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  • 18 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Ce n'est pas sans raison que lorsque les trois mages eurent été conduits par l'éclat d'une nouvelle étoile pour venir adorer Jésus, ils ne le virent pas en train de commander aux démons, de ressusciter des morts, de rendre la vue aux aveugles, ou la marche aux boiteux, ou la parole aux muets, ni d'accomplir quelque acte relevant de la puissance divine ; non, ils virent un enfant gardant le silence, tranquille, confié aux soins de sa mère ; en lui n'apparaissait aucun signe de pouvoir, mais il offrait à la vue un grand prodige, son humilité. Toute la victoire du Sauveur, en effet, victoire qui a subjugué le diable et le monde, a commencé par l'humilité et a été consommée par l'humilité.
    Le Christ aime l'enfance qu'il a d'abord vécue dans son âme et dans son corps. Le Christ aime l'enfance, maîtresse d'humilité, règle d'innocence, modèle de douceur. Le Christ aime l'enfance, vers elle il oreinte la manière d'agir des aînés, vers elle il ramène les vieillards ; il attire à son propre exemple ceux qu'il élève au royaume éternel. »

    Saint Léon le Grand, 7ème Sermon pour l'Epiphanie (2,3), trad. R. Dolle, SC n°22 bis.

  • The Golden Gate Quartet : "Down By The Riverside"

  • 18 août : Méditation

    « L'habitation trinitaire en nous, le fait que nous puissions devenir temple et accueillir au plus profond de l'être l'échange d'amour du Père et du Fils sous la motion transformante de leur Esprit commun, c'est la vérité stupéfiante de la foi, ce qui ne saurait monter au coeur de l'homme et que d'aucune manière il ne saurait se donner ni même désirer.
    Dieu veut faire en nous sa demeure. Il veut que nous soyons son temple. Nous le sommes déjà comme créature dans la mesure où toute notre existence dépend de Lui et s'enracine à chaque seconde dans sa vie surabondante, sans jamais pouvoir se déployer hors de Lui. Mais le projet d'amour de notre Dieu va infiniment au-delà. Et le Christ, Fils unique et bien-aimé, en même temps qu'Il nous révèle que Dieu est Trinité, mystérieux et constituant échange d'amour, en même temps le Christ nous révèle notre adoption trinitaire. "Je reviendrai vous prendre avec moi, et là où je suis, vous serez vous aussi."
    Le mystère de l'incroyable volonté d'amour de notre Dieu est celui-ci : que la Trinité même habite en notre âme et y vive son mystère intime. Ainsi l'échange d'amour qui fait toute la beauté de Dieu ne nous est plus extérieur, nous ne le contemplons plus comme un "en face", mais, si nous le voulons et l'acceptons, il se vit en l'âme même et devient sa propre vie. Et si nous avons dit que Dieu, dans son mystère intime est vie surabondante, échange permanent et intarissable d'amour donné et d'amour rendu, c'est en considérant cette vie dans l'âme, ce mouvement incessant à l'oeuvre en nous-même, que nous devons comprendre la vie trinitaire, en la voyant se vivre au plus profond de notre coeur de baptisé.
    Dieu veut vivre en chacun de nous son échange d'amour, et le baptême nous a vraiment introduit dans ce mouvement trinitaire où nous sommes de plus en plus invité à prendre place et à jouer notre note, à toute la mesure de notre foi et de notre acceptation. »

    Philippe Ferlay, Paix et Silence - Au désert avec Elisabeth de la Trinité, Collection "Epiphanie", Cerf, Paris, 1982.

