Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Édit publiant l’ouverture de la Cause de Canonisation de la Servante de Dieu Madame Élisabeth

    Madame-Elisabeth_1a.jpg

    Louise Élisabeth Vigée Le Brun (1755–1842), Madame Elisabeth
    Château de Versailles, Petit Trianon, Attique (salon de Madame Élisabeth)
    (Crédit photo)

    L’archevêque de Paris, à la suite de l’avis de la Conférence des évêques de France et du nihil obstat de la Congrégation pour la cause des saints, a décidé d’ouvrir par décret en date du 15 novembre 2017, la cause en canonisation d’Elisabeth de France, sœur de Louis XVI.

    Le 10 mai 1794, mourait à Paris la Servante de Dieu Élisabeth de France, sœur de Louis XVI, dite Madame Élisabeth. Sa renommée de sainteté progressant toujours malgré les années, la demande formelle étant présentée de commencer sa cause de canonisation et d’en donner connaissance à la communauté ecclésiale, nous avons décidé, ayant reçu l’avis de la Conférence des évêques de France et le Nihil obstat de la Congrégation pour les causes des saints, d’ouvrir cette cause par décret du 15 novembre 2017.

    Nous invitons tous les fidèles à nous communiquer directement toutes les informations susceptibles de donner prétexte, de quelques manières, à douter de la renommée de sainteté de la Servante de Dieu.

    Selon le droit de l’Église, nous ordonnons aussi par le présent ÉDIT, à tous ceux qui en posséderaient, de remettre au Président de la commission d’enquête, dans les délais les plus brefs, tout écrit, édité ou non, qui aurait pour auteur la Servante de Dieu, et n’aurait déjà été consigné à la Postulation de la Cause, et tout document intéressant cette cause. Ceux qui voudraient conserver les originaux pourront en présenter la copie dûment authentifiée.

    Ces documents doivent être adressés au Président de la commission d’enquête pour cette cause, 17 rue des Ursins à Paris 4e.

    Enfin, nous ordonnons que le présent ÉDIT demeure pendant deux mois sur le site internet du diocèse de Paris. De plus il sera publié dans Paris Notre-Dame.

    Donné à Paris, le 15 novembre 2017

    André Cardinal VINGT-TROIS
    Archevêque de Paris

    Par mandement,
    Jean-Marie Dubois, chancelier

    Demandons l’intercession de Madame Elisabeth pour la France !

    Source : Eglise Catholique à Paris.

  • Acte de vénération de la Vierge Marie par le Pape François place d’Espagne à Rome

     

     
    Comme c'est la tradition chaque 8 décembre, pour la fête de l'Immaculée Conception, le Pape François s'est rendu ce vendredi après-midi sur la Place d'Espagne, au centre de Rome, pour une prière à Marie au pied de la Colonne de l'Immaculée.
     
    Le Saint-Père a prononcé une prière à Marie, lui demandant de présenter au Seigneur les intentions et préoccupations des habitants de la ville de Rome. Parmi les fidèles rassemblés figuraient de nombreuses personnes âgées ou handicapées en fauteuil roulant prises en charge par l'Unitalsi, l'organisation italienne des pèlerinages. Le Pape a salué une à une toutes ces personnes en fauteuil, dans un climat de grande émotion.

    Parmi les personnalités présentes figuraient notamment la maire de Rome, Virginia Raggi, ainsi que le Préfet de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples, le Cardinal Fernando Filoni, dont le dicastère se situe juste en face de cette colonne de la Vierge.

    Après cet acte de vénération, le Pape s'est déplacé à pieds vers l'église Sant'Andrea delle Fratte, lieu d'une apparition de la Vierge en 1842. Plus tôt dans l'après-midi, le Saint-Père s'était rendu à la basilique Sainte-Marie-Majeure, pour déposer un bouquet devant l'icône de Marie Salus Populi Romani.

    Voici une traduction intégrale de la prière du Pape sur la place d'Espagne :

    « Mère Immaculée,

    Pour la cinquième fois je viens à tes pieds comme évêque de Rome, pour te rendre hommage au nom de tous les habitants de cette ville.

    Nous voulons te remercier pour la constante attention avec laquelle tu accompagnes notre chemin, le chemin des familles, des paroisses, des communautés religieuses ; le chemin de tous ceux qui chaque jour, parfois avec fatigue, traversent Rome pour aller au travail ; des malades, des personnes âgées, de tous les pauvres, de tant de personnes immigrées ici, de leurs terres de guerre et de faim.

    Merci parce que, dès que nous t’adressons une pensée ou un regard, ou un Ave Maria fugace, nous sentons toujours ta présence maternelle, tendre et forte.

    Ô Mère, aide cette ville à développer les « anticorps » contre certains virus de nos temps : l’indifférence, qui dit « cela ne me regarde pas » ; le manque d’esprit civique qui méprise le bien commun ; la peur de celui qui est différent et étranger ; le conformisme travesti par la transgression ; l’hypocrisie d’accuser les autres, pendant qu’ils font les mêmes choses ; la résignation à la dégradation environnementale et éthique ; l’exploitation de tellement d’hommes et femmes.

    Aide-nous à rejeter ces virus avec les anticorps qui viennent de l’Évangile. Fais que nous prenions la bonne habitude de lire chaque jour un passage de l’Évangile, et, sur ton exemple, de cultiver la Parole dans le cœur, afin que, comme une bonne semence, elle porte du fruit dans notre vie.

