Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Le Christ est ressuscité !

    Chœur d'hommes Podvorya de la Laure de la Trinité-Saint-Serge à Moscou
    Dir. Vladimir Gorbik

  • Prière pour le Dimanche de la Résurrection

    « Seigneur Jésus, doux et bon Jésus, qui avez daigné mourir pour nos péchés et ressusciter pour notre justification, je Vous supplie, par votre Résurrection glorieuse, de me faire sortir du sépulcre de mes vices et péchés, afin que je mérite de participer vraiment à votre Résurrection. Très doux Seigneur, qui montez au ciel dans le triomphe de votre gloire et êtes assis à la droite du Père, Vous qui êtes tout-puissant, élevez-moi jusqu'à Vous, afin que je coure à l'odeur de vos parfums, que je coure sans défaillance, alors que Vous m'attirez et me guidez. Mon âme est assoiffée : attirez-la près de la source divine de l'éternelle satiété ; tirez-moi de l'abîme vers cette source vive, afin que j'y boive, autant que je le pourrai, de ce dont je vivrai toujours, ô mon Dieu, ô ma vie.
    Donnez, je Vous en prie, ô Seigneur, donnez à mon âme des ailes semblables à celles de l'aigle, afin que je vole et ne défaille point ; que je vole et parvienne à la splendeur de votre gloire. Là, Vous me nourrirez de vos secrets à la table des hôtes célestes, à l'endroit où Vous célébrez votre Pâque, près de la source inépuisable. Puisse, ô Seigneur, mon cœur se reposer en Vous, ce cœur pareil à une grande mer agitée de flots tumultueux. »

    « Quand Vous verrai-je, ô très précieux, très désiré, très aimable Seigneur ? Quand comparaîtrai-je devant votre face ? Quand serai-je rassasié de votre beauté ? Quand me ferez-Vous sortir de ce cachot ténébreux, afin que je confesse votre nom, sans rougir ?... Que ferai-je, moi, misérable, accablé du poids des chaînes de l'humaine condition ? Que ferai-je ?... Tant que nous serons enveloppé du corps, nous serons en route vers le Seigneur. Nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente, mais nous recherchons la cité future, puisque notre patrie est dans les Cieux. Tant que je porterai avec moi ces membres fragiles, faites-moi la grâce, ô Seigneur, d'adhérer à Vous, car celui qui adhère au Seigneur est un seul esprit avec Lui. » (Saint Augustin)

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Dimanche de la Résurrection, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

    dimanche,pâques,résurrection,prière

    James Tissot (1836-1902), La Résurrection
    (Photo: Brooklyn Museum)

  • Dimanche 16 avril 2017

    Dimanche de la Résurrection
    Dimanche de Pâques

     

    10h00, parvis de la Basilique Saint-Pierre :
    Messe de la Résurrection célébrée par le Pape François

     
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     

    11h55 : Message Pascal et Bénédiction Urbi et Orbi

     
    Texte intégral traduit en français sur le site internet du Vatican.
  • Henry Du Mont (1610-1684) : Motet "Cantemus Domino" (Ex. 15, 1 et 2)

    Ensemble Éclats de France - Dir. Guillaume Fauchère

     

    Henry Du Mont,Motet,Cantemus Domino,Ensemble Éclats de France,Guillaume Fauchère

    Henry Du Mont,Motet,Cantemus Domino,Ensemble Éclats de France,Guillaume Fauchère

    Canticum. Ex. 15, 1 et 2.

    Cantémus Dómino : glorióse enim honorificátus est : equum et ascensórem proiécit in mare : adiútor et protéctor factus est mihi in salútem.
    Chantons au Seigneur, car il a fait éclater sa gloire ; il a précipité dans la mer le cheval et le cavalier ; il s’est fait mon appui et mon protecteur. C’est lui qui m’a sauvé.

    V/. Hic Deus meus, et honorificábo eum : Deus patris mei, et exaltábo eum.
    V/. Il est mon Dieu, je le célébrerai ; il est le Dieu de mon père et je l’exalterai

    V/. Dóminus cónterens bella : Dóminus nomen est illi.
    V/. C’est le Seigneur qui dissipe les guerres, son nom est le Tout-Puissant.
  • Samedi 15 avril 2017

    TRIDUUM PASCAL

     Samedi Saint

     

    20h30, Basilique vaticane : Vigile pascale, présidée par le Pape François
     
     
    Texte intégral de l’homélie du Pape François traduite en français sur Zenit.org.

     

    21h00, Notre-Dame de Paris : Vigile pascale

     
  • Premier jour de la grande neuvaine à la Divine Miséricorde

    chapelet-ja.jpg

    Cette neuvaine nous prépare au Dimanche de la Divine Miséricorde, qui a été institué par Jean-Paul II en 2000, et qui est célébré chaque année le dimanche après Pâques.