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  • 18 août : Sanctoral

    Sainte Hélène, Impératrice († 328)

    Saint Alberto Hurtado Cruchaga, Prêtre (1901-1952)

    canonisé le 23 octobre 2005

    Les martyrs des pontons de Rochefort (1794-1795)
    (avec la liste des soixante-quatre prêtres ou religieux béatifiés)

    Au calendrier traditionnel : De la Ste Vierge au samedi

    Mémoire de Saint Agapit, martyr († v.257)

  • Violences au Liban, des craintes pour la visite du Pape

    Regain de tensions au Liban, suite à l’enlèvement, par des milices chiites, de plusieurs Syriens hostiles au régime de Bachar Al-Assad. Des magasins ont par ailleurs été vandalisés, et des ouvriers chassés de leurs lieux de travail.
    Ces milices chiites affirment avoir agi pour obtenir la libération de proches enlevés en Syrie par l’opposition.

    L’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Qatar ont, quant à eux, officiellement appelé leurs ressortissants à quitter immédiatement le Liban, en raison « d’une situation instable de sécurité ».

    C’est dans ce contexte qu’est attendu Benoit XVI, en septembre prochain. Sa visite, pour le moment, est maintenue. Mais les craintes se font persistantes. Le patriarche de Cilicie des Arméniens Sa Béatitude Nerses Bedros XIX Tarmouni est inquiet.
    A écouter sur Radio Vatican.

    Prions, pour le Liban, pour la Syrie, pour le Saint-Père...
  • 17 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que faut-il que tu dises à ta femme ? Dis-lui avec beaucoup de douceur : "...Je t'ai choisie, je t'aime et te préfère à ma propre vie. L'existence présente n'est rien ; c'est pourquoi mes prières, mes recommandations et toutes mes actions, je les fais pour qu'il nous soit donné de passer cette vie de manière à pouvoir être réunis dans la vie future sans plus aucune crainte de séparation. Le temps que nous vivons est court et fragile. S'il nous est donné de plaire à Dieu durant cette vie, nous serons éternellement avec le Christ et l'un avec l'autre dans un bonheur sans limites. Ton amour me ravit plus que tout et je ne connaîtrais pas de malheur plus insupportable que d'être séparé de toi. Quand je devrais tout perdre et devenir plus pauvre qu'un mendiant, encourir les derniers périls, et endurer n'importe quoi, tout me sera supportable tant que ton affection pour moi demeure. Ce n'est qu'en comptant sur cet amour que je souhaiterai des enfants."

    Il faudra aussi conformer ta conduite à ces paroles... Montre à ta femme que tu apprécies beaucoup de vivre avec elle et que tu aimes mieux, à cause d'elle, être à la maison que sur la place. Préfère-la à tous les amis et même aux enfants qu'elle t'a donnés ; et que ceux-ci soient aimés de toi à cause d'elle...

    Vos prières, faites-les en commun. Que chacun de vous aille à l'église et qu'à la maison le mari demande compte à sa femme, et la femme à son mari, de ce qui a été dit ou lu... Apprenez la crainte de Dieu ; tout le reste coulera comme de source et votre maison s'emplira de biens innombrables. Aspirons aux biens incorruptibles, et les autres ne nous feront pas défaut. "Cherchez d'abord le Royaume de Dieu, nous dit l'Évangile, et tout le reste vous sera donné par surcroît" (Mt 6, 33). »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélie 20 sur la lettre aux Éphésiens, 4,8,9 : PG 62, 140s (trad. Orval).

  • Chant orthodoxe grec (rite byzantin)

    AgSofia Kabarnos (Semaine Sainte 2008 - Vendredi Saint)

    Mieux connaître le rite bizantin : Wikipedia

  • 17 août : Méditation - Prière

    « Seigneur, accorde-moi aujourd’hui cette grâce :
    Que rien ne puisse troubler ma paix en profondeur,
    Mais que j’arrive à parler santé, joie, prospérité,
    A chaque personne que je vais rencontrer,
    Pour l'aider à découvrir les richesses qui sont en elle.

    Aide-moi surtout, Seigneur, à savoir regarder
    La face ensoleillée de chacun avec qui je vis.
    Il m’est parfois si difficile, Seigneur,
    De dépasser les défauts qui m’irritent en eux,
    Plutôt que de m’arrêter à leurs qualités vivantes,
    Dont je jouis sans y prendre garde.

