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  • Audience générale de ce mercredi 10 juin 2020

    Lutter contre Dieu est une métaphore de la prière : le Pape François a poursuivi ce mercredi matin, lors de l'audience générale, son cycle de catéchèse sur la prière en revenant sur le combat de Jacob avec l'ange du Seigneur.

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, poursuivant notre catéchèse sur la prière, nous méditons aujourd’hui sur la figure de Jacob dont la ruse était le meilleur atout. En fait, Jacob réussit à soustraire à son père Isaac la bénédiction et le droit d’aînesse destinés à son frère aîné Esaü avec qui il était en rivalité depuis l’enfance. Contraint de fuir loin de son frère, il semble réussir en tout grâce à son habileté dans les affaires. Un jour, sentant la nécessité de rentrer dans sa patrie où vivait encore Esaü, Jacob se met en route avec tous ses biens. Ici, le livre de la Genèse nous livre une page mémorable. Il s’agit du combat de Jacob avec Dieu. Seul, dans la nuit, Jacob pense à l’issue de la rencontre avec son frère avec qui les rapports sont mauvais. Et là, un inconnu le saisit et une lutte s’engage. Cet inconnu lui donne un nouveau nom, Israël et le bénit. Jacob comprend qu’il a rencontré Dieu face à face. Lutter avec Dieu est une métaphore de la prière. Cette nuit, à travers ce combat, le patriarche sort transformé. Il n’est plus l’homme stratège et calculateur. Il redécouvre son impuissance et sa fragilité. C’est dans sa vulnérabilité que Jacob reçoit la bénédiction de Dieu. Nous tous, nous avons un rendez-vous dans la nuit avec Dieu. En luttant contre l’inconnu, nous prenons conscience de notre pauvreté. C’est en ce moment que Dieu nous donne un nom nouveau qui contient le sens de toute notre vie et la bénédiction réservée à celui qui se laisse transformer. »

    « Je suis heureux de saluer les personnes de langue française. Que le Seigneur vous comble de son esprit de force pour que vous sachiez combattre le bon combat de votre foi et qu’il vous accorde sa bénédiction qui vous transforme en des créatures nouvelles.
    A tous, je donne ma bénédiction ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Sergueï Rachmaninov (1873–1943) : Bénis le Seigneur, ô mon âme

    Choir of the Moscow Church

  • Méditation - Est-ce vraiment le règne de Dieu que nous voulons ?

    « Il semble que Dieu ne réponde pas comme on l'attendrait aux supplications des chrétiens. La coupe de sang, le calice que doit boire l'humanité, déborde. Oh ! je ne dis pas que Dieu reste sourd aux gémissements de tant de victimes : avec les victimes Il a des arrangements que nous ne connaissons pas. Mais je crains que nos prières n'arrivent pas à lui aussi directement que nous le supposons. Je ne suis pas sûr de la justesse de notre tir. Est-ce que nous aimons Dieu, est-ce que nous visons son Cœur ? Est-ce que notre volonté est bonne, est-elle comme la sienne, est-elle, en un mot, la sienne ? Est-ce vraiment le règne de Dieu que nous voulons ? Est-ce que nous voulons bien Dieu ? Est-ce que nous n'inclinons pas, dans le secret, vers des idoles moins spirituelles et qui, même si elles devaient nous séduire un temps, sont à l’Éternel en abomination ? Est-ce que nous ne sommes pas tout prêts à nous rabattre sur le premier signe d'autorité venu plutôt que de n'attendre la délivrance morale que de Celui qui nous donne sa paix autrement que le monde la donne ? On a beaucoup parlé depuis quelques années de la démission des chrétiens. On n'a pas encore dit à quel point elle était un scandale. Toute cette vermine qui ronge depuis si longtemps la chrétienté pour la dissoudre, elle est sortie de la défection des chrétiens. Car c'est un grand mystère que le corps social régénéré par l'eau baptismale et qui a été touché par le sang du Christ et ses sacrements, qui a eu Noël et qui a eu Pâques, ait aussi mal tourné. Il faut qu'il y ait là une rude trahison des volontés chrétiennes, d'un certain ensemble de ces volontés, pour avoir entraîné tout le monde civilisé dans des aventures aussi diamétralement opposées à celles de l’Évangile. Il faut qu'il y ait eut bien peu de bonne volonté, parmi les hommes, pour procurer au monde chrétien si peu de paix. »

    Stanislas Fumet (1896-1983), Défense de Dieu (ch.IX : Noël de guerre), Coll. des Cahiers du Rhône - série blanche, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1945.

    Stanislas Fumet

    Nicolas Poussin, L'Adoration du Veau d'or
    National Gallery, Londres (Royaume-Uni)

  • Mercredi 10 juin 2020

    Ste Marguerite d’Écosse, reine et veuve

    Sainte_Marguerite-d-Ecosse_1b.jpg

    Au nouveau calendrier : de la férie