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  • Audience générale de ce mercredi 26 avril 2017

    « Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » : c’est sur cette parole du Christ dans l’Évangile de Matthieu que le Pape a appuyé sa catéchèse ce matin, lors de l’audience générale de ce mercredi 26 avril 2017, Place Saint-Pierre. Pour la 20e étape de son parcours sur l’espérance, le Pape François a insisté sur le caractère concret et actuel de la présence de Dieu parmi nous.

    « Notre Dieu n’est pas un Dieu absent, séquestré dans un ciel très lointain ; c’est au contraire un Dieu passionné par l’homme. » Le Pape l’a redit dans sa catéchèse, en répétant que « notre Dieu nous accompagne toujours, même si, par aventure, nous L’oublions ». « Notre existence est un pèlerinage, un chemin ». Le Pape François l’a redit en s’appuyant sur l’exemple d’Abraham qui s’est mis en marche, en quittant sa terre comme Dieu le lui avait demandé.

    Ce long voyage qui peut sembler absurde à vue humaine prend son sens si l’on sait que « Jésus nous assure non seulement de nous attendre au terme de notre long voyage, mais de nous accompagner dans chacun de nos jours ».

    « Les cieux passeront, la terre passera, les espérances humaines seront annulées, mais la Parole de Dieu est plus grande que tout et ne passera pas (…). Il n’y aura pas de jour de notre vie dans lequel nous cesserons d’être une préoccupation pour le cœur de Dieu ». C’est cette « proximité de Dieu » que l’on appelle la « Providence », a expliqué le Pape : cela signifie que Dieu « pourvoit à notre vie ».

    « L’espérance chrétienne trouve sa racine non pas dans l’attractivité du futur, mais dans la sécurité de ce que Dieu nous a promis et a réalisé en Jésus-Christ », a encore précisé le Pape, estimant si l’on traverse des phases de doute et d’obscurité, il faut « s’agripper à la corde ». Reprenant le célèbre verset du Psaume 23 (« Si je traverse la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi») , le Pape a rappelé que « l’homme voyageur, l’homme debout », doit se souvenir que « Dieu ne nous abandonne pas, que Dieu nous aime tendrement ».

    Au terme de l’audience générale, parmi les pèlerins francophones, le Pape a notamment un groupe des Œuvres Pontificales Missionnaires, venu avec le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, et les membres de la Communauté de l’Arche de Cognac, en Charente.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, notre Dieu n’est pas un Dieu lointain, mais un Dieu qui nous a dit : je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. L’homme n’est pas seul dans son pèlerinage ici-bas ; le chrétien, en particulier, n’est jamais abandonné du Seigneur qui lui promet de l’accompagner chaque jour ; et cette proximité de Dieu durera jusqu’à la fin des temps. Nous devons enraciner fermement dans notre esprit la certitude que Dieu, dans sa “providence”, pourvoira à tous nos besoins, qu’il ne nous abandonnera pas au moment de l’épreuve et de la nuit. L’espérance, souvent symbolisée par une ancre, est solide et certaine, car elle ne repose pas sur la force de la volonté humaine mais sur ce que Dieu a promis et réalisé en Jésus-Christ. Forts de ces promesses, les chrétiens peuvent continuer à espérer, confiants que Dieu travaille pour réaliser ce qui, humainement, parait impossible. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le groupe des Œuvres Pontificales Missionnaires, avec le Cardinal Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon, ainsi que la Communauté de l’Arche de Jean Vanier, de Cognac, et tous les pèlerins venus de France et de Belgique.
    Nous sommes le peuple de Dieu en pèlerinage à la suite du Christ ressuscité, et nous savons que son amour nous précède, même dans les situations les plus difficiles. Je vous invite à porter cette lumière tout autour de vous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.
  • Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179) : O Jerusalem

    Ensemble Sequentia

  • Méditation - « noverim Te, noverim me ! » (St Augustin)

    « Il est en notre pouvoir d'obtenir beaucoup de grâces, d'abord en nous efforçant d'acquérir la vertu d'humilité. Car il est écrit : « Dieu résiste aux prières des orgueilleux ; mais il accorde sa grâce aux prières des humbles » (1). Il ne s'agit pas ici de l'humilité extérieure dont les manifestations peuvent facilement devenir des actes d'orgueil. Il s'agit de l'humilité de cœur, c'est-à-dire intérieure, vertu sublime qui sort l'homme du mensonge et le met en plein au centre de la vérité. Car elle consiste à nous comparer souvent à Dieu pour reconnaître sa grandeur et notre petitesse, sa sainteté et notre indignité, sa sagesse et notre folie... Il est tout et nous ne sommes rien.

    Notre-Seigneur nous exhortait à cette humilité quand il disait : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (2). Dociles à son exhortation, les saints, dans leurs prières, n'ont pas cessé de dire à Dieu : - « Seigneur, qui êtes-vous et qui suis-je ? - Ah ! faites que je vous connaisse et que je me connaisse !... (3) - Vous qui m'avez créé, ayez pitié de moi... »

    Cette humilité exerce sur le Cœur de Dieu une puissance irrésistible et fait tomber sur nous avec abondance les trésors de sa miséricorde. Quand l'homme s'élève, s'exalte en présence de Dieu, Dieu monte infiniment plus haut et le regarde de loin avec dédain : Alta a longe cognoscit (4). Au contraire, l'homme a-t-il le bon sens de s'humilier ? Dieu s'abaisse jusqu'à lui. Il le regarde de près avec amour et il le comble de ses faveurs. Humilia respicit (4). Notre-Seigneur disait à une sainte : « Si je trouvais une âme plus humble que celle de François d'Assise, je la traiterais plus magnifiquement que je n'ai traité ce grand saint. »

    1. Jac. IV, 6. - 2. Matth. XI, 29. - 3. "noverim Te, noverim me", Saint Augustin (Soliloquia II,1,1 ; cf. Conf. 1,X). - 4. Ps. 137, 6 : "quoniam excelsus Dominus et humilia respicit et alta a longe cognoscit" : Si haut que soit le Seigneur, il voit le plus humble ; de loin, il reconnaît l'orgueilleux.

    P. Ludovic de Besse (1831-1910), La science de la Prière (Chap. IV), Troisième édition, Coll. « Il Poverello » 1ère série XXXII, Société et Librairie S. François d'Assise, Paris - Librairie J. Duculot, Éditeur, Gembloux (Belgique), 1903.

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    (Photo : Adi ALGhanem / Flickr - Source)

  • Mercredi 26 avril 2017

    Sts Clet et Marcellin, papes martyrs

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     Notre-Dame du Bon Conseil
    (Mater Boni Concilii)

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    Prière à Notre-Dame du Bon Conseil :

    Ô très glorieuse Vierge Marie, choisie par le Conseil éternel pour être la Mère du Verbe Incarné, Trésorière des grâces divines et Avocate des pécheurs, moi, le plus indigne de vos serviteurs, je recours à Vous, afin que Vous daigniez être mon guide et mon conseil dans cette vallée de larmes. Obtenez-moi par le très précieux Sang de votre divin Fils le pardon de mes péchés, le salut de mon âme et les moyens nécessaires pour l'acquérir. Obtenez à la sainte Église le triomphe sur ses ennemis et la propagation du règne de Jésus Christ sur la terre. Amen.

    Source : Notre-Dame des Neiges.