    Aide-moi aussi, Seigneur,
    À regarder Ta Face ensoleillée,
    Même en face des pires événements :
    Il n’en est pas un qui ne puisse
    Être source d’un bien qui m’est encore caché,
    Surtout si je m’appuie sur Marie.

    Accorde-moi, Seigneur, la grâce,
    De ne travailler que pour le bien, le beau et le vrai,
    De chercher, sans me lasser, dans chaque homme,
    L’étincelle que Tu y as déposée
    En le créant à ton image.

    Accorde-moi encore d’avoir autant d’enthousiasme
    Pour le succès des autres que pour le mien,
    Et de faire un tel effort pour me réformer moi-même
    Que je n’aie pas le temps de critiquer les autres.

    Je voudrais aussi, Seigneur, que tu me donnes
    La sagesse de ne me rappeler les erreurs du passé
    Que pour me hâter vers un avenir meilleur.
    Donne-moi à toute heure de ce jour d’offrir
    Un visage joyeux et un sourire d’ami
    À chaque homme, ton fils et mon frère.

    Donne-moi un cœur
    Trop large pour ruminer mes peines,
    Trop noble pour garder rancune,
    Trop fort pour trembler,
    Trop ouvert pour le refermer sur qui que ce soit.

    Seigneur, mon Dieu, je te demande ces grâces
    Pour tous les hommes qui luttent aujourd’hui comme moi,
    Afin que diminue la haine et que croisse l’Amour,
    Car, depuis ta Résurrection la haine et la mort
    Ont été vaincues par l’Amour et la vie.

    Ouvre nos yeux à l’invisible
    Pour que rien n’arrive à ébranler l’optimisme
    De ceux qui croient en Toi
    Et qui croient en l’Homme,
    Qui espèrent en Toi
    Et qui espèrent en l’Homme.

    Amen. »

    Sœur Emmanuelle du Caire (1908-2008)
    Source : Jardinier de Dieu

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  • 17 août : Sanctoral

    comme au calendrier traditionnel

    Saint Hyacinthe, confesseur


    Vie de Saint Hyacinthe, Missionnaire dominicain polonais (1185-1257)

    Sainte Jeanne Delanoue, vierge (1666-1736)
    fondatrice de la Congrégation de Sainte-Anne de la Providence
    canonisée le 31 octobre 1982

  • 16 août : Les encouragements du Pape aux mouvements pro-vie

    Benoît XVI a adressé un télégramme aux participants au pèlerinage organisé en Pologne pour le 25° anniversaire d’une initiative en faveur de la vie, qui encourage l’adoption spirituelle des enfants à naître. Les pèlerins se sont rendus à pied de Varsovie au Sanctuaire de Notre Dame de Jasna Gora, à Czestochowa. Le message a été lu pendant la messe célébrée au sanctuaire marial.
    Il s’agit d’une initiative de prière qui dure neuf mois. On prie pour la protection de la vie naissante menacée dans le sein maternel. Le Pape encourage ceux qui promeuvent les valeurs évangéliques de la vie et de l’amour pour contrecarrer la menace de l’avortement, de l’euthanasie, de la promiscuité et des atteintes à la vie familiale.

    Source : Radio Vatican.

