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En ce dimanche de la Solennité du Corps et du Sang du Christ, le pape François, après avoir célébré la Messe en la basilique Saint-Pierre, a proposé une réflexion sur « l'effet mystique et communautaire de l'Eucharistie ».
Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.
C’est en la Basilique Saint-Pierre que le pape François a célébré ce dimanche 14 juin la Messe de la Fête-Dieu, devant une cinquantaine de fidèles. « L’Eucharistie n’est pas un simple souvenir, a souligné le pape, c’est un fait ». Un fait par lequel Jésus-Christ vient guérir les mémoires et nous appelle à servir à notre tour.
Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.
Texte intégral de l'homélie du pape (version française) sur le site du Vatican.
« Chers amis, la fidélité à la rencontre avec le Christ eucharistique dans la Messe dominicale est essentielle pour le chemin de foi, mais essayons aussi d'aller fréquemment rendre visite au Seigneur présent dans le Tabernacle ! En regardant en adoration l'Hostie consacrée, nous rencontrons le don de l'amour de Dieu, nous rencontrons la Passion et la Croix de Jésus, ainsi que sa Résurrection. C'est précisément à travers notre regard d'adoration que le Seigneur nous attire à lui dans son mystère, pour nous transformer comme il transforme le pain et le vin. Les saints ont toujours trouvé force, consolation et joie dans la rencontre eucharistique. Avec les paroles de l’hymne eucharistique, 'Adoro te devote' nous répétons devant le Seigneur, présent dans le Très Saint-Sacrement : « Fais que, toujours davantage, en toi je croie, je place mon espérance, je t'aime ! ». »
La IVe Journée mondiale des pauvres sera célébrée le 15 novembre 2020, sur le thème : « Tends ta main au pauvre » (Sir. 7,32).
Le Message du pape François à l’occasion de la prochaine Journée mondiale des pauvres a été dévoilé ce samedi 13 juin (fête de St Antoine de Padoue), lors d'une conférence de presse qui a réuni Mgr Rino Fisichella (Italie), président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, Mgr Octavio Ruiz Arenas (Colombie), secrétaire du même dicastère, et Mgr Graham Bell (Grande-Bretagne), sous-secrétaire du même conseil pontifical. Le Message s’intitule « Tends ta main au pauvre » (Si 7, 32), et le pape y encourage à prendre en charge le fardeau des plus faibles, car le but de toute action « ne peut être que l’amour ».
Compte rendu de la conférence de presse par Delphine Allaire, à lire sur Vatican News.
« Le temps que vous passez avec Jésus au Saint-Sacrement est votre meilleur temps sur la terre. Chaque moment passé ainsi approfondira votre union avec Lui, rendra votre âme éternellement plus glorieuse et plus belle au ciel, et contribuera à apporter au monde une paix durable. »
NB : la Fête du Saint-Sacrement, instituée par Urbain IV en 1246, a lieu normalement le Jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité (60 jours après Pâques). Dans les pays comme la France où ce jeudi n'est pas chômé, depuis le concordat de 1801, la solennité en est reportée au dimanche.
Au nouveau calendrier : Mémoire de St Barnabé, Apôtre
Lutter contre Dieu est une métaphore de la prière : le Pape François a poursuivi ce mercredi matin, lors de l'audience générale, son cycle de catéchèse sur la prière en revenant sur le combat de Jacob avec l'ange du Seigneur.
Compte rendu de Xavier Sartre à lire sur Vatican News.
Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.
Résumé en français :
« Frères et sœurs, poursuivant notre catéchèse sur la prière, nous méditons aujourd’hui sur la figure de Jacob dont la ruse était le meilleur atout. En fait, Jacob réussit à soustraire à son père Isaac la bénédiction et le droit d’aînesse destinés à son frère aîné Esaü avec qui il était en rivalité depuis l’enfance. Contraint de fuir loin de son frère, il semble réussir en tout grâce à son habileté dans les affaires. Un jour, sentant la nécessité de rentrer dans sa patrie où vivait encore Esaü, Jacob se met en route avec tous ses biens. Ici, le livre de la Genèse nous livre une page mémorable. Il s’agit du combat de Jacob avec Dieu. Seul, dans la nuit, Jacob pense à l’issue de la rencontre avec son frère avec qui les rapports sont mauvais. Et là, un inconnu le saisit et une lutte s’engage. Cet inconnu lui donne un nouveau nom, Israël et le bénit. Jacob comprend qu’il a rencontré Dieu face à face. Lutter avec Dieu est une métaphore de la prière. Cette nuit, à travers ce combat, le patriarche sort transformé. Il n’est plus l’homme stratège et calculateur. Il redécouvre son impuissance et sa fragilité. C’est dans sa vulnérabilité que Jacob reçoit la bénédiction de Dieu. Nous tous, nous avons un rendez-vous dans la nuit avec Dieu. En luttant contre l’inconnu, nous prenons conscience de notre pauvreté. C’est en ce moment que Dieu nous donne un nom nouveau qui contient le sens de toute notre vie et la bénédiction réservée à celui qui se laisse transformer. »
« Je suis heureux de saluer les personnes de langue française. Que le Seigneur vous comble de son esprit de force pour que vous sachiez combattre le bon combat de votre foi et qu’il vous accorde sa bénédiction qui vous transforme en des créatures nouvelles. A tous, je donne ma bénédiction ! »
« Il semble que Dieu ne réponde pas comme on l'attendrait aux supplications des chrétiens. La coupe de sang, le calice que doit boire l'humanité, déborde. Oh ! je ne dis pas que Dieu reste sourd aux gémissements de tant de victimes : avec les victimes Il a des arrangements que nous ne connaissons pas. Mais je crains que nos prières n'arrivent pas à lui aussi directement que nous le supposons. Je ne suis pas sûr de la justesse de notre tir. Est-ce que nous aimons Dieu, est-ce que nous visons son Cœur ? Est-ce que notre volonté est bonne, est-elle comme la sienne, est-elle, en un mot, la sienne ? Est-ce vraiment le règne de Dieu que nous voulons ? Est-ce que nous voulons bien Dieu ? Est-ce que nous n'inclinons pas, dans le secret, vers des idoles moins spirituelles et qui, même si elles devaient nous séduire un temps, sont à l’Éternel en abomination ? Est-ce que nous ne sommes pas tout prêts à nous rabattre sur le premier signe d'autorité venu plutôt que de n'attendre la délivrance morale que de Celui qui nous donne sa paix autrement que le monde la donne ? On a beaucoup parlé depuis quelques années de la démission des chrétiens. On n'a pas encore dit à quel point elle était un scandale. Toute cette vermine qui ronge depuis si longtemps la chrétienté pour la dissoudre, elle est sortie de la défection des chrétiens. Car c'est un grand mystère que le corps social régénéré par l'eau baptismale et qui a été touché par le sang du Christ et ses sacrements, qui a eu Noël et qui a eu Pâques, ait aussi mal tourné. Il faut qu'il y ait là une rude trahison des volontés chrétiennes, d'un certain ensemble de ces volontés, pour avoir entraîné tout le monde civilisé dans des aventures aussi diamétralement opposées à celles de l’Évangile. Il faut qu'il y ait eut bien peu de bonne volonté, parmi les hommes, pour procurer au monde chrétien si peu de paix. »
Stanislas Fumet (1896-1983), Défense de Dieu (ch.IX : Noël de guerre), Coll. des Cahiers du Rhône - série blanche, Éditions de la Baconnière, Neuchâtel, 1945.