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  • 28 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Il ne faut pas rejeter les biens susceptibles d'aider notre prochain. La nature des possessions est d'être possédées ; celle des biens est de répandre le bien ; Dieu les a destinés au bien-être des hommes. Les biens sont entre nos mains comme des outils, des instruments dont on tire un bon emploi si on sait les manier... La nature a fait de la richesse une servante, non une maîtresse. Il ne faut donc pas la décrier, puisqu'elle n'est en soi ni bonne ni mauvaise, mais parfaitement innocente. De nous seuls dépend l'usage, bon ou mauvais, que nous en ferons : notre esprit, notre conscience sont entièrement libérés de disposer à leur guise des biens qui leur ont été confiés. Détruisons donc, non pas nos biens, mais les convoitises qui en pervertissent l'usage. Lorsque nous serons devenus honnêtes, alors nous saurons en user honnêtement. Ces biens dont on nous dit de nous défaire, comprenons bien que ce sont les désirs déréglés de l'âme... Vous ne gagnez rien à vous appauvrir de votre argent, si vous demeurez riches de désirs déréglés...
    Voilà comment le Seigneur conçoit l'usage des biens extérieurs : nous devons nous défaire non pas d'un argent qui nous fait vivre, mais des forces qui nous en font mal user, c'est-à-dire les maladies de l'âme... Il faut purifier notre âme c'est-à-dire la rendre pauvre et nue et écouter en cet état l'appel du Sauveur : "Viens, suis-moi". Il est la voie où marche celui qui a le coeur pur... Celui-ci considère sa fortune, son or, son argent, ses maisons comme des grâces de Dieu, et lui témoigne sa reconnaissance en secourant les pauvres de ses propres fonds. Il sait qu'il possède ces biens plus pour ses frères que pour lui-même; il reste plus fort que ses richesses, bien loin d'en devenir l'esclave ; il ne les enferme pas en son âme... Et si un jour son argent vient à disparaître, il accepte sa ruine d'un coeur aussi joyeux qu'aux plus beaux jours. Cet homme, dis-je, Dieu le déclare bienheureux et l'appelle "pauvre en esprit" (Mt 5,3), héritier assuré du Royaume des cieux qui sera fermé à ceux qui n'auront pas pu se passer de leur opulence. »

    Clément d'Alexandrie (150-v.215), Homélie "Quel riche peut être sauvé ?" (trad. coll. Icthus, vol.6).

  • Ave Maris Stella

    Interprétation : les Filles de Marie

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 28ème jour

    Vingt-huitième jour : Pardon des injures

    Notre-Seigneur Jésus-Christ allait expirer sur la Croix ; Il souffrait d’atroces tortures ; ses pieds et ses mains étaient transpercés par les clous du crucifiement ; Il voyait Marie, sa Sainte Mère, debout au pied de la Croix, plongée dans la plus profonde douleur ; ses ennemis l‘injuriaient et se réjouissaient de son supplice. Il vient de promettre le Paradis au bon Larron ; écoutons-Le maintenant adresser au Ciel ses plus ardentes supplications : « Mon Père, pardonnez-leur, s’écrit-il, car ils ne savent ce qu’ils font. » Quelle leçon pour nous, qui sommes ses disciples et ses enfants ! Nous rencontrons dans le cours de notre vie des personnes qui ne nous aiment pas, qui nous veulent du mal et nous en font réellement ; la nature souffrira, la pensée de nous venger par nos actes ou nos paroles nous viendra peut-être à l’esprit ; mais nous sommes chrétiens et nous devons pardonner, bien plus, aimer même nos ennemis. Jetons alors les yeux sur le crucifix ; Jésus est notre modèle, Il a fait plus que pardonner à ses ennemis, Il a prié pour eux et Marie a poussé l’héroïsme jusqu’à pardonner, Elle aussi, aux bourreaux de son Divin Fils.