  • 16 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Seigneur nous oblige à remettre nous-mêmes les dettes de nos débiteurs, comme nous, nous demandons qu'on nous remette les nôtres (Mt 6,12). Nous devons savoir que nous ne pouvons pas obtenir ce que nous demandons à propos de nos péchés, si nous n'en faisons pas autant pour ceux qui ont péché envers nous. C'est pourquoi le Christ dit ailleurs : "C'est la mesure dont vous vous servirez qui servira de mesure pour vous" (Mt 7,2). Et le serviteur qui, après avoir été libéré de toute sa dette, n'a pas voulu à son tour remettre celle de son compagnon de service est jeté en prison. Parce qu'il n'avait pas voulu faire grâce à son compagnon, il a perdu ce dont son maître lui avait fait grâce. Cela, le Christ l'établit avec plus de force encore dans ses préceptes, lorsqu'il décrète...: "Quand vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu'un, pardonnez, pour que votre Père qui est aux cieux vous pardonne vos fautes. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est aux cieux ne vous pardonnera pas non plus vos fautes" (Mc 11,25-26)...
    Lorsque Abel et Caïn, les premiers, ont offert des sacrifices, ce n'est pas leurs offrandes que Dieu regardait mais leur coeur (Gn 4,3s). Celui dont l'offrande lui plaisait, c'est celui dont le coeur lui plaisait. Abel, pacifique et juste, en offrant le sacrifice à Dieu dans l'innocence, enseignait aux autres à venir avec la crainte de Dieu pour offrir leur présent à l'autel, avec un coeur simple, le sens de la justice, la concorde et la paix. En offrant avec de telles dispositions le sacrifice à Dieu, il a mérité de devenir lui-même une offrande précieuse et de donner le premier témoignage du martyre. Il a préfiguré, par la gloire de son sang, la Passion du Seigneur, parce qu'il possédait la justice et la paix du Seigneur. Ce sont des hommes semblables qui sont couronnés par le Seigneur, et qui, au jour du jugement, obtiendront justice avec lui. »

    Saint Cyprien (v.200-258), La Prière du Seigneur, 23-24 (trad. Bréviaire et DDB 1982).

  • Claude Debussy (1862-1918) : La cathédrale engloutie

    François-Joël Thiollier, piano

  • 16 août : Méditation

    « C'est une chose remarquable de voir comment l'amour-propre nous trompe. Tant d'endroits par où nous sommes méprisables ne suffisent pas pour nous rendre humbles, tandis que le moindre avantage que nous croyons avoir nous enfle de vanité. Comment cela se fait-il ? C'est : 1. que, comme on veut à tout prix s'estimer, on ferme les yeux sur ses misères pour ne se voir que du bon côté. On se regarde sous ce point de vue avec complaisance, on s'en entretient avec soi-même, on s'en entretient avec les autres, ne parlant que de soi, n'approuvant que ce qu'on fait, n'oubliant rien pour se faire louer, et prenant toutes les louanges qu'on obtient pour des vérités incontestables, tous les égards dont on est l'objet pour des dettes qu'on nous paye. 2. On s'approprie le peu de bien que Dieu a mis en nous, en se disant : Voilà ton bien, ta vertu, ton mérite ; puis on le grossit, on l'exagère... 3. Non content de s'approprier et de s'exagérer le bien, on se dissimule le mal qui est en nous... On l'amoindrit, on le revêt de couleurs séduisantes qui le font presque aimer ; on l'excuse par la fragilité humaine ; enfin on le couvre du bien qu'on a fait, de manière à le faire oublier. [...]

    Par une tactique opposée à ce qui nous regarde, l'amour-propre grossit le mal qui est dans autrui et nous cache le bien qui s'y trouve. Celui qui ne voit pas une poutre dans son oeil discerne dans l'oeil du prochain la paille la plus légère, et observe dans les autres les moindres défauts... De là le penchant à la critique, à la raillerie ; de là la promptitude à croire le mal, la lenteur à croire le bien, les soupçons d'un défaut sur les moindres indices et la difficulté à croire une vertu sur les plus fortes preuves. On a peine à entendre louer les autres, et l'on prend une joie maligne à rabaisser ceux qu'on élève. On ne voit leur mérite qu'avec peine, on cherche à ne pas le voir, et on l'amoindrit tant qu'on peut. A toute louange on oppose une critique ; à côté de tout mérite signalé qu'on ne peut méconnaître, on place un défaut. C'est ainsi que l'amour-propre nous cache ce qu'est le prochain. Remarquons cette injustice, afin de nous en préserver. »

    M. Hamon, curé de Saint-Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III), Paris, Victor Lecoffre, 1886 (19e éd. revue, corrigée, augmentée).

