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  • 20 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Tout-Puissant, Bienfaiteur, Ami des hommes, Dieu de tous,
    Créateur des êtres visibles et invisibles,
    toi qui sauves et raffermis,
    qui prends soin et pacifies,
    Esprit puissant du Père...,
    tu partages le même trône, la même gloire,
    la même action créatrice que le Père...
    Par ton intermédiaire il nous a été révélé
    la Trinité des Personnes en l'unité de nature de la Divinité ;
    parmi ces Personnes toi aussi tu es reconnu être l'une d'elles,
    toi l'incompréhensible...

    Tu as été proclamé Esprit de Dieu par Moïse (Gn 1,2) :
    en planant sur les eaux
    avec une protection enveloppante, redoutable, pleine de sollicitude,
    tu as déployé tes ailes en signe d'assistance compatissante en faveur des nouveau-nés,
    et par là tu nous as révélé le mystère de la fontaine baptismale...
    Tu as créé, ô Tout-Puissant en tant que Seigneur (cf. Credo)
    toutes les natures de tout ce qui existe,
    tous les êtres, à partir du néant.
    Par toi sont renouvelés par la résurrection
    tous les êtres créés par toi,
    au moment qui est le dernier jour de la vie d'ici-bas
    et le premier jour de la Terre des vivants.

    Celui qui a même nature que toi,
    Celui qui est consubstantiel au Père, le Fils premier-né,
    a obéi à toi, dans notre nature, comme à son Père,
    unissant sa volonté à la tienne.
    Il t'a annoncé comme vrai Dieu,
    égal et consubstantiel à son Père très-puissant...
    et il a fermé la bouche de ceux qui te résistaient,
    en tant qu'ils combattaient Dieu (cf. Mt 12,28),
    alors qu'il a pardonné ce qui était contre lui.

    Il est le Juste et l'Immaculé, le Sauveur de tous,
    qui a été livré à cause de nos péchés
    et est ressuscité pour notre justification (Rm 4,25).
    À lui gloire par toi,
    et à toi louange avec le Père tout-puissant,
    dans les siècles des siècles.
    Amen. »


    Saint Grégoire de Narek (v.944-v.1010), Le Livre de prières, n° 33, trad. SC 78.

  • 20 avril : O Filii


    L’O Filii est un chant de la liturgie catholique pour le temps pascal dont le texte fut établi au XVème siècle par Jehan Tisserant, sur un air populaire remontant au XIIIème siècle. Marc-Antoine Charpentier ré-exploite ici le thème traditionnel en lui apportant sa vitalité débordante.

  • 20 avril : Méditation

    « Prosternée devant votre divine Majesté, daignez écouter mon humble prière ; venez à mon aide, mon Dieu ; hâtez-vous de me secourir ; délivrez-moi de l'oppression de mes ennemis ; n'ayez pas égard de mes péchés. C'est en vous seul, mon Dieu et mon Seigneur, que j'ai mis toute ma confiance et ma parfaite espérance ; qui espère en vous ne sera pas confondu. Ne considérez pas, je vous en prie, mon indignité. Ô Père Eternel, considérez plutôt, je vous en prie, les mérites infinis, les souffrances et la mort de Jésus-Christ. C'est au nom et par les mérites de Jésus-Christ crucifié que je vous en supplie. Vous l'avez promis que tout ce que l'on vous demanderait en son Saint Nom serait accordé...

    Ô mon miséricordieux Jésus, vous avez tout pouvoir sur les coeurs ; vous pouvez les convertir. Je vous en supplie et je l'espère. Faites-moi connaître vos volontés, vos desseins, et tout ce que vous voulez que je fasse ; je le ferai, parce que je crois fermement que je puis tout avec vous et avec votre grâce ; et je crois aussi que je ne puis rien sans vous, que je ne suis que faiblesse, que péché et qu'ignorance.