    Exemple. (*) – Un pauvre noir, qui avait embrassé le christianisme, gagna par sa conduite régulière les bonnes grâces et la confiance de son maître. Un jour que celui-ci voulait acheter une vingtaine d’esclaves, il se rendit au marché avec son fidèle Tom et lui ordonna de choisir de bons ouvriers. Au grand étonnement du planteur, Tom lui présenta entre autres un vieillard caduc que le maître n’accepta que par-dessus le marché.
    Lorsqu’il fut arrivé dans ses plantations, le bon noir ne cessa de prodiguer au vieillard les soins les plus tendres. Il le logea dans sa cabane et le fit manger avec lui. S’il avait froid, Tom le conduisait au soleil ; s’il se plaignait de la chaleur, il le faisait asseoir à l’ombre des arbres. Etonné de cet attachement, le maître voulut en connaître la raison :
    - Est-ce ton père, lui dit-il ?
    - Non, maître, ce n’est pas mon père.
    - Est-ce donc un frère plus âgé que toi ?
    - Non, ce n’est pas mon frère.
    - Est-ce ton oncle ou un autre de tes parents ? car il n’est pas possible que tu prennes en si grande amitié un homme qui t’est tout à fait étranger.
    - Non, maître, il n’est pas de mes parents, il n’est pas même mon ami !
    - Explique-toi donc pourquoi tu te montres si plein d’égards pour lui.
    - Il est mon ennemi ! répondit l’esclave ; il m’a vendu aux hommes blancs sur les côtes de l’Afrique ; mais je ne puis le haïr, car le Père missionnaire m’a dit : « Si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire. »

    (*) : L’histoire contée ici se déroule au XIXème siècle, dans les plantations de coton du sud de l’Amérique. Ne la lire qu’en la replaçant dans ce contexte – ce qui ne retire rien de la profondeur du récit et de l’exemplarité du modèle présenté.

    Prière de Saint Bonaventure. – Nous poussons vers Vous, ô Marie, des soupirs plein de ferveur, et nous Vous supplions avec un tendre amour ; détruisez tout ce que nos pensées perverses ont pu produire au-dehors d’actions criminelles. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je pardonnerai volontiers à ceux qui me feront du tort, et je leur rendrai service à l’occasion.
    Marie, Siège de la sagesse, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 28 mai : Méditation

    « L'ordre du Maître d'aller porter l'Evangile à toute créature transcende le temps et l'espace : il vaut pour toutes les générations, pour tous les pays, jusqu'aux confins de la terre. Tandis qu'Il parlait, son regard se portait, par delà les plaines de Galilée, sur tous les hommes de l'univers, n'en oubliant aucun. Il voyait aussi toutes les "impossibilités" se dresser contre son commandement : mers, déserts, forêts, solitudes, glaciers à franchir, tourments à braver, et toutes les révoltes secrètes du coeur humain et de l'orgueil. Ces paroles, Il les laissa tomber comme on prononce une formule sacramentelle, les sachant lourdes d'avenir et d'éternité.
    [...]
    Nous sommes tentés de considérer le genre humain en bloc, en masse, en série, et de croire que Dieu n'accorde à chacun qu'une infime fraction de son attention aimante. Ce calcul méconnaît le Coeur de Dieu : Il aime chaque âme, de la totalité de son amour, exactement comme si elle existait seule au monde. Ce n'est pas là outrance de langage, mais vérité de foi... Rien n'importe davantage à Dieu ici-bas que le sort d'une âme immortelle...
    Il faut se souvenir de cette unicité lorsqu'on veut peser à son vrai poids l'ordre sublime et surhumain d'aller, au nom du Christ, "vers toute créature". Nous n'avons pas le droit de mettre au collectif ce que Jésus a mis au singulier ni de nous contenter d'une approche globale ou indirecte. Il nous faut donc aller à ce juif ou à ce protestant, à ce mahométan ou à ce boudhiste, à chacun de ceux qui n'ont pas encore "trouvé le Messie" et qui le cherchent dans la nuit...
    [...]
    Pour ne pas défaillir, l'apôtre doit se pénétrer de ces mots embaumés d'une fraîcheur pascale : "Voici que je suis avec vous, en tout temps, jusqu'à la consommation des siècles." Rien de plus fort ne pouvait être dit. Notre assurance est là, uniquement. Jésus n'a pas promis le succès. Il ne faut pas s'y tromper, sous peine de bâtir sur l'illusion et l'équivoque. L'apôtre, aux prises avec la froideur, l'hostilité, l'ingratitude, l'échec, n'a pas le droit de se plaindre au Seigneur. Le Maître a dit qu'Il serait avec lui - rien que cela, mais tout cela - et cette garantie doit suffire. "Ero vobiscum" : quelle merveille que cette présence continue, journalière, indéfectible ! Nous devons croire à cette présence du Maître, y croire avec la foi de la très Sainte Vierge, des apôtres et des saints. Cette foi suffit, si elle est agissante, pour faire face à l'ampleur de la mission reçue. »

    Mgr Léon-Joseph Suenens (1904–1996), L'Eglise en état de mission, Desclée de Brouwer, Paris, 1956.

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  • Lundi de Pentecôte : Fête de Notre-Dame du Laus

    Fête de Notre-Dame du Laus

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  • 28 mai : Sanctoral

    Saint Germain de Paris, Évêque (v.496-576)


    Au calendrier traditionnel :

    Lundi de la Pentecôte
  • 27 mai: Benoît XVI - Regina Caeli

    Regina caeli de ce dimanche 27 mai

    Devant plusieurs milliers de fidèles réunis Place Saint-Pierre, durant la prière du Regina Caeli, le Pape a annoncé que le 7 octobre prochain, Saint Jean d’Avila et Sainte Hildegarde de Bingen seraient proclamés Docteurs de l’Église universelle.

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    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican.

    Allocution du Pape en français :
    « En ce jour de la fête de la Pentecôte, je suis heureux de vous accueillir chers pèlerins francophones. Aujourd’hui, je participe aussi spirituellement à la joie des fidèles du diocèse de Vannes rassemblés pour la célébration de la Béatification de Louise-Élisabeth Molé, Mère Saint-Louis. Fondatrice des Sœurs de la Charité de Saint-Louis, elle nous apprend comment, avec l’aide de l’Esprit-Saint, nous pouvons ouvrir notre cœur avec douceur pour rejoindre les autres dans leur différence, leur fragilité et leur pauvreté. Laissons-nous guider nous aussi par l’Esprit pour annoncer au monde les merveilles de Dieu ! Que la Vierge Marie nous aide à être des témoins de l’Esprit de vérité et de liberté ! Bonne fête de la Pentecôte à tous ! »

    A lire et écouter sur Radio Vatican

  • 27 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Nous avons vu avec joie, mes frères, se lever ce jour de la Pentecôte, où la sainte Eglise resplendit aux yeux des fidèles et enflamme leurs coeurs. Car nous célébrons ce jour où notre Seigneur Jésus Christ, après sa résurrection et la gloire de son ascension, a envoyé le Saint-Esprit. Il avait dit, comme l’Evangile nous le rapporte : "Si quelqu’un a soif qu’il vienne à moi, et qu’il boive, celui qui croit en moi ! Comme dit l’Ecriture : Des fleuves d’eau vive jailliront de son coeur". L’Evangéliste donne alors cette explication : "En disant cela, il parlait de l’Esprit Saint, l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en Jésus. En effet, l’Esprit n’avait pas encore été donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié par le Père" (Jn 7,37-39).

    Il restait donc, après la glorification de Jésus, sa résurrection d’entre les morts et sa montée aux cieux, que l’Esprit Saint fût donné, après avoir été envoyé par celui qui l’avait promis. Et c’est ce qui s’est produit.

    En effet, après avoir vécu avec ses disciples pendant les quarante jours qui suivirent sa résurrection, le Seigneur monta au ciel, et, le cinquantième jour, que nous célébrons aujourd’hui, il envoya le Saint-Esprit, ainsi qu’il est écrit : "Soudain il vint du ciel un bruit pareil à celui d’un violent coup de vent : il virent apparaître comme une sorte de feu qui se partageait en langues et qui se posa sur chacun d’eux. Ils se mirent à parler en d’autres langues, et chacun s’exprimait selon le don de 1’Esprit" (Ac 2,2-4).

    Ce souffle purifiait les coeurs de leur paille chamelle ; ce feu consumait le foin de l’ancienne convoitise ; ces langues que parlaient les Apôtres, comblés de l’Esprit Saint, préfiguraient la diffusion de l’Eglise par les langues de toutes les nations. Car, de même qu’après le déluge l’impiété des hommes édifia une haute tour contre le Seigneur, quand le genre humain mérita d’être divisé par des langues diverses si bien que chaque nation parlait sa propre langue sans être comprise par les autres nations, ainsi l’humble piété des croyants ramena vers l’Eglise la diversité de ces langues. Ainsi, ce que la discorde avait dispersé, la charité le rassemblerait, et les membres épars d'un unique genre humain seraient reliés entre eux et avec le Christ, le Chef unique, et seraient fondus par le feu de l’amour dans l’unité de ce Corps très saint.

    [...] Mes frères, membres du Corps du Christ, germes d’unité, enfants de paix, passez ce jour dans la joie, célébrez-le en sécurité. Car ce qui était annoncé en ces jours où vint le Saint-Esprit, c’est cela qui s’accomplit en vous. Car chacun de ceux qui recevait alors l’Esprit Saint parlait, à lui seul, toutes les langues. C’est ainsi qu’aujourd’hui l’unité elle-même parle toutes les langues à travers toutes les nations, cette unité dans laquelle vous possédez l’Esprit Saint, vous qui n’êtes séparés par aucun schisme de l’Eglise du Christ, laquelle parle toutes les langues. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 271, éd. des Mauristes 5, 1102-1103.
    Source : Clerus.org

  • Veni, creator, Spiritus

    Veni, creator, Spiritus,
    Mentes tuorum visita,
    Imple superna gratia
    Quae tu creasti pectora.

        Viens, Esprit Créateur,
        visite l’âme de tes fidèles,
        emplis de la grâce d’en-haut
        les cœurs que tu as créés.

    Qui diceris Paraclitus,
    Altissimi donum Dei.
    Fons vivus, ignis, caritas
    Et spiritalis unctio.

        Toi qu’on nomme le Conseiller,
        don du Dieu très-Haut,
        source vive, feu, charité,
        invisible consécration.

    Tu septiformis munere,
    Digitus paternae dexterae.
    Tu rite promissum Patris,
    Sermone ditans guttura.

        Tu es l’Esprit aux sept dons,
        le doigt de la main du Père,
        L’Esprit de vérité promis par le Père,
        c’est toi qui inspires nos paroles.

    Accende lumen sensibus
    Infunde amorem cordibus,
    Infirma nostri corporis
    Virtute firmans perpeti.

        Allume en nous ta lumière,
        emplis d’amour nos cœurs,
        affermis toujours de ta force
        la faiblesse de notre corps.

    Hostem repellas longius
    Pacemque dones protinius ;
    Ductore sic te praevio
    Vitemus omne noxium.

        Repousse l’ennemi loin de nous,
        donne-nous ta paix sans retard,
        pour que, sous ta conduite et ton conseil,
        nous évitions tout mal et toute erreur.

    Per te sciamus da Patrem,
    Noscamus atque Filium ;
    Teque utriusque Spiritum
    Credamus omni tempore.

        Fais-nous connaître le Père,
        révèle-nous le Fils,
        et toi, leur commun Esprit,
        fais-nous toujours croire en toi.

    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio, qui a mortuis
    Surrexit, ac Paraclito
    In saeculorum saecula. Amen.

        Gloire soit à Dieu le Père,
        au Fils ressuscité des morts,
        à l’Esprit Saint Consolateur,
        maintenant et dans tous les siècles. Amen.

    V. Emitte Spiritum tuum et creabuntur.
    R. Et renovabis faciem terræ.
    R. Envoie ton Esprit, Seigneur, et tout sera créé
    V. et tu renouvelleras la face de la terre.

    Oremus. Deus, qui corda fidelium Sancti Spiritus illustratione docuisti : da nobis in eodem Spiritu recta sapere ; et de eius semper consolatione gaudere. Per Christum, Dominum nostrum. Amen.

    Prions. Seigneur, qui instruis tes fidèles par les lumières de l'Esprit Saint. Donne- nous d'aimer par ce même Esprit ce qui est bien et droit ; et de trouver en lui la source de notre consolation. Par le Christ, Notre Seigneur. Amen.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 27ème jour

    Vingt-septième jour : Réforme de soi-même

    La Très Sainte Vierge faisait chaque jour de grands progrès dans la vertu, en sorte que lorsqu’Elle arriva au terme de son existence ici-bas, Elle était riche de mérites pour le Ciel. Ainsi devons-nous agir. Nous avons tous des défauts à corriger ; nous venons au monde avec des penchants mauvais qui sont la conséquence du péché originel. L’un est naturellement vif et colère, l’autre enclin à la nonchalance et à la paresse ; celui-ci se soumet difficilement à ses supérieurs, celui-là se sent porté à la malveillance et à la jalousie envers ses semblables. Il faut que nous combattions résolument ces défauts naturels et que nous nous efforcions de remplacer chacun d’eux par la vertu qui lui est opposée. Il en est qui s’effraient en se voyant mauvais et qui disent : « Jamais je ne pourrai me corriger et devenir meilleur. » c’est là une erreur fâcheuse ; car nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes ; Dieu nous a promis sa grâce pour nous aider à accomplir notre salut. Elle est toute-puissante, et c’est avec son secours que les Saints sont arrivés à une grande perfection ; ils ne valaient pas mieux que nous, ils avaient leurs défauts, et c’est à force de lutter contre eux-mêmes qu’il sont devenus les imitateurs de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

    Exemple. – Saint François de Sales, né violent et emporté, était arrivé à force de combats, d’efforts persévérants à devenir d’une douceur inaltérable. Il sentait parfois les premiers bouillonnements de la colère ; mais pas le moindre signe d’en apparaissait à l’extérieur. Aux paroles désagréables, injurieuses même qu’on lui adressait, il répondait avec charité et affabilité, nous donnant ainsi un grand exemple de ce que peut une volonté énergique, aidée par la grâce toute-puissante du Seigneur.

    Prière de Saint Epiphane. – Secourez-moi, ô Mère de Dieu, ô Mère de Miséricorde, durant tout le cours de ma vie ; éloignez de moi les attaques de mes ennemis ; au moment de ma mort, mettez-moi au nombre des Saints, et faites-moi entrer dans la gloire de votre Fils. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je combattrai le défaut auquel je suis le plus sujet.
    Mère aimable, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 27 mai : Méditation - Prière

    « Ô Esprit-Saint, divin Paraclet, Père des pauvres, Consolateur des affligés, Sanctificateur des âmes, me voici prosterné en votre présence, je vous adore avec la plus profonde soumission, et je répète mille fois avec les séraphins qui se tiennent devant votre trône : Saint ! Saint ! Saint !

    Je crois fermement que vous êtes éternel, consubstantiel au Père et au Fils. J'espère que, par votre bonté, vous sanctifierez et sauverez mon âme. Je vous aime, ô Dieu d'amour ! Je vous aime plus que toutes les choses de ce monde ; je vous aime de toutes mes affections, parce que vous êtes une bonté infinie qui mérite seule tous les amours. Et puisque, insensible à toutes vos inspirations saintes, j'ai eu l'ingratitude de vous offenser par tant de péchés, je vous en demande mille pardons et je regrette souverainement de vous avoir déplu, ô Bien suprême ! Je vous offre mon coeur, tout froid qu'il est, et je vous supplie d'y faire entrer un rayon de votre lumière et une étincelle de votre feu, pour fondre la glace si dure de mes iniquités.

    Vous qui avez rempli d'immenses grâces l'âme de Marie et enflammé d'un saint zèle les coeurs des apôtres, daignez aussi embraser mon coeur de votre amour. Vous êtes un esprit divin, fortifiez-moi contre les mauvais esprits ; Vous êtes un feu, allumez en moi le feu de votre amour ; Vous êtes une lumière, éclairez-moi en me faisant connaître les choses éternelles ; Vous êtes une colombe, donnez-moi des moeurs pures ; Vous êtes un souffle plein de douceur, dissipez les orages que soulèvent en moi les passions ; Vous êtes une langue, enseignez-moi la manière de Vous louer sans cesse ; Vous êtes une nuée, couvrez-moi de l'ombre de votre protection ; enfin, Vous êtes l'Auteur de tous les dons célestes : Ah ! je vous en conjure, vivifiez-moi par la grâce, sanctifiez-moi par votre charité, gouvernez-moi par votre sagesse, adoptez-moi pour votre enfant par votre bonté, et sauvez-moi par votre infinie miséricorde, afin que je ne cesse jamais de vous bénir, de vous louer, et de vous aimer, d'abord sur la terre pendant ma vie, et ensuite dans le ciel durant toute l'éternité. »

    Saint Alphonse de Liguori (1696-1787), Prière pour demander les grâces de l'Esprit-Saint, In Oeuvres ascétiques, P. Dujardin, Paris, Casterman, 1886, vol. VI.

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  • 27 mai : Béatification à Vannes de Louise-Elisabeth Molé

    Béatification à Vannes de Louise-Elisabeth Molé,connue sous le nom de Mère Saint-Louis
    Fondatrice de la Congrégation des soeurs de la Charité Saint-Louis

    Extraits du Message de Mgr Centène, évêque de Vannes : "Dieu fait grâce"

    [...]

    Dieu fait grâce dans notre monde. Par la foi, Il nous invite à communier au don total de sa vie et à en vivre de manière surnaturelle, dès ici-bas.

    Comment pouvons-nous vivre de cette union à Dieu à laquelle nous sommes appelés ? Nous pouvons suivre l’exemple des saints, car, ainsi que le disait le saint curé d’Ars, « là où les saints passent, Dieu passe avec eux ».

    [...]

    Louise-Elisabeth a vécu intensément les exigences de l’amour évangélique, tant dans l’état du mariage que dans la vie religieuse.

       § Sa vie témoigne qu’à l’origine de cette union à Dieu, il y a d’abord l’accueil de la grâce donnée par « Dieu lui-même qui nous a aimés le premier ». La jeune demoiselle de Lamoignon reçut Dieu, intimement, le jour de sa première communion : « je reçus, quoique bien jeune alors, de grandes grâces de Dieu. Je ne les oublierai jamais ». Depuis ce jour, Louise-Elisabeth vécut sous le signe de l’union à Dieu chaque instant de sa vie, désirant « lui rendre Amour pour Amour ». L’Eucharistie était devenue le centre et le moteur de sa vie car, disait-elle, « en participant au Corps de Jésus-Christ, dans la communion […] on pense, on parle et on agit comme Jésus-Christ ».

       § Par ailleurs, Louise-Elisabeth communia intensément à la passion du Christ-Rédempteur, réalisant même, dans les belles années de son mariage, un « pacte avec la croix ». La jeune femme décidait de s’abandonner intégralement dans les bras de son Sauveur. C’est ainsi qu’elle surmonta courageusement la misère, la perte de trois de ses cinq enfants et de son mari Édouard Molé, guillotiné pendant la révolution, avec le soutien de son « Bien Aimé » Seigneur. Sensible à la misère des autres, elle voyait le Christ souffrant à travers le pauvre souffrant. Après des années à leur service, à Paris, celle que les pauvres appelaient « l’ange des mansardes » acceptait, à quarante ans, de bouleverser sa vie pour la consacrer entièrement aux déshérités, à Vannes, en réponse à l’appel de Dieu et de l’évêque, Mgr de Pancemont.

       § Enfin, Louise-Elisabeth communia profondément à la résurrection du Christ pendant toute son existence. Son mariage heureux fut une des plus belles grâces de sa vie. Elle disait de son mari qu’il était « l’homme le plus vertueux et le meilleur ». Par ailleurs, le développement de son oeuvre, au décès de la fondatrice, le 4 mars 1825, témoigne de la fécondité de sa vie unie au Christ. La congrégation compte alors une cinquantaine de religieuses désirant vivre selon son esprit et porter aux déshérités, dans les ateliers et écoles de la fondation, l’amour de Dieu qui les habite. Aujourd’hui, la congrégation compte près de 620 sœurs professes réparties en 10 pays, sur 3 continents.

    Que la Passion et la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ transfigurent nos vies en profondeur, à la suite de la bienheureuse Louise-Elisabeth.

    + Raymond CENTÈNE
    Évêque de Vannes

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    Portrait de Mère Saint-Louis


    L'homélie du Cardinal Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints

    Les remerciements de Mgr Centène, évêque de Vannes

    Extrait de l'homélie :

    « Aujourd'hui, l'Église et la société ont besoin de saints. Les saints désintoxiquent l'humanité, blessée par le mal de l'idolâtrie, de l'inimitié, de la discorde, de la jalousie. Les saints s'opposent à ces oeuvres de la chair avec les oeuvres de l'Esprit, dont les fruits bénéfiques sont l'amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (cf. Gal 5,16-25). En vivant selon l'Esprit, les consacrés deviennent, sur la terre, une oasis céleste, ils sont des sentinelles de la présence providentielle de Dieu dans l'histoire. »

    Photos et textes sur le site internet du Diocèse de Vannes
  • Séquence "Veni, Sancte Spiritus"

    Texte latin et  1. traduction française textuelle - 2. traduction liturgique moderne

    Veni, Sancte Spíritus,
    et emítte cælitus
    lucis tuæ rádium.

         Venez, ô Saint-Esprit,   (Viens, Esprit Saint, en nos cœurs)
         Et envoyez du ciel   (et envoie du haut du ciel)
         Un rayon de votre lumière.   (un rayon de ta lumière.)


    Veni, pater páuperum ;
    veni, dator múnerum ;
    veni, lumen córdium.

         Venez, père des pauvres,   (Viens en nous, père des pauvres)
         Venez, distributeur de tous dons,   (viens, dispensateur des dons,)
         Venez, lumière des cœurs.   (viens, lumière de nos cœurs.)


    Consolátor óptime,
    dulcis hospes ánimæ,
    dulce refrigérium.

         Consolateur suprême, (Consolateur souverain)
         Doux hôte de l’âme, (hôte très doux de nos âmes,)
         Douceur rafraîchissante. (adoucissante fraîcheur.)


    In labóre réquies,
    in æstu tempéries,
    in fletu solácium.

         Repos dans le labeur,   (Dans le labeur, le repos ;)
         Calme, dans l’ardeur,   (dans la fièvre, la fraîcheur ;)
         Soulagement, dans les larmes.   (dans les pleurs, le réconfort.)


    O lux beatíssima,
    reple cordis íntima
    tuórum fidélium.

         0 lumière bienheureuse   (O lumière bienheureuse,),
         Inondez jusqu’au plus intime,   (viens remplir jusqu'à l'intime)
         Le cœur de vos fidèles.   (le cœur de tous tes fidèles.)


    Sine tuo númine
    nihil est in hómine,
    nihil est innóxium.

         Sans votre secours,   (Sans ta puissance divine,)
         Il n’est en l’homme, rien,   (il n'est rien en aucun homme,)
         Rien qui soit innocent.   (rien qui ne soit perverti.)


