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  • 23 mai : Méditation

    « Dieu, dans ses oeuvres, veut se servir d'instruments... Nous sommes, nous, les instruments de l'Immaculée. Dieu qui donne la volonté libre veut que les instruments le servent librement, en accordant leur volonté à la Sienne, de la même manière que la Mère très sainte lorsqu'elle dit : Voici la Servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon Ta parole (Lc 1,38). Ces mots "qu'il me soit fait" (fiat mihi) doivent toujours résonner sur nos lèvres, car entre la volonté de l'Immaculée et la nôtre, il doit y avoir une harmonie complète. Alors, que convient-il de faire ? Se laisser conduire par Marie... (13-6-1933 : Conf.) »

    Saint Maximilien Kolbe, in Le Bienheureux Père M. Kolbe - Entretiens spirituels inédits, traduits et présentés par l'Abbé J.-F. Villepelée, P. Lethielleux - Dessain et Tolra, Paris, 1974.

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  • 23 mai : Sanctoral

    Saint Didier, Évêque et martyr († 608)

    Sainte Jeanne-Antide Thouret (1765-1826)

    Fondatrice des Soeurs de la Charité de Besançon
    canonisée le 14 janvier 1934

     

    Au calendrier traditionnel :

    De la férie
  • 22 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Fils a fait connaître le nom du Père non seulement en le révélant et en nous donnant un enseignement exact sur sa divinité. Car tout cela était proclamé avant la venue du Fils, par l'Ecriture inspirée. Mais aussi en nous enseignant non seulement qu'il est vraiment Dieu, mais qu'il est aussi vraiment Père, et vraiment qualifié ainsi, ayant en lui-même et produisant hors de lui-même son Fils, coéternel à sa nature. Le nom de Père convient à Dieu plus proprement que le nom de Dieu : celui-ci est un nom de dignité, celui-là signifie une propriété substantielle. Car qui dit Dieu dit le Seigneur de l'univers. Mais celui qui nomme le Père précise la propriété de la personne : il montre que c'est lui qui engendre. Que ce nom de Père soit plus vrai et plus propre que celui de Dieu, le Fils lui-même nous le montre par l'emploi qu'il en fait. Il disait parfois, non pas "moi et Dieu" mais : "moi et le Père, nous sommes un" (Jn 10,30). Et il disait aussi : "C'est lui, le Fils, que Dieu le Père a marqué de son empreinte" (Jn 6,27). Mais quand il a prescrit à ses disciples de baptiser toutes les nations, il a expressément ordonné que cela se ferait non pas au nom de Dieun mais au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit (Mt 28,19). »

    Saint Cyrile d'Alexandrie (380-444), Commentaire sur l'Evangile de Jean, II, 7 ; PG 74, 497-499 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, Brepols, 1991).

  • Gabriel Fauré - Maria mater gratiae

    Landesjugendchor Sachsen
    Aya Kugele (Klavier)
    Marcus Friedrich (Leitung)
    Live-Mitschnitt vom 30. Mai 2010, Obere Wandelhalle im Neuen Rathaus Leipzig

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 22ème jour

    Vingt-deuxième jour : Reconnaissance envers Dieu

    Les jours tristes et pénibles sont sans contredit les plus nombreux dans la vie de l’homme ; cependant Dieu lui ménage quelques consolations et quelques joies au milieu de ses peines. Demandons-nous si nous avons pour les biens qu’Il nous donne, une reconnaissance suffisante. Nous allons à Lui avec ferveur lorsque nous sommes malheureux, lorsque la mort menace quelqu’un de ceux que nous aimons ; mais s’Il exauce notre prière, l’action de grâces s’élève-t-elle aussitôt de notre cœur ? En un mot, sommes-nous reconnaissants ?
    La Très Sainte Vierge est ici encore notre modèle ; et l’Ecriture sainte nous a conservé le sublime cantique du Magnificat que nous tous, qui sommes ses enfants, nous devons aimer à répéter après Elle. Oh ! oui, que notre âme glorifie le Seigneur, parce que sa miséricorde a été grande envers nous. Que l’expression de notre gratitude soit comme l’élan d’un cœur qui s’élève au-dessus des choses passagères, ne les regardant qu’avec les yeux de la foi.