    Cette neuvaine est disponible en ligne sur notre site internet Chemin d'Amour vers le Père.

  • Juan de Anchieta (v.1462-1523) : "Domine Iesu Christe" (Offertorium)

    Capilla Principe de Viana - Dir. Ángel Recasens
     
    Domine Iesu Christe,
    qui hora Diei ultima
    in sepulcro quievisti
    et a matre tua mestissima
    et aliis mulieribus
    planctus et lamentatus fuisti:
    fac nos, quaesumus,
    passionis tuae compassione
    lacrimis abundare;
    tota cordis devotione
    ipsam passionem tuam plangere,
    et eam, quasi recentem
    cum ardentissimo desiderio retinere.
    Amen.
  • Méditation et prière pour le Vendredi Saint

    « Et ayant dit cela, ayant incliné la tête, il rendit l'esprit (Joan. XIX, 30) Il incline la tête en signe d'acquiescement à la volonté de son Père : c'est le dernier acte de son sacrifice. Ainsi est mort le divin Jésus, nous montrant combien il est véritable qu'ayant aimé les siens, il les a aimés jusqu'à la fin (Joan. XIII, I). Ainsi est mort le divin Jésus, pacifiant par ses souffrances le ciel et la terre (Coloss. I, 20). Il est mort, et son dernier soupir a été un soupir d'amour pour les hommes.
    Jamais Jésus-Christ n'a été plus vivant que dans sa mort. Il nous invite à nous mettre avec lui : alors, nous ne craindrons plus la mort, nous la vaincrons comme lui.
    Si nous étions seuls, ce nous serait témérité de ne pas craindre la mort. Mais si nous sommes avec lui nous pouvons dire : Même au milieu des ombres de la mort, je n'aurai pas peur parce que vous êtes avec moi (Ps. XXII, 4). En inclinant la tête avec lui, en acquiesçant avec lui à la volonté divine, notre mort devient ce qu'a été la mort de Jésus-Christ, ou mieux la continuation du sacrifice de Jésus-Christ, c'est-à-dire ce qu'il y a de plus grand sur la terre.
    Il n'y a rien de plus grand dans l'univers que Jésus-Christ, il n'y a rien de plus grand dans Jésus-Christ que son sacrifice. Il n'y a rien de plus grand dans son sacrifice que son dernier soupir, et que le moment précieux qui sépara son âme très sainte de son corps adorable.
    La mort du chrétien unie à celle de Jésus-Christ devient glorieuse. La seule chose à faire au moment de la mort, c'est donc d'entrer dans les sentiments et l'acte de Jésus-Christ disant à son Père : Je remets mon âme entre vos mains.
    Si Jésus-Christ a tant souffert dans sa Passion, et s'il s'est montré si doux au milieu de toutes ses souffrances, c'était afin de nous attirer à nous jeter dans ses bras. Il avait dit : quand je serai exalté, c'est-à-dire quand je serai élevé sur la croix, j'attirerai tout à moi. Dans les bras du divin Crucifié il n'y a plus rien à craindre, et il fait lui-même en nous ce qu'il a fait sur la croix.

    Ô Jésus, donnez-moi, quand arrivera le terme de ma vie, de pouvoir dire avec confiance : Père, je remets mon âme entre vos mains. Vous qui avez fixé le terme de ma vie, donnez-moi de pouvoir dire après vous avec bonheur la parole que vous avez dite quand vous avez voulu exprimer que le terme de vos labeurs était arrivé : Tout est consommé.
    Daignez, Seigneur, avant de nous retirer de cette vie, nous donner cet amour dont vous consumez les âmes qui sont à vous. Qu'il sera doux pour nous, à l'heure de la mort, de voir que nous allons être jugées par Celui que nous aurons aimé par-dessus toutes choses ! Avec quelle confiance nous pourrons nous présenter devant lui, sûres d'entendre de sa bouche un arrêt favorable ! Quel ineffable bonheur de penser que nous n'allons pas à une terre étrangère, mais dans notre véritable patrie, puisque c'est celle de l’Époux céleste que nous aimons tant, et de qui nous sommes tant aimées ! »

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome II (Vendredi Saint), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.

    Vendredi Saint,Jésus,passion,mort,croix,calvaire,sacrifice,âme,prière

    Gravure de Hieronymus Wierix (1553-1619) : Le Christ sur la Croix, 1619.

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Première Leçon de Ténèbres du Vendredi Saint

    Il Seminario Musicale - Dir. Gérard Lesne

  • Vendredi 14 avril 2017

    TRIDUUM PASCAL
     
    Vendredi Saint

     

    17h00, Basilique Saint-Pierre : Célébration de la Passion du Seigneur, présidée par le Pape François

     
     
     
     station-00b.jpg

    Sur notre site, mise en ligne d'un nouveau Chemin de Croix, en union avec le Sacré-Cœur (extrait du Manuel des Associations du Sacré-Cœur à l’usage de la jeunesse). Il rejoint les 9 versions déjà disponibles sur cette page.

