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  • Felix Mendelssohn : Sechs Sprüche (6 Motets), Op. 79

    Regenburger Domspitzen - Dir. Georg Ratzinger
     
    1. Weihnachten
    2. Am Neujahrstage
    3. Am Himmelfahrtstage
    4. In der Passionszeit
    5. Im Advent
    6. Am Karfreitage
  • Méditation - Le bon grain et l'ivraie

    « Le démon, ancien ennemi des hommes, ne cesse de venir semer la zizanie du vice et du péché ; il s'efforce d'étouffer ou de corrompre la bonne semence, c'est-à-dire les bonnes actions, ou du moins les bonnes intentions ; ce qui fait dire à saint Paul : Nous n'avons pas seulement à combattre contre la chair et le sang, mais encore contre les principautés et les puissances (1), c'est-à-dire contre les Anges révoltés, qui cherchent à nous rendre les compagnons de leur révolte pour nous entraîner dans leur malheur. Ces ennemis implacables ne se lassent point jour et nuit de tendre des pièges à l'innocence, et de semer l'ivraie parmi le bon grain. Il n'y a lieu si retiré, personne si élevée, ni état si saint qui soient exempts de leurs tentations ; les dangers auxquels ils nous exposent sont des plus terribles, il y va de notre éternité ; les occasions sont pressantes et les combats continuels, il n'y a pas de trêve avec eux. Qui n'aura donc sujet de craindre et de trembler, si vous, ô Jésus ! qui êtes appelé le Dieu fort, ne domptez et terrassez leur puissance ? Ô Dieu fort (2) et puissant dans les combats ! délivrez-nous par votre vertu de tous nos ennemis (3).

    Jésus a voulu combattre et vaincre, non en sa majesté, mais en l'humilité de notre chair ; non pas en sa puissance, mais en notre infirmité. Dieu, dit l'Apôtre, a choisi les choses les plus faibles de ce monde pour confondre les plus fortes (4) : quoi de plus bas que la crèche, quoi de plus faible que la croix ? Entre toutes les œuvres de Dieu, celles qui ont été les plus excellentes et les plus admirables n'ont pas été faites dans l'éclat de sa divinité, mais dans l'abaissement de son humanité : le monde a été créé par la puissance de Dieu, il a été racheté plus miraculeusement par l'anéantissement de l'Homme-Dieu ; et c'est par le moyen de ce qu'il y a eu de plus infime et de plus humble en lui, qu'il a vaincu et terrassé l'orgueil du démon, qu'il a réprimé son audace et détruit son empire. Ô Jésus ! je reconnais en vos bassesses votre grandeur, j'adore votre puissance en vos faiblesses ; aussi je ne cherche point d'autre bouclier, pour opposer aux traits des ennemis de mon salut, que vos anéantissements. Faites que je m'abaisse avec vous, afin d'être sauvé par vous, et que j'aie part à votre humilité, afin d'avoir part à votre gloire. »

    1. Ephès. 6, 12. - 2. Isai. 9, 6. - 3. Esth. 14, 19. - 4. I Cor. 1, 27.

    Méditations sur les Mystères de la foi et sur les Épitres et les Évangiles tirées de l’Écriture Sainte et des Pères distribuées pour tous les jours et fêtes de l'année, par un Solitaire de Sept-Fonts, Nouvelle édition revue et corrigée par M. L. Berthon, Chanoine honoraire de Poitiers, Tome Premier (LXXXIe Méditation, I & III), H. Oudin, Paris / Poitiers, 1902.

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  • Dimanche 5 février 2017

    5ème Dimanche après l’Épiphanie
     
    Commentaire de l'Evangile du Dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux)
     
    Introït "Veníte adorémus Deum"

    Ecouter (mp3).

    Commentaire spirituel et musical sur le blog de L'Homme Nouveau.
     
    (5ème dimanche du Temps Ordinaire)

  • Mon Père je m'abandonne à Toi

    Chant de la Communauté de l'Emmanuel
    (d'après la prière de Charles de Foucauld)

  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Un soldat ouvrit son côté avec sa lance et aussitôt il en sortit du sang et de l'eau. »

    « Que vous nous aimez, ô Cœur de Jésus ! Il ne vous a pas suffi de contenir tous les hommes, ces hommes si ingrats, pendant toute votre vie, vous avez encore voulu leur être ouvert et être blessé pour eux après votre mort ; vous avez voulu porter éternellement cette blessure comme signe de votre amour, comme signe que votre Cœur est toujours ouvert à tous les vivants, est toujours prêt à les recevoir, à leur pardonner, à les aimer... Par cette ouverture béante vous appelez éternellement tous les hommes à croire à votre amour, à avoir confiance en lui, à venir à vous, si souillés qu'ils soient : à tous, tous, même aux plus indignes, votre Cœur est ouvert ; pour tous, tous, il a été percé ! Vous aimez tous les vivants, vous les appelez tous à vous. Vous leur offrez à tous le salut jusqu'à leur dernière heure, leur dernière minute... Voilà ce que vous nous dites, vous nous criez éternellement par cette bouche béante de votre Cœur, ô tendre Jésus !

    Aimons Jésus qui nous a tant aimés ! Aimons Jésus qui est tout aimable... Aimons Jésus c'est le premier commandement. Aimons Jésus, c'est le bonheur (« connaître Dieu et Jésus, c'est la vie éternelle », c'est-à-dire le bonheur céleste). Aimons Jésus en Lui demandant sans cesse de L'aimer et en pratiquant les œuvres de Son amour, Son obéissance, Son imitation, Sa contemplation (... donnons une place spéciale à l'amour du prochain que Notre-Seigneur nous a tant recommandé, à la réception de la sainte Eucharistie par laquelle nous nous unissons à Lui comme l'épouse à l'époux, à l'accomplissement des plus grands sacrifices par lesquels on se prépare au parfait amour, on s'y perfectionne et on s'y confirme)... Ayons une tendre dévotion pour ce Cœur de Jésus qui nous a tant aimés, et qui a voulu être percé pour nous... Ayons en Lui, en Son amour, une confiance sans borne, comme en un ami, en un Époux qui nous aime plus que tous les hommes ensemble ne peuvent aimer, et qui est tout puissant... Et efforçons-nous d'inspirer à tous cette dévotion passionnée et cette confiance infinie dans le Cœur Sacré de notre Bien-aimé Jésus ! »

    Bx Charles de Foucauld, Méditations sur les Saints Évangiles, Méditation 520, in "Au fil des jours. Nouvelle anthologie des Écrits spirituels", nouvelle cité, 1997.

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    (Crédit photo : Pixabay)

  • Neuvaine à Notre-Dame de Lourdes (du 03 au 11 février)

    En ligne sur notre site internet

  • Vendredi 3 février 2017

    De la férie
     
    Mémoire de St Blaise, évêque martyr

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    Église Saint Blaise, Dubrovnik (Croatie)
     
    En certains endroits :
    St Anschaire (ou Oscar), moine et évêque
  • 17h30 : Sainte Messe célébrée par le Pape François à l'occasion de la Journée de la vie consacrée

     
     
    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) sur le site internet du Vatican.

  • Alexandre Borodine (1833-1887) : Quatuor à cordes No. 2 - III. Andante "Notturno"

    Borodin Quartet

  • Méditation - La Foi de Siméon

    « Admirons dans le Saint Vieillard Siméon quelle fut sa foi aux promesses de la loi et des Prophètes. Siméon attendait le Rédempteur promis. Il soupirait sans cesse après cet heureux moment qui devait faire le bonheur et la consolation du peuple de Dieu. Dans ce désir, dans cette attente du Messie, il vivait dans la justice, dans la crainte du Seigneur, et le Saint-Esprit était en lui... Si nous avions une vraie foi aux promesses de l’Évangile, si nous attendions véritablement les biens qui nous y sont promis, nous ne trouverions pas de difficulté à vivre dans la sainteté et à conserver l'Esprit saint dans nos cœurs ; mais une foi trop faible, une vie mondaine, lâche et dissipée nous prive des consolations de Dieu, éteint en nous l'espérance, et ne nous fait envisager l'autre vie et le second avènement de Jésus qu'avec frayeur.

    Observons quelle fut la foi de Siméon à la révélation de l'Esprit saint. Cet Esprit de Dieu lui avait révélé qu'il ne mourrait point sans avoir vu le Messie ; il lui tardait que cet heureux moment arrivât ; cependant il ne devait voir Jésus que dans l'infirmité de sa chair mortelle, et il devait mourir bientôt après ; pour nous au contraire nous devons le voir après notre mort, dans la splendeur de sa gloire, lorsque toutes nos peines seront finies et qu'il ne nous restera plus qu'à régner éternellement avec lui ; cette pensée nous alarme, nous effraie. Esprit saint, venez dans mon cœur pour le détacher de tout ce qui est ici-bas et le faire soupirer après l'heureux moment de sa délivrance, et de son vrai bonheur.

    Considérons combien grande fut la foi de Siméon à la présence de Jésus Sauveur. Conduit par l'Esprit de Dieu il vint au Temple lorsqu'on amenait ce Divin enfant pour le présenter au Seigneur. Il le vit, il le contempla, et intérieurement il l'adora. La cérémonie étant finie il ne put se contenir, il s'approcha de lui, le prit entre ses bras, le serra sur son cœur et fit éclater les transports de sa joie, de sa reconnaissance et de son amour... Si nous avions une foi vive, nous connaîtrions que nous avons le même Jésus dans le Sacrement de l'Eucharistie, et nous l'y recevrions dans les sentiments de Siméon. Mais, hélas ! n'est-ce pas souvent l'esprit de vanité, de curiosité ou d'intérêt, la coutume, le respect humain, ou quelque autre motif indigne et criminel qui nous conduisent à l'Autel et au Temple ! »

    P. Bonaventure Girardeau (+1774), Évangile médité, et distribué pour tous les jours de l'année, suivant la concorde des quatre Évangélistes, Revu et corrigé par M. l'Abbé Duquesne, Nouvelle édition, Tome premier (XVe Méditation, Premier point), Paris, Amable Costes et Cie, 1823.

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    Tableau d'Andrey Shishkin (peintre russe, né en 1960), "Siméon et Jésus"

  • Méditation - La Purification de Marie

    « Remarquons dans Marie son obéissance. Elle obéit à une loi dont les termes dans leur sens propre semblent l'excepter formellement, puisqu'elle marque positivement : une femme qui aura conçu et enfanté suivant le cours ordinaire de la nature. Mais par amour pour la loi de Dieu, et pour éviter le scandale du peuple qui ignorait le grand mystère opéré en sa faveur, Marie ne fait point valoir ses privilèges, elle observe le précepte, elle en remplit toutes les ordonnances jusque dans le dernier détail. Est-ce avec cet amour, avec cette ferveur, avec cette ponctualité que nous obéissons à Dieu ? Hélas, ou nous transgressons formellement sa loi, ou nous ne l'observons qu'imparfaitement !

    Considérons dans Marie son humilité. Elle sacrifie aux yeux des hommes la gloire de sa Virginité, dont elle avait été si jalouse aux yeux des Anges et devant Dieu. Elle se montre dans le premier parvis du Temple comme une femme immonde qui ne peut entrer dans le second avant d'avoir été purifiée. Cette Vierge sainte sait que Dieu connaît sa pureté, cela lui suffit ; elle est peu inquiète des jugements humains. Que nous sommes bien différents : peu inquiets d'être souillés aux yeux de Dieu, nous ne sommes attentifs qu'à paraître purs aux yeux des hommes !

    Admirons dans Marie son esprit de pauvreté. Selon la loi, la Mère devait offrir un agneau et une tourterelle, ou, si sa situation ne lui permettait pas, elle devait présenter deux tourterelles, ou deux petits de colombes. Marie s'en tient à cette dernière disposition de la loi, qui était conforme à son état présent. Elle ne rougit point de paraître pauvre aux yeux du monde et dans la Maison du Seigneur. Hélas, n'est-ce pas souvent dans ce saint lieu où notre vanité veut paraître avec plus d'ostentation et de luxe ! »

    P. Bonaventure Girardeau (+1774), Évangile médité, et distribué pour tous les jours de l'année, suivant la concorde des quatre Évangélistes, Revu et corrigé par M. l'Abbé Duquesne, Nouvelle édition, Tome premier (XIVe Méditation, Premier point), Paris, Amable Costes et Cie, 1823.
    NB : Le plan et la matière de cet ouvrage appartiennent au P. Giraudeau, jésuite. Les infirmités de ce religieux ne lui ayant pas permis de les mettre en œuvre, M. l'Archevêque de Paris le confia à l'Abbé Duquesne qui employa plusieurs années à ce travail. [Quérard, II, 718]. La première version parut en 1773, éditée à Paris chez Charles-Pierre Berton, en 12 tomes.

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  • Jeudi 2 février 2017

    Purification de la Sainte Vierge
    (Présentation du Seigneur)

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    Journée de la vie consacrée

  • Audience générale de ce mercredi 1er février 2017

    Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi 1er février 2017, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur l’espérance. Après une série d'interventions consacrées à l'espérance dans l'Ancien Testament, il s'est cette fois penché sur le Nouveau Testament, à la lumière de l'évènement pascal, en s’appuyant sur la Première Lettre de saint Paul aux Thessaloniciens. Le Saint-Père a rappelé que face à la mort les chrétiens ne doivent pas succomber à la tentation de la peur, mais au contraire avoir conscience qu’il s’agit d’un passage vers la rencontre du Seigneur.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, dans le Nouveau Testament, l’espérance prend une dimension extraordinaire en raison du mystère pascal. Saint Paul s’adresse à la toute jeune communauté de Thessalonique, traversée par les épreuves, mais solidement enracinée dans la foi. Elle célèbre avec joie la résurrection de Jésus dont les conséquences sont décisives pour l’histoire du monde comme pour tout homme. Si notre foi est mise à l’épreuve dans les moments les plus difficiles de notre vie, l’espérance du salut nous rend solides et nous console. Elle nous fait attendre une promesse déjà réalisée en Jésus-Christ. Cette espérance est, non seulement le désir et la possibilité, mais la certitude de notre résurrection à venir et de celle des défunts de nos familles. Espérer c’est donc apprendre à vivre dans l’attente, mais pour cela un cœur pauvre et humble est nécessaire. Et nous sommes invités à prier pour que les personnes aimées qui nous ont quittées vivent avec le Christ et en communion avec nous. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France.
    Demandons au Seigneur de renforcer notre espérance en la résurrection, de sorte que nous puissions apprendre à vivre dans l’attente certaine de la rencontre avec Lui et avec tous ceux qui nous sont chers. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Intention de prière pour le mois de février 2017

    Accueillir les personnes en situation difficile
    Prions pour toutes les personnes qui connaissent l’épreuve, en particulier celles qui sont pauvres, réfugiées ou marginalisées, pour qu’elles trouvent dans nos communautés accueil et réconfort.

    Rappel : la seconde intention, liée à l'actualité, sera donnée par le Pape lors de l'Angélus du 1er dimanche du mois.