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  • Regina Caeli de ce dimanche 13 mai 2018

    Le Pape François a récité ce dimanche la prière du Regina Caeli, revenant sur le sens de la fête de l’Ascension, fêtée dans de nombreux diocèses.

    Compte rendu d'Olivier Bonnel sur Vatican.News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

    A l'issue de Regina Caeli, le Pape a tenu à adresser une prière pour les victimes des attaques contre trois églises dans la ville de Surubaya, en Indonésie, qui ont fait au moins dix morts et une quarantaine de blessés. Ces attaques ont été revendiquées par l’organisation de l’État Islamique :

    « Je suis particulièrement proche du cher peuple indonésien, en particulier des communautés chrétiennes de la ville de Surabaya, qui ont été gravement touchées par les attaques importantes contre les lieux de culte. Ensemble, nous invoquons le Dieu de paix pour arrêter ces actions violentes, et dans le cœur de tous, ne trouvons pas des sentiments de haine et de violence, mais de réconciliation et de fraternité. Nous prions en silence. »

    Source : Vatican.News.

  • Gaetano Donizetti (1797-1848) : Ave Maria

    Hungarian State Opere Choir, Camerata Budapest - Dir. Laszlo Kovacs
    Ingrid Kertesi, soprano

  • Méditation - pèlerins sur la terre

    « Voyant mon Sauveur monter au ciel, je comprends que nous ne sommes ici-bas qu'en passant. Exilés, nous voyageons vers la patrie, gémissant dans l'attente de ce beau ciel où se fera l'adoption parfaite des enfants de Dieu (1). Plein de la même pensée, saint Pierre disait aux fidèles : Je vous conjure de vous abstenir de toute attache à ce qui passe, et de vous regarder ici-bas comme des étrangers en voyage, qui dressent leur tente le soir pour la lever le lendemain (2). Or c'est à la vue de Jésus-Christ montant au ciel et étalant à nos yeux dans la gloire tout le bonheur qui nous y attend, que ces hauts sentiments doivent se réveiller en nous. Appelés à de si sublimes destinées, nous ne pouvons plus nous attacher aux biens si petits, si misérables, si passagers de la vie présente. Appelés à une félicité infinie, nous devons dédaigner les jouissances mensongères que donnent l'amour-propre, la satisfaction des sens, l'usage des biens temporels. Appelés à une gloire incomparable, nous devons compter pour rien la gloire si fausse du monde, l'opinion des hommes, l'éclat des honneurs, et dire avec saint Ignace : Oh ! que la terre me semble vile quand je regarde le ciel (3) ! et avec saint Paul : Tout ne m'est rien, pourvu que je gagne Jésus-Christ (4). »

    1. Rom. VIII, 23. - 2. I Petr. II, 11. - 3. Quam sordet tellus cum caelum aspicio ! - 4. Omnia... arbitror ut stercora, ut Christum lucrifaciam. (Philipp. III, 8).

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année, Tome II (Vendredi d'après l'Ascension, Méditation pour le matin, premier point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    (Crédit photo)

  • Dimanche 13 mai 2018

    Dimanche après l’Ascension

    (7e Dimanche de Pâques)

  • Peter Philips (1561-1628) : Motet "Ascendit Deus" à 5 voix

    (Cantiones sacrae pro Propraecipuis Festis
    totius anni et Communi Sanctorum, Antwerp, 1612)
    Chœur du Clare College, Cambridge - Dir. Graham Ross
     
    Ascendit Deus in jubilatione
    et Dominus in voce tubae,
    Alleluia, alleluia, alleluia.
    Dominus in caelo paravit sedem suam.
    Alleluia, alleluia, alleluia.

    Dieu s'est élevé parmi les chants joyeux
    et le Seigneur est monté au son de la trompette.

    (Ps 47,5)
    Le Seigneur au ciel a préparé son trône.
    (Ps 103,19a)

    (Partition)
  • Méditation - « pourquoi restez-vous là à regarder au ciel ? » (Act. 1, 11)

    « En montant aux cieux, le Christ ne nous a pas abandonnés. Il a dit de lui-même : « Je suis avec vous jusqu'à la fin du monde. » (Mt 28,20) Il est vraiment « Emmanuel », « Dieu avec nous », selon le nom qui lui est donné avant sa naissance (Mt 1,23). L'Ascension est, non pas un départ, mais une présence plus profonde. Cela se comprend. Dieu est plus proche de nous que nous-mêmes. Il est la source de notre existence et de notre être. Son désir est de faire en nous sa demeure. Dire de Jésus qu'il est dans la gloire de Dieu, c'est dire qu'il est avec nous et en nous.