    Lava quod est sórdidum,
    riga quod est áridum,
    sana quod est sáucium.

         Lavez ce qui est souillé,   (Lave ce qui est souillé,)
         Arrosez ce qui est aride,   (baigne de qui est aride,)
         Guérissez ce qui est blessé.   (guéris ce qui est blessé.)


    Flecte quod est rígidum,
    fove quod est frígidum,
    rege quod est dévium.

         Pliez ce qui est raide,   (Assouplis ce qui est raide,)
         Échauffez ce qui est froid.   (réchauffe ce qui est froid,)
         Redressez ce qui dévie.   (rends droit ce qui est faussé.)


    Da tuis fidélibus,
    in te confidéntibus,
    sacrum septenárium.

         Donnez à vos fidèles,   (A tous ceux qui ont la foi)
         qui en vous se confient   (et qui en toi se confient,)
         Les sept dons sacrés.   (donne tes sept dons sacrés.)


    Da virtútis méritum,
    da salútis éxitum,
    da perénne gáudium. Amen. Allelúia.

         Donnez-leur le mérite de la vertu,   (Donne mérite et vertu,)
         Donnez une fin heureuse,   (donne le salut final,)
         Donnez l’éternelle joie. Ainsi soit-il. Alléluia.   (donne la joie éternelle. Amen.)

  • 27 mai : Solennité de la Pentecôte

    De même qu'au calendrier traditionnel :

    Dimanche de la Pentecôte

  • "L'amour" de Michael Haneke au festival de Cannes

    On parle beaucoup en ce moment d'un film qui a "bouleversé" le festival de Cannes cette année, je veux parler du film intitulé "L'amour" de M. Haneke. A en croire journalistes et critiques du cinéma, il s'agirait d'un chef-d'oeuvre d'émotion, de pudeur, etc.
    Ce que tout ce petit monde ne dit pas, c'est qu'à la fin du film, le mari (interprété par Jean-Louis Trintignant), trop éprouvé par les souffrances de sa femme, l'étouffe avec un coussin, parce que, dit-il, elle vit comme "un légume".
    Il s'agit donc ni plus ni moins d'un film - au titre pourtant si beau ! - prônant l'euthanasie.
    Cela, les journalistes se garderont bien de vous le dire.
    Mais il est utile de le savoir.

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  • 26 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Certaines personnes à qui l'on ne peut pas accorder une promotion en déduisent qu'on ne les aime pas ; si on ne les implique pas dans les affaires et les fonctions, elles se plaignent d'être laissées pour compte. C'est la source de graves discordes entre des gens qui passaient pour être des amis, nous le savons bien ; au comble de l'indignation, ces gens se séparent et en arrivent à se maudire...

    Que personne n'aille se dire laissé pour compte parce qu'on ne lui a pas accordé de promotion. À ce sujet, le Seigneur Jésus a préféré Pierre à Jean. Toutefois, en conférant la primauté à Pierre, il n'en a pas pour autant retiré son affection à Jean. Il a confié son Eglise à Pierre ; il a remis à Jean sa mère tendrement aimée (Jn 19,27). Il a donné à Pierre les clés de son Royaume (Mt 16,19) ; il a découvert à Jean les secrets de son Coeur (Jn 13,25). Pierre occupe donc un poste élevé, mais la place de Jean est plus sûre. Pierre a beau avoir reçu le pouvoir, quand Jésus dit : "L'un de vous me livrera" (Jn 13,21), il tremble et s'affole avec les autres ; Jean, enhardi par sa proximité du Seigneur, l'interroge, à l'instigation de Pierre, pour savoir de qui il parle. Pierre doit se livrer à l'action ; Jean est mis à part pour témoigner son affection, selon la parole : "Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à ce que je vienne". Il nous a donné l'exemple afin que nous aussi fassions de même. »

    Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), L'Amitié spirituelle, III, 115s (trad. Bellefontaine, 1994).

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 26ème jour

    Vingt-sixième jour : Sanctification du Dimanche

    Dieu nous a ordonné de Lui consacrer le septième jour de chaque semaine et de nous livrer au repos en mémoire de celui qu’il a voulu prendre Lui-même après avoir accompli l’œuvre de la création.
    L’Ecriture Sainte nous parle de la sévérité avec laquelle le sabbat, qui était le dimanche des Juifs, s’observait chez eux.
    La Sainte Famille fut encore en cela un modèle de perfection accomplie ; hélas ! à notre époque, cette loi si sage qui a pour but, non seulement de nous faire glorifier Dieu, mais encore de nous forcer à prendre un repos nécessaire à la nature après six jours de travail, est trop souvent violée, même parmi les chrétiens. Si nous nous abstenons des œuvres serviles, faisons-nous vraiment du dimanche un jour de prières ? Assistons-nous toujours à la Messe et aux offices religieux ? Sans doute, le Seigneur permet quelques innocentes récréations ; mais à la condition qu’elles ne deviendront pas l’unique occupation d’un jour qui est le sien. Nous nous plaignons de n’avoir point, pendant la semaine, le temps de penser aux choses de Dieu autrement que pour accomplir les actes qui nous sont rigoureusement demandés : prière du matin, prière du soir, etc. Que du moins le dimanche soit employé à nous occuper d’une seule affaire, de l’affaire essentielle pour nous, celle du salut.

    Exemple. – Dioclétien avait, sous peine de mort, défendu aux chrétiens d’assister aux offices divins. Toutefois Saint Saturnin, Sainte Victoire et plusieurs autres Saints de l’Afrique ne se laissèrent pas ébranler par ces menaces. Lorsqu’on se fut emparé de leur personne, on les mit à la torture, on les déchira avec des ongles, mais au milieu de tous ces supplices, ils déclarèrent avec fermeté que l’assistance aux offices du dimanche était pour eux un devoir indispensable, et que celui qui le négligeait, se rendait coupable d’un crime énorme. Pour nous, nous faisons notre possible pour le remplir. Jamais nous ne manquons d’assister aux assemblées religieuses. Nous sommes fidèles au précepte divin, dût notre fidélité nous coûter la vie !
    Ces martyrs moururent en prison des blessures qu’ils avaient reçues l’année 304.

    Prière de Saint Thomas d’Aquin. – Ô bienheureuse et très douce Vierge Marie, Mère de Dieu, Reine des Anges, voici que je me jette dans le sein de votre bonté, vous recommandant aujourd’hui et tous les jours de mon existence, mon corps, mon âme, toutes mes actions, mes pensées, mes désirs, toute ma vie et la fin de mes jours, afin que, par votre intercession, ils tendent tous au bien, selon la volonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je sanctifierai le dimanche en assistant aux offices, et jamais, sous aucun prétexte, je ne me livrerai au travail.
    Ô Marie, Vase insigne de dévotion, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 26 mai : Méditation

    « Tu peux dessiner les traits du Père et du Fils, mais l’Esprit n’a pas de visage ni même de nom susceptible d’évoquer une figure humaine. Tu ne peux pas imaginer l’Esprit ni mettre la main sur lui. Tu entends sa voix au plus intime de ta conscience, tu reconnais son passage à des signes souvent éclatants, mais tu ne peux pas savoir "ni d’où il vient ni où il va" (Jn 3, 8).
    Et cependant lui seul peut te faire prier : il est au commencement, au milieu et au terme de toute prière, comme de toute décision spirituelle. Tu dois donc le demander comme le don par excellence, qui contient tous les autres dons. La sainteté, c’est l’Esprit Saint comblant l’Eglise et le coeur de tous les croyants. Tu ne peux que l’appeler et le supplier de venir. Il est à la source des ministères, des sacrements et de la prière.
    Ne pense pas à l’appeler sur toi, ou sur les autres, ou même sur l’Église, d’une manière particulière, mais appelle-le purement et simplement dans une longue supplication : "Viens !" Si tu passais toutes tes oraisons à redire ce petit mot, à prendre conscience de sa présence en toi, à l’adorer et à lui rendre grâce pour tous ses dons, tu serais en pleine prière trinitaire, et tu n’aurais pas perdu ton temps.
    Car tu n’as pas seulement à l’appeler de l’extérieur : l’Esprit du Christ ressuscité habite en toi, il vit au plus profond de ton coeur. Prier, c’est prendre conscience de sa présence, en ranimant le feu qui brûle sous la cendre. Son action part toujours de l’intérieur, et c’est de l’intérieur que tu le connaîtras : "Vous le connaissez parce qu’il demeure en vous" (Jn 14, 17). Reconnais donc sa présence en toi, supplie-le de déployer toute la force de son dynamisme. [...]
    Quand tu appelles l'Esprit, sois comme celui qui meurt de soif au désert. [...] Sans le savoir, tu es assoiffé de l’Esprit Saint. »

    Jean Lafrance, Prie ton Père dans le secret, Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • 26 mai : Sanctoral

    Mémoire de Saint Philippe Néri, Prêtre (1515-1595)
    Fondateur de l'Oratoire

     

    Au calendrier traditionnel :

    Vigile de la Pentecôte