Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi. »

St Augustin (Les Confessions, I, 1).

« Notre siècle est affamé de bonheur. Se libérant chaque jour davantage de toute discipline des mœurs et de l'esprit, il se rue vers le plaisir avec une impétuosité que rien n'entrave plus. En haut comme au bas de l'échelle sociale, les hommes veulent jouir de la vie et se hâter de faire rendre à cette existence éphémère tout ce qu'elle peut contenir de bonheur. Le temps dont nous pouvons disposer est court, disent-ils avec les impies dont le livre de la Sagesse rapporte les paroles ; il est comme le passage d'une ombre, et notre fin est sans retour... Venez donc et jouissons des biens présents ; usons de la créature, hâtons-nous tant que dure notre jeunesse. Abusons des vins rares et des parfums, et ne laissons pas passer l'agrément du temps présent. Couronnons-nous de roses, avant qu'elles ne flétrissent (11, 3 et suiv.).

C'est à tous ces insensés, à tous ces malheureux qui se mettent volontairement sous l'esclavage de leurs passions, du monde et des démons, que le Christ-Roi parle par la bouche du Psalmiste : O fils des hommes, jusqu'à quand votre cœur sera-t-il appesanti ? Pourquoi cherchez-vous votre bonheur dans la vanité et le mensonge (PS 4, 3). ? Ce ne sont ni les honneurs, ni les plaisirs, ni les richesses du temps présent qui peuvent étancher la soif du cœur humain. Quand même il posséderait toute la terre... que dis-je ?... quand même il posséderait le ciel et jouirait de la familiarité des Anges, l'homme ne serait pas heureux sans son Dieu. La capacité de son cœur est infinie et seul l’Être infini est en mesure de le combler :
     Qui de tout son cœur met en Dieu,
     Il a son cœur et si a Dieu.
     Et qui le met en autre lieu,
     Il perd son cœur et il perd Dieu.
     (extrait d'un livre d'heures imprimé en 1502 par Thielman Kerver) »

Dom de Monléon, Le Christ-Roi, Coll. de la revue du Christ-Roi IV, Téqui, 1933.

Christus-Rex_2a.jpg

Les commentaires sont fermés.