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Méditation - Le petit Bethléem de notre coeur

« Bethléem, c’est toi. Tu me prépareras ce lieu pauvre et humble que je bénirai et où je naîtrai. Tu es un Bethléem vivant qui doit aspirer à me recevoir, m’attirer par ses désirs, m’appeler, m’aimer ; tu es le gite où je veux être posé. Si Bethléem avait pu connaître qui venait à lui, n’aurait-il pas désiré mon approche, aspirer à devenir le lieu béni de la Nativité terrestre du Verbe fait chair ? Se serait-il retiré à cause de son indignité du choix que Dieu lui destinait préférablement à tous les autres lieux sur la terre ? N’aurait-il pas compté sur la grandeur, la richesse de celui qui venait, pour transformer son état et le mettre en rapport avec ses goûts divins ?
Je ne cherche pas à m’ajouter rien de créé, je me suffis. Aussi je viens à ce qui est pauvre, misérable, vil, et j’en deviens la grandeur. Je serai la tienne si tu te laisses posséder entièrement dans ta misère et ta pauvreté, par moi, la richesse des cieux. J’y descends et j’apporte ce que je suis. Ta pauvreté et ta misère n’empêcheront pas que je me montre en toi, elles feront éclater ma miséricorde. En ce petit Bethléem de ton cœur, tout mon mystère doit se passer, s’accomplir, dans la réalité divine de ma naissance. »

Thérèse-Emmanuel de la Mère de Dieu (1817-1888), Note manuscrite sans date.
Par le Père Max de Longchamp, Centre Saint-Jean-de-la-Croix.

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