     

    21h15, au Colisée : Chemin de Croix
     
     
    Texte intégral des méditations (rappel)
    sur le site internet du Vatican
    et sur Radio Vatican et Zenit.org
  • Michel-Richard de Lalande (1657-1726) : Troisième leçon de ténèbres pour le Jeudy Saint

    Claire Lefilliâtre, Le Poème Harmonique, Vincent Dumestre

  • Méditation - Présence du Christ, du Jeudi Saint au Saint Sacrement

    « Ô Seigneur, Seigneur ! Qu'elle est petite et étroite la maison de mon âme pour que Vous y entriez ! Elargissez-la Vous-même. Elle est tout en ruine : réparez-la. Je sais et confesse qu'il s'y trouve des choses qui offensent vos yeux. Mais qui la purifiera ? Ou à qui, hormis Vous, crierais-je : purifiez-moi, Seigneur, des péchés cachés à mes yeux ? » (St Augustin)

    « Ô bon Jésus, pour soutenir notre faiblesse, nous exciter à Vous aimer, Vous avez pris le parti de demeurer toujours au milieu de nous. Vous connaissiez cependant le sort que les hommes Vous auraient infligé, les déshonneurs, les outrages que Vous auriez à subir. Ô Père éternel, comment pouvez-Vous supporter que votre Fils demeure encore parmi nous pour souffrir chaque jour de nouvelles injures ? Ô mon Dieu ! quel excès d'amour en ce Fils ! et aussi, quel amour immense en ce Père !
    Hélas ! ô Père Saint qui êtes aux cieux, ne pouvant nous refuser une faveur qui nous est d'une si grande utilité, Vous avez permis que votre Fils reste avec nous sur la terre ; ne permettez donc pas qu'Il s'y trouve encore exposé à tant de mauvais traitements. Oh ! que d'outrages n'inflige-t-on pas aujourd'hui au Très Saint Sacrement ! En combien de mains ennemies ne devez-Vous pas Le voir, Père !
    Ne suffisait-il pas qu'Il ait été livré une fois ? La flagellation, les mauvais traitements et les douloureuses souffrances endurées durant toute sa vie terrestre ne suffisaient-ils pas ? Que faire encore pour Vous contenter ? N'a-t-Il pas tout accompli avec perfection ? N'a-t-Il pas suffisamment payé la rançon du péché d'Adam ?...
    ô Père Éternel, votre divin Fils n'a rien omis pour nous donner à nous, pauvres pécheurs, un bienfait aussi grand que l'Eucharistie. Ah ! Ne permettez pas, dans votre miséricorde, qu'Il soit si indignement outragé. Il est resté parmi nous d'une manière si admirable, afin que nous puissions Vous L'offrir en sacrifice, aussi souvent que nous le voulons. Puisse une offrande d'un tel prix arrêter enfin la marée des péchés et des irrévérences commises dans les lieux où réside ce Très Saint Sacrement ! (cf. Thérèse de Jésus, Château de l'âme, chap. XXXV et XXXVII). »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D., Intimité Divine - Méditations sur la vie intérieure pour tous les jours de l'année, Tome I (Jeudi Saint, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost (Belgique) - Librairie du Carmel, Paris, 5ème éd., 1963 (1ère éd. 1955).

    Jeudi Saint,Jésus,saint sacrement,eucharistie,outrages,injures,sacrifice,offrande,péchés,miséricorde

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Troisième Leçon de Ténèbres du Jeudy Saint, H 136

    The Amsterdam Baroque Orchestra - Dir. Ton Koopman

  • Jeudi 13 avril 2017

    TRIDUUM PASCAL
     
    Jeudi Saint

     

    09h30, Basilique vaticane : Messe Chrismale célébrée par le Pape François
     
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.

     

    18h30, Notre-Dame de Paris : Messe de la Cène du Seigneur
     
  • Audience générale de ce Mercredi Saint, 12 avril 2017

    C’est sous un soleil radieux et devant une foule nombreuse réunie place Saint-Pierre que le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur l’espérance chrétienne ce mercredi 12 avril 2017 durant l'audience générale. S’appuyant sur l‘épisode évangélique du grain qui meurt en terre pour donner du fruit, il a rappelé que Jésus aussi, venu sur Terre, est mort sur la croix d’où jaillit l’espérance nouvelle. À l’image du Christ, le Pape a alors invité les fidèles à donner leur vie par amour.