    Le ciel où est entré le Christ n'est pas seulement pour plus tard. Il est pour maintenant. Nous pouvons vivre avec le Christ et de lui maintenant, grâce à l'Esprit Saint qu'il promet à ses disciples avant de les quitter. Sans déserter notre monde, nous pouvons être chez Dieu avec le Christ. Le ciel ne commence pas quand nous quittons la terre. Il commence quand nous vivons avec le Christ sur la terre. Croire à l'Ascension, c'est vivre les espoirs et les déceptions, le bonheur et la souffrance, le travail et le repos, le mariage et le célibat, la vie personnelle et la vie sociale, avec le Christ qui nous unit au Père dans le Saint-Esprit. Vivre au ciel, c'est prier avec le Christ, être uni à lui par les sacrements en particulier l'Eucharistie, nous accueillir les uns les autres en lui, nous rendre service, nous réconcilier et faire un monde nouveau avec lui. »

    Mgr Raymond Bouchex (1927-2010), Il est la Résurrection et la Vie - Le Mystère de Pâques, Éditions Parole et Silence, Paris, 2006.

    Ascension-Giotto_2a.jpg

    Giotto di Bondone (1267-1337), Fresque de l'Ascension
    Chapelle des Scrovegni, Padoue (Italie)

    (Crédit photo)

  • Audience générale de ce mercredi 9 mai 2018

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 9 mai 2018, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur le baptême, le premier des sacrements, et plus particulièrement sur le rite de l’immersion, et de la régénération qu’il symbolise.

    Compte rendu de Manuella Affejee sur Vatican.News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous poursuivons les catéchèses sur le baptême en parlant aujourd’hui du rite de l’immersion, qui constitue le baptême lui-même. Le baptistère est le lieu où se vit la Pâque avec le Christ : L’homme ancien est enseveli dans l’eau du baptême pour renaître comme créature nouvelle. Alors que nos parents nous ont engendrés à la vie terrestre, l’Église nous engendre, enfants de Dieu, à la vie éternelle. Sur nous, comme sur Jésus, le Père fait résonner avec amour ses paroles : « tu es mon fils bien aimé ». Enfant de Dieu, nous le devenons pour toujours : le baptême imprime en notre âme une marque qu’aucun péché ne peut effacer, même s’ils peuvent empêcher d’en développer les fruits. L’onction du Saint Chrême, faite par le prêtre à la suite de l’immersion, signifie que le Baptême nous configure au Christ, le premier né d’une multitude de frères, et nous incorpore à son Corps. Nous sommes, en effet, consacrés prêtres, prophètes et rois, appelés à participer au sacerdoce royal et prophétique du Christ. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues du Canada et de France.
    Frères et sœurs, souvenons-nous chaque jour de notre vocation baptismale en faisant de notre vie une offrande agréable à Dieu et en la mettant au service des autres.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) : Ave Maria Op. 23 No 2, pour choeur à huit voix

    Ensemble Vocal de La Chapelle Royale, Collegium Vocale de Gand - Dir. Philippe Herreweghe
     
    00:11 : Ave Maria (Andante)
    02:48 : Sancta Maria (Con moto)
    04:50 : Ave Maria (Andante)

    (Partition)
  • Méditation - confiance, confiance, confiance... (suite)

    « Pour que notre attention soit toujours fixée sur Christ et pour que notre ardeur ne tiédisse à aucun moment, invoquons-Le en tout temps ! Qu'Il soit l'objet de nos méditations ! Il ne nous est demandé aucune forme particulière de prière. Pour L'invoquer : point n'est besoin d'un lieu spécial, ni de grandes vociférations. Il n'est absent d'aucun endroit. Il est impossible qu'Il ne soit pas en nous. Pour ceux qui Le cherchent, Il est en eux, plus intimement que leur propre cœur.
    Ainsi, nous croyons fermement que nos prières seront exaucées. Nous ne devons pas en douter malgré notre péché. Soyons pleins de courage, car Celui que nous invoquons est bon pour les ingrats et les méchants (Lc 6, 35). Bien loin de Lui d'oublier les supplications de Ses serviteurs qui L'ont offensé, avant même que nous Le priions, et alors que nous ne faisions aucun cas de Lui, Il est descendu sur terre en personne ; Il nous a, le premier, appelés en nous disant : Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs (Mt 9, 13).
    Comment Celui qui a cherché ceux qui ne Le désiraient pas traiterait-Il ceux qui font appel à Lui ? S'Il nous a aimés quand nous Le haïssions, comment nous rejetterait-Il, si nous L'aimons ?... »

    St Nicolas Cabasilas (XIVe siècle), La vie en Christ (Livre VI, 12), Trad. Daniel Coffigny, Éditions du Cerf, Paris, 1993.

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    (Crédit photo)