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  • Angelus de ce dimanche 3 septembre 2017

    Lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche 3 septembre 2017, depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François a commenté l’Évangile du jour, tiré du 16e chapitre de Saint Matthieu.

    En revenant sur la réaction hostile de Pierre quand Jésus lui annonce qu’à Jérusalem, il devra souffrir, être tué et ressusciter, le Pape a interpellé notre propre scepticisme, nous invitant à suivre le Christ dans la croix pour avoir une vie féconde, ancrée dans l’amour et non pas dans l’égocentrisme.

    Le résumé de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Antonio Caldara (1670-1736) : Gloria en si mineur

    Solistes et Chœur de la Radio-Télévision Suisse - Dir. Diego Fasolis

  • Méditation - Le don de force

    « Viriliter agite et confortamini : soyez virils, fortifiez-vous disait saint Paul (I Cor XVI,13) après le psalmiste (XXX,25). Dieu a déposé dans le fond de nos âmes une mine de saintes énergies, que peut-être nous ne soupçonnons pas, et qu'Il veut nous amener à mettre en valeur. Qu'elles ne demeurent pas enfouies ; sachons tirer de notre volonté toute la puissance qu'elle tient en germe et qui peut merveilleusement grandir. Hélas ! très nombreuses sont les personnes de petit courage qui ne font que de faibles efforts ; elles en font assez pour rester vertueuses, elles en font trop peu pour devenir parfaites. Après dix ans, trente ans d'une vie de piété, l'oraison leur coûte encore, leurs prières sont pleines de distractions ; leur mortification est peu généreuse ; leur caractère n'est pas encore réformé, elles n'ont su ni l'adoucir s'il était trop rude, ni l'affermir s'il était trop faible ; leur patience est vite épuisée, des peines que les âmes vaillantes regardent comme légères, leur paraissent très lourdes, elles croient faire beaucoup en les endurant sans s'irriter. Ces personnes ne sortent jamais de l'enfance spirituelle. Comme les enfants, incapables de se livrer aux mêmes travaux, de porter les mêmes charges que les hommes faits, ne peuvent rendre que de très légers services, ainsi elles ne pratiquent que de petites vertus et ne donnent à Dieu que très peu de gloire.

    Ceux qui font de plus grands efforts ont acquis plus de vertus, et leurs mérites sont beaucoup plus grands ; mais combien sont devenus forts ceux qui se sont fait violence en tout, qui ne se sont pas lassés de lutter contre eux-mêmes. Les demi-victoires laissent l'âme encore bien faible, mais toute victoire complète, due à de très énergiques efforts, affaiblit l'ennemi, fortifie le vainqueur, et rend plus faciles de nouveaux succès. Le jour vient où la volonté étant dégagée de ses attaches, libérées de ses défectuosités, peut devenir entre les mains divines un instrument docile. Alors, l'Esprit-Saint s'en empare, l'affermit et la dirige. Le don de force, jusque là, ne s'exerçait que par intervalles, dans les circonstances difficiles, par exemple lorsque s'imposaient des sacrifices exceptionnels, comme au moment de répondre à une vocation vivement combattue, ou bien dans des jours de grande douleur, comme à la mort d'un père, d'une mère, d'une personne chérie ; désormais ce même don produira des effets habituels, et combien précieux ! On jouit alors d'une constante égalité d'âme, car l'Esprit-Saint, qui rend l'âme si forte, est toujours immuable ; on garde toujours la pleine possession de soi-même, qui ne se dément ni dans les cas de pénibles surprise ou de contrariétés irritantes, ni dans les événements les plus déconcertants. c'est la force jointe à la suavité, l'action divine étant toujours forte et suave (Sag. VIII,1). Les âmes chez qui s'exerce le don de force n'ont donc pas la raideur et l'opiniâtreté de ceux qui n'ont qu'une fermeté de volonté toute naturelle et qui veulent que tout plie devant eux ; ils sont forts contre les démons et contre leur nature, mais ils sont aussi doux envers leurs frères qu'ils sont durs à eux-mêmes. Ils accomplissent, sans hésitation et sans avoir besoin de se raisonner, des actes de vertu qui coûtent beaucoup aux chrétiens ordinaires, et la preuve que cette facilité n'est pas seulement l'effet des habitudes acquises et de l'affermissement de la volonté, mais aussi et surtout de l'action du Saint-Esprit, qui les pénètre et qui les meut, c'est la paix intime, profonde, toute surnaturelle qui, chez eux, accompagne la pratique de la vertu ; ils la goûtent, cette paix, au moment même où ils se renoncent ; ce n'est donc pas la satisfaction de la victoire remportée, satisfaction qui ne peut être sentie qu'après la lutte, c'est la joie surhumaine du sacrifice. »

    Auguste Saudreau (1859-1946), L'idéal de l'âme fervente (ch. XI, 4), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1923.

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  • Dimanche 3 septembre 2017

    13ème Dimanche après la Pentecôte

    (22ème dimanche du Temps Ordinaire)

    Commentaire de l’Évangile du dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux)

  • Message Commun du Pape François et du Patriarche Œcuménique Bartholomée pour la Journée Mondiale de Prière pour la Création

    Ce 1er septembre marque la Journée mondiale de prière pour la création, instituée en 1989 par le patriarcat de Constantinople, et à laquelle l’Église catholique s’est associée en 2015.

    Pour la première fois, cette année, le Pape François et le Patriarche de Constantinople Bartholomée publient un message commun à cette occasion. Les deux hommes, qui ont fait de la protection de la création un enjeu majeur du rapprochement œcuménique, en appellent à la responsabilité de chacun devant la détérioration avancée de la planète, « don et héritage sublimes », que Dieu a confiée à tous les hommes.

    Dès les origines, le Créateur « a voulu que l’humanité coopère à la préservation et à la protection de l’environnement naturel ». Le Pape François et le Patriarche Bartholomée l’affirment : le soin que nous portons à la création reste indissociable de notre dignité humaine et de notre bien-être. Malheureusement, cette vocation de coopérateurs de Dieu a été ternie, « obscurcie » par une notre attitude, par « notre propension à rompre les écosystèmes », par « notre désir insatiable » de manipulation et de contrôle des ressources, par notre avidité. La nature n’est plus perçue comme un « don partagé », mais comme une « grande possession privée » ; nous ne voulons plus nous y associer, nous voulons la dominer.

    Cette vision du monde n’est pas sans conséquences : la planète se détériore et les pauvres et plus vulnérables sont les premiers à en payer le prix, déplorent le Pape et le Patriarche, qui appellent toutes les personnes de bonne volonté à prier pour l’environnement en ce jour. Car tout effort sera vain, « si la prière n’est pas au centre de notre réflexion et de notre célébration ». La prière doit en effet permettre de changer notre vision du monde et donc notre manière d’entrer en relation avec lui.

    Les deux chefs religieux lancent encore un « appel urgent » à tous ceux qui détiennent des responsabilités sociales, économiques, politiques et culturelles, « pour qu’ils entendent le cri de la terre et subviennent aux besoins des marginalisés », et surtout « qu’ils appuient le consensus du monde entier pour guérir notre création blessée ». Sans une réponse collective, sans une responsabilité partagée, sans une priorité donnée à la solidarité et au service, il ne peut y avoir de solution sincère au défi de la crise écologique en cours, concluent le Pape et le Patriarche.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral du Message (en français) ci-dessous.

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  • Intention de prière pour le mois de septembre 2017

    Les paroisses au service de la mission :
    « Pour nos paroisses afin qu’animées d’un esprit missionnaire, elles soient des lieux de communication de la foi et de témoignage de la charité. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Claudio Monteverdi (1567-1643) : Motet "Adoramus Te, Christe", SV 289

    VOCES8, Gresham Centre, Londres (GB)

  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    Souvenez-vous...

    « Souvenez-vous, ô Divin Cœur de Jésus, de tout ce que vous avez fait pour sauver nos âmes et ne les laissez pas périr. Souvenez-vous de l'éternel et immense amour que vous avez eu pour elles ; ne repoussez pas ces âmes qui viennent à vous, défaillantes sous le poids de leurs misères, oppressées sous celui de tant de douleurs. Soyez touché de notre faiblesse, des dangers qui nous environnent de toutes parts, des maux qui nous font soupirer et gémir. Remplis de confiance et d'amour, nous venons à votre Cœur comme au cœur du meilleur des pères, du plus tendre et du plus compatissant des amis. Recevez-nous, ô Cœur Sacré, dans votre infinie tendresse, faites-nous ressentir les effets de votre compassion et de votre amour ; montrez-vous notre appui, notre médiateur auprès de votre Père, et, au nom de votre précieux Sang et de vos mérites, accordez-nous la force dans nos faiblesses, la consolation dans nos peines, la grâce de vous aimer dans le temps et celle de vous posséder dans l’Éternité. Ainsi soit-il. »

    Imprimatur :
    Nil obstat : Prunier, censor - Sagii, die 8a Junii 1912. F.-J. Girard, V. G.
    Imprim. Bauer. Marchet C. Dijon.

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    rappel : notre dossier sur la dévotion au Cœur Sacré de Jésus

  • Audience générale du mercredi 30 août 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape a poursuivi son parcours sur l’espérance chrétienne. Thème de la 32e étape de ses catéchèses sur ce sujet : « La mémoire de la vocation ravive l’espérance ».

    Le Pape s’est appuyé sur l’extrait du 1er chapitre de l’Évangile de St Jean, dans lequel l’évangéliste, qui écrit ce récit alors qu’il est à la fin de sa vie, raconte la naissance de sa vocation et celle d’André.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui je voudrais revenir sur la relation entre l’espérance et la mémoire, en particulier la mémoire de la vocation. Dans l’Évangile, la vocation de Jean et d’André est le commencement d’une amitié avec Jésus tellement forte qu’elle impose une communauté de vie et de passion avec Lui et les transforme en missionnaires. Comme pour leurs frères Simon et Jacques, ce fut une rencontre si heureuse qu’ils se rappelleront pour toujours ce jour qui illumina et orienta leur jeunesse. Toute vocation, mariage, vie consacrée, sacerdoce, commence par une rencontre avec Jésus qui donne une joie et une espérance nouvelles. Jésus veut des personnes qui font l’expérience que demeurer avec Lui donne un immense bonheur. C’est pour cela que le chrétien garde la flamme du jour où il est devenu amoureux de Jésus. Il y a des épreuves dans la vie, mais la route qui conduit à ce feu sacré, allumé une fois pour toutes, est connue. Nous ne faisons pas confiance à quelqu’un qui éteint l’enthousiasme en disant que rien ne vaudrait le sacrifice de toute une vie. Dieu nous veut capables de rêver comme Lui et avec Lui, tout en demeurant attentifs aux réalités. La dynamique fondamentale de la vie chrétienne est de se souvenir de Jésus, du feu d’amour avec lequel un jour nous avons conçu notre vie comme un beau projet, et raviver notre espérance à cette flamme. »

    « Je souhaite la bienvenue aux pèlerins de langue française, en particulier aux séminaristes et aux jeunes de Meaux, ainsi qu’aux pèlerins de Guinée avec leurs Évêques respectifs. Que votre pèlerinage à Rome vous aide à puiser avec espérance à la mémoire de l’Église et à la mémoire de votre rencontre avec Jésus ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Andrea Bernasconi (1706-1784) : Miserere

    Solisti e Coro della Radiotelevisione svizzera
    I Barocchisti - Dir. Diego Fasolis

  • Méditation - Dieu merci !

    « Savoir accepter ce que Dieu fait, les événements qu'il dispose, ce qui vous arrive chaque jour, sentant que tout vient de sa main, c'est une science douce au cœur généreux, et c'est une science fermée au cœur égoïste. L'égoïste, qui ne pense qu'à vivre pour lui-même, ne comprendra jamais ce secret de la vie chrétienne. Mais le cœur généreux, qui a besoin de se donner, lui est tout large ouvert ; il en goûte la pratique d'instinct, il s'y plonge à corps perdu, il y trouve le meilleur aliment de sa vie. Il accepte sans réserve, sans hésitation, sans curiosité, toutes les dispositions de Dieu ; mais surtout il accepte avec amour et reconnaissance.

    C'est ici le vrai cachet des vraies âmes de Dieu, la reconnaissance. Si vous avez la foi, si votre foi vous fait voir votre Dieu travaillant à votre perfection, si vous croyez que ce qui vous arrive n'est que la succession du travail ininterrompu de Dieu sur votre âme, si vous sentez que ce travail continuel vous apporte de continuelles grâces, dites-moi, quel est le sentiment qui jaillit par force de votre cœur ? La reconnaissance, n'est-il pas vrai ? Vous dites à Dieu : MERCI, et vous ne savez pas lui dire autre chose. Et vous ne faites point de distinction entre ce qui vous éprouve et ce qui vous agrée ; vous savez que tout est également enseignement de Dieu, également action de Dieu : vous savez que Dieu vient également dans l'une et dans l'autre, et vous le remerciez, LUI, de ce qu'il vient à vous, et de ce qu'il fait en vous. Mon Dieu ! merci !... Il n'y a pas de mot qui vous soit plus cher, pas de sentiment qui vous soit plus doux. Vous dites, pensant à la gloire de Dieu, qui est votre but : Vive Dieu ; pensant à l'action de Dieu, qui vous conduit : Dieu merci. Voilà deux courtes devises, qui disent tout pour un cœur chrétien. Seront-elles les vôtres ? Oui, car vous êtes [âme] à les goûter !...

    [...] Pas n'est besoin de tant les répéter, Dieu les comprend et votre âme les sent. Oh ! voyez-vous ? un de ces cris jetés, dans la souffrance surtout, donne une singulière énergie à l'âme. Voilà qui vous sort du terre-à-terre, qui fait bondir les ressorts de générosité cachés dans le cœur, qui réveille les instincts chrétiens de l'âme, qui répand dans tout l'être humain une commotion électrique. Oh ! que le devoir est beau à accomplir avec cet élan ! Alors on ne se traîne plus dans le devoir, on ne calcule plus, on n'hésite plus : on s'y lance énergiquement, joyeusement, pour Dieu. Dieu merci ! vive Dieu ! »

    Mgr André Saint-Clair (1859-1936), Vive Dieu ! Conseils fondamentaux dédiés aux âmes sérieuses (Troisième Partie, chap. XVI), Annecy, Imprimerie J. Abry, 1905.

    Mgr Saint-Clair,Dieu merci,vive Dieu,gratitude,action de grâce

  • Mercredi 30 août 2017

    Ste Rose de Lima, vierge

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    Mémoire des Sts Félix et Adauctus, martyrs

  • Le Pape François se rendra en Birmanie et au Bangladesh à l'automne

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    Le Pape François se rendra en Asie à l’automne. Il visitera deux pays. Tout d’abord la Birmanie, du 27 au 30 novembre, où il visitera la principale ville du pays, Rangoon mais aussi la nouvelle capitale administrative Naypiydaw. Il se rendra ensuite au Bangladesh du 30 novembre au 2 décembre, où il restera dans la capitale Dacca.

    Le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège a officiellement confirmé ce lundi 28 août 2017 cette information évoquée par certains médias ces dernières semaines. Le programme précis de ce voyage sera communiqué prochainement. Il s’agira du troisième déplacement du Pape François en Asie, après la Corée du Sud en 2014 puis le Sri Lanka et les Philippines en 2015.

    Les précisions de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.