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    La paille et la poutre, Domenico Fetti (1589-1624), Metropolitan Museum of Art

  • 16 août : Sanctoral

    Saint Roch, pèlerin (1295-1327)

    Saint Étienne, Roi de Hongrie (977-1038)

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Joachim, père de la T. Ste Vierge Marie

    Le culte liturgique en l’honneur des heureux parents de la sainte Vierge est ancien en Orient. Dans le Ménologe de Constantinople, leur commémoration se fait le lendemain de la Nativité de la sainte Mère de Dieu, tandis que chez les Syriens on la célébrait le 25 juillet. Leurs noms et les circonstances de leur vie nous sont connus par l’apocryphe Protoevangelium Iacobi ; mais même indépendamment de ces récits, le mérite principal des saints Joachim et Anne fut magnifiquement confirmé par Dieu même, quand Il leur accorda l’honneur d’être les parents de la sainte Vierge, les aïeuls du Sauveur L’excellence du fruit est toujours l’indice de la qualité de l’arbre, et la conception immaculée de Marie reflète une suavité toute particulière sur la chaste union de ses parents.

    Le saint Évangile nous parle d’une sœur de la très sainte Vierge qui accompagna celle-ci jusqu’au pied de la Croix. Selon quelques auteurs, elle aurait été elle aussi fille d’Anne et de Joachim.

    La fête de saint Joachim fut d’abord introduite dans le Bréviaire par Jules II, qui la fixa au 20 mars, en relation avec celle de saint Joseph et avec la solennité de l’Annonciation. Clément XII la transféra au dimanche après l’Assomption, et, par suite de la réforme du Bréviaire inaugurée par Pie X, elle fut fixée au 16 août.

    Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain, Vromant, Bruxelles, 1931.

  • Angélus de ce 15 août à Castelgandolfo

    « L’Assomption est une réalité qui touche tout un chacun ». Le Pape l’a rappelé lors de la prière de l’Angélus prié ce mercredi midi dans le palais apostolique de Castelgandolfo devant une foule particulièrement joyeuse massée dans la cour intérieure.

    Marie est un exemple à suivre. « L’Assomption nous indique le chemin lumineux de notre destin, mais aussi celui de l’humanité et de l’histoire ». Les mots de Benoît XVI sont une véritable invitation à retrouver la foi et la confiance qui furent celles de Marie, cette foi semblable à celle des pauvres et des humbles, qui ne comptent pas sur leurs propres forces mais ont confiance en Dieu. En elle – dit Benoît XVI – nous contemplons cette gloire à laquelle chacun de nous est appelé.

    Message de Benoît XVI aux pèlerins de langue française :

    « L'Eglise nous dit que la Vierge Marie a été élevée dans la gloire du ciel, devenant ainsi pour l'humanité un signe d'espérance et de consolation. A la suite de Marie, en union avec les pèlerins présents dans les sanctuaires mariaux de par le monde, redisons au Seigneur notre émerveillement et notre joie pour tout ce qu'il ne cesse d'accomplir en nous, dans l'Eglise, et dans le monde. »

    Le Pape a également rappelé l’évolution du dogme de l’Assomption à travers les âges. Cette célébration du mystère de Marie fut officiellement proclamé par Pie XII en 1950. Cependant elle trouve ses racines dans la foi et le culte des premiers siècles de l’Église.

    Source : Radio Vatican.