    Le compte-rendu de Samuel Bleynie à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, après les acclamations de la foule lors de l’entrée de Jésus à Jérusalem, les espérances terrestres de ces gens se sont écroulées devant la croix. En réalité, notre espérance est autre que celle du monde. Jésus a porté au monde une espérance nouvelle. Comme le grain de blé tombé en terre meurt et porte beaucoup de fruit, c’est au plus profond de l’abaissement de Jésus – qui est aussi le sommet de l’amour – qu’a germé notre espérance. Elle a germé par la force de l’amour. A Pâques, Jésus a transformé notre péché en pardon, notre mort en résurrection, notre peur en confiance. Quand nous choisissons de suivre Jésus, nous découvrons peu à peu qu’il n’y a pas d’autre chemin que l’amour humble pour vaincre le mal et donner espérance au monde. C’est le chemin de Dieu, le seul qui donne du fruit. Certes cet amour passe par la croix, le sacrifice, comme pour Jésus. La croix est le passage obligé, mais ce n’est pas le but. Le but c’est la gloire, comme nous le montre Pâques. L’amour fait naître la vie et donne sens à la souffrance. L’amour est le moteur qui fait progresser notre espérance. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins de langue française, en particulier les participants à la rencontre UNIV et les fidèles venant de France et de Belgique. Au cours de cette Semaine Sainte, je vous invite à contempler le Crucifié, pour comprendre qu’espérer avec Jésus c’est apprendre à voir déjà la résurrection dans la croix, la vie dans la mort. Regardez-le en lui disant : Avec toi rien n’est perdu, avec toi nous pouvons toujours espérer ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Consistoire pour la canonisation de plusieurs bienheureux, dont les voyants de Fatima

    Francisco-Jacintha_1a.jpg

    Le Pape François présidera jeudi 20 avril 2017 à 10h le Consistoire ordinaire public pour la canonisation de plusieurs bienheureux dans la salle du Consistoire du Palais apostolique. Parmi eux : Jacinthe et François Marto, les petits bergers à qui la Vierge est apparue à Fatima en 1917. Dans un décret publié jeudi 23 mars, la Congrégation pour la cause des Saints avait annoncé leur canonisation prochaine après que la reconnaissance par le Pape d’un miracle ouvrant cette voie.

    Voici la liste complète des bienheureux concernés par le Consistoire de jeudi :

    - 30 martyrs, dont les Pères Andrea de Soveral et Ambrogio Francesco Ferro, le laïc Matteo Moreira et 27 de leurs compagnons, considérés comme les premiers martyrs du Brésil, tués « en haine de la foi » les 16 juillet et 3 octobre 1645 ;

    - 3 jeunes martyrs mexicains : Cristobal – appelé pour sa jeunesse « Cristobalito » -, mort en 1527, Antonio et Juan, morts en 1529, enfants de 12 à 14 ans connus comme « les enfants martyrs de Tlaxcala » au Mexique ;

    - le Père piariste Faustino Míguez González (1831-1925), fondateur en 1885 de l’Institut Calasanziano des filles de la Divine Providence ;

    - le Père capucin Angelo da Acri (né Luca Antonio Falcone, 1669-1739). Le Pape Léon XII l'avait proclamé bienheureux le 18 décembre 1825 ;

    - Francisco Marto (1908-1919) et Jacinta Marto (1910-1920).

    Source : Radio Vatican.

  • Mikhaïl Ivanovitch Glinka (1804-1857) : Nocturne en mi bémol majeur,

    Olga Erdeli, harpe

  • Semaine Sainte - Jusqu'où suivrons-nous Jésus ?

    « Jésus trouve beaucoup d'amateurs de son royaume céleste, mais peu de porteurs de sa croix.
    Il trouve beaucoup de compagnons de sa table, mais peu de son abstinence.
    Tous veulent la joie avec le Christ, mais peu veulent supporter quelque chose pour lui.
    Beaucoup suivent Jésus jusqu'à la fraction du pain, mais peu jusqu'à boire le calice de la Passion.
    Beaucoup vénèrent ses miracles, mais peu le suivent jusqu'à l'ignominie de la croix.
    Beaucoup aiment Jésus tant qu'il ne leur arrive aucune adversité.
    Beaucoup le louent et le bénissent tant qu'ils reçoivent de lui quelque consolation ; mais dès qu'il se cache et les laisse un peu à eux-mêmes, voilà qu'ils tombent dans les revendications et un excessif abattement.
    Mais ceux qui aiment Jésus pour Jésus et non pour quelque consolation personnelle, le louent et le bénissent dans la tribulation et l'angoisse du cœur, autant que dans la plus grande consolation. »

    Imitation de Jésus-Christ, II, 11.

    Gethsemani_Sebastiano_Ricci-2a.jpg

    Sebastiano Ricci (1659-1734), Le Christ au mont des Oliviers
    Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche