Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • 18 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Christ appartient en effet à ceux qui sont humbles de coeur, non à ceux qui s'élèvent au-dessus de son troupeau. Le sceptre de la majesté de Dieu (cf He 1,8), le Seigneur Jésus Christ, n'est pas venu accompagné de la fierté et de l'orgueil - et pourtant il le pouvait - mais avec l'humilité du coeur, comme l'Esprit Saint l'avait dit de lui : "Qui a cru à notre parole ? et le bras du Seigneur à qui a-t-il été révélé ? Nous l'avons annoncé comme un petit enfant, comme une racine en terre aride. Il n'avait ni beauté, ni éclat ; nous l'avons vu...mais son aspect était méprisable" (Is 53,1-3)... Vous voyez, bien-aimés, quel est le modèle qui vous a été donné. Si le Seigneur s'est ainsi humilié, que devons-nous faire, nous à qui il donne de marcher sous le joug de sa grâce ? »

    Saint Clément de Rome († v.101), Epître aux Corinthiens, 14-16 (trad. SC 167).

  • Heinrich Schütz (1585-1672) : Die mit Tränen säen SWV 378

    « Ceux qui sèment dans les larmes moissonnent en chantant » (Jérémie 23, 2 ; Psaume 126, 5-6)
    Philippe Herreweghe - Collegium Vocale Gent

  • Nuit du 18 au 19 juillet 1830, apparition de la Sainte Vierge à Ste Catherine Labouré, rue du Bac à Paris

    ND_Bac_aa.jpg

    « Venez au pied de cet autel. Là, les grâces seront répandues sur toutes les personnes qui les demanderont avec confiance et ferveur. »

  • 18 juillet : Anniversaire de la Naissance au Ciel de Soeur Consolata (Pierina Betrone), la première toute petite âme (1946)

    "Jésus, Marie, je Vous aime, sauvez les âmes !" est l'invocation que le Seigneur a indiquée à l’humble capucine pour reconquérir à la grâce et à la miséricorde, par un simple acte de confiance, des millions d’âmes tourmentées par le péché.
    Le 9 novembre 1934 soeur Consolata avait écrit : "Jésus m’a dévoilé les souffrances intimes de son Cœur qui sont provoquées par l’infidélité des âmes consacrées à Lui".
    (Source)

    « “Oui, demande le pardon pour la pauvre humanité coupable, demande pour elle le triomphe de ma Miséricorde et surtout, surtout demande la descente sur elle du feu du divin amour qui, comme une nouvelle Pentecôte, purifie l’humanité de ses grandes souillures... Demande-Moi l’amour, le triomphe de mon amour en toi et en toute âme qui existe maintenant et en toutes les âmes jusqu’à la consommation des siècles. Prépare par ta prière incessante le triomphe de mon Coeur, de mon Amour sur la terre... Raconte aux petites âmes, raconte à tous ma condescendance ineffable ; proclame à la face du monde combien Je suis bon et maternel, et comment Je ne demande en échange que l’amour à mes créatures... Aime-Moi pour tous, Consolata, et par ta prière et ton immolation prépare dans le monde la venue de mon Amour. Aime-Moi, Consolata, malgré les luttes et les chutes inévitables... Ne te laisse pas impressionner par une chute ; mais, intrépide, continue ton acte d’amour.” »

    Jésus à Soeur Consolata (1903-1946), extrait de son Journal (16 décembre 1935), in Jésus parle au monde du P. Lorenzo Sales (1889-1972, son directeur spirituel à partir de 1935), Éditions St-Canisius Fribourg (Suisse) / Editions Salvator Mulhouse (Ht Rhin), 1957.

    Soeur_Consolata-Betrone_1b.jpg

  • 18 juillet : Sanctoral

    Saint Frédéric, Evêque et martyr († 838)

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Camille de Lellis, confesseur († 1614)

    Mémoire de Sainte Symphorose et ses fils, martyrs († v.120)

  • 17 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "Il jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité." (Ps 95,13) Quelle justice et quelle vérité ? Il rassemblera auprès de lui ses élus (Mc 13,27) ; les autres, il les séparera, car il mettra ceux-ci à sa droite, et ceux-là à sa gauche (Mt 25,33). Qu'y aura-t-il de plus juste, de plus vrai que cela ? Ils n'attendront pas du juge la miséricorde, ceux qui n'ont pas voulu exercer la miséricorde avant la venue du juge. Ceux qui ont voulu exercer la miséricorde seront jugés avec miséricorde (Lc 6,37). Car il dira à ceux qu'il aura mis à sa droite : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde". Et il leur attribue des actes de miséricorde : "J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous m'avez donné à boire", et toute la suite (Mt 25,31s)…
    Parce que tu es injuste, le juge ne sera pas juste ? Parce qu’il t’arrive de mentir, la vérité ne sera pas véridique ? Si tu veux rencontrer un juge miséricordieux, sois miséricordieux avant qu'il vienne. Pardonne, si l'on t'a offensé ; donne les biens que tu possèdes en abondance… Donnes ce que tu tiens de lui : "Que possèdes-tu que tu n'aies reçu ?" (1Co 4,7). Voilà les sacrifices qui sont très agréables à Dieu : miséricorde, humilité, reconnaissance, paix, charité. Si c'est cela que nous apportons, nous attendrons avec assurance l'avènement du juge, lui qui "jugera le monde avec justice, et les peuples selon sa vérité". »

    Saint Augustin (354-430), Discours sur le Psaume 95, 14-15 (trad. Bréviaire).

  • Arcangelo Corelli (1653-1713) : Concerto Grosso op. 6, n.4

    Deuxième partie :
    http://www.youtube.com/watch?v=dWImWeehguA

  • 17 juillet : Méditation

    « L'Espérance est surnaturelle, force et don de Dieu. Elle nous fait comprendre et éclaire pour nous la vie, la souffrance, la mort qui n'est que la vie continuée et toutes les vérités d'au delà. Elle nous établit en union plus intime avec Dieu, élargit pour nous ce merveilleux domaine des âmes que la Foi nous entr'ouvre et dans lequel la Charité nous fait pleinement pénétrer, ce domaine dans lequel tant de gens n'entrent jamais qui vivent à la surface des êtres, et qui est pourtant le domaine de tout chrétien. - "Tôt ou tard, disait Lacordaire, on ne vit plus que pour les âmes." - Sachons les chercher, les deviner, aimons-les, toutes, depuis celle de l'humble servante qui vit à côté de nous, depuis celle que nous voile parfois une enveloppe ridicule ou une morose humanité, jusqu'aux âmes lointaines ou inconnues qu'atteindront toujours notre prière et notre souffrance et qui sauront seulement dans l'éternité que notre tristesse d'un jour ou notre sacrifice humblement consenti leur a obtenu la Vie.
    Mettons tous nos désirs, toutes nos tendresses, tous nos espoirs humains sous la garde de la surnaturelle Espérance et demandons-la chaque jour à Dieu pour nous, pour ceux que nous aimons et pour les âmes, afin qu'elle nous fasse à tous la vie plus féconde, l'âme plus sereine et douce, la mort même utile et belle, et ne nous abandonne qu'à ce seuil de l'Eternité où, dans l'Unité Vivante, ne subsistera plus que la rayonnante et divine Charité. "Les autres vertus passeront, mais la Charité demeurera éternellement."

    Prière pour demander à Dieu la vertu d'Espérance

    Mon Dieu, qui nous avez permis les espoirs humains, mais qui Seul donnez l'Espérance chrétienne et surnaturelle, accordez, je Vous en supplie, par votre grâce, cette vertu à mon âme, à toutes les âmes qui me sont chères et à celles de tous les chrétiens. Faites qu'elle illumine et transforme pour nous la vie, la souffrance et la mort même et qu'elle nous conserve, à travers les déceptions et les tristesses de chaque jour, une force intime et une inaltérable sérénité. »

    Elisabeth Leseur (1866-1914), extrait des Petits traités de l'Espérance et de la Paix chrétiennes in "La vie spirituelle", Paris, J. de Gigord, 1920.

    nuages_soleil_5.jpg

  • 17 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel

    Mémoire de Saint Alexis, confesseur


    Vie de Saint Alexis, pèlerin et mendiant († 404)

    Bses Charlotte et ses compagnes, carmélites de Compiègne, vierges et martyres († 1794)

    saint,alexis,confesseur,pèlerin,mendiant,Bienheureuses,Charlotte,compagnes,carmélites,compiègne,vierges,martyres

  • 16 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « A l’oeuvre, frères ! Efforçons-nous d'être trouvés associés à la résurrection du Christ et de passer de la mort à la vie tandis que nous sommes encore en ce corps. Tous ceux qui passent par une conversion, de quelque nature qu'elle soit, tous ceux qui passent d'un état à un autre, vivent une fin : ils ne sont plus ce qu'ils étaient. Et aussi ils vivent un commencement : ils deviennent ce qu'ils n'étaient pas. Mais il est important de savoir pour qui l'on meurt et pour qui l'on vit, car il y a une mort qui fait vivre et une vie qui fait mourir.
    Ce n'est pas ailleurs que dans ce monde éphémère que l'on recherche l'une et l'autre, en sorte que c'est de la qualité de nos actions ici-bas que dépendra la différence des rétributions éternelles. Mourons donc au diable et vivons pour Dieu ; mourons au péché pour ressusciter à la justice ; que disparaisse l'être ancien pour que se lève l’être nouveau. Puisque, selon la parole de la Vérité, "Nul ne peut servir deux maîtres" (Mt 6,24), prenons pour maître non celui qui fait trébucher ceux qui sont debout pour les mener à la ruine, mais celui qui relève ceux qui sont tombés pour les conduire à la gloire. »

    Saint Léon le Grand († 461), 20ème sermon sur la Passion (cf SC 74bis).

  • Chant de Reconnaissance à Notre-Dame du Mont-Carmel

    Sainte Thérèse : Chant de Reconnaissance à Notre-Dame du Mont-Carmel

    Aux premiers instants de ma vie,
    Vous m'avez prise entre vos bras ;
    Depuis ce jour, Mère chérie,
    Vous me protégez ici-bas.
    Pour conserver mon innocence,
    Vous m'avez mise en un doux nid,
    Vous avez gardé mon enfance
    A l'ombre d'un cloître béni.

    Plus tard, aux jours de ma jeunesse,
    De Jésus j'entendis l'appel !...
    Dans votre ineffable tendresse,
    Vous m'avez montré le Carmel.
    « Viens, mon enfant, sois généreuse,
    Me disiez-vous avec douceur ;
    Près de moi, tu seras heureuse,
    Viens t'immoler pour ton Sauveur. »

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

    Près de vous, ô ma tendre Mère !
    J'ai trouvé le repos du coeur ;
    Je ne veux plus rien sur la terre,
    Jésus seul est tout mon bonheur.
    Si parfois je sens la tristesse,
    La crainte qui vient m'assaillir,
    Toujours, soutenant ma faiblesse,
    Mère, vous daignez me bénir.

    Accordez-moi d'être fidèle
    A mon divin Epoux Jésus.
    Qu'un jour, sa douce voix m'appelle
    A voler parmi les élus.
    Alors, plus d'exil, de souffrance ;
    Je vous redirai dans le Ciel
    Le chant de ma reconnaissance,
    Aimable Reine du Carmel !

    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, 16 Juillet 1894
    (en la fête de Notre-Dame du Mont Carmel)

    Source : Archives du Carmel de Lisieux.

  • Notre-Dame du Mont Carmel : prière du Carmel

    Nous vous saluons et nous vous bénissons, Immaculée Vierge Marie, foyer de tendresse et de miséricorde. Le Seigneur a donné à l'Ordre du Carmel la joie de porter votre nom et de trouver en vous une Mère et un modèle.

    Par votre prière maternelle, venez donc à notre secours afin que notre Père du Ciel nous prenne tels que nous sommes, mais nous aide à devenir comme Il veut que nous soyons.

    Apprenez-nous à contempler avec vous votre Fils Jésus en méditant fidèlement son Évangile, pour que nous aimions nos frères et soeurs de l'univers avec son propre Coeur et que nous les attirions à Dieu en donnant pour eux notre vie.

    Que l'Esprit-Saint, sous la protection de votre Scapulaire, nous assure le bonheur et la paix et nous conduise, nuit et jour, à la Montagne Véritable qui est le Christ Notre Seigneur.

    Amen.

    Source : site internet du Carmel au Québec.

    Notre-Dame du Mont Carmel,prière,Carmel,Québec,Canada

  • Notre-Dame du Mont Carmel : prière de Dom Guéranger

    « Reine du Carmel, agréez les vœux de l’Église de la terre qui aujourd’hui vous dédie ses chants. Quand le monde gémissait dans l’angoisse d’une attente sans fin, vous étiez déjà son espoir. Bien impuissant encore à pénétrer vos grandeurs, il aimait pourtant, sous ce règne des figures, à vous parer des plus nobles symboles ; la reconnaissance anticipée aidait en lui l’admiration à vous former comme une auréole surhumaine de toutes les notions de beauté, de force et de grâce que lui suggérait la vue des sites les plus enchanteurs, des plaines en fleurs, des cimes boisées, des vallées fertiles, de ce Carmel principalement dont le nom signifie "plantation du Seigneur". Sur son sommet, nos pères, qui savaient que la Sagesse a son trône dans la nue (Eccl. XXIV,7), hâtèrent de leurs désirs ardents l’arrivée du signe sauveur (ibid. XLIII,24) ; c’est là qu’à leurs prières fut enfin donné ce que l’Écriture nomme la "science parfaite", ce qu’elle désigne comme "la connaissance des grandes routes des nuées" (Job XXXVII,16). Et quand Celui qui fait son char (Ps CIII,3) et son palais (III Reg VIII,12) de l’obscurité de la nue, se fut dans un avenir moins éloigné manifesté par elle à l’œil exercé du père des Prophètes, on vit les plus saints personnages de l’humanité se réunir en troupe d’élite dans les solitudes de la montagne bénie, comme autrefois Israël au désert, pour observer les moindres mouvements de la nuée mystérieuse (Num IX,15-23), recevoir d’elle leur unique direction dans les sentiers de cette vie, leur seule lumière dans la longue nuit de l’attente (Ps CIV,39).

    O Marie, qui dès lors présidiez ainsi aux veilles des armées du Seigneur, qui jamais ne leur fîtes un seul jour défaut (Ex XIII,22) : depuis qu’en toute vérité Dieu est par vous descendu (Ibid XXXIV,5), ce n’est plus seulement le pays de Judée, mais toute la terre, que vous couvrez comme une nuée répandant l’abondance et les bénédictions (Eccl XXIV,6). Vos antiques clients, les fils des Prophètes, en firent l’heureuse expérience, lorsque, la terre des promesses devenue infidèle, ils durent songer un jour à transplanter sous d’autres cieux leurs coutumes et leurs traditions ; ils constatèrent alors que jusqu’en notre extrême Occident la nuée du Carmel avait versé sa rosée fécondante, que partout aussi sa protection leur restait acquise. Cette fête, ô Mère divine, est l’authentique monument de leur reconnaissance, accrue encore par les bienfaits nouveaux dont votre munificence accompagna cet autre exode des derniers restes d’Israël. Et nous les fils de la vieille Europe, c’est à bon droit que nous faisons écho à l’expression de leur pieuse allégresse ; car depuis que leurs tentes se sont posées autour des collines où sur Pierre est bâtie la nouvelle Sion, la nuée s’est épanchée de toutes parts en pluies plus que jamais précieuses (Ezech XXXIV,26), refoulant à l’abîme les flammes éternelles, éteignant les feux du séjour de l’expiation.

    En même temps donc que nous joignons pour vous notre reconnaissance à la leur, daignez, Mère de la divine grâce, acquitter envers eux la dette de notre gratitude. Protégez-les toujours. Gardez-les dans nos temps malheureux où les sévices du Sarrasin sont dépassés, en résultats de mort, par l’hypocrisie calculée des modernes persécuteurs. Que non seulement la vieille tige garde la vie dans ses racines profondes, mais que ses vénérables rameaux saluent sans cesse l’accession de nouvelles branches portant comme leurs aînées, ô Marie, les fleurs et les fruits qui vous plaisent. Maintenez au cœur des fils l’esprit de retraite et de divine contemplation qui fut celui de leurs pères à l’ombre de la nue ; faites que leurs sœurs aussi restent fidèles aux traditions de tant de nobles devancières, sous tous les cieux où l’Esprit les a multipliées pour en même temps conjurer l’orage et attirer les bénédictions qui descendent de la nuée mystérieuse. Puissent les austères parfums de la sainte montagne continuer d’assainir autour d’elle l’air que tant de miasmes corrompent ; puisse le Carmel offrir toujours à l’Époux le type des beautés qu’il aime à trouver en sa bien-aimée ! »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique - Le Temps après la Pentecôte Tome IV (Notre-Dame du Mont-Carmel), Tours, Alfred Mame et Fils, 1917 (11e édition).

    ND_du_Mont-Carmel_2.jpg

    Tableau du XVIIIe : Notre Dame donnant le Rosaire à saint Dominique et le Scapulaire à saint Simon Stock. Eglise Saint-Pierre-et-Saint-Paul (ancien couvent des Cordeliers) à Lons-le-Saulnier (Jura).

  • 16 juillet : Sanctoral

    Saint Eustathe, évêque d'Antioche († v.338)

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    Mémoire de Notre-Dame du Mont-Carmel

  • Benoît XVI : Messe à Frascati et Angélus à Castelgandolfo

    Extrait de l'homélie prononcée lors de la célébration de la Messe ce matin à Frascati :

    « Amos prêche avec beaucoup d’énergie contre les injustices, dénonçant surtout les abus du roi et des notables, des abus qui offensent le Seigneur et rendent vains les actes de culte. C’est pour cela qu’Amasia, prêtre de Béthel, ordonne à Amos de s’en aller. Celui-ci répond que ce n’est pas lui qui a choisi cette mission, mais que le Seigneur a fait de lui un prophète et l’a envoyé justement là, dans le royaume d’Israël. Par conséquent, qu’il soit accepté ou qu’il soit rejeté, il continuera à prophétiser, prêchant ce que dit Dieu et non ce que les hommes voudraient s’entendre dire. Et cela reste le mandat de l’Eglise: elle ne prêche pas ce que les puissants veulent s’entendre dire. Son critère est la vérité et la justice même si c’est contre les applaudissements et contre le pouvoir humain. »

    Texte intégral de l'Homélie (et vidéo) sur le site internet du Vatican.


    Après avoir célébré la Messe à Frascati, Benoît XVI est revenu à Castelgandolfo pour l'Angélus de ce dimanche.
    Après l'Angélus, il s'est adressé aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et soeurs, la prière de cet Angélus dominical me donne la joie de vous saluer, chers fidèles et touristes de langue française. Cette période estivale permet, à certains d'entre nous, de prendre du repos. Ce temps peut être pour chacun un moment favorable pour réfléchir sur sa propre vie, et pour rendre son coeur disponible aux autres et à Dieu. Je vous invite aussi à être attentifs à tous ceux qui souffrent de la solitude et de l'abandon, qu'ils soient dans la rue, dans leur appartement, dans des établissements hospitaliers, ou dans des maisons de retraite. N'hésitez pas à aller visiter ces personnes. A l'exemple de la Vierge Marie, soyons des porteurs de la Bonne Nouvelle. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'Angélus (et vidéo) sur le site internet du Vatican.

  • 15 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Seigneur Jésus le proclame lui-même : "Ceci est mon corps". Avant la bénédiction par les paroles célestes, on nomme une autre substance. Après la consécration, c'est son corps que l'on désigne. Lui-même parle de son sang. Avant la consécration, on parle autrement ; après la consécration, on nomme le sang. Et tu dis : "Amen", c'est-à-dire : "C'est vrai". Ce que la bouche prononce, que l'âme le reconnaisse. Ce que la bouche exprime, que le coeur en ait la conviction...
    Aussi l'Eglise, voyant une si grande grâce, exhorte ses enfants, exhorte ses amis à accourir vers les sacrements en leur disant : "Mangez et buvez, mes amis, enivrez-vous, mes frères !" Ce que nous avons à manger et à boire, le Saint-Esprit l'a exprimé ailleurs par la bouche du prophète, en disant : "Goûtez et voyez que le Seigneur est bon. Heureux l'homme qui met en lui sa confiance" (Ps 33(34),9). Le Christ est dans ce sacrement, parce que celui-ci est le corps du Christ. Ce n'est donc pas une nourriture corporelle, mais une nourriture spirituelle. C'est pourquoi saint Paul dit, en parlant de sa préfiguration : "Nos pères ont mangé un aliment spirituel, ils ont bu une boisson spirituelle" (1Co 10,3) ; Car le corps de Dieu est un corps spirituel, le corps du Christ est le corps de l'Esprit divin, car le Christ est Esprit, comme dit l'Ecriture : "L'Esprit qui est devant nous, c'est le Christ Seigneur." Et nous lisons dans la lettre de Pierre : "Le Christ est mort pour vous" (1P 3,18). Enfin, comme l'a rappelé le prophète, cette nourriture "fortifie notre coeur et cette boisson réjouit le coeur de l'homme" (Ps 104,15). »

    Saint Ambroise (339-397), Traité sur les Mystères, (54.58, trad. SC 25bis).

  • Fauré : Messe Basse - Benedictus

    Schola Cantorum d'Oxford, Jeremy Summerly

  • 15 juillet : Méditation

    « L'humilité est la capacité d'accepter paisiblement sa pauvreté radicale, parce qu'on met toute sa confiance en Dieu. L'humble accepte joyeusement de n'être rien, parce que Dieu est tout pour lui. Il ne considère pas sa misère comme un drame, mais comme une chance, car elle donne la possibilité à Dieu de manifester combien il est miséricordieux.
    Sans humilité, on ne peut pas persévérer dans l'oraison. En effet, l'oraison est inévitablement une expérience de pauvreté, de dépouillement, de nudité. Dans les autres activités spirituelles ou les autres formes de prière, on a toujours quelque chose sur quoi s'appuyer : un certain savoir-faire que l'on met en oeuvre, le sentiment de faire quelque chose d'utile, etc. Ou bien encore, dans la prière communautaire, on peut s'appuyer sur les autres. Dans la solitude et le silence face à Dieu, on se retrouve au contraire seul et sans appui face à soi-même et à sa pauvreté. Or nous avons un mal terrible à nous accepter pauvres ; c'est pourquoi l'homme a une telle tendance à fuir le silence. Dans l'oraison il est impossible d'échapper à cette expérience de pauvreté. C'est vrai qu'on y fera souvent l'expérience de la douceur et de la tendresse de Dieu, mais bien fréquemment ce sera notre misère qui va se révéler : notre incapacité à prier, nos distractions, les blessures de notre mémoire et de notre imagination, le souvenir de nos fautes et de nos échecs, nos inquiétudes à l'égard de l'avenir, etc. L'homme trouvera donc mille prétextes pour fuir cette inaction devant Dieu qui lui dévoile son néant radical, parce qu'en fin de compte il refuse de consentir à être pauvre et fragile.
    Mais c'est précisément cette acceptation confiante et joyeuse de notre faiblesse qui est la source de tous les biens spirituels : "Heureux ceux qui ont une âme de pauvres, car le Royaume des Cieux leur appartient" (Mt 5, 3). »

    P. Jacques Philippe, Du Temps pour Dieu - Guide pour la Vie d'Oraison (I,6), Editions des Béatitudes, 1992.

    desert-soleil-a.jpg

  • Dimanche 15 juillet : 15ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel :

    7ème dimanche après la Pentecôte

  • 14 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le serviteur de Dieu ne devrait jamais penser, parler, agir en toute chose autrement que s'il voyait Dieu face à face ; car il est aussi certain que nous sommes devant lui et qu'il nous voit, que si nous étions dans le ciel, sur le trône de la Vierge bienheureuse, quoique sa présence ne se fasse pas aussi vivement sentir ici-bas que dans la gloire. C'est pourquoi, bien qu'il soit invisible, dès lors que nous savons qu'il est près de nous, que même il réside en nos coeurs, nous ne devons parler et faire ni plus ni moins, ni autrement que s'il nous était donné de le contempler de nos propres yeux. Le serviteur d'un roi, s'il savait être proche de son maître et devant lui, bien qu'il ne pût le voir de son côté, ce serviteur, dis-je, craindrait autant que s'il se montrait à ses regards, peut-être même davantage. Il n'est, en effet, aucun serviteur qui ne redoute d'être observé par son maître ; et s'il savait d'une manière certaine que celui-ci ne peut le considérer ni connaître ce qu'il fait, il n'en aurait pour le moment aucune crainte ; tandis qu'au contraire il craindrait beaucoup s'il savait en être vu, quand même lui-même ne pourrait le voir. Combien donc plus devons-nous craindre le Seigneur, qui est avec nous et en nous, le Seigneur qui connaît tout ? Aussi est-ce pour nous un devoir d'être toujours en sa présence pleins de crainte, de respect, de dévotion, d'amour, et en même temps de honte pour nos péchés. Il est étonnant qu'une étincelle aussi faible que mon coeur ne soit pas absorbée totalement par la bonté infinie du Seigneur. Il est étonnant que le serviteur de Dieu ne se sente pas sans cesse enivré de l'amour de son maître. Je crois qu'il en serait ainsi s'il voulait bien approcher son coeur de cette charité immense. Que personne donc ne doute que plus on se met en contact avec cette divine charité, plus on acquiert de sainteté, et plus on s'avance dans la perfection. Celui qui pourrait appliquer son coeur à ce bien souverain de façon à oublier toute chose, excepté ce même bien ; celui qui tendrait à lui de tous ses efforts et se reposerait en lui sans chercher à s'éloigner trop vite d'un trésor aussi grand, celui-là, je le crois, absorbé dans une mer de douceur, se trouverait bientôt consommé en perfection. Car, au milieu des consolations et des tribulations, des injures et des honneurs, des louanges et des opprobres , il demeurerait uni inséparablement à son Seigneur, il n'aurait soif que de son Dieu et n'ambitionnerait que sa gloire. Alors il pourrait être appelé un possesseur de la patrie céleste et non un voyageur sur la terre, un homme heureux et non un misérable, un ange et non un homme mortel, un saint et non un pécheur. Si vous désirez arriver là, ô homme, voici en peu de mots le moyen : Quiconque veut être consommé en perfection, doit perdre entièrement confiance en sa propre vertu et se tourner pleinement vers la bonté infinie de Dieu, se mettre entre ses mains, avoir en lui une confiance illimitée, agir avec toute la fidélité possible et ne rien omettre de ce qu'il croit pouvoir rapporter quelque honneur à Dieu. Mais c'est là un don extraordinaire du Seigneur. Celui donc qui le possédera doit reconnaître sincèrement que ce n'est pas de lui-même, mais de son Dieu qu'il le tient, et être bien assuré que l'on ne saurait s'élever à une telle hauteur par ses propres forces ; car, par nous-mêmes, nous inclinons plutôt vers les tourments de la mort éternelle. Daigne nous garder d'une pareille mort celui qui est béni dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Saint Bonaventure, L'aiguillon de l'Amour divin (Livre II ch. IX), in "Oeuvres spirituelles de saint Bonaventure" (vol. III), traduites par M. l'Abbé Berthaumier, curé de Saint-Pallais, Paris, Louis Vivès, 1854.

    Source : Abbaye Saint Benoît.