    Exemple. – On raconte des Japonais que, quand on leur annonçait l’Evangile, qu’on les instruisait des grandeurs, des beautés, des amabilités infinies de Dieu, quand surtout on leur apprenait les grands mystères de la religion, tout ce que Dieu a fait pour les hommes : un Dieu naissant, un Dieu souffrant, un Dieu mourant pour les sauver : « Oh ! qu’il est grand ! s’écriaient-ils dans leurs doux transports, qu’il est bon et aimable le Dieu des chrétiens ! » Quand ensuite on leur ajoutait qu’il y avait un commandement exprès d’aimer Dieu, et des menaces si on ne l’aime pas, ils étaient surpris et ne pouvaient revenir de leur étonnement. « Hé quoi ! disaient-ils, quoi ! à des hommes raisonnables, un précepte d’aimer Dieu qui nous a tant aimés et à qui nous devons tout ? Et n’est-ce pas le plus grand des bonheurs de l’aimer, et le plus grand des malheurs de ne l’aimer pas ? » Mais quand ils venaient à apprendre qu’il y avait des chrétiens qui, non seulement n’aimaient pas Dieu, mais qui l’offensaient, qui l’outrageaient : « Ô peuple injuste, ô cœurs ingrats, barbares ! s’écriaient-ils avec indignation : est-il donc possible que des chrétiens soient capables de ces horreurs ? et dans quelle terre maudite habitent ces hommes sans cœur et sans sentiments ? »
    Nous ne méritons que trop ces justes reproches : et un jour, ces peuples éloignés de nous, ces nations étrangères, appelés en témoignage contre nous, nous accuseront, nous condamnerons devant Dieu.

    Prière de Saint Thomas d’Aquin. – Faites, ô Reine du Ciel, que j’aie toujours dans mon âme la crainte et l’amour de votre doux Fils, et que je Lui rende sans cesse de ferventes actions de grâces pour les grands bienfaits qui m’ont été accordés, non pour mes mérites, mais à cause de sa bonté infinie. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Chaque soir, je remercierai Dieu des bienfaits de la journée ; s’il m’a envoyé quelque peine, je l’accepterai avec résignation.
    Marie, Miroir de justice, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 22 mai : Méditation

    « Ayez confiance en Dieu de toute l'étendue de votre coeur, et ne vous appuyez pas sur votre propre prudence. Pensez à lui dans toutes vos voies (Pr III,5) ; et il dirigera lui-même vos pas. Voilà l'abrégé de toute la vie chrétienne.
    Ayez une pleine confiance en Dieu, et alors votre coeur se dilatera ; il laissera une libre entrée à ce Dieu, qui ne désire rien tant que d'y entrer, et d'en prendre une possession éternelle.
    Dans quelque état que vous soyez, dans quelque disposition que vous vous trouviez, pensez à Dieu, et vous trouverez dans cette pensée la lumière de votre esprit, la consolation de votre coeur et la force de votre âme.
    Quoique ce soit que vous veuillez entreprendre, consultez Dieu et il vous éclairera pour l'entreprise, et vous aidera pour l'exécution.
    Quelque part que vous alliez, il conduira lui-même toutes vos démarches, si vous n'en faites aucune que par son mouvement.
    Si vous vous trouvez dans des perplexités qui vous présentent plusieurs partis à prendre, et qui ne vous permettent pas d'en prendre aucun, parlez à Dieu, vérité éternelle, lumière infinie ; et votre âme éclairée changera bientôt ses doutes en résolutions...
    [...]
    Pour être sauvés, et même pour nous rendre saints, il n'y a que ces deux mots : faire dans chaque moment ce que Dieu veut, et le faire de la manière qu'il le veut. Si vous le consultez en tout, il ne manquera pas de vous faire connaître ce qu'il veut et de quelle manière il le veut, et il vous donnera les secours nécessaires pour l'accomplir, si vous les lui demandez avec une pleine confiance. »

    Ambroise de Lombez (1708-1778), Capucin, Traité de la joie de l'âme chrétienne (ch.VI, 7e m.), Paris, 1774.

