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  • Angelus de ce dimanche 21 mars 2021

    Le signe de la croix doit être cohérent avec l'Évangile, affirme le pape François qui appelle les fidèles à témoigner d’une vie qui se donne dans le service, auprès de ceux qui demandent à rencontrer Jésus. Il assure que c'est à ce moment-là, dans l'épreuve et la solitude alors que la graine meurt, que la vie germe pour produire des fruits mûrs en son temps.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Dmitry Bortnyansky (1751-1825) : Concerto 32 "Lord, make me to know my end"

    Psaume 38 (39) - Seigneur, fais-moi connaître ma fin
    Russian State academic symphonic capella - Dir. Valery Polyansky
     
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    Seigneur, fais-moi connaître ma fin, quel est le nombre de mes jours : je connaîtrai combien je suis fragile.
    Vois le peu de jours que tu m'accordes : ma durée n'est rien devant toi. L'homme ici-bas n'est qu'un souffle ;
    il va, il vient, il n'est qu'une image. Rien qu'un souffle, tous ses tracas ; il amasse, mais qui recueillera ?
    [...]
    Éloigne de moi tes coups : je succombe sous ta main qui me frappe.
    [...]
    Entends ma prière, Seigneur, écoute mon cri ; ne reste pas sourd à mes pleurs. Je ne suis qu'un hôte chez toi, un passant, comme tous mes pères.
    Détourne de moi tes yeux, que je respire avant que je m'en aille et ne sois plus.
    Psaume 38 (trad. aelf)
  • Sanctuaire intérieur

    « Il faut s'habituer à prier en tout lieu comme en tout temps. Le lieu de la prière, c'est l'âme et Dieu qui l'habite. Quand vous prierez, suivant le conseil de Jésus, entrez dans la chambre intime et retirée de votre âme, enfermez-vous là, et parlez à votre Père dont le regard aimant cherche votre regard. Voilà le vrai temple, le sanctuaire réservé. On le porte avec soi ; on peut sans cesse ou s'y tenir ou y rentrer bien vite après quelque sortie. Il faut en faire un lieu bien propre ; il faut l'orner : le grand ornement, c'est Dieu même. Il doit y retrouver ses traits. Ses traits, ce sont ses perfections. Participées par notre âme elles prennent le nom de vertus. L'âme qui les porte est belle de la beauté divine. Les vertus nous refont à l'image de Dieu, à l'image du divin Fils qui est venu les pratiquer ici-bas pour nous montrer les traits divins.

    Dans ce sanctuaire réservé, nouveau ciel et royaume de Dieu, la solitude et le silence doivent régner. Dieu est seul avec lui-même. Les Personnes divines ne portent pas atteinte à cette solitude ; elles la constituent. L'amour qui les anime les ferme à tout ce qui n'est pas lui : la cité est immense mais close, et Dieu seul l'occupe qui est "tout en tous" (1Co 15, 28). L'âme qui prie doit reproduire cette solitude, s'emplir de lui, rejeter tout autre.

    Le colloque qui s'engage alors est silence...

    C'est vers cette unité que nous tendons quand nous sommes enfermés en Dieu. il est devenu tout, nous le lui disons et nous ne savons plus dire autre chose. C'est le silence de l'âme rentrée en elle-même et occupée de Celui qu'elle y trouve... »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Face à Dieu, Parole et Silence, 1999.

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  • Dimanche 21 mars 2021

    1er Dimanche de la Passion
     
    (5ème Dimanche de Carême)

  • Sept nouveaux vénérables reconnus par l'Église

    Le pape François a autorisé la congrégation pour la Cause des Saints à publier les décrets reconnaissant les vertus héroïques d’un archevêque, de trois prêtres dont un Suisse, et de trois religieuses décédées du virus Ebola en République démocratique du Congo. 

    C’est à l’issue d’un entretien ce mercredi 17 mars avec le préfet de la congrégation pour la Cause des Saints, le cardinal Marcello Semeraro, que le pape François a autorisé la publication de ces décrets. Sont donc reconnues les vertus héroïques de Mercurio Maria Teresi, archevêque de Monreale, en Sicile, né le 10 octobre 1742 et décédé le 18 avril 1805.

    Trois prêtres diocésains sont également reconnus vénérables :
    Cosma Muñoz Pérez, fondateur de la congrégation des Filles du Patronage de Sainte Marie, né en 1573 à Villar del Rio en Espagne, et décédé à Cordoue le 3 décembre 1636 ;
    Salvador Valera Parra, lui aussi espagnol, né le 27 février 1816 à Huércal-Overa et mort dans cette même ville le 15 mars 1889
    Léon Veuthey, au siècle Clovis, prêtre suisse de l’ordre des Frères mineurs conventuels, né le 3 mars 1896 à Dorénaz et mort à Rome le 7 juin 1974.

    Les derniers décrets de la congrégation reconnaissent enfin les vertus héroïques de trois religieuses italiennes mortes du virus Ebola à Kikwit, en République démocratique du Congo au mois de mai 1995. Appartenant à la congrégation des Sœurs des pauvres de Bergame, elles opéraient dans la ville de Kikwit, dans la province de Kwilu, à l’est de Kinshasa, la capitale congolaise. Il s’agit donc d’Annelvira Ossoli, au siècle Celeste Maria, née le 26 août 1936 à Orzivecchi, en Italie, de Vitarosa Zorza, au siècle Maria Rosa, née le 9 octobre 1943 à Palosco, en Italie, et de Danielangela Sorta, au siècle Anna Mariam née le 15 juin 1947 à Bergame, en Italie. Trois de leurs consœurs avaient fait l'objet d'autres décrets le 20 février dernier.

    Ces sept serviteurs et servantes de Dieu deviennent donc vénérables, dernière étape avant de devenir bienheureux. Il faut pour cela qu’un miracle soit maintenant reconnu.

    Source : Vatican News.

  • Te, Ioseph, celebrant

    Te, Ioseph, celebrant
     
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    Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
    Te cuncti résonent christíadum chori,
    Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
    Casto fœdere Vírgini.

    Almo cum túmidam gérmine cóniugem
    Admírans, dúbio tángeris ánxius,
    Afflátu súperi Fláminis Angelus
    Concéptum Púerum docet.

    Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
    Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
    Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
    Miscens gáudia flétibus.

    Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
    Palmámque eméritos glória súscipit :
    Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
    Mira sorte beátior.

    Nobis, summa Trias, parce precántibus,
    Da Ioseph méritis sídera scándere :
    Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
    Gratum prómere cánticum. Amen.

    Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
    Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
    Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
    par une chaste alliance à l’auguste Vierge.

    Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
    tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
    un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
    l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.

    Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
    tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
    tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
    ainsi tes joies sont mêlées de larmes.

    D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
    eux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
    mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
    tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.

    Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
    que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
    pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
    le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.
  • Un rappel, à propos de Saint Joseph

    « Connaissant aujourd'hui par une si longue expérience l'étonnant crédit de saint Joseph auprès de Dieu, je voudrais persuader à tout le monde de l'honorer d'un culte particulier. Jusqu'ici j'ai toujours vu les personnes qui ont eu pour lui une dévotion vraie et soutenue par les œuvres, faire des progrès dans la vertu ; car ce céleste protecteur favorise d'une manière frappante l'avancement spirituel des âmes qui se recommandent à lui. Déjà depuis plusieurs années, je lui demande, le jour de sa fête, une faveur particulière, et j'ai toujours vu mes désirs accomplis. Si par quelque imperfection ma demande s'écartait tant soit peu du but de la gloire divine, il la redressait admirablement dans la vue de m'en faire retirer un plus grand bien.

    Si j'avais autorité pour écrire, je goûterais un plaisir bien pur à raconter, dans un récit détaillé, les grâces dont tant de personnes sont comme moi redevables à ce grand Saint. Je me contente donc de conjurer pour l'amour de Dieu, ceux qui ne me croiront pas, d'en faire l'épreuve : ils verront par expérience combien il est avantageux de se recommander à ce glorieux patriarche et de l'honorer d'un culte particulier. Les personnes d'oraison surtout devraient toujours l'aimer avec une filiale tendresse. Je ne comprends pas comment on peut penser à la Reine des Anges et à tout ce qu'elle essuya de tribulations durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l'un et de l'autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner oraison, choisisse cet admirable Saint pour maître, il n'aura pas à craindre de s'égarer sous sa conduite. »

    Ste Thérèse de Jésus (d'Avila, 1515-1582), Vie écrite par elle-même chap.VI, Trad. du P. Bouix, citée par le R.P. Huguet in "Pouvoir de Saint Joseph", Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865 (15ème édition).