    Vierge immaculée, il y a 175 ans, à peu de distance d’ici, dans l’église de Sant’Andrea delle Fratte, tu as touché le cœur d’Alphonse Ratisbonne, qui jusqu’alors athée et ennemi de l’Église, est devenu chrétienne. Tu t’es montrée à lui comme une Mère de grâce et de miséricorde. Accorde-nous aussi, spécialement dans l’épreuve et dans la tentation, de fixer le regard sur tes mains ouvertes, qui laissent descendre sur la terre les grâces du Seigneur, et de nous dépouiller de toute arrogance honteuse, pour nous reconnaître comme nous sommes vraiment : petits et pauvres pécheurs, mais toujours tes enfants.

    Et ainsi de mettre la main dans la tienne pour nous laisser reconduire à Jésus, notre frère et sauveur, et au Père céleste, qui ne se fatigue jamais de nous attendre et de nous pardonner quand nous retournons à Lui.

    Merci, ô Mère, parce que tu nous écoutes toujours !

    Béni l’Église qui est à Rome, bénis cette ville et le monde entier.

    Amen. »

    Source : Radio Vatican.
     

  • Angelus du 8 décembre 2017

    En ce 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception qui est une fête religieuse majeure et un jour férié très important en Italie, le Pape François a prononcé sa traditionnelle bénédiction de l’Angélus, depuis la fenêtre du Palais apostolique.

    Le Pape a délivré une méditation sur la beauté de Marie et sur sa jeunesse, due au fait qu’elle n’a pas été corrompue par le péché.

    Le compte rendu de Cyprien Viet est à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Alma Redemptóris Mater

    (Antienne mariale du temps de l’Avent)
    Moines de l'Abbaye de Ligugé
     
    Alma Redemptóris Mater,
    quæ pérvia caéli pórta mánes,
    Et stélla máris,
    succúrre cadénti
    súrgere qui cúrat pópulo :
    Tu quæ genuísti, natúra miránte,
    túum sánctum Genitórem :
    Virgo prius ac postérius,
    Gabriélis ab óre
    súmens íllud Ave,
    peccatórum miserére.

    Sainte Mère du Rédempteur
    Porte du ciel, toujours ouverte,
    étoile de la mer
    viens au secours du peuple qui tombe
    et qui cherche à se relever.
    Tu as enfanté,
    ô merveille !
    Celui qui t’a créée,
    et tu demeures toujours Vierge.
    Accueille le salut
    de l’ange Gabriel
    et prends pitié de nous, pécheurs.
  • Méditation - Gloire de Marie - Prière

    « Je vous salue, Marie, pleine de grâce, plus sainte que les saints, plus élevée que les cieux, plus glorieuse que les Chérubins, plus digne d'honneur que les Séraphins, et vénérable au-dessus de toute créature. Salut, ô colombe, qui nous apportez le fruit de l'olivier et nous annoncez Celui par qui nous sommes préservés du déluge spirituel, et qui est le port du salut. Salut, édifice sacro-saint, immaculé, palais très pur de Dieu le souverain Roi, orné tout autour par la magnificence de ce même Roi divin. Ce palais offre à tous l'hospitalité, et les réconforte par de mystérieuses délices ; dans son enceinte se trouve la couche nuptiale de l’Époux spirituel, elle n'a pas été faite à la main et elle brille d'ornements divers ; c'est là que le Verbe voulant rappeler dans la voie droite l'humanité errante, s'est uni dans la chair, afin de réconcilier avec son Père, ceux qui s'étaient exilés par l'effet de leur propre volonté. Délivrez de tout danger et de toute angoisse ceux qui vous louent ; donnez la liberté aux captifs, un asile aux voyageurs, et soyez la consolation des malheureux, quel que soit le secours dont ils sont dépourvus. Tendez à l'univers entier votre main secourable, afin que nous célébrions vos fêtes dans la joie et l'allégresse, et que toutes se terminent comme celle que nous venons de solenniser, en nous laissant des fruits éclatants de salut, en Jésus-Christ, Roi de tous et notre vrai Dieu, à qui soient gloire et puissance, avec Dieu le Père, le saint principe de sa vie, et l'Esprit coéternel, consubstantiel et co-régnant, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen. »

    St Germain, Sermon sur la Présentation, in "Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix" par le Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Tome premier (Fête de l'Immaculée Conception, Contemplation), Desclée, De Brouwer, Lille - Paris - Bruges, 1917.

    Immaculee-Conception_6a.jpg

  • Introït "Gaudens gaudebo"

    Ant. ad Introitum. Is. 61, 10.
    Gaudens gaudébo in Dómino, et exsultábit ánima mea in Deo meo : quia índuit me vestiméntis salútis : et induménto iustítiæ circúmdedit me, quasi sponsam ornátam monílibus suis.
    Je me réjouirai avec effusion dans le Seigneur, et mon âme sera ravie d’allégresse en mon Dieu : car il m’a revêtu des vêtements du salut : et il m’a entouré des ornements de la justice, comme une épouse parée de ses bijoux.

    Ps. 29, 2.
    Exaltábo te, Dómine, quóniam suscepísti me : nec delectásti inimícos meos super me.
    Je vous exalterai, Seigneur, parce que vous m’avez relevé, et que vous n’avez pas réjoui mes ennemis à mon sujet.

    V/. Glória Patri.

  • Vendredi 8 décembre 2017

    Immaculée Conception de la Sainte Vierge

    Immacolata_Barocci_a.jpg

    Frederico Barocci (1535-1612), L'Immaculée Conception
    Galerie nationale des Marches, Palais ducal d'Urbino (Italie).