En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Avant de réciter la prière du Regina Cœli dimanche 17 mai 2020, le Pape François a médité sur l’amour gratuit prodigué par le Christ, qui induit que si nous l’aimons « nous observerons ses commandements ».
Il s’agit d’une journée internationale en communion de prière. Chrétiens orientaux, syriaques, coptes, maronites, grec-melkites, gréco-catholiques roumains et ukrainiens, éthiopiens, érythréens, syro-malankars, syro-malabars, chaldéens, arméniens,… et latins rassemblés dans la prière.
NB : la Messe du 17 mai relayée en direct sur France 2 à 11h00 est concélébrée par Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'Œuvre d’Orient, à l’occasion de cette journée.
Anima Christi, sanctifica me. Corpus Christi, salva me. Sanguis Christi, inebria me. Aqua lateris Christi, lava me. Passio Christi, conforta me. O bone Iesu, exaudi me. Intra tua vulnera absconde me. Ne permittas me separari a te. Ab hoste maligno defende me. In hora mortis meae voca me. Et iube me venire ad te, Ut cum Sanctis tuis laudem te In saecula saeculorum. Amen.
Âme du Christ, sanctifiez-moi, Corps du Christ, sauvez-moi, Sang du Christ, enivrez-moi, Eau du côté du Christ, lavez-moi, Passion du Christ, fortifiez-moi. Ô bon Jésus, exaucez-moi. Dans vos blessures, cachez-moi. Ne permettez pas que je sois séparé de vous. De l'ennemi défendez-moi. À ma mort appelez-moi. Ordonnez-moi de venir à vous. Pour qu'avec vos saints je vous loue, Dans les siècles des siècles. Ainsi soit il.
« Si vous m’aimez, vous obéirez à mes commandements, et moi, je prierai le Père. Et il vous donnera quelqu’un d’autre pour vous aider, quelqu’un qui sera avec vous pour toujours : c’est l’Esprit de vérité. » (Jean 14,15-17a)
« Jésus invite à entrer dans une merveilleuse aventure où le verbe « aimer » se conjugue sous toutes ses formes. Une véritable ronde d'amour : aimer, être aimé, s'aimer les uns les autres.
Comment y entrer ? Est-il ardu, ce commandement nouveau ? L'étonnant, c'est qu'il ne nous appartient pas d'y entrer. C'est Jésus qui vient à notre rencontre, qui se fait le mendiant de notre amour. Saint Jean est explicite à ce sujet : « En ceci consiste l'amour de Dieu, non pas que nous aimions Dieu, mais que lui nous ait aimés le premier » (1 Jn 4,10). Le « Si vous m'aimez », dans la bouche de Jésus, signifie alors : « Si vous vous êtes laissés aimer par moi, si vous avez pu découvrir mon amour. » C'est d'ailleurs la condition évidente pour garder le commandement nouveau, qui consiste précisément à aimer les autres comme Jésus nous as aimés. Comment le faire, si nous n'avons jamais senti à quel point nous sommes aimés de lui ?
Face à cette expérience, Jésus ne nous a pas laissés seuls. Il vient de nous promettre un Consolateur, l'Esprit Saint de vérité. C'est lui qui est l'amour et la douceur de Jésus en nous. [...]
Cette ronde de l'amour ne prendra jamais fin. Le Père aussi finira par y entrer, car « celui qui m'aime, assure Jésus, mon Père l'aimera, et moi je l'aimerai et je me manifesterai à lui ». Ce dévoilement final de Jésus intégral est la seule chose qui nous manque encore ici-bas. Nous aimons Jésus, mais sans le voir encore. Joie et souffrance en même temps. De temps à autre, une liturgie, ou un visage, ou la splendeur spirituelle d'une icône, soulève un coin du voile, jusqu'à nous faire pleurer de tendresse, et jusqu'à souhaiter de voir se déchirer sans trop tarder le voile qui empêche encore la rencontre, pour connaître enfin tout l'amour dont il nous aime. »
Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse, Homélies pour les Dimanches de l'Année A, Paris, Desclée de Brouwer, 1998.
Lors de l’audience générale de ce mercredi 13 mai 2020, tenue en la bibliothèque du Palais apostolique, le Pape a poursuivi son cycle de catéchèses sur la prière.
Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.
Résumé en français :
« Frères et sœurs, la prière n’est pas seulement un mouvement de la sensibilité ni un pur acte de l’intelligence. Elle nait dans le secret de ce lieu intérieur que les auteurs spirituels appellent le Cœur. Loin d’être une action secondaire et marginale, la prière nait à l’intime de notre personne, comme un élan en recherche nostalgique d’une rencontre avec un Autre. Pour le chrétien, cet Autre s’est révélé en Jésus-Christ, et est entré en relation avec nous : « Dieu, personne ne l’a jamais vu, le Fils unique qui est dans le sein du Père, l’a fait connaître ». Les chrétiens s’adressent à Dieu en osant l’appeler « Père ». Le rapport que nous avons avec lui n’est pas de servilité, marqué par la peur, mais une alliance, une amitié, une communion, comme Jésus l’enseigne : « je ne vous appelle plus serviteurs, mais je vous appelle amis ». Dans la confidence de la prière, il est possible de tout lui dire, tout lui demander. Il n’importe pas que nous nous sentions en faute envers lui, et, de fait, nous sommes souvent insuffisants, ingrats, infidèles. Mais Dieu est fidèle et, si les hommes cessent de l’aimer, lui continue d’aimer, même si l’amour le conduit au calvaire. »
« Je salue cordialement les personnes de langue française. Lorsque nous prions, efforçons-nous de nous adresser à Dieu avec confiance, comme un enfant s’adresse à son Père, chassant toute peur et toute distance. Il est toujours proche de nous, nous pouvons tout lui dire et tout lui demander. Que Dieu vous bénisse ! »
Le 13 mai, suivez les offices retransmis en direct du Sanctuaire de Paray-le-Monial
- 8h30 : Laudes avec les sœurs de la Visitation - 15h00 : Messe internationale à la Chapelle des Apparitions - 17h30 : Vêpres internationales avec les Sœurs de la Visitation
La lettre pastorale de Mgr Rivière pour le centenaire
A l'occasion du centenaire en 2020 de la canonisation de sainte Marguerite-Marie, Monseigneur Rivière évêque du diocèse d'Autun, a écrit une lettre pastorale.
Tel qu’annoncé par la Vierge Marie aux trois petits voyants de Fatima, le 13 octobre 1917, un grand signe apparaît dans le ciel sous les yeux de 70 000 témoins. Récit et impressions de l’abbé Denis Veilleux, directeur général et fondateur de Radio Galilée.