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  • Audience générale de ce mercredi 9 octobre 2019

    Lors de l’audience générale de ce matin, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François est revenu sur l’épisode de la lapidation d’Étienne, racontée dans les Actes des Apôtres. Paul de Tarse avait été témoin de cette scène marquant le début du martyre des chrétiens.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, le récit de la lapidation d’Etienne fait apparaître la figure d’un « jeune appelé Saul » qui deviendra l’instrument choisi de Dieu pour annoncer l’Evangile aux nations. Il est décrit comme une personne intransigeante, intolérante, pour qui l’autre est un ennemi à combattre. Mais le Seigneur veut toucher son cœur et le convertir. Sur le chemin de Damas, le Ressuscité lui demande de rendre compte de sa rage fratricide : « Pourquoi me persécutes-tu ? » lui faisant comprendre que frapper un membre de l’Eglise, c’est le frapper lui-même. La lumière du Christ l’a aveuglé, d’homme fort et dominant l’a rendu faible et dépendant des autres. Paul vit alors sa « Pâque personnelle », son passage de la mort à la vie. Tout ce qui auparavant était une gloire devient déchet à rejeter afin de gagner le Christ et la véritable vie en lui. Il retrouve la vue lorsqu’il reçoit l’« illumination » du Baptême avec la mission de porter le nom du Seigneur aux Nations. Pour chacun de nous aussi, le Baptême est le commencement d’une vie nouvelle, accompagné d’un regard nouveau sur Dieu, sur nous-mêmes et sur les autres qui deviennent des frères dans le Christ. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Haïti, du Burkina Faso, de Suisse et de France. Demandons au Père, à la suite de Paul, de nous apprendre à ne plus combattre les personnes mais le mal qui les inspire, à ne plus aller contre les autres mais à leur rencontre. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Piotr Illitch Tchaikovsky (1840-1893) : Liturgie de Saint Jean Chrysostome

    6. Hymne des Chérubins
    USSR Ministry of Culture Chamber choir - Dir. Valery Polyansky

  • Méditation - Force de la douceur

    « L'homme d'aujourd'hui reste stupéfait devant cette affirmation du Sauveur : Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre. On nous a tellement étourdis avec l'éloge de la force, on a tellement exalté le surhomme qui se réalise en écrasant les autres, nous avons assisté à de si scandaleuses victoires de la violence, et les sages ont trouvé pour les absoudre de si péremptoires raisons que le mot de Jésus, pour les hommes du XXe siècle, ressemble à un paradoxe naïf.

    [...] On ne sait pas ce qu'est la douceur. La douceur est d'abord l'intelligence exacte, juste appréciation de sa valeur, de sa place, de ses possibilités, et de ses droits. Elle est sagesse, alors que la violence, qui ignore ces limites, est sottise.

    La douceur est maîtrise de soi. L'instinct, bouffi d'orgueil, nous porte à dépasser nos limites en des manifestations dangereuses. Il faut mater l'instinct pour rester doux ; il faut beaucoup de force pour rester maître chez soi.

    La douceur est respect et charité ; respect de la personne humaine et charité envers les hommes. L'homme a une dignité éminente, la violence le traite comme une chose ; tout homme est notre frère, la violence le traite comme un ennemi malfaisant.

    La douceur nous préserve de la colère, qui est une vraie folie, de la précipitation qui est un aveuglement, des gestes excessifs qui sont ridicules, des paroles amères qui sont un poison. Mais la douceur n'est pas doucereuse ni douceâtre : les doucereux sont hypocrites, les douceâtres sont pleutres ; les doux sont clairs et forts.

    Jésus a dit : beati mites ; et il a dit aussi : discite a me quia mitis sum. Il est doux ; mais il n'est pas doucereux ni douceâtre. Ses paroles les plus tendres ont un support ferme, presque rugueux, et quand il parle d'amour, il dit ou il sous-entend que l'amour est d'abord sacrifice. La vie dans son royaume n'est pas une idylle enrubannée. Il est venu apporter la guerre contre la nature corrompue, le couteau pour couper les attaches avec le monde ; il nous invite à nous dépouiller, à porter la croix, à boire le calice de l'amertume... »

    Jean Calvet (1874-1965), La trame des jours (Ch. III - Béatitudes), La Colombe, Coll. Le Rameau, Paris, 1955.

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    (Crédit photo)

  • Mercredi 9 octobre 2019

    St Jean Léonardi, religieux

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    Le 8 août 2006 le Pape Benoît XVI l'a déclaré patron des pharmaciens.
     
    Rappel : depuis l'inscription au calendrier de St Jean Léonardi en 1940, St Denis et ses compagnons ne sont plus que commémorés dans l'Église universelle.
    Mais en France, la fête de St Denis l'emporte sur celle de St Jean Léonardi.
     

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    Henri Bellechose, Retable de saint Denis (1415-1416), Musée du Louvre, Paris