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Rassemblés Place Saint-Pierre sous un chaud soleil, les pèlerins ont écouté ce dimanche le commentaire de l’Évangile proposé par le Pape François avant la prière de l’Angélus. Le Saint-Père s’est arrêté sur un thème central de l’extrait du jour, la vigilance, en expliquant ses modalités à la lumière des paroles de Jésus-Christ.
Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.
« Le pardon est au cœur de toute relation. Il est l'essence même de l'amour. Pardonner, c'est aimer les gens tels qu'ils sont et leur révéler leur beauté, cachée derrière les murs qu'ils ont construits autour de leurs cœurs. Le pardon est une force nouvelle qui vient de Dieu. Le pardon est la route vers la paix. »
Jean Vanier (1928-2019) Entrer dans le mystère de Jésus - Une lecture de l’Évangile de Jean (ch.11, Le pardon), Editions Salvator, Paris, 2013.
Le Pape François a repris ce matin le cycle des audiences générales après la pause de juillet. Pour cette 280e catéchèse du mercredi depuis le début de son pontificat, il a repris sa série d’enseignements sur les Actes des Apôtres, en s’arrêtant cette fois sur les miracles menés par les disciples, au nom de Jésus-Christ.
Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.
Résumé en français
« Frères et sœurs, dans les Actes des Apôtres, la prédication de l’Évangile ne s’appuie pas seulement sur les paroles mais aussi sur des actions concrètes qui attestent de la vérité de l’annonce. C’est ce que souligne le récit de guérison de l’homme, infirme de naissance, qui mendiait à la Belle Porte du Temple. En entrant en relation avec lui, Pierre et Jean ont permis à ce mendiant de trouver la guérison dans le nom de Jésus-Christ, le Nazaréen. Pris par la main et relevé par Pierre, l’homme paralysé, qui symbolise tant d’exclus et de marginalisés de la société, peut désormais marcher et louer Dieu. Apparaît ainsi le visage d’une Église qui est « sacrement universel du salut » (Lumen Gentium, n.48), lieu de libération et de guérison. Dans la personne des Apôtres, l’Église, « hôpital de campagne », mère au cœur tendre et attentionné, a versé le baume de la proximité et de la consolation sur un enfant de Dieu contraint de vivre dans l’affliction et l’humiliation. Pierre et Jean nous apprennent de cette manière que notre véritable richesse est dans la relation avec le Ressuscité et qu’en lui nous possédons tout. Car l’Évangile manifeste la puissance du nom de Jésus qui accomplit des prodiges. »
« Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones, en particulier les jeunes de Toulouse, ainsi que des fidèles de la paroisse de Russ. Demandons au Père le don d’une mémoire reconnaissante pour les bienfaits de son amour dans notre vie. Et que l’Esprit Saint nous aide à en témoigner dans la louange et dans le service des autres. Que Dieu vous bénisse ! »
Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.
« Le texte intimiste et priant de 'O Nata Lux' vient d'un hymne anonyme du 10ème siècle. L'hymne, dans sa version complète en sept versets, était utilisé à l'Office des Laudes le matin de la fête de la Transfiguration. Tallis a choisi de mettre seulement deux versets de l'hymne dans son œuvre. Il a conservé, toutefois, la ferveur mystique de la fête. » (Source)
O Nata Lux de lumine, Jesu redemptor saeculi, Dignare clemens supplicum Laudes preces que sumere.
Qui carne quondam contegi Dignatus est pro perditis, Nos membra confer effici Tui beati corporis.
Ô Lumière née de la Lumière, Jésus, sauveur du monde, Avec bonté et amour daigne recevoir Louanges et prières implorantes.
Toi qui t’abaissas à te vêtir de la chair Par amour des égarés, Donne-nous d’être membres De ton saint corps.
« Rejetons donc, frères, les œuvres des ténèbres et accomplissons les œuvres de la lumière (Rm 13, 12), afin que non seulement nous marchions dignement comme en un si beau jour, mais que nous devenions aussi fils du jour. Venez, montons sur la montagne (Is 2, 3) où le Christ a resplendi, afin de voir ce qui y advient ; ou plutôt, si nous sommes prêts et si nous sommes devenus dignes d'un tel jour, lui-même, le Verbe de Dieu, nous fera monter au moment opportun. A présent, je vous prie, tendez et élevez le regard de votre intelligence vers la lumière de la prédication évangélique, en vue d'être transformés par le renouvellement de votre esprit (cf. Rm 12, 2). Et ainsi, vous qui aurez attiré l'éclat divin venu d'en haut, vous deviendrez conformes à l'image de la gloire du Seigneur (cf. Ph 3, 21), lui dont le visage a aujourd'hui resplendi sur la montagne comme le soleil. »
Grégoire Palamas (1296-1359), Seconde homélie sur la Transfiguration du Seigneur, in "Joie de la Transfiguration d'après les Pères d'Orient", Spiritualité Orientale n°39, Abbaye de Bellefontaine, 1985.