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  • 17 mai : Solennité de l'Ascension du Seigneur

    Au calendrier traditionnel :

    L’Ascension du Seigneur


    Introït de la Messe : Viri Galilaei


    Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
    Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
           Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.
    Ps. 46, 2.
    Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
           Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
    V/. Glória Patri.
       Gloire au Père.

  • Message de Benoît XVI à François Hollande

    Son Excellence Monsieur François Hollande
    Président de la République française

    À l'occasion de votre investiture comme Président de la république française, je suis heureux de vous adresser mes vœux cordiaux pour l'exercice de vos hautes fonctions au service de tous vos compatriotes. Je demande à Dieu de vous assister pour que, dans le respect de ses nobles traditions morales et spirituelles, votre pays poursuive avec courage ses efforts en vue de l'édification d'une société toujours plus juste et fraternelle, ouverte sur le monde et solidaire des nations les plus pauvres. Puisse la France, au sein de l'Europe et de la communauté internationale, demeurer un facteur de paix et de solidarité active, dans la recherche du bien commun, du respect de la vie ainsi que de la dignité de chaque personne et de tous les peuples. Sur votre personne et sur tous les habitants de la France j'invoque de grand cœur l'abondance des Bénédictions divines.

    Benedictus PP. XVI

    Source : Conférence des Evêques de France


    Réaction de Mgr Podvin, porte-parole de la CEF


    Les gens demandent souvent : "Comment allez-vous vous situer par rapport à l'action de la nouvelle équipe gouvernante ?" Comme si des critères émanaient de je ne sais quel subjectivisme !

    La réponse est simple : le message de Benoît XVI au nouveau Président de la République sera notre boussole.

    L'essentiel y est exprimé. Édifier une société toujours plus juste. Servir la paix entre les nations. Respecter la vie et la dignité. Honorer le bien commun.

    Enraciner le service politique dans les valeurs. Aucun catholique ne peut défendre un seul de ces points à l'exclusion des autres. La valeur éminente de ces critères réside dans leur cohérence.


    Le catholique ne regarde pas les trains passer. Sa citoyenneté est un engagement éthique et spirituel. Elle est un service concret et une veille permanente. Qu'on relise le document des Évêques de France d'octobre dernier. On y trouvera matière à débattre en vue des législatives.
    L'expression catholique n'est pas un communautarisme. Elle est service du frère dans la plénitude de sa vocation.

    Dans la liberté de nos interventions, (liberté ne datant pas d'aujourd'hui, et exercée envers quelque pouvoir que ce soit !) faisons chorus à ce qui grandit l'homme et refusons ce qui le dégrade.

    Merci Très Saint-Père !

    Mercredi 16 mai 2012
    Mgr Bernard Podvin
    Porte-parole des évêques de France

    Source : Conférence des Evêques de France

  • Benoît XVI - Audience générale de ce mercredi 16 mai

    Le Saint Père souhaite que le travail n’entrave pas la vie des familles, et que le Dimanche, jour du Seigneur, soit sauvegardé. Le Dimanche doit être un jour de repos et l’occasion de renforcer les liens familiaux.

    A lire sur News.va

    Sa catéchèse était centrée sur "la prière, don de l'Esprit-Saint, dans les Lettres de saint Paul".

    Extrait :

    « Dans la prière, plus encore que dans les autres dimensions de notre existence, nous faisons l’expérience de notre faiblesse, de notre pauvreté, de notre nature créée, puisque nous sommes mis face à la toute-puissance et à la transcendance de Dieu. Et plus nous progressons dans l’écoute et dans le dialogue avec Dieu, pour que la prière devienne la respiration quotidienne de notre âme, plus nous percevons le sens de nos limites, non seulement devant les situations concrètes de tous les jours, mais aussi dans notre relation avec le Seigneur. C’est alors que grandit en nous le besoin de lui faire confiance, de nous en remettre toujours davantage à lui ; nous comprenons que "nous ne savons que demander pour prier comme il faut" (Rm 8, 26). »

    A lire en intégralité sur Zenit.org

     

    Puis, dans son allocution en français, il a notamment déclaré :

    « Plus nous progressons dans le dialogue avec Dieu, plus nous percevons le sens de nos limites et le besoin de nous confier toujours au Seigneur. Par sa présence et son action dans notre fragilité, l’Esprit du Père et du Fils nous transforme, réalise notre union au Christ. Il est le principe intérieur de toute notre action. Il nous rend capable d’abandonner toute peur et tout esclavage pour vivre la liberté des fils de Dieu, qui est une liberté pour le bien et la vie. Lorsque l’Esprit du Christ guide notre prière, notre rapport avec Dieu devient si profond qu’aucune réalité ne peut l’ébranler. Soutenue par l’Esprit du Christ, la prière du croyant s’ouvre au partage des souffrances de son temps et devient un canal d’espérance pour toute l’humanité. Chers amis, comme nous l’enseigne Saint Paul, ouvrons-nous à la présence et à l’action du Saint Esprit. »

    Texte intégral et vidéo sur le site internet du Vatican

  • Regina Caeli, laetare - Antifona gregoriana


    Schola Gregoriana Mediolanensis, direction Giovanni Spartito

    Regina Caeli, laetare, alleluia:
    Quia quem meruisti portare. alleluia,
    Resurrexit, sicut dixit, alleluia,
    Ora pro nobis Deum, alleluia.
  • 16 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La "clé de la connaissance" (Lc 11,52) n'est pas autre chose que la grâce du Saint Esprit. Elle est donnée par la foi. Par l'illumination, elle produit très réellement la connaissance et même la connaissance plénière. Elle ouvre notre esprit enfermé et obscurci, souvent avec des paraboles et des symboles, mais aussi avec des affirmations plus claires. [...]
    Faites donc bien attention au sens spirituel de la parole. Si la clé n'est pas bonne, la porte ne s'ouvre pas. Car, dit le Bon Pasteur, "c'est à lui que le portier ouvre" (Jn 10,3). Mais si la porte ne s'ouvre pas, personne n'entre dans la maison du Père, car le Christ a dit : "Personne ne va vers le Père sans passer par moi" (Jn 14,6).
    Or, c'est l'Esprit Saint qui, le premier, ouvre notre esprit et nous enseigne ce qui concerne le Père et le Fils. Le Christ nous dit cela aussi : "Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité qui procède du Père, il rendra témoignage en ma faveur, et il vous guidera vers la vérité tout entière" (cf. Jn 15,26 ; 16,13). Vous voyez comment, par l'Esprit ou plutôt dans l'Esprit, le Père et le Fils, inséparablement, se font connaître. [...]
    Si l'on appelle le Saint-Esprit une clé, c'est parce que, par lui et en lui d'abord, nous avons l'esprit éclairé. Une fois purifiés, nous sommes illuminés par la lumière de la connaissance. Nous sommes baptisés d'en haut, nous recevons une nouvelle naissance et devenons enfants de Dieu, comme dit saint Paul : "L'Esprit Saint intervient pour nous par des cris inexprimables" (Rm 8,26). Et encore : "Dieu a envoyé en nos coeurs son Esprit qui crie : Abba, Père" (cf. Ga 4,6) !
    C'est donc lui, l'Esprit, qui nous montre la porte, cette porte qui est lumière. Et cette porte nous enseigne que l'habitant de la maison est, lui aussi, "lumière inaccessible" (cf. 1 Tm 6,16). »

    Syméon le Nouveau Théologien (v.949-1022), Catéchèses, 33 ; SC 113 (trad. SC, rev. Delhougne, Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile).

  • VIIe Rencontre Mondiale des Familles - Milan juin 2012

    Visite Pastorale de Benoît XVI à l’Archidiocèse de Milan

    et VIIe Rencontre Mondiale des Familles
    du 1er au 3 juin 2012


    Programme détaillé sur le site internet du Vatican

    Site officiel de la VIIe Rencontre Mondiale des Familles


    Ta famille te rend grâce : l'hymne liturgique officiel de la Rencontre

    1. Dieu, notre Père,
    Dieu tout fidèle,
    à Toi nos prières,
    qui s’élèvent vers Toi.
    Que le visage
    de nos familles
    chante la paix
    de ton Royaume ! R.

           R. NOUS, TES AMIS,
           NOUS TE RENDONS GRÂCE
           POUR LES MERVEILLES
           DE TON AMOUR.
           TOI, NOTRE VIE,
           TOI, NOTRE LUMIÈRE,
           NOUS T’ACCLAMONS,
           SEIGNEUR JÉSUS CHRIST !

    2. Jésus, qui ouvres
    le coeur des hommes,
    c’est Toi qui nous combles
    de toute joie.
    Que sur nos tables
    le pain ne manque pas,
    fruit du travail,
    pain du partage ! R.

    3. Esprit, qui veilles
    sur ton Eglise,
    en Toi est la source
    de notre unité.
    Sois de nos fêtes,
    sois de nos peines :
    dans nos foyers
    viens comme un hôte ! R.

    4. Dieu, notre force,
    dans les épreuves
    nous t'invoquons,
    roc et refuge.
    Sur nos familles
    étends ta grâce,
    signe véritable
    que Tu leur es proche. R.

    5. Sois-Tu béni : viens,
    Roi de la gloire,
    frappe à la porte,
    nos maisons t’attendent.
    Vienne ton Règne :
    paix et justice,
    joie éternelle
    dans l’Esprit-Saint ! R.
  • Veillée de prière pour les chrétiens d’Orient le 12 juin à Paris

    Veuillez noter sur vos agendas la veillée de prière pour les chrétiens d’Orient qui se déroulera le mardi 12 juin de 20h30 à 22h en l’église Saint-Ephrem (syriaque-catholique) à Paris (17 rue des Carmes, 75005 Paris), avec approbation de Mgr Bressolette, vicaire général de l’Ordinariat des catholiques des Églises orientales résidant en France. Au cours de cette veillée de prière en français, araméen, latin et arabe, on récitera le chapelet, récitation suivie d’une méditation et d’une Adoration Eucharistique.

    Source : http://www.christianophobie.fr/action/veillee-de-priere-pour-les-chretiens-dorient

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  • Fais la paix au fond de toi


    Texte de Mannick, sur l'air irlandais "Amazing Grace"

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 16ème jour

    Seizième jour : Rapports avec le prochain

    Marie fut pleine de bienveillance pour tous. Ses oreilles, nous dit l’un de ses historiens, étaient sans cesse ouvertes pour ouïr le bien ; mais sa bouche était fermée, sinon quand il s’agissait des louanges de Dieu et de l’utilité du prochain.
    N’est-ce point là une condamnation éclatante de notre conduite, lorsque nous révélons sans nécessité les fautes ou les défauts du prochain, ou que nous l’accusons de celles qu’il n’a pas commises. Si une âme droite et vraie recule épouvantée devant la calomnie, il n’en est pas ainsi malheureusement de la médisance.. Nous nous dominons si peu nous-mêmes, que nous nous laissons entraîner très facilement à parler légèrement d’autrui. Si nous avons été contrariés dans nos desseins ou froissés dans notre amour-propre par quelqu’un, nous nous en vengeons aussitôt par des paroles piquantes à son endroit. Nous ne voudrions pas lui dérober une pièce de monnaie, et sans scrupule, nous travaillons à lui enlever ce à quoi il tient bien plus qu’à l’argent ou à l’or : l’estime de ses semblables.

    Exemple. – Au fond du désert de la Thébaïde, un jeune anachorète tomba malade. Malgré ses souffrances, une douce sérénité brillait sur son visage.
    - Mon frère, vous paraissez bien heureux, lui dit son supérieur.
    - Je le suis en effet, répondit le malade.
    - Me permettrez-vous une réflexion ?
    - Oh ! oui, mon père, parlez !
    - Trop souvent, à la mort, le démon se cache sous la figure d’un ange de lumière et couvre de fleurs le passage à l’éternité ; dites-moi quelle est la raison de ce calme parfait, de cette joie qui brille dans vos yeux, de ce bonheur inexprimable qui vous ravit ? Nous sommes tous dans l’angoisse et nous tremblons !
    - Mon père, j’étais encore bien jeune, lorsque j’ai lu dans l’Evangile ces paroles sacrées : Ne jugez point et vous ne serez pas jugé. Je les ai méditées, je n’ai point jugé ; voilà pourquoi j’espère en la miséricorde de mon Dieu.
    Il expira en prononçant ces paroles.
    Saint Augustin, imitateur des vertus de sa digne mère qui ne souffrait pas qu’on attaquât jamais le prochain devant elle, avait fait écrire en grosses lettres dans la salle où il prenait ses repas, cette sentence : « Si quelqu’un aime à parler mal des absents, qu’il sache que cette table lui est interdite. »
    Un jour, l’un de ses amis commençant à parler des défauts du prochain, il l’en reprit aussitôt en disant : « Effacez cette inscription, ou levez-vous de table ; »

    Prière de Saint Augustin. – Ô Marie, ne refusez pas votre secours aux malheureux ; relevez le courage des faibles et consolez ceux qui sont dans l’affliction ; priez pour nous, afin que tous ceux qui ont recours à vous dans leurs besoins, ressentent les effets de votre protection toute-puissante. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je serai affable dans mes rapports avec le prochain, et je ne parlerai jamais désavantageusement de lui.
    Marie, Refuge des pécheurs, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 16 mai : Méditation

    « Lorsque la colère veut porter ses efforts vers mon tabernacle, je regarde vers la bonté de Dieu, que la colère n'émeut jamais ; et ainsi, par cet air qui fertilise de sa douce haleine l'aridité de la terre, je deviens plus douce, et je jouis d'une joie toute spirituelle ; lorsque les vertus commencent à montrer en moi leur vigueur. Et c'est ainsi que j'éprouve la bonté de Dieu. Mais lorsque la haine veut tenter de me dénigrer : Je considère la miséricorde et le martyre du Fils de Dieu et ainsi, je réprime ma chair, en respirant dans la fidélité du souvenir, le parfum suave des roses qui naissent du milieu des épines ; et de la sorte, je reconnais mon Rédempteur. Lorsque l'orgueil superbe s'efforce d'élever en moi, sans le fondement de la pierre (angulaire, le Christ), la tour de sa vanité, et d'ériger en moi ce sommet qui prétend que nul ne l'égale en hauteur, mais veut paraître plus élevé que les autres : Oh ! alors, qui voudra me secourir ? parce que l'antique serpent, qui voulant l'emporter sur tout, se précipita dans la mort, s'efforce de me renverser. Alors je dis, dans mon abattement : Où est mon roi et mon Dieu ? Que puis-je faire de bien sans Dieu ? Rien. Et ainsi, je regarde vers Dieu qui m'a donné la vie ; et je cours vers la bienheureuse vierge qui écrasa l'orgueil de l'antique serpent ; et de la sorte, devenue une pierre inébranlable de la maison de Dieu, le loup très rapace, qui a été pris au piège de la divinité, ne pourra plus désormais l'emporter sur moi. Et ainsi je connais le bien le plus doux, c'est-à-dire l'humilité, dans la contemplation de la grandeur de Dieu ; surtout, par le souvenir de l'humilité de la Vierge bienheureuse, toute embaumée de ses parfums suaves ; et, pénétrée de la douceur divine, jouissant de délices infinies, je repousse victorieusement les autres vices. »

    Sainte Hildegarde de Bingen (1098-1179), Scivias ou Les Trois livres des Visions et Révélations de l'édit. Princeps Henri Etienne 1513, Livre premier, IVe vision, Paris, Chamonal, 1909.

    A lire, les deux catéchèses que Benoît XVI a dédiées à Hildegarde de Bingen, dont il a étendu le 10 mai dernier le culte liturgique à l’Eglise Universelle, et qui sera sans doute proclamée prochainement Docteur de l'Eglise :
    - Catéchèse du 1er septembre 2010
    - Catéchèse du 8 septembe 2010

    Sainte_Hildegarde-de-Bingen_gravure1.jpg

  • 16 mai : Sanctoral

    Saint Simon Stock (1164-1265)

    Saint Jean Népomucène, Prêtre et martyr (1338-1383)

    Saint Honoré (IVe siècle)

    Saint André Bobola, martyr jésuite (1591-1657)

    canonisé le 17 avril 1938


    Au calendrier traditionnel :

    Mercredi des Rogations

    Vigile de l’Ascension

    Mémoire de Saint Ubald, évêque et confesseur

    (à la Messe de la Vigile, non à celle des Rogations)

     

  • 15 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Demeurons sans cesse, mes frères, solidement attachés à notre espérance, et au gage de notre justice, le Christ Jésus... Soyons les imitateurs de sa patience, et si nous souffrons pour son nom, rendons-lui gloire. C'est ce modèle qu'il nous a présenté en lui-même, et c'est cela que nous avons cru. Je vous exhorte tous à obéir à la parole de justice, et à persévérer dans la patience que vous avez vue de vos yeux, non seulement dans les bienheureux Ignace, Zozime et Rufus, mais aussi en d'autres qui étaient de chez vous, et en Paul lui-même et les autres apôtres ; persuadés que tous ceux-là n'ont pas couru en vain, mais bien dans la foi et la justice, et qu'ils sont dans le lieu qui leur était dû près du Seigneur avec qui ils ont souffert. Ils n'ont pas aimé "le monde présent"  (2 Tm 4,10), mais bien le Christ qui est mort pour nous, et que Dieu a ressuscité pour nous...Que Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, et lui-même, le grand-prêtre éternel, le Fils de Dieu, Jésus-Christ, vous fasse grandir dans la foi et la vérité, en toute douceur et sans colère, en patience et longanimité, endurance et chasteté ; qu'il vous donne part à l'héritage de ses saints, et à nous-mêmes avec vous, et à tous ceux qui sont sous le ciel, qui croient en notre Seigneur Jésus-Christ et en son Père qui l'a ressuscité d'entre les morts. Priez pour les saints. »

    Saint Polycarpe (69-155), Lettre aux Philippiens, Coll. Sources chrétiennes n°10.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 15ème jour

    Quinzième jour : De l’aide que nous devons à nos frères

    La Très Sainte Vierge nous apparaît comme un admirable type de bonté et de charité : Elle est le salut des infirmes, la santé des malades, le refuge des pécheurs ; nous mêlons son nom à toutes nos douleurs ; quand nous souffrons, nous allons à Elle, et lorsque nous sommes malheureux, nous cherchons un asile dans sa maternelle protection, car Elle est compatissante et Elle nous aime.
    Puissions-nous l’imiter dans nos rapports avec nos frères ! Le genre humain est une grande famille dont Dieu est le Père, et il ne faut pas que nous quittions ce sujet de l’amour du prochain sans nous demander de quelle manière nous devons lui prouver. Le divin Maître s’est chargé de nous en indiquer le caractère spécial : Vous l’aimerez, dit-il, comme vous-mêmes ; c’est-à-dire que nous devons lui vouloir et lui procurer autant qu’il est en nous, le bien que nous désirons pour notre propre personne. Et cependant, hélas ! l’égoïsme règne sur la terre et nous le trouvons même parmi les chrétiens. On recherche son intérêt, on rapporte tout à soi, sans s’inquiéter des autres. On reste insensible à leurs chagrins, s’ils ne nous touchent point personnellement.
    Dieu a voulu l’inégalité dans les conditions humaines. Il y a parmi nous des riches et des pauvres, tus enfants de Dieu et frères en Notre-Seigneur ; ceux qui possèdent les biens de la terre doivent venir en aide à ceux qui sont dans la misère. L’aumône est un grand devoir que nous oublions trop facilement.
    L’exercice de la charité est toujours facile aux véritables chrétiens. Si vous avez beaucoup, donnez beaucoup ; si vous avez peu, donnez peu ; car c’est le cœur qui fait le prix des choses, ajoute Saint Ambroise. Le Seigneur, en récompensant cette belle vertu de charité, regardera moins à la valeur du don qu’à la pureté d’intention. Qu’en toute chose cette parole de l’Ecriture : « Fais à autrui ce que tu voudrais qui te fût fait », soit la règle de notre conduite envers nos frères.

    Exemple. – Lorsque Saint Louis quitta la Palestine pour revenir en France, il s’embarqua sur un vaisseau qui heurta contre des rochers avec tant de violence qu’il y eut trois toises de la quille emportées. On pressa le monarque de passer sur un autre. Il refusa en disant : « Ceux qui sont ici avec moi aiment leur existence autant que j’aime la mienne ; si je descends, ils descendront aussi, et ne trouveront point de bâtiment pour les recevoir, ils resteront exposés à mille dangers. J’aimerais mieux mettre entre les mains de Dieu ma vie, celle de la reine et de mes enfants, que de causer un tel dommage à tant de braves gens. »

    Prière de Saint Germain. – Ô Marie ! ayez pitié de moi ; vous, la mère de mon Dieu, qui avez tant d’amour pour les hommes, accordez-moi tout ce que je vous demande : vous qui êtes notre défense et notre joie, rendez-moi digne de jouir avec vous de cette félicité dont vous jouissez dans le ciel. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je ne ferai pas à autrui ce que je ne voudrais pas que l’on me fît à moi-même.
    Marie, Secours des chrétiens, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Psaume 114 : La terre des vivants

    Le Psaume 114 lu par le comédien Michael Lonsdale

    pour le site http://www.psaumedanslaville.org

  • 15 mai : Méditation

    « Pour qui prie vraiment, Dieu est toujours Celui qui est, l'Etre infini, dont la majesté est inconcevable, la sagesse sans nombre, la puissance sans mesure, et la tendresse sans nom. Il faut le lui dire et redire sans fin ; la prière qui le répète à satiété le ravit, elle est excellente, totale. Elle le met à sa place et elle nous tient à la nôtre. En lui disant ce qu'il est, nous lui rappelons ce que nous sommes : des néants révoltés. Le reconnaître est énorme : c'est l'effet de sa lumière en nous. Quand nous nous voyons ainsi, c'est qu'il est là et que notre esprit accueille sa lumière. Alors nous ne sommes plus ni néants ni révoltés. Nous sommes des enfants de lumière. Il s'engendre en nous ; il y goûte la joie paternelle ; notre âme est sa demeure et elle demeure en lui. Les intimes rapports que décrivent les âmes saintes se nouent en ce secret d'un coeur même longtemps oublieux et souillé ; elles peuvent se développer sans fin, atteindre à des échanges d'amour que nul mot de la terre ne peut exprimer et qui sont déjà le ciel commencé. »

    Dom Augustin Guillerand, Ecrits Spirituels Tome I (Présentation devant Dieu), Benedettine di Priscilla, 1966.

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  • 15 mai : Sanctoral

    Sainte Denise, martyre († 251)

    Sainte Jeanne de Lestonnac (1556-1640)

    canonisée le 15 mai 1949

    Au calendrier traditionnel :

    Mardi des Rogations

    Saint Jean-Baptiste de la Salle, confesseur (+ 1719)
  • Hildegarde de Bingen, une Sainte depuis des siècles

    Le 10 mai, dans un décret de la Congrégation pour les causes des saints, Benoît XVI a étendu à l’Eglise Universelle le culte liturgique rendu à Sainte Hildegarde de Bingen, moniale bénédictine, née à Bermersheim en Allemagne, en 1098, et décédée à Rupertsberg en 1179. Cette moniale bénédictine allemande, à la fois mystique et femme de lettres, était aussi musicienne et compositrice, experte en sciences de la nature et en médecine.
    Benoît XVI lui avait dédié deux catéchèses les 1er et 8 septembre 2010. Il y déclarait notament :

    « Les visions mystiques d’Hildegarde sont riches de contenus théologiques. Elles font référence aux événements principaux de l’histoire du salut, et adoptent un langage principalement poétique et symbolique. Par exemple, dans son œuvre la plus célèbre, intitulée Scivias, c’est-à-dire "Connais les voies", elle résume en trente-cinq visions les événements de l’histoire du salut, de la création du monde à la fin des temps. Avec les traits caractéristiques de la sensibilité féminine, Hildegarde, précisément dans la partie centrale de son œuvre, développe le thème du mariage mystique entre Dieu et l’humanité réalisé dans l’Incarnation. Sur l’arbre de la Croix s’accomplissent les noces du Fils de Dieu avec l’Eglise, son épouse, emplie de grâce et rendue capable de donner à Dieu de nouveaux fils, dans l’amour de l’Esprit Saint (cf. Visio tertia: PL 197, 453c). »

    Catéchèses de Benoît XVI à lire en intégralité sur le site internet du Vatican : 1er et 8 septembre 2010.

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  • 14 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla" (Ac 1,15 sq). Parce qu'il est fervent et parce qu'il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole : "Frères, il nous faut choisir parmi...les hommes qui nous ont accompagnés". Remarquez comment il veut que ces nouveaux apôtres soient des témoins oculaires. Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d'importance à ce point. "Parmi les hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous." Il leur indique qu'ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples. En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient... "Jusqu'au jour où il nous a été enlevé. Il faut donc que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection."
    Pierre n'a pas dit : "témoin de tout le reste", mais seulement "témoin de la résurrection". Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire : "Celui qui mangeait, qui buvait, qui a été crucifié, c'est celui-là qui est ressuscité". Par conséquent, il ne fallait pas qu'il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles. Ce qu'on exigeait, c'était qu'il soit témoin de la résurrection. Tout le reste avait été manifesté et proclamé. Tandis que la résurrection s'était accomplie dans le secret, elle n'était manifeste que pour quelques-uns. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), 3ème Homélie sur les Actes des apôtres ; PG 60, 33 (trad. Bréviaire 14/05)

  • Magnificat avec le P. Deiss


    Vierge Marie, Mère de tous les hommes de tous les continents. Peintures et sculptures de la Vierge des quatre coins du monde. Texte et musique du P. Lucien Deiss, missionnaire spiritain français, compositeur de renommée mondiale.
    Schola des Pères du Saint-Esprit du Grand Scholasticat de Chevilly. Soliste : Maurice Fréchard ; direction du P. Lucien Deiss.
    Réalisation : Firmino Cachada, CSSp Rome.

    Antienne :
    Magnifiez avec moi le Seigneur, Exaltons tous ensemble son nom.

    Versets :
    1 - Je bénirai le Seigneur en tout temps. Sa louange sans cesse en ma bouche.
    2 - Car c'est en Dieu que mon âme se loue ; Qu'ils jubilent de joie tous les humbles.
    3 - Goûtez, voyez comme est bon le Seigneur ; Bienheureux qui en Dieu prend refuge !
    4 - Je cherche Dieu : le voici qui répond, Et de toute frayeur me délivre.
    5 - Des coeurs brisés le Seigneur Dieu est proche ; De l'angoisse il délivre les humbles.
    6 - Au Christ Jésus qui est né de Marie, Rendons gloire et louange éternelles