    Je remets le tout à votre bonté paternelle, à laquelle je me confie parfaitement et pour toujours. Ainsi soit-il ! »

    Sainte Jeanne-Antide Thouret (1765-1826), in Lettres et Documents rassemblés par Mère Antoine de Padoue Duffet (juillet 1821), 2ème éd. 1982.

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  • 20 avril : Sanctoral

    Sainte Agnès de Montepulciano, Vierge (1268-1317)

  • 19 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Dieu nous donne ses grâces suivant les besoins que nous en avons. Dieu est une fontaine dans laquelle chacun puise de l'eau suivant les besoins qu'il en a. Comme une personne qui a besoin de six seaux d'eau en puise six ; de trois, trois ; un oiseau qui n'en a besoin que d'une becquetée ne fait que becqueter ; un pèlerin, avec le creux de sa main pour se désaltérer : il en est de même de nous à l'égard de Dieu.

    Nous devons avoir grande émotion à nous rendre fidèles à la lecture d'un chapitre du Nouveau Testament et à en produire, au commencement, les actes : d'adoration, adorant la parole de Dieu et sa vérité ; entrer dans les sentiments avec lesquels notre Seigneur les a prononcées et consentir à ces vérités ; se résoudre à la pratique de ces mêmes vérités... Surtout il faut se donner garde de lire par étude, disant : « Ce passage me servira pour telle prédication », mais seulement lire pour notre avancement.

    Il ne faut pas se décourager, si, l'ayant lu plusieurs fois, un mois, deux mois, six mois, on n'en est pas touché. Il arrivera qu'une fois nous aurons une petite lumière, un autre jour une plus grande, et encore plus grande lorsque nous en aurons besoin. Une seule parole est capable de nous convertir ; il n'en faut qu'une.

    Saint Vincent de Paul (1581-1660), Entretien spirituel du 19 janvier 1642, Ed. du Seuil, 1960.

  • 19 avril : Musique orthodoxe


    Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits,
    Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis le Seigneur à jamais. - Ps. 103 (102)

  • 19 avril : 7 ans de pontificat pour Benoît XVI (2)

    Le Pape Benoît n'est pas seul

    La huitième année de pontificat de Benoît XVI, élu le 19 avril 2005, à l’âge de 78 ans, en moins d’un jour au cours du conclave le plus nombreux jamais réuni dans l’histoire, commence. Une date célébrée avec joie et précédée par celle, traditionnellement privée, de son 85e anniversaire, qui cependant ne se présentait plus dans la succession des Papes depuis 1895 et qui a donc été fêtée avec plus de chaleur que d’habitude.

    A lire en intégralité sur News.va

  • 19 avril : 7 ans de pontificat pour Benoît XVI (1)

    Sept ans de pontificat : Benoît XVI poursuit son chemin

    Trois jours après son 85° anniversaire, Benoît XVI célèbre, ce jeudi 19 avril, ses sept ans de pontificat. Le 19 avril 2005, le cardinal Joseph Ratzinger était désigné par un conclave de 119 cardinaux, pour succéder à Jean-Paul II. Hier, mercredi, à l’Audience générale, le Pape a demandé que l’on prie pour sa mission.

    A lire et écouter sur Radio Vatican.

  • 19 avril : Méditation

    Voir Dieu...

    « Pendant longtemps je n'ai jamais pensé spécialement au ciel. Cette perspective de voir Dieu un jour n'influençait pas beaucoup ma prière. Je peux dire que pratiquement, je ne faisais jamais oraison là-dessus et, durant la récitation de l'office, les versets des psaumes qui célèbrent les joies du ciel ne me touchaient pas spécialement. Le jour où (à la suite d'une étude théologique) le Saint-Esprit m'a fait pressentir ce que c'est que "voir Dieu" et a allumé en moi le désir de cette vision, alors ma vie de prière s'en est trouvée transfigurée. Et je peux dire qu'à présent ce désir fait le centre de ma vie. D'abord, cette pensée que ce Dieu que je désire voir, je l'ai déjà au plus profond de mon âme, m'incite à le chercher là. Et là, faire une oraison d'attente silencieuse. ce désir dilate mon âme dans le sens de la joie, oui, mais aussi de la souffrance, car qui attend ne possède pas encore. Le désir de voir Dieu absorbe tous les autres petits désirs qui peuvent naître dans un coeur et je me sens le coeur libre. A quoi bon désirer ceci ou cela ? C'est bien petit, il n'y a qu'à laisser tomber. Un seul désir est parallèle à celui de voir Dieu, c'est le désir que tous les hommes le voient avec moi. »

    (Bénédict., 62 ans, 35 ans) in Le témoignage des cloîtrées - Dieu leur suffit, Editions du Cerf, Paris, 1962.

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  • 19 avril : Sanctoral

    Saint Expédit, martyr (+ 303)

    Saint Elphège, évêque et martyr (954-1012)

    Sainte Emma de Sangau, veuve (+ 1045)

    et le Bienheureux Marcel Callo (1921-1945) - béatifié le 4 octobre 1987

    Au calendrier traditionnel

    dans certains diocèses de l'est de la France

    Saint Léon IX, Pape (+ 1054)

  • 18 avril : La Fraternité sacerdotale saint Pie X (suite)

    Communiqué de la Maison généralice de la Fraternité Saint-Pie X (18 avril 2012)

    La presse annonce que Mgr Bernard Fellay a adressé une « réponse positive » à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, et qu’en conséquence la question doctrinale est désormais résolue entre le Saint-Siège et la Fraternité Saint-Pie X.

    La réalité est autre.

    Dans un courrier du 17 avril 2012, le Supérieur général de la Fraternité Saint-Pie X a répondu à la demande d’éclaircissement que lui avait faite, le 16 mars, le cardinal William Levada, au sujet du Préambule doctrinal remis le 14 septembre 2011. Comme l’indique le communiqué de presse de la Commission pontificale Ecclesia Dei, daté de ce jour, le texte de cette réponse « sera examiné par le Dicastère (Congrégation pour la Doctrine de la Foi) et soumis ensuite au jugement du Saint-Père ».

    Il s’agit donc d’une étape et non d’une conclusion.

    Menzingen, le 18 avril 2012

    Source : DICI

  • 18 avril : La Fraternité sacerdotale saint Pie X

    Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint-Pie-X, a fait parvenir au Pape une réponse positive concernant le Préambule doctrinal présenté en septembre 2011. La Salle de presse du Saint-Siège a confirmé la nouvelle dans un communiqué publié ce mercredi 18 avril.

    A lire et écouter sur Radio Vatican les explications du père Lombardi (directeur du Bureau de presse du Saint-Siège).

  • 18 avril : Audience générale de Benoît XVI

    « Après la guérison du paralytique du Temple, Pierre et Jean furent arrêtés parce qu’ils annonçaient la résurrection de Jésus. Face au péril de la persécution, la communauté ne cherche pas à savoir comment réagir, mais elle se met à prier. C’est une prière commune, de toute l’Église. Cette prière consolide l’unité. Elle aide la communauté à lire ce qui arrive à la lumière de la foi et de la Parole de Dieu. L’opposition contre Jésus, sa mort, font partie du projet de Dieu pour le salut du monde. Le Mystère du Christ est la clé nécessaire pour comprendre la persécution. Dans la prière, les premiers chrétiens demandent à Dieu ni d’être défendus, ni de ne pas être éprouvés, ni le succès, mais de pouvoir proclamer avec assurance et liberté la Parole de Dieu. Comme eux, puissions-nous être guidés par l’Esprit de Jésus Christ pour vivre avec courage et joie chaque situation de la vie, et porter la bonne nouvelle à tous ! »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 18 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Voici le jour que fit le Seigneur" (Ps 117,24). Rappelez-vous l'état du monde à l'origine : "Les ténèbres étaient sur l'abîme et l'Esprit de Dieu planait sur les eaux. Et Dieu dit : Que la lumière soit ! et la lumière fut. Et Dieu sépara la lumière des ténèbres et il appela la lumière Jour et il appela les ténèbres Nuit" (Gn 1,2s)... "Voici le Jour que fit le Seigneur". C'est le jour dont parle l'apôtre Paul : "Autrefois vous étiez ténèbres, maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur" (Ep 5,8)...

    Thomas n'était-il pas un homme, un des disciples, un homme de la foule pour ainsi dire ? Ses frères lui disaient : "Nous avons vu le Seigneur". Et lui : "Si je ne touche pas, si je ne mets pas mon doigt dans son côté, je ne croirai pas". Les évangélistes t'apportent la nouvelle, et toi tu ne crois pas ? Le monde a cru et un disciple n'a pas cru ?... Il n'était pas encore devenu ce jour qu'a fait le Seigneur ; les ténèbres étaient encore sur l'abîme, dans les profondeurs du coeur humain, qui était ténèbres. Que vienne donc celui qui est le point du jour, qu'il vienne et qu'il dise avec patience, avec douceur, sans colère, lui qui guérit : "Viens. Viens, touche ceci et crois. Tu as déclaré : 'Si je ne touche pas, si je ne mets pas mon doigt, je ne croirai pas'. Viens, touche, mets ton doigt et ne sois plus incrédule, mais fidèle. Je connaissais tes blessures, j'ai gardé pour toi ma cicatrice".

    En approchant sa main, le disciple peut pleinement compléter sa foi. Quelle est, en effet, la plénitude de la foi ? De ne pas croire que le Christ est seulement homme, de ne pas croire non plus que le Christ est seulement Dieu, mais de croire qu'il est homme et Dieu... Ainsi le disciple auquel son Sauveur donnait à toucher les membres de son corps et ses cicatrices s'écrie : "Mon Seigneur et mon Dieu". Il a touché l'homme, il a reconnu Dieu. Il a touché la chair, il s'est tourné vers la Parole, car "la Parole s'est faite chair et elle a habité parmi nous" (Jn 1,14). La Parole a souffert que sa chair soit suspendue au bois... ; la Parole a souffert que sa chair soit mise au tombeau. La Parole a ressuscité sa chair, l'a montrée aux yeux de ses disciples, s'est prêtée à être touchée de leurs mains. Ils touchent, ils crient : "Mon Seigneur et mon Dieu !"

    Voici le Jour que fit le Seigneur. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 258 (trad. SC 116, p. 347s).

  • 18 au 20 avril : Constantin le Grand, aux racines de l'Europe

    La bataille de Milvius changea le destin d’une religion et d’un empire. Cette bataille fut livrée le 28 octobre 312, à quelques lieues au nord de Rome entre l'armée romaine de l’empereur Maxence et celle de son rival Constantin. Ce dernier qui vainquit par le signe de la Croix infléchit l’histoire. C’est sur cette figure de l’Antiquité tardive que se penche à Rome du 18 avril jusqu’au 21 avril, une conférence internationale sur le thème « Constantin le Grand, aux racines de l’Europe ». Elle est organisée par le Comité pontifical des sciences historiques à l’occasion du 1700e anniversaire de la bataille du Pont Milvius.

    A lire et écouter sur Radio Vatican.

    Détails de ces conférences sur News.va.

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    Bataille du Pont Milvius par Giulio Romano (1499–1546)

    Cité du Vatican, Palais Apostolique

  • 18 avril : Méditation

    « Nous sommes parfois tellement obnubilés par ce qui ne va pas, par ce qui (selon nos critères à nous !) devrait être différent dans notre situation, que nous en oublions le positif et de plus nous ne savons pas mettre à profit tous les aspects de notre situation, même les aspects apparemment négatifs, pour nous rapprocher de Dieu, grandir dans la foi, l'amour, l'humilité. Ce qui nous manque, c'est surtout cette conviction que "l'amour de Dieu tire profit de tout, du bien comme du mal qu'il trouve en moi" (sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, s'inspirant de Jean de la Croix). Combien d'imperfections qui sont les nôtres, au lieu de nous en lamenter et de vouloir en être débarrassés à tout prix, pourraient être des occasions splendides de progresser dans l'humilité et la confiance en la miséricorde de Dieu, et donc dans la sainteté.

    Le problème de fond est que nous avons trop nos critères à nous sur ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, et nous n'avons pas suffisamment confiance dans la Sagesse et la puissance de Dieu ; nous ne croyons pas qu'il soit capable d'utiliser tout pour notre bien et que jamais, en quelque circonstance que ce soit il ne nous laisse manquer de l'essentiel, c'est-à-dire en fin de compte de ce qui nous permet d'aimer davantage. Car grandir, ou s'épanouir, dans la vie spirituelle, c'est apprendre à aimer. Tant de circonstances que j'estime dommageables pourraient de fait être pour moi, si j'avais plus de foi, des occasions précieuses d'aimer davantage : d'être plus patient, plus humble, plus doux, plus miséricordieux, de m'abandonner plus dans les mains de Dieu. »

    P. Jacques Philippe, Recherche la Paix et poursuis-la - Petit Traité sur la Paix du Coeur, Edition des Béatitudes, 1991.
     

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    Ci-dessus, statuette en vente sur Ephèse Diffusion

  • 18 avril : Sanctoral

    Saint Parfait, Prêtre et martyr (+ 850)

    et la Bienheureuse Marie de l'Incarnation (Barbara Avrillot)
    Veuve et Carmélite (1545-1618)

  • 17 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La faiblesse des disciples était tellement chancelante que, non contents de voir le Seigneur ressuscité, ils voulaient encore le toucher pour croire en lui. Il ne leur suffisait pas de voir de leurs yeux, ils voulaient approcher leurs mains de ses membres et toucher les cicatrices de ses récentes blessures. C'est après avoir touché et reconnu les cicatrices que le disciple incrédule s'est écrié : "Mon Seigneur et mon Dieu !" Ces cicatrices révélaient celui qui, chez les autres, guérissait toutes les blessures. Est-ce que le Seigneur n'aurait pas pu ressusciter sans cicatrices ? Mais il voyait dans le coeur de ses disciples des blessures que devaient guérir ces cicatrices qu'il avait gardées dans son corps.

    Et que répond le Seigneur à cette confession de foi de son disciple qui dit : "Mon Seigneur et mon Dieu" ? "-Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu." De qui parle-t-il, mes frères, sinon de nous ? Et pas seulement de nous, mais aussi de ceux qui viendront après nous. Car, peu de temps après, lorsqu'il a échappé aux regards mortels pour affermir la foi dans les coeurs, tous ceux qui sont devenus croyants ont cru sans avoir vu, et leur foi avait un grand mérite : pour l'obtenir, ils ont approché de lui non pas une main qui voulait le toucher, mais seulement un coeur aimant. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 88 : L'aveuglement spirituel.


    Rappel : Oeuvres complètes de Saint Augustin

    Voir : Sermons détachés tome VI 1ère série, Passages détachés de Saint Matthieu ("Oeuvres complètes de Saint Augustin", Traduites pour la première fois sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869).

  • 17 avril : Ubi caritas et amor


    L'Antienne Ubi caritas et amor est habituellement chantée lors de la cérémonie du lavement des pieds le Jeudi Saint. Seule la première strophe est interprétée ici.

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.
    Congregavit nos in unum Christi amor.
    Exultemus, et in ipso iucundemur.
    Timeamus, et amemus Deum vivum.
    Et ex corde diligamus nos sincero
    .


    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.
    L'amour du Christ nous a rassemblés et nous sommes un.
    Exultons et réjouissons-nous en lui.
    Craignons et aimons le Dieu vivant
    et aimons-nous les un aux autres d'un coeur sincère.