  • 15 août : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « En montant aujourd'hui dans les cieux, la glorieuse Vierge a certainement porté à son comble la joie des citoyens du ciel. Car elle n'est rien moins que celle dont la voix fit tressaillir de joie, dans les entrailles d'une mère qu'elle a saluée, l'enfant qui y était encore enfermé. Si l'âme d'un enfant qui n'était pas encore né, s'est fondue de bonheur à sa voix, quelle ne dut pas être l’allégresse des esprits célestes quand ils eurent le bonheur d'entendre sa voix, de contempler son visage ? [...] Notre Reine nous a précédés, et le glorieux accueil qui lui est fait doit nous engager à suivre Notre Dame, nous ses humbles serviteurs, en nous écriant : "Attirez-nous à votre suite, nous courrons dans l'odeur de vos parfums." Notre exil a envoyé en avant une avocate qui, en sa qualité de mère de notre Juge, de mère de la miséricorde, doit traiter en suppliante, mais en suppliante écoutée, l'affaire de notre salut.

    Aujourd'hui notre terre a envoyé un précieux présent au ciel, pour rapprocher, par cet heureux échange de présents d'amitié, les hommes de Dieu, la terre des cieux, notre bassesse de l'élévation suprême. Un fruit sublime de la terre s'est élevé là d'où nous viennent tous dons excellents, tous dons parfaits, et une fois montée dans les cieux, la bienheureuse Vierge comblera à son tour les hommes de ses dons. Pourquoi n'en serait-il point ainsi ? Car le pouvoir ne lui manquera pas plus que la volonté. Elle est la Reine des cieux, et une Reine de miséricorde, et de plus elle est la Mère du Fils unique de Dieu ; est-il rien qui puisse nous faire concevoir une plus haute estime de son pouvoir et de sa bonté ? ...

    ... Sans parler des grâces que nous recevons pour sa glorification, pour peu que nous ressentions d'amour pour elle, nous nous réjouirons de la voir retourner à son Fils. [...] Car elle est aujourd'hui reçue dans la cité sainte par celui qu'elle a reçu elle-même la première, lorsqu'il fit son entrée dans monde, mais avec quel honneur, avec quelle allégresse et quelle gloire ! Sur la terre, il n'est point un seul endroit plus honorable que le temple du sein virginal où Marie reçut le Fils de Dieu, et, dans le ciel, n'est point de trône supérieur à celui sur lequel le Fils de Dieu a placé sa mère. Recevant ou reçue, elle est également bienheureuse, elle l’est dans les deux cas d'un bonheur ineffable parce qu'elle l'est d'un bonheur inimaginable. Mais pourquoi lit-on aujourd'hui dans l’Eglise du Christ, précisément le passage où il est donné à entendre, que femme bénie entre les femmes a reçu le Sauveur ? C'est, je pense pour nous faire estimer ou plutôt pour nous faire comprendre combien est inestimable la réception que Marie reçoit aujourd'hui de son Fils par celle qu'il lui a été donnée à elle-même de lui faire. En effet, qui pourrait dire, même en empruntant les secours de la langue des anges et de celle des hommes, comment expliquer de quelle manière le Saint-Esprit est survenu en Marie ; la vertu du Très-Haut l'a couverte de son ombre, la vertu de Dieu par qui tout a été fait, s'est lui-même fait chair, de quelle manière enfin le Seigneur de majesté, que l'univers entier ne peut contenir, devenu homme, s'est enfermé dans les entrailles d'une Vierge ? »

    Saint Bernard (1091-1153), Premier Sermon pour l'Asssomption de la Vierge Marie. De la Susception du Christ et de celle de Marie (1-3), in Oeuvres complètes de Saint Bernard (Tome III), Traduction nouvelle par M. L'Abbé Charpentier, Paris, Louis Vivès, 1866.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • Hymne "Agni Partene" (Vierge Pure) de saint Nectaire d'Egine (+ 1920)

    Texte grec

    Traduction française :

