Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • 23 août : Anniversaire de la Naissance au ciel d'Estelle Faguette (1929)

    Voir le site internet du Sanctuaire de Pellevoisin

  • 23 août : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    Saint Philippe Béniti, confesseur


    Vie de Saint Philippe Beniti, o.s.m., Religieux Servite de Marie († 1285)

    Sainte Rose de Lima, vierge (1586-1617)

  • Audience générale de ce mercredi 22 août à Castelgandolfo

    A l'instar de Marie, Benoît XVI invite les fidèles à accueillir Jésus

    Devant plusieurs milliers de fidèles réunis ce mercredi 22 août dans la cour du Palais apostolique de Castel Gandolfo pour l’Audience générale, Benoît XVI s’est arrêté sur la figure de la Vierge Marie, « la voix du salut et de l’espérance ». Huit jours après la fête de l’Assomption, une solennité instituée par Pie XII en 1954, le Pape a invité les fidèles dans sa catéchèse à imiter la foi de Marie afin d’accueillir Jésus dans leur vie quotidienne. Il a également insisté sur le titre de Reine donné à Marie après la réforme post-conciliaire du calendrier liturgique. A plusieurs reprises le Pape invoque Marie sous son titre de Reine : « Reine des cieux », « Reine des anges, des prophètes ou encore des patriarches ».

    Benoît XVI associe ce titre non pas à un concept de pouvoir, mais à ceux de l’humilité et du service. « Le titre de roi ou de reine, souligne le Pape, peut avoir une connotation vulgaire, mais ce n’est pas le sens donné à Jésus ou à Marie (…) Le Christ est un Roi qui n’a rien à voir avec les puissants sur cette terre, il sert ses serviteurs, comme il l’a toujours démontré toute sa vie ». Cela vaut également pour Marie, précise Benoît XVI qui invite ainsi les fidèles à suivre son exemple.

    Message au pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins de langue française, en ce jour où la liturgie fait mémoire de la Vierge Marie, invoquée sous son titre de Reine, je vous invite à faire de la dévotion envers elle un élément important de votre vie spirituelle. Adressez-vous à elle avec confiance, imitez sa foi et sa générosité, pour accueillir Jésus dans votre vie. Elle est la Reine du Ciel, proche de Dieu, mais elle est aussi la Mère qui est proche de chacun et de chacune de nous, qui nous aime et qui nous écoute. A tous, et particulièrement aux servants d'autel et au groupe de prière Padre Pio venu de Nancy, je souhaite un bon séjour, une bonne fin de vacances ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 22 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Jamais le labeur personnel ou l'industrie de l'homme n'égalera le don divin que la seule miséricorde divine accorde à celui qui le désire. Disant cela, je ne cherche pas à supprimer les efforts humains, ni à détourner quiconque d'être attentif à son travail et de se donner du mal, mais je déclare ceci : bien que la perfection ne puisse pas être atteinte sans ces moyens humains, pourtant personne ne peut par ces seuls moyens et sans la grâce de Dieu la réaliser dans sa plénitude. »

    Saint Jean Cassien (360-435), Institutions cénobitiques, L. XII, chap. 13-14.

  • Tota Pulchra Es (Anonyme du XIVème siècle)

    Tota pulchra es, Maria. Tota pulchra es, Maria.
    Et macula originalis non est in Te. Et macula originalis non est in Te.
    Tu gloria Ierusalem,
    Tu laetitia Israel,
    Tu honorificentia populi nostri,
    Tu Advocata peccatorum, O Maria, O Maria.
    Virgo prudentissima, Mater clementissima.
    Ora pro nobis.
    Intercede pro nobis ad Dominum Iesum Christum.

    Tu es toute belle, Marie.
    Et la faute originelle n'est point en Toi.
    Toi, la gloire de Jérusalem,
    Toi la joie d'Israël,
    Toi qui es l'honneur de notre peuple,
    Toi l'Avocate des pécheurs, O Marie.
    Vierge très prudente, Mère très clémente.
    Prie pour nous.
    Intercède pour nous auprès du Seigneur Jésus Christ.

  • 22 août : Méditations - Prière

    Consécration au Cœur Immaculé de Marie, instituée par le Pape Pie XII

    « Reine du Très Saint Rosaire, Secours des chrétiens, Refuge du genre humain, victorieuse dans tous les combats de Dieu, nous voici suppliants et prosternés devant votre trône, dans la certitude d'obtenir miséricorde, d'avoir grâce et aide opportune dans les calamités présentes, non en raison de nos mérites, dont nous ne saurions nous prévaloir, mais uniquement grâce à l'immense bonté de votre Cœur maternel.

    C'est à vous, c'est à votre Cœur Immaculé, qu'en tant que Père commun de la grande famille chrétienne et Vicaire de celui à qui fut donné tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, et de qui Nous recevons le soin de toutes les âmes rachetées par son sang et peuplant l'univers ; c'est à vous, c'est à votre Cœur Immaculé qu'en cette heure tragique de l'histoire humaine, Nous confions, donnons, consacrons non seulement la Sainte Eglise, Corps mystique de votre Jésus, et qui souffre et verse son sang, persécutée en tant de lieux et de tant de manières, mais aussi dans le monde entier déchiré par de mortelles discordes, embrasé d'incendies de haine, victime de ses propres iniquités.

    [...]

    O Mère de miséricorde, obtenez-nous de Dieu la paix, et surtout les grâces qui peuvent en un instant convertir le cœur des hommes, ces grâces qui préparent, concilient, assurent la paix ! Reine de la paix, priez pour nous et donnez au monde en guerre la paix après laquelle les peuples soupirent, la paix dans la vérité, dans la justice, dans la charité du Christ. Donnez-lui la paix des armes et la paix des âmes, afin que dans la tranquillité de l’ordre s’étende le règne de Dieu. Accordez votre protection aux infidèles et à tous ceux qui gisent encore dans les ombres de la mort ; donnez-leur la paix, faites que se lève pour eux la soleil de la vérité et qu’ils puissent avec nous, devant l’unique Sauveur du monde, répéter : Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté !

    Aux peuples séparés par l’erreur ou par la discorde, particulièrement à ceux qui professent pour vous une singulière dévotion et chez lesquels il n’y avait pas de maison qui n’honorât votre vénérable icône (peut-être aujourd’hui cachée et réservée pour des jours meilleurs), donnez la paix et reconduisez-les à l’unique bercail du Christ, sous l’unique vrai Pasteur.

    Obtenez à la sainte Église de Dieu une paix et une liberté complètes ; arrêtez les débordements du déluges néo-païen ; développez dans le cœur des fidèles l’amour de la pureté, la pratique de la vie chrétienne et le zèle apostolique, afin que le peuple des serviteurs de Dieu augmente en mérite et en nombre.

    Enfin, de même qu’au Cœur de votre Fils Jésus furent consacrés l’Église et le genre humain tout entier, afin que, toutes les espérances étant placées en lui, il devînt pour eux signe et gage de victoire et de salut, ainsi et pour toujours nous nous consacrons à vous, à votre Cœur Immaculé, ô notre Mère et Reine du monde, pour que votre amour et votre protection hâtent le triomphe du règne de Dieu et que toutes les nations, en paix entre elles et avec Dieu, vous proclament bienheureuse et entonnent avec vous, d’une extrémité du monde à l’autre, l’éternel Magnificat de gloire à celui en qui seul elles peuvent trouver la vérité, la vie et la paix. »

    Pie XII, extrait du Radio-Message aux Portugais, 31 octobre 1942, jour de la clôture solennelle du Jubilé des Apparitions de Fatima.


    « Jésus est Roi des siècles éternels par nature et par conquête ; par lui, avec lui, subordonnée à lui, Marie est Reine par grâce, par alliance divine, par conquête, par élection toute particulière. Et son royaume est vaste comme celui de son Fils et Dieu, puisque rien n'est exclu de sa domination.
    C'est pourquoi l'Eglise la salue Souveraine et Reine des anges et des saints, des patriarches et des prophètes, des apôtres et des martyrs, des confesseurs et des vierges ; c'est pourquoi elle la proclame Reine des cieux et de la terre, glorieuse, très digne Reine de l'univers : "Regina coelorum, Gloriosa regina mundi, Regina mundi dignissima". Et elle nous enseigne à l'invoquer jour et nuit au milieu des gémissements et des larmes dont est fait cet exil : "Salut, Reine, Mère de miséricorde, notre vie, notre douceur, notre espérance !" Et sa royauté est essentiellement maternelle, exclusivement bienveillante... »

    Pie XII, extrait du Radio-Message pour le couronnement de Notre-Dame de Fatima, 13 mai 1946.


    « Comme Léon XIII, à l'aube du XXe siècle, voulut consacrer tout le genre humain au Sacré-Coeur de Jésus, Nous avons voulu de même, comme représentant de la famille humaine rachetée, la consacrer solennellement aussi au Coeur Immaculé de Marie.
    Nous désirons par conséquent que, chaque fois que les circonstances opportunes le conseillent, on fasse cette consécration dans les diocèses, dans les paroisses, mais aussi dans les familles ; et Nous avons confiance que de cette consécration privée et publique sortiront en abondance les bienfaits et les faveurs célestes. »

    Pie XII, extrait de l'Encyclique Auspicia quaedam aux évêques du monde entier, 1er mai 1948.
    Original latin sur le site internet du Vatican.

    Coeur_Immacule_de_Marie-14.jpg

  • 22 août : Sanctoral

    22 août : La Vierge Marie, Reine

    Encyclique de Pie XII "Ad Cœli Reginam" du 11 octobre 1954 :

    Extraits  -  Texte intégral

    La fête de Marie Reine, instituée par Pie XII au 31 mai, a été déplacée par Paul VI au 22 août.

    « Nous ordonnons également que, ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie. »
    Pie XII, extrait de la Lettre Encyclique Ad Cœli Reginam sur la Royauté de Marie, § 34.

    « Nous exhortons tous les fils de l’Eglise à renouveler personnellement leur propre consécration au Cœur Immaculé de la Mère de l’Eglise, et à mettre en pratique cet acte très noble de culte en menant une vie toujours plus conforme à la volonté divine, dans un esprit de service filial et de sainte imitation de leur Reine du ciel. »
    Paul VI, extrait de l'Exhortation Apostolique Signum Magnum, II,8.
     
    Au calendrier traditionnel :

    Le 4 mai 1944 était publié un Décret instituant la fête du Coeur Immaculé de Marie, fixée au 22 août (jour octave de la fête de l'Assomption) : cette fête fut instituée pour garder la mémoire de la Consécration solennelle de l'Eglise et du genre humain au Coeur Immaculé de Marie du 8 décembre 1942, afin d'obtenir par l'intercession de la Très Sainte Vierge, « la paix des nations, la liberté de l'Église, la conversion des pécheurs, l'amour de la pureté et la pratique des vertus. »
    (A.S.S. Pie XII T. XXXVII, 1945, p.44)
     
    Et Mémoire des Saints Timothée, Hippolyte et Symphorien, martyrs

    Vie de Saint Symphorien, martyr († 108)

  • 21 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que dit Jésus-Christ, mes frères ? ... "Je vous le dis en vérité : il est bien difficile qu’un riche entre dans le royaume des cieux" ; marquant par ce mot de "riche", non pas en général celui qui a du bien, mais celui qui en est l’esclave. [...]
    Ceci nous fait voir qu’un riche qui use chrétiennement de ses richesses, doit espérer de Dieu une grande récompense. Mais Jésus-Christ montre dans la suite que cela ne peut être que l’ouvrage de Dieu seul, et qu’un riche a besoin d’une grâce très-puissante pour se détacher ainsi de ses richesses. [...]

    Si vous désirez, mes frères, savoir comment "ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu", je veux bien vous l’expliquer. Car Jésus-Christ n’a point dit cette parole afin qu’elle vous abatte et que vous désespériez de pratiquer cette vertu, comme vous étant impossible, mais afin que, considérant sa grandeur, vous vous y appliquiez avec courage ; que vous invoquiez la grâce de Dieu, afin qu’elle vous soutienne dans un combat si pénible et qu’elle vous fasse acquérir enfin la vie éternelle. Comment donc cela peut-il devenir possible ? Si vous renoncez tous à l’attachement aux biens, si vous méprisez les richesses et si vous foulez aux pieds une passion si basse. Nous voyons assez par la suite que Jésus-Christ ne parle pas de la sorte afin qu’en croyant que Dieu fait tout, vous demeuriez sans rien faire, mais plutôt pour vous exciter à travailler, d’autant plus que ce qu’il vous propose est plus grand et plus difficile. [...]

    Ainsi, mes frères, ne nous embarrassons point en tant de soins inutiles. Renonçons entièrement à cette passion inquiète de l’argent qui ne nous laisserait jamais en repos. Pensons à un autre monde, où nous trouverons des biens sans inquiétude, qui rendent vraiment heureux, et ne désirons que les trésors qui sont dans le ciel. L’acquisition n’en est point pénible, et la possession est le comble de tous les biens. Ce commerce n’est exposé ni aux pertes ni aux périls. Nous n’avons seulement qu’à veiller sur nous-mêmes et à mépriser tout ce que nous voyons ici-bas. Car celui qui s’attache aux richesses de la terre et s’en rend esclave, perdra nécessairement celles du ciel. »

    Saint Jean Chrysostome (v.344-407), Homélie sur Saint Matthieu (LXIII, 2,3), in "Oeuvres complètes" (Tome VIII) traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Michel Richard Delalande (1657-1726) : Symphonies pour les Soupers du Roy

    5º Suite : La Grande Pièce Royale
    La Simphonie du Marais, Hugo Reyne

    Les peintures sont de l'artiste Charles Le Brun (1619-1690)

  • 21 août : Méditation

    Douceur de la volonté divine

    « A la vérité vos afflictions sont grandes, et les sujets en sont pénétrants, les regardant selon les choses de cette vie ; mais si vous éleviez votre considération au-dessus des choses basses et caduques, qui n'ont point de durée, pour regarder la bienheureuse éternité, où sont les grandeurs et consolations infinies, vous seriez toute pleine de douceur parmi les accidents de cette mortalité, et vous vous réjouiriez de voir en lieu d'assurance ceux que vous regrettez. Mon Dieu ! quand serons-nous un peu attentives à ces vérités de la foi ? Quand sera-ce, ma chère fille, que nous savourerons la douceur de la volonté divine en tout ce qui nous arivera, n'y voyant que son bon plaisir, qu'il nous départ avec un amour égal et incompréhensible, tant en prospérités qu'en adversités, le tout pour notre mieux ? Mais, misérables que nous sommes, nous convertissons en poison les remèdes que ce grand médecin nous applique pour guérir nos maladies. Ne faisons plus de la sorte, mais comme enfants obéissants, soummettons-nous amoureusement à la volonté de notre Père céleste, et correspondons à ses desseins, qui sont de nous unir plus intimement à lui par le moyen des afflictions ; et, faisant ainsi, il nous sera tout, et nous tiendra lieu de frère, de fils, et de mari, de mère, et de toutes choses (*). Prenez donc bon courage, et vous fortifiez par ces considérations ; je supplie Notre-Seigneur qu'il vous donne la connaissance des riches trésors que sa bonté enclôt dans les afflictions reçues de sa main. »

    (*) : « Celui qui fait la volonté de mon Père qui est aux cieux, celui-là est pour moi un frère, une sœur et une mère. » (Mc 3, 35)

    Sainte Jeanne de Chantal (1572-1641), Lettre XLI, à Mme de Toulongeon, in "Lettres de la sainte mère Jeanne-Françoise Frémyot, baronne de Rabutin-Chantal, dame de Bourbilly, fondatrice de l'Ordre de la Visitation Sainte-Marie, publiées et annotées par Edouard de Barthélemy", Paris, Jacques Lecoffre et Cie, 1860.
    (Source : Gallica - BNF)

    Sainte_Jeanne_de_Chantal_3a.jpg

  • 21 août : Sanctoral

    21 août : Mémoire de Saint Pie X, Pape (1835-1914)

    Ecrits de Saint Pie X (Encycliques, Exhortations Apostoliques, Homélies, Discours...) : site internet du Vatican


    « A la mission qui Nous a été confiée d'en haut de paître le troupeau du Seigneur, Jésus-Christ a assigné comme premier devoir de garder avec un soin jaloux le dépôt traditionnel de la foi, à l'encontre des profanes nouveautés de langage comme des contradictions de la fausse science. [...] Il faut bien le reconnaître, le nombre s'est accru étrangement, en ces derniers temps, des ennemis de la Croix de Jésus-Christ qui, avec un art tout nouveau et souverainement perfide, s'efforcent d'annuler les vitales énergies de l'Eglise, et même, s'ils le pouvaient, de renverser de fond en comble le règne de Jésus-Christ. Nous taire n'est plus de mise, si Nous voulons ne point paraître infidèle au plus sacré de Nos devoirs, et que la bonté dont Nous avons usé jusqu'ici, dans un espoir d'amendement, ne soit taxée d'oubli de Notre charge.

    Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que, les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au coeur de l'Eglise, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d'un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d'amour de l'Eglise, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu'aux moelles d'un venin d'erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l'Eglise ; qui, en phalanges serrées, donnent audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l'oeuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu'ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu'à la simple et pure humanité... »

    Saint Pie X, Premiers paragraphes de l'Encyclique toujours (hélas !) d'actualité : Pascendi Dominici Gregis, du 8 septembre 1907.
    A lire en intégralité sur le site internet du Vatican.

    Le Motu Proprio sur la Musique Sacrée de Saint Pie X (tout aussi actuel), qui n'est disponible qu'en italien, en espagnol et en portugais sur le site du Vatican, a été traduit en français sur le site "Musique Liturgique".
    A (re)lire absolument...
     
    Au calendrier traditionnel

    Sainte Jeanne-Françoise Frémiot de Chantal, veuve († 1641)

    (fêtée au nouveau calendrier le 12 août)
  • 20 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « L'amour est seul suffisant par lui-même. L'amour est seul agréable par lui-même et pour lui-même. L'amour est à soi-même son mérite et sa récompense. Il ne cherche hors de soi, ni raison, ni avantage. J'aime parce que j'aime, j'aime pour aimer. L'amour est une grande chose, si néanmoins il retourne à son principe, s'il remonte à son origine et à sa source, s'il en tire toujours comme de nouvelles eaux pour couler sans cesse. De tous les mouvements de l'âme, l'amour est le seul par lequel la créature raisonnable peut en quelque sorte reconnaître les grâces qu'elle a reçues de son créateur. Par exemple, si Dieu est en colère contre moi, me mettrais-je aussi en colère contre lui ? Nullement. Mais je m'humilierai, je tremblerai devant lui, je lui demanderai pardon. De même s'il me reprend, je ne le reprendrai pas de mon côté, mais je reconnaîtrai qu'il me reprend avec justice. S'il me juge, je ne le jugerai pas, mais je l'adorerai. Lorsqu'il me sauve, il n'exige pas de moi que je le sauve, ni que je le délivre, parce que c'est lui qui délivre et sauve tout le monde. S'il use de l'empire qu'il a sur moi, il faut que je le serve ; s'il me commande quelque chose, il faut que j'obéisse, et non pas que j'exige du Seigneur le même service ou la même obéissance que je lui rends. Quelle différence quand il s'agit de l'amour ! Lorsque Dieu aime, il ne demande autre chose que d'être aimé, parce qu'il n'aime qu'afin d'être aimé, sachant que ceux qui l'aiment deviendront bienheureux par cet amour même. »

    Saint Bernard (1091-1153), Sermon sur le Cantique des Cantiques (LXXXIII,4), in "Oeuvres Complètes de Saint Bernard" (Tome IV), Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Librairie Louis Vivès, 1866.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

  • "Oliva fructifera", Matines de la Fête de St Bernard de Clairvaux

    Ensemble Organum, Direction Marcel Peres

  • 20 août : Méditation

    « ... Après avoir changé enfin votre volonté et réduit votre corps en servitude, après avoir tari la source du mal et soigneusement bouché toutes les ouvertures par lesquelles il pénétrait, il vous reste une troisième chose à faire, et ce n'est pas la moins difficile, il s'agit de purifier votre mémoire, de nettoyer ce cloaque infect. Comment, direz-vous, effacer de ma mémoire, l'impression qu'elle conserve de toute ma vie passée ? Le frêle et mince tissu sur lequel elle est écrite a bu l'encre et s'en est imprégné, comment l'effacer à présent ? Elle ne s'est pas arrêtée à la superficie seulement, mais elle a pénétré le tissu tout entier ; c'est en vain que je voudrais l'effacer maintenant, je détruirais le papier plutôt que d'en faire disparaître les caractères qui y sont gravés. Il en est de même de ma mémoire, il faudrait que l'oubli allât jusqu'à la détruire, comme cela arriverait, par exemple, si je venais à perdre l'esprit ; alors je ne conserverais plus aucun souvenir de mes actions. Autrement quel grattoir employer pour effacer les souillures de ma mémoire et la conserver intacte elle-même. Pas d'autre que cette parole pleine de vie et d'efficacité et plus pénétrante qu'un glaive à deux tranchants : "Vos péchés vous sont remis (Mc II, 5)." Laisser le Pharisien murmurer et dire : "Qui peut remettre les péchés si ce n'est Dieu ? (Ibid., 7)" Car c'est précisément Dieu même qui vous adresse ces paroles : "Or nul ne saurait se comparer à lui, il connaît le secret de toute science et il l'a révélé à Jacob son fils et à Israël son bien-aimé ; plus tard, il s'est fait voir lui-même sur la terre et il a conversé avec les hommes (Baruch III, 36,37,38)." C'est sa miséricorde qui efface le péché, non en en faisant perdre le souvenir à la mémoire, mais en faisant que ce dont le souvenir était en elle et la souillait, y soit encore et ne la souille plus. Et en effet, nous nous rappelons en ce moment une foule de péchés qui ont été commis ou par nous ou par d'autres ; or il n'y a que les nôtres qui nous souillent, ceux d'autrui ne sont pas une tache pour nous. D'où vient cela ? C'est qu'il n'y a que les nôtres qui nous fassent rougir et que nous craignions de nous voir reprocher. Otez la pensée du reproche, ôtez la crainte, ôtez la honte, c'est ce que fait la rémission du péché, et non seulement nos péchés ne font plus d'obstacle à notre salut, mais même ils peuvent y coopérer en nous excitant à rendre de vives actions de grâces à celui qui nous les a remis. »

    Saint Bernard (1091-1153), Sermon ou Livre de Saint Bernard, Abbé aux prêtres, sur la conversion (ch.XV,28), in Oeuvres Complètes de Saint Bernard (Tome II), Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Librairie Louis Vivès, 1866.

    (Source : Abbaye Saint-Benoît)
     

    Saint_Bernard_image.jpg

  • 20 août : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    Saint Bernard, Abbé et docteur de l’Eglise


    Vie de Saint Bernard de Clairvaux (1091-1153)

  • Angélus de ce dimanche 19 août à Castelgandolfo

    « Moi, je suis le Pain vivant, qui est descendu du ciel : si quelqu'un mange de ce pain, il vivra éternellement ». Benoit XVI a commenté, ce dimanche midi lors de l’Angélus à Castelgandolfo, le passage de l’Evangile de Jean où Jésus explique le sens du passage qui suit le récit du miracle de la multiplication des pains et des poissons. Jésus, admiré par la foule, ne cherchait ni les honneurs ni le pouvoir. Mais le temps des promesses était arrivé. Dieu à présent l’a envoyé Lui, le Fils, comme Pain de vie éternelle, et ce pain est sa chair, sa vie, offerte en sacrifice pour nous. Un discours difficile à entendre pour ceux qui le suivent, un moment critique, un changement décisif dans sa mission publique. Jésus explique qu’il a été envoyé pour offrir sa propre vie. Celui qui veut le suivre, doit s’unir à Lui de manière personnelle et profonde, en participant à son sacrifice d’amour. Et pour cela, a souligné Benoît XVI, Jésus instituera lors de la dernière Cène le Sacrement de l’Eucharistie, pour que ses disciples puissent avoir en eux sa charité et prolonger dans le monde son mystère de salut, Sacrement de l’Eucharistie qui exprime toute l’humilité et la sainteté de Dieu.