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  • 22 mai : Sanctoral

    Sainte Rita de Cascia, veuve († v.1447)

    Sainte Julie (Ghjulia), martyre (5e s.)

    Sainte patronne de la Corse, avec sainte Dévote (Divota)

    Au calendrier traditionnel :

    De la férie
  • Nouveau document de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

    Normes procédurales pour le discernement des apparitions ou révélations présumées

    A lire sur le site internet du Vatican.

  • Pèlerinage à sainte Clotilde à Vivières le 17 juin prochain

    Le pèlerinage de cette année 2012 est fixé au 17 juin 2012. Nous vous invitons à venir nombreux pour le 65ème anniversaire du pèlerinage.

    Depuis 1947 a lieu chaque année en juin un pèlerinage national en l'honneur de sainte Clotilde. Il est venu s’ajouter à la fête locale de sainte Clotilde (3 juin) célébrée depuis des siècles dans la paroisse de Vivières. Le pèlerinage national de Vivières (dans l'Aisne) est organisé et animé spirituellement par la confrérie sainte Clotilde.

    Tous renseignements sur le site internet de la Confrérie Ste Clotilde.

     

  • 21 mai : Notre-Dame des Ardents (translation des reliques)

    Nous célébrons également aujourd'hui Notre-Dame des Ardents, apparue à Arras pour la première fois dans la nuit du 24 au 25 mai 1105.

    On peut lire aussi l'hymne à Vêpres : Ardens eum fureret

    "Le fléau des Ardents, mal affreux, faisait rage ;
    par pitié pour nos pères, tu descends des cieux
    et d’un cierge qui brille en tes mains, la lumière
    rallume la santé des corps." ...

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  • 21 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « L'Esprit Saint donnera aux justes la paix parfaite dans l'éternité. Mais déjà maintenant il leur donne une paix très grande lorsqu'il allume en leur coeur le feu céleste de la charité. L'apôtre Paul dit en effet : "L'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos coeurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné" (Rm 5,5). La véritable et même la seule paix des âmes en ce monde consiste à être rempli de l'amour divin et animé de l'espérance du ciel au point que l'on en vienne à considérer comme peu de chose les succès ou les revers de ce monde, à se dépouiller complètement des désirs et des convoitises de ce monde, et à se réjouir des injures et persécutions subies pour le Christ, de sorte que l'on puisse dire avec l'apôtre Paul : "Nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire de Dieu. Plus encore, nous mettons notre fierté dans les épreuves" (Rm 5,2).
    Il se trompe celui qui imagine trouver la paix dans la jouissance des biens de ce monde, dans les richesses. Les troubles fréquents d'ici-bas et la fin même de ce monde devraient convaincre cet homme qu'il a posé les fondations de sa paix sur le sable (Mt 7,26). Au contraire, tous ceux qui, touchés par le souffle de l'Esprit Saint, ont pris sur eux le joug très bon de l'amour de Dieu et qui, à son exemple, ont appris à être doux et humbles de coeur, jouissent dès maintenant d'une paix qui est déjà l'image du repos éternel. »

    Saint Bède le Vénérable (v.673-735), Homélie 12 pour la Vigile de la Pentecôte ; PL 94, 196-197 (trad. Orval).