    Ô Vierge Pure, Souveraine,
    Immaculée Enfantrice de Dieu (Deipare)
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée
    Ô Vierge Mère Reine,
    Toison couverte de rosée.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Plus élevée que les cieux,
    plus brillante que le soleil.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Ô joie des vierges surpassant les choeurs angéliques.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Plus splendide que les cieux,
    plus pure que la lumière.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Plus sainte que les multitudes des armées célestes.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Marie toujours Vierge,
    Souveraine de tout l'univers.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Immaculée Epouse Toute Pure
    Reine Toute-Sainte.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Marie Epouse Souveraine,
    Source de notre joie.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Ô jeune Vierge vénérable Impératrice,
    Très Sainte Mère
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Plus vénérable que les Chérubins
    et combien plus glorieuse
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée
    Que les Séraphins incorporels.
    Plus élevée que les Trônes.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Réjouis-Toi, chant des Chérubins.
    Réjouis-Toi, hymne des Anges.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Réjouis-Toi, Cantique des Séraphins.
    Joie des Archanges.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Réjouis-Toi, Paix et Joie.
    Port du Salut.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Du Verbe sainte Chambre nuptiale,
    Fleur d'incorruptibilité.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Réjouis-Toi, Paradis de délices
    de l'éternelle vie.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Réjouis-Toi, Arbre de vie
    et source d'immortalité.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Je Te prie, ô Souveraine,
    je t'invoque maintenant.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Je Te prie, ô Reine du monde,
    j'implore Ta grâce.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Ô Vierge pure, vénérable,
    très sainte Souveraine.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Avec ferveur je Te supplie,
    ô Temple sanctifié.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

    Secours-moi, délivre-moi
    de celui qui me fait la guerre.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.
    Et fais de moi un héritier de la vie éternelle.
    Réjouis-Toi, Epouse inépousée.

  • 15 août : Méditation (2)

    « Dans le ciel, nous avons une mère. C'est la Mère de Dieu, la Mère du Fils de Dieu, c'est notre Mère. Lui-même l'a dit. Il en a fait notre Mère, lorsqu'il a dit au disciple et à nous tous: "Voici ta Mère !". Dans le ciel, nous avons une Mère. Le ciel s'est ouvert, le ciel a un coeur.
    [...]
    Marie est élevée corps et âme à la gloire du ciel et avec Dieu et en Dieu, elle est Reine du ciel et de la terre. Est-elle si éloignée de nous ? Bien au contraire. Précisément parce qu'elle est avec Dieu et en Dieu, elle est très proche de chacun de nous. Lorsqu'elle était sur terre, elle ne pouvait être proche que de quelques personnes. Etant en Dieu, qui est proche de nous, qui est même "à l'intérieur" de nous tous, Marie participe à cette proximité de Dieu. Etant en Dieu et avec Dieu, elle est proche de chacun de nous, elle connaît notre coeur, elle peut entendre nos prières, elle peut nous aider par sa bonté maternelle et elle nous est donnée - comme le dit le Seigneur, - précisément comme "mère", à laquelle nous pouvons nous adresser à tout moment. Elle nous écoute toujours, elle est toujours proche de nous, et, étant la Mère du Fils, elle participe de la puissance du Fils, de sa bonté. Nous pouvons toujours confier toute notre vie à cette Mère, qui est proche de tous.

    Rendons grâce au Seigneur, en ce jour de fête, pour le don de la Mère et prions Marie, afin qu'elle nous aide à trouver le bon chemin chaque jour. Amen. »

    Benoît XVI, extraits de l'Homélie en la Messe de la Solennité de l'Assomption, 15 août 2005.

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  • 15 août : Méditation (1)

    « Depuis des siècles, dans certaines contrées on bénit à l'église le jour de l'Assomption les fleurs et la verdure. La liturgie invite elle-même à cette pieuse pratique en comparant la Mère de Dieu au cyprès, au cèdre, au palmier, au rosier. Les fleurs font partie des fêtes de Marie. La veille de l'Assomption nous parcourons champs et prairies et nous ceuillons un bouquet que nous allons offrir à la Reine du Ciel. Nous mettons dans notre gerbe quelques herbes médicinales contre les épidémies et les maladies. La bénédