mon Dieu ! ai-je à vos yeux le moindre vestige de vertu solide ?

    3°. La véritable vertu ne cherche qu'à contenter Dieu : voilà le grand objet qui fixe son attention et ses vœux, ses yeux fermés sur tout le reste, ne se portent qu'à Dieu ; elle ne veut que Dieu, ne cherche que Dieu, ne veut trouver que Dieu seul ; tout le reste n'est rien pour elle ; pourvu que son Dieu soit content, elle est satisfaite : ses vues ne vont qu'à lui plaire, ses désirs qu'à l'aimer, son cœur qu'à le posséder ; toute vue naturelle, toute considération humaine, tout motif bas et terrestre est banni de son cœur ; fallût-il faire les plus grands sacrifices, porter les plus rudes croix, se priver de tout et tout perdre, pourvu qu'elle plaise à son Dieu, qu'elle possède son Dieu, elle a tout, elle possède tout ; et si Dieu est content, elle est contente de tout.

    Mon Dieu, que ces sentiments sont au-dessus des miens ! et que je suis éloignée de la véritable et solide vertu ! elle m'a été comme étrangère et inconnue jusqu'à présent ; je n'ai bâti que sur du sable mouvant, rien de solide et de bien fondé ; vertu fausse, défectueuse, hypocrite, apparente ; voilà mon état, et le sujet de mes larmes. Il est temps que je travaille ; hélas ! je ne dis pas à perfectionner la vertu en moi, mais à lui donner l'entrée de mon cœur, espérant que la grâce lui donnera l'accroissement, et m'accordera la persévérance. »

    Abbé Barthélemy Baudrand (1701-1787), L'âme religieuse élevée à la perfection par les exercices de la vie intérieure, Lyon, Frères Périsse, 1788 (sixième édition).

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  • Mercredi 19 octobre 2016

    St Pierre d'Alcantara, religieux (franciscain)

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    Gravure d'après le tableau de Lazzaro Baldi (1624-1703)
    La Vierge à l'Enfant et St Jean l'Evangéliste apparaissant à Saint Pierre d'Alcantara

    (Crédit photo)

    (1969) Sts Jean de Brébeuf et Isaac Jogues, prêtres,
    et leurs compagnons, martyrs
    (au Canada, solennité le 26 septembre)