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    Sur notre site : les plus pages sur Saint Joseph

  • Vendredi 19 mars 2021

    Saint Joseph, époux de la Bienheureuse Vierge Marie

    St_Joseph_Allex_a.jpg

    Dessin de Fr. Weiss, in "Revue Saint-Joseph d'Allex" n°1035, Mars-Avril 2014.

  • Audience générale de ce mercredi 17 mars 2021

    Lors de l’audience générale qu’il a tenue dans la bibliothèque du palais apostolique, le pape François a exploré la prière comme relation avec la Sainte Trinité, et en particulier avec l’Esprit Saint, sans qui il n’y a pas de relation avec le Père ou le Fils. Sa présence vivifie le croyant, appelé à maintenir son feu d'amour sur la terre.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte de la catéchèse traduite en français et résumé sur le site du Vatican.

  • Dmitry Bortnyansky (1751-1825) : Concerto 24 "I will lift up mine eyes unto the hills"

    Psaume 120 (121)
    The Russian State academic symphonic capella - Dir. Valery Polyansky
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
     
    Je lève les yeux vers les montagnes : d'où le secours me viendra-t-il ?
    Le secours me viendra du Seigneur qui a fait le ciel et la terre.
    Qu'il empêche ton pied de glisser, qu'il ne dorme pas, ton gardien.
    Non, il ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d'Israël.
    Le Seigneur, ton gardien, le Seigneur, ton ombrage, se tient près de toi.
    Le soleil, pendant le jour, ne pourra te frapper, ni la lune, durant la nuit.
    Le Seigneur te gardera de tout mal, il gardera ta vie.
    Le Seigneur te gardera, au départ et au retour, maintenant, à jamais.
    Psaume 120 (121)
  • Méditation - Dans le secret de notre cœur

    « Le mystère de la vie spirituelle, c'est que Jésus désire nous rencontrer dans le secret de notre propre cœur pour nous y révéler son amour, nous libérer de nos craintes et nous faire découvrir notre moi le plus profond. Dans le secret de notre cœur, nous pouvons donc apprendre non seulement à connaître Jésus mais, à travers Jésus, à nous connaître nous-mêmes. En y réfléchissant un petit peu, vous allez découvrir une interaction entre l'amour de Dieu qui se révèle à vous et une croissance constante dans la connaissance de soi. Chaque fois que vous laissez l'amour de Dieu pénétrer plus profondément dans votre cœur, vous perdez un peu de votre angoisse ; et chaque fois que vous larguez un peu de votre angoisse, vous apprenez à mieux vous connaître et vous aspirez d'autant plus à être connu de votre Dieu d'amour.

    Ainsi donc, plus vous apprenez à aimer Dieu, plus vous apprenez à vous connaître et à vous apprécier vous-même. La connaissance et l'amour de soi sont le fruit de la connaissance et de l'amour de Dieu. Vous voyez mieux maintenant ce que veut dire le grand commandement : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et tu aimeras ton prochain comme toi-même. » Mettre son cœur à nu devant Dieu nous conduit à un amour de nous-mêmes qui nous permet d'aimer sans réserve les autres humains. Dans le secret de notre cœur, nous apprenons à connaître la présence cachée de Dieu ; et cette connaissance spirituelle nous permet de vivre une vie d'amour. »

    Henri J.M. Nouwen (1932-1996), La seule chose nécessaire. Vivre une vie priante, Éditions Bellarmin, 2001.

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    (Crédit photo)

  • Mercredi 17 mars 2021

    Mercredi de la 4ème semaine de Carême
     
    Mémoire de St Patrice (Patrick), Évêque et Confesseur

    St Patrice,Patrick,évêque,irlande,Confesseur