  • Les Choristes - ''Ave Maria'' (en concert)

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 21ème jour

    Vingt et unième jour : De l’expiation

    Le Sacrement de Pénitence efface nos péchés ; mais il ne nous remet pas entièrement la peine que nous avons encourue en les commettant. La pénitence que le prêtre nous impose n’acquitte qu’une faible partie de notre dette envers la justice divine. Il faut que nous expiions nos iniquités. Notre vie n’est qu’une succession de peines de tous genres. Tantôt la souffrance physique nous étreint et nous brise ; tantôt la douleur nous frappe dans ce que nous avons de plus cher. Toute notre existence ressemble à une pénible et dangereuse traversée sur une mer orageuse. Nous avons encore, en outre de ces grandes douleurs, à supporter avec patience les peines et les fatigues quotidiennes, ce travail qui parfois nous pèse et nous coûte, ces ennuis, ces contrariétés, ces déceptions que nous ne pouvons éviter. Pour l’âme qui ne sait pas s’élever vers Dieu, tout cela est perdu, elle n’en recueille aucun fruit et n’en souffre pas moins. Ne soyons pas assez insensés pour agir ainsi. Considérons la très Sainte Vierge : elle n’avait point péché, et cependant sa vie s’écoule dans l’épreuve et dans la souffrance. Toujours elle se montre douce et résignée, acceptant la volonté de Dieu sans murmure. A l’exemple de notre Mère du Ciel, servons-nous de ce qui est pénible à la nature pour acquérir un bonheur qui nous fera bientôt oublier nos peines et qui durera éternellement.

    Exemple. – Saint Marguerite, reine d’Ecosse, était encore tout enfant lorsque sa sœur aînée lui expliqua que le crucifix était l’image de Jésus mort pour les hommes au milieu des supplices de la croix. L’enfant, touchée par ces paroles, s’écria avec un saint transport : « Mon aimable Sauveur, dès ce moment, je veux vous appartenir tout entière ». Et, en effet, la méditation des souffrances de Jésus fut désormais l’unique occupation de son cœur, la nourriture et le soutien de sa piété qui alla toujours en augmentant ; c’est auprès de Jésus crucifié qu’elle puisa cette douceur et cette patience qui lui gagnèrent le cœur du roi Malcolm son époux. Naturellement irascible et colère, il devint un prince affable et vertueux, grâce à l’heureuse influence que Marguerite exerça sur lui.
    La sainte Reine d’Ecosse consacra sa vie entière à des œuvres de miséricorde. Elle était sur le point de rendre son âme à Dieu lorsqu’on lui apporta la nouvelle de la mort du roi tué à la guerre ; elle baisa alors son crucifix qu’elle tenait entre les mains ; et, acceptant cette cruelle épreuve avec une admirable résignation, elle l’offrir au Seigneur pour l’expiation de ses fautes, puis elle s’endormit dans le Seigneur avec le calme et la paix que donne la conformité à la volonté de Dieu.

    Prière de Saint Bonaventure. – Ô ma Souveraine ! qui avez reçu de si cruelles blessures sur le Calvaire, blessez nos cœurs, renouvelez en nous votre douloureuse passion et celle de votre divin Fils, unissez nos cœurs à votre Cœur blessé, afin qu’ils participent aux mêmes blessures. Ainsi soit-il.

    Résolution. – J’offrirai au bon Dieu les souffrances et les ennuis de chaque jour en expiation de mes fautes.
    Marie, Salut des infirmes, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 21 Mai : Méditation

    « Nous disons : je souffre, nous ne disons pas comment et à quel point : c'est impossible. Or nous avons besoin qu'une créature sans tache, une créature de notre espèce, une femme, qui soit immaculée, sans cesser d'être femme, soit témoin de notre angoisse. Il faut que quelqu'un voie, puisque personne ne peut entendre. Il faut qu'elle soit de notre nature, pour qu'elle ait passé par là. Il faut qu'elle soit absolument innocente, pour être absolument miséricordieuse. Il faut qu'elle soit femme pour être tendre. Il faut qu'elle soit vierge et sans défaut pour n'avoir à s'occuper que des autres. Sans dettes propres à payer ; qu'elle soit mère pour avoir pitié des enfants malades, qu'elle soit reine pour être puissante, qu'elle soit tout cela à la fois pour que rien ne lui manque, qu'elle soit la plus près du trône de Dieu, pour avoir l'oreille de la Toute-Puissance. Descendez en vous-même pour me dire si vous n'avez pas besoin de ces choses. L'Angelus sonne trois fois par jour : elle est Vierge, elle est Mère, elle est Reine. »

