« Rien ne nous attire ni ne nous séduit autant que la bonté ! On dit « que la bonté supplée à tout et que rien ne la remplace ». Rien n’égale la bonté, ni la science ni le génie, ni tous les talents réunis de la terre. On peut admirer un être doué, mais on ne se confie qu’à un être bon car la Bonté vient du cœur. C’est là qu’est son trône, de là qu’elle dicte ses lois et qu’elle exerce son aimable et irrésistible empire ! Pourtant la bonté, bien qu’ornée de tant d’attraits, est une chose rare aujourd’hui. Est-ce parce que la source profonde de la bonté est l’humilité et que les personnes humbles sont peu nombreuses ? En effet, pour être bon, et l’être constamment avec tous, il faut s’oublier soi-même, se dévouer sans compter, supporter tout paisiblement. Tout cela n’est pas autre chose que la forme extérieure de l’humilité. Mais hélas, bien souvent, pour être bons, nous devons faire des efforts sur nous-mêmes, car il est plus facile d’être égoïste et fermé aux souffrances des autres.
C’est en puisant dans le Sacré Cœur de Jésus, source de toute bonté, que nous pouvons parvenir à nous vaincre et devenir des êtres infiniment bons. Jésus s’est donné jusqu’à l’épuisement, épousant toutes les misères du monde, consolant les souffrants, pardonnant aux pécheurs… Il est par excellence le Cœur infiniment bon, infiniment humble qui s’est abaissé jusqu’à nous.
Pour être bon, il faut d’abord en éprouver le désir et ce désir nous ne le trouverons que dans le Cœur de Jésus. Et quand le désir se fera en nous, c’est aussi dans son Sacré Cœur que nous trouverons les moyens pour y parvenir.
D’ici que Noël arrive, mettons tout en œuvre pour que nos proches s’aperçoivent qu’un rayon de la Bonté divine est tombé du Cœur de Jésus dans notre pauvre cœur et qu’il l’a effectivement transformé ! Oui, soyons infiniment bons ! »
Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial : Heure de Présence au Cœur de Jésus
« Il y a dans le cœur de chaque homme des trésors prodigieux d'amour.
A nous de les faire surgir. »
Raoul Follereau (1903-1977)