    Message de Benoît XVI aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, l'Evangile de ce jour nous redit que Jésus est la vraie nourriture qui se donne à nous pour que nous ayons la vie en abondance. Il se présente lui-même comme le Pain vivant, nourriture indispensable pour les croyants qui désirent la vie éternelle. Il nous offre ainsi la force de donner gratuitement à nos frères et soeurs ; c'est là pour nous une source de joie, de vie et d'espérance. Que la Vierge Marie nous aide à partager la vie de son Fils. Bon dimanche et bonne semaine à tous ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 19 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Il est admirable que Dieu ait fait pleuvoir la manne pour nos pères et qu'ils aient été rassasiés chaque jour du pain du ciel. C'est pourquoi il est dit : "L'homme a mangé le pain des anges" (Ps 77,25). Pourtant ceux qui ont mangé ce pain au désert sont tous morts. Au contraire, cette nourriture que tu reçois, ce pain vivant qui est descendu du ciel, fournit le soutien de la vie éternelle, et quiconque le mange ne mourra jamais. C'est le corps du Christ...
    Cette manne-là était du ciel, celle-ci d’au-dessus du ciel ; celle-là était un don du ciel, celle-ci du Seigneur des cieux ; celle-là était sujette à la corruption si on la gardait jusqu'au lendemain, celle-ci est étrangère à toute corruption : quiconque en goûte avec respect ne peut pas être atteint par la corruption. Pour les Hébreux l'eau a coulé du rocher, pour toi le sang coule du Christ. L'eau les a désaltéré pour un moment, toi le sang te lave à jamais. Les Hébreux ont bu et ont eu soif. Toi, une fois que tu auras bu, tu ne pourras plus avoir soif (Jn 4,14). Cela  était la préfiguration, ceci est la vérité plénière...
    C'était "l'ombre des choses à venir" (Col 2,17). Écoute ce qui s'est manifestée à nos pères : "Ils buvaient, dit-on, du rocher qui les suivait au désert ; or le rocher c'était le Christ" (1Co 10,4)... Toi, tu as connu l’accomplissement, tu as vu la pleine lumière, la vérité préfigurée, le corps du Créateur plutôt que la manne du ciel… Ce que nous mangeons et ce que nous buvons, l’Esprit Saint l’exprime ailleurs : "Goûtez et voyez que le Seigneur est bon. Heureux ceux qui espèrent en lui" (Ps 33,9). »

    Saint Ambroise (v.340-397), Traité sur les Mystères, 48-49, 58 (trad. SC 25 rev.).

  • Choeur de moines Trappistes d'une Abbaye Cistercienne, 1966 (Part. 1)

    1. Salve Regina
    2. Sanctorum Meritis
    3. Jesu Corona Virginum
    4. Magnificat

    (Everest label, 3159/4)

    Part. 2.

  • 19 août : Méditation

    « Ô admirable soleil ! ô très digne Coeur de ma très honorée Mère ! je me réjouis infiniment de vous voir si parfait, si lumineux et si éclatant en toutes sortes de perfections ; grâces éternelles soient rendues par tous les coeurs et par toutes les langues des hommes et des anges à Celui qui est le soleil essentiel et incréé, de vous avoir rendue participant en un si haut degré de ses divines qualités. Ô beau soleil ! éclairez nos ténèbres, échauffez nos froideurs, dissipez les nuages et les troubles de nos esprits, embrasez nos coeurs de vos feux sacrés, répandez sans cesse vos douces influences dans nos âmes afin que toutes les vertus chrétiennes y fleurissent et qu'elles soient fécondes et fertiles en toutes sortes de bonnes oeuvres ; faites, par votre entremise envers la divine bonté, que nous vivions en la terre de la vie du ciel, et que nous n'y cherchions jamais aucune joie que la joie des enfants de Dieu, qui n'en veulent point d'autre que de plaire à leur très aimable Père et de suivre en toutes choses sa très adorable volonté. Ô divin soleil ! faites que notre coeur soit comme une glace bien polie et bien claire, et ayez agréable de vous y dépeindre et imprimer vous-même, afin qu'il porte en soi une image parfaite de votre humilité, de votre pureté, de votre soumission à la divine volonté, de votre charité, de votre amour, de votre sainteté et de toutes vos autres vertus et perfections, et ce, pour la seule gloire de Celui qui ne l'a fait que pour lui-même. »

    Saint Jean Eudes, Le Coeur admirable de la Très Sacrée Mère de Dieu ou La dévotion au Très Sacré Coeur de la Bienheureuse Vierge Marie (Tome I, Livre II ch. III), Troisième édition, Paris, L.D. Delossy, 1834.

    Coeur_Immacule_de_Marie-13.jpg

  • dimanche 19 août : 20ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel :

    12ème Dimanche après la Pentecôte


    (On ne fait rien cette année de St Jean Eudes, confesseur)