    Ernest Hello (1828-1885), Du néant à Dieu (ouvrage posthume) T.I, Fragments recueillis par Jules-Philippe Heuzey, Paris, Perrin, 1921.

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    Vitrail de la Vierge Marie, de la Cathédrale Saint-Louis

    (Fort-de-France, Martinique)

  • 21 mai : Sanctoral

    Saint Constantin, empereur (272-337)

    Saint Eugène de Mazenod, Evêque (1782-1861)

    Fondateur de la Congrégation des Oblats de Marie Immaculée

    Saint Christophe Magallanes et ses compagnons,martyrs († entre 1915 et 1937)
    canonisés le 21 mai 2000

  • 20 mai : In Memoriam - France Clidat

    En hommage à la pianiste France Clidat
    décédée ce dimanche 20 mai.


    Requiescat in pace


    http://www.franceclidat.com/

     

  • 20 mai: Benoît XVI - Regina Caeli

    Regina caeli de ce dimanche 20 mai


    « Chers amis, l’Ascension nous dit qu’en Jésus-Christ, notre humanité est portée aux hauteurs de Dieu ; ainsi, à chaque fois que nous prions, la terre rejoint le Ciel. Et de même qu’en brûlant, s’élève la fumée de l’encens, ainsi, lorsque que nous élevons avec confiance notre prière en Jésus Christ, celle-ci traverse les cieux et arrive à Dieu lui-même et est écoutée et exaucée par Lui. Dans le célèbre ouvrage de saint Jean de la Croix, La montée du Carmel, nous lisons que "le meilleur moyen de voir se réaliser les désirs de notre cœur, est de mettre toute la force de notre prière en ce qui plaît le plus à Dieu. Lui, alors, ne nous donnera pas seulement ce que nous lui demandons, c’est-à-dire le salut, mais aussi ce qui, selon Lui, nous convient et qu’il juge bon pour nous, même si nous ne lui demandons pas" (Livre III, chap. 44, 2, Rome 1991, 335).
    Supplions la Vierge Marie, afin qu’elle nous aide à contempler les biens célestes que le Seigneur nous promet, et à devenir des témoins toujours plus crédibles de sa Résurrection, de la vraie Vie. »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican
  • 20 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Quelle est la vraie joie, frères, si ce n'est le Royaume des cieux ? Et quel est le Royaume des cieux, si ce n'est le Christ notre Seigneur ? Je sais que tous les hommes veulent avoir une vraie joie. Mais il s'abuse, celui qui veut être heureux des récoltes sans cultiver son champ ; il se trompe, celui qui veut récolter des fruits sans planter d'arbres. On ne possède pas la vraie joie sans la justice et la paix... A présent, en respectant la justice et en possédant la paix, nous peinons pendant un court délai comme penchés sur un bon travail. Mais ensuite, nous nous réjouirons sans fin du fruit de ce travail.
    Écoute l'apôtre Paul qui dit du Christ : "Il est notre paix" (Ep 2,14)... Et le Seigneur, parlant à ses disciples, leur dit : "Je vous reverrai et votre coeur se réjouira, et votre joie, personne ne pourra vous la ravir". Qu'est-ce que cette joie que personne ne pourra vous ravir si ce n'est lui-même, votre Seigneur, que personne ne peut vous ravir ?
    Examinez donc votre conscience, frères ; s'il y règne la justice, si vous voulez, désirez et souhaitez à tous la même chose qu'à vous-mêmes, si la paix est en vous, non seulement avec vos amis, mais également avec vos ennemis, sachez que le Royaume des cieux, c'est-à-dire le Christ Seigneur, demeure en vous. »

    Saint Césaire d'Arles (470-543), Sermon 166 (trad. Riché, OC, p. 107 ; cf AELF).

  • Litaniae Beatae Virginis Mariae

    Deo gratias, litaniae Lauretanae sive Litaniae Beatae Virginis Mariae preces sunt Virgini Mariae dicatae formam litaniarum praebentes, Lauretanae vero dictae quia primum saeculo XVI Laureti in Domo Sancta decantatae sunt. Papa Xystus V illam precem, quae saepe post Rosarium recitari solet, anno MDLXXXVII decreto sanxit.

    Verba huius precis sunt:

    Kyrie, eleison.
    Christe, eleison.
    Kyrie, eleison.
    Christe, audi nos.
    Christe, exaudi nos.

    Pater de caelis, Deus, Miserere nobis.
    Fili, Redemptor mundi, Deus, Miserere nobis.
    Spiritus Sancte, Deus, Miserere nobis.
    Sancta Trinitas, unus Deus, Miserere nobis.
    Sancta Maria, Ora Pro Nobis.
    Sancta Dei Genetrix, Ora Pro Nobis.
    Sancta Virgo virginum, Ora Pro Nobis.
    Mater Christi, Ora Pro Nobis.
    Mater Ecclesiae, Ora Pro Nobis.
    Mater divinae gratiae, Ora Pro Nobis.
    Mater purissima, Ora Pro Nobis.
    Mater castissima, Ora Pro Nobis.
    Mater inviolata, Ora Pro Nobis.
    Mater intemerata, Ora Pro Nobis.
    Mater amabilis, Ora Pro Nobis.
    Mater admirabilis, Ora Pro Nobis.
    Mater boni consilii, Ora Pro Nobis.
    Mater Creatoris, Ora Pro Nobis.
    Mater Salvatoris, Ora Pro Nobis.
    Mater misericordiae, Ora Pro Nobis.
    Virgo prudentissima, Ora Pro Nobis.
    Virgo veneranda, Ora Pro Nobis.
    Virgo praedicanda, Ora Pro Nobis.
    Virgo potens, Ora Pro Nobis.
    Virgo clemens, Ora Pro Nobis.
    Virgo fidelis, Ora Pro Nobis.
    Speculum iustitiae, Ora Pro Nobis.
    Sedes sapientiae, Ora Pro Nobis.
    Causa nostrae laetitiae, Ora Pro Nobis.
    Vas spirituale, Ora Pro Nobis.
    Vas honorabile, Ora Pro Nobis.
    Vas insigne devotionis, Ora Pro Nobis.
    Rosa mystica, Ora Pro Nobis.
    Turris Davidica, Ora Pro Nobis.
    Turris eburnea, Ora Pro Nobis.
    Domus aurea, Ora Pro Nobis.
    Foederis arca, Ora Pro Nobis.
    Ianua caeli, Ora Pro Nobis.
    Stella matutina, Ora Pro Nobis.
    Salus infirmorum, Ora Pro Nobis.
    Refugium peccatorum, Ora Pro Nobis.
    Consolatrix afflictorum, Ora Pro Nobis.
    Auxilium Christianorum, Ora Pro Nobis.
    Regina Angelorum, Ora Pro Nobis.
    Regina Patriarcharum, Ora Pro Nobis.
    Regina Prophetarum, Ora Pro Nobis.
    Regina Apostolorum, Ora Pro Nobis.
    Regina Martyrum, Ora Pro Nobis.
    Regina Confessorum, Ora Pro Nobis.
    Regina Virginum, Ora Pro Nobis.
    Regina Sanctorum omnium, Ora Pro Nobis.
    Regina sine labe originali concepta, Ora Pro Nobis.
    Regina in caelum assumpta, Ora Pro Nobis.
    Regina sacratissimi Rosarii, Ora Pro Nobis.
    Regina familiae, Ora Pro Nobis.
    Regina pacis, Ora Pro Nobis.

    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, parce nobis, Domine.
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, exaudi nos, Domine.
    Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis.

    R. Ora pro nobis, sancta Dei Genitrix,
    V. Ut digni efficiamur promissionibus Christi.

    Concede nos famulos tuos, quaesumus,
    Domine Deus, perpetua mentis et corporis sanitate gaudere: et,
    gloriosa beatae Mariae semper Virginis intercessione,
    a praesenti liberari tristitia,
    et aeterna perfrui laetitia.
    Per Christum Dominum nostrum.
    Amen.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 20ème jour

    Vingtième jour : De la confession

    Lorsqu’on a eu le malheur d’offenser Dieu, on n’est point condamné sans retour. Tant que nous avons un souffle de vie, il nous est possible d’obtenir notre pardon par l’humble aveu de nos fautes, un regret sincère de les avoir commises et la ferme résolution de n’y plus retomber ; car, s’il y a au seuil de l’autre vie le redoutable tribunal où siège la justice même, nous en avons un autre ici-bas présidé par la miséricorde ; et Marie, Refuge des pécheurs, semble conduire elle-même ses enfants coupables jusqu’aux pieds du prêtre qui a reçu du Divin Maître le pouvoir de nous absoudre de nos fautes.
    La confession est, en effet, un véritable jugement. Nous venons nous accuser nous-mêmes au Ministre du Seigneur ; si nos dispositions sont suffisantes, de la part de Dieu il nous a absous, et, par les mérites du Sang précieux de son Sauveur, notre âme retrouve la pureté qu’elle avait perdue. Pourquoi donc tous les hommes ne comprennent-ils point la grâce immense qui nous est accordée par le Sacrement de pénitence ? D’où peuvent venir la répulsion et la crainte que tant de pécheurs éprouvent lorsqu’il leur serait très avantageux de s’en approcher, sinon des efforts du démon, cet ennemi de tout bien qui veut empêcher l’âme coupable de lui échapper ? Et cependant quelle paix, quel calme se répandent en elle après une bonne confession !

    Exemple. – Ecoutons un officier de l’armée de Louis XV qui, touché par la grâce en entendant le célèbre Père Bridaine prêcher pendant une mission, résolut de se convertir ; il se confessa dans les sentiments de la plus sincère pénitence. Il lui semblait, en sortant du confessionnal, qu’on avait ôté de dessus son cœur un poids insupportable et il pleurait de joie. « Je n’ai goûté de ma vie, disait-il, de plaisir aussi pur, aussi doux que celui que j’éprouve depuis que je suis rentré en grâce de mon Dieu. Je ne crois pas, en vérité, que notre roi puisse être plus heureux que moi ; non, dans tout l’éclat qui environne son trône, au sein de tous les plaisirs qui l’assiègent, il n’est ni si content, ni si joyeux que je le suis depuis que j’ai déposé l’horrible fardeau de mes péchés. Je ne changerai pas mon sort pour tous les plaisirs, tout le faste, toutes les richesses des monarques du monde. »

    Prière de Saint Thomas d’Aquin. – Ô ma Mère, Vous, l’Avocate des pécheurs, venez à mon secours, défendez-moi contre les malins esprits, et comme la glorieuse passion de votre Fils béni et votre propre intercession m’en donnent l’espoir, obtenez-moi de Lui le pardon de mes péchés et la grâce de mourir dans votre amour et celui de Jésus ; conduisez-moi aussi dans la voie du salut et du bonheur éternel. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je me confesserai la veille des principales fêtes de l’Eglise et je m’y préparerai avec grand soin.
    Vierge clémente, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.