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  • Procession pénitentielle et Messe présidée par le pape François à Sainte-Sabine

     
    Retransmission en direct sur KTO

    Le pape François était ce mercredi, en fin d'après-midi, sur la colline romaine de l’Aventin pour célébrer l’entrée en Carême. Il a d’abord conduit la procession pénitentielle, partie de l’église Saint-Anselme, siège de l’ordre bénédictin, pour rejoindre la Basilique Sainte-Sabine, siège de l’ordre dominicain. C’est là que s’est ensuite déroulée la Messe, incluant le rite d’imposition des cendres. L’homélie du pape était centrée sur la signification de cette poussière, qui nous rappelle le prix que nous avons aux yeux de Dieu, et nous invite à recevoir Son pardon, un premier pas vers la vie éternelle.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du pape (trad. française) sur le site du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 26 février 2020

    Dans sa catéchèse, lors de l’audience générale de ce mercredi des Cendres, place Saint-Pierre, le Pape François est revenu sur la signification spirituelle du désert, « lieu de vie ». « Le Carême est le temps propice pour faire de la place à la Parole de Dieu ». Il a aussi exprimé de nouveau sa proximité avec les malades du coronavirus et aux agents de santé qui les soignent, ainsi qu’aux autorités civiles et toutes les personnes engagées dans la lutte contre la maladie.

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, nous entrons aujourd’hui en Carême, temps pendant lequel nous allons suivre Jésus qui se retira 40 jours au désert, tenté par le diable. Le désert est le lieu qui nous éloigne du vacarme qui nous entoure pour faire place, en nous, à la Parole de Dieu. On y retrouve l’intimité du Seigneur qui parle dans le silence. Le Carême est donc le temps propice pour éteindre la télévision et ouvrir la Bible, le temps de renoncer aux paroles inutiles, aux bavardages, et de s’adresser au Seigneur. Nous appelant au désert, Jésus nous invite à prêter attention à ce qu’il nous dit. Faisons un effort, dans la prière, pour entendre sa voix qui nous parle, la voix de la conscience et du bien. Le désert met en lumière les inclinations de notre cœur et nos duplicités ; il n’est pas un lieu de mort mais de vie, car dialoguer en silence avec Dieu nous redonne vie. Au désert, lieu de l’essentiel, nous apprenons à renoncer aux choses vaines et superflues et à chercher la beauté d’une vie plus simple. Le désert nous conduit aussi vers tous ceux qui, contraints de se taire, demande en silence notre secours. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier les paroisses et les jeunes venus de France. Frères et sœurs, profitons de ce Carême pour entrer au désert avec Jésus afin qu’il y ouvre une route qui nous conduise à la vie. Suivons-le avec courage; avec lui, nos déserts fleuriront. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Leonardo Leo (1694-1744) - Misereris Omnium, Domine 1

    Les Talens Lyriques
     
    Texte de l'Introït du Mercredi des Cendres :

    Ant. ad Introitum. Sap, 11, 24, 25 et 27.
    Miseréris ómnium, Dómine, et nihil odísti eórum quæ fecísti, dissímulans peccáta hóminum propter pæniténtiam et parcens illis : quia tu es Dóminus, Deus noster.
    Vous avez pitié de tous, Seigneur, et vous ne haïssez rien de tout ce que vous avez fait, et vous dissimulez les péchés des hommes à cause du repentir et vous leur pardonnez, car vous êtes le Seigneur notre Dieu.
  • Méditation - jeûner, oui, mais dans l'abondance du coeur

    « Mon Dieu, voici un temps d'abstinence et de privation. Ce n'est rien de jeûner des viandes grossières qui nourrissent le corps, si on ne jeûne pas aussi de tout ce qui sert d'aliment à l'amour-propre. [...] Ô bienheureux jeûne, où l'âme jeûne tout entière et tient tous les sens dans la privation du superflu ! Ô sainte abstinence, où l'âme, rassasiée de la volonté de Dieu, ne se nourrit jamais de sa volonté propre ! Elle a, comme Jésus-Christ, une autre viande dont elle se nourrit. Donnez-le moi, Seigneur, ce pain qui est au-dessus de toute substance ; ce pain qui apaisera à jamais la faim de mon cœur ; ce pain qui éteint tous les désirs ; ce pain qui est la vraie manne et qui tient lieu de tout. [...]

    Je jeûnerai donc, ô mon Dieu, de toute volonté qui n'est pas la vôtre ; mais je jeûnerai par amour, dans la liberté et dans l'abondance de mon cœur. Malheur à l'âme rétrécie et desséchée en elle-même, qui craint tout et qui, à force de craindre, n'a pas le temps d'aimer et de courir généreusement après l’Époux ! »

    Fénelon (1651-1715), Manuel de piété, Pour le Carême (VI, 61), in "Œuvres spirituelles", Aubier, Paris, 1954.

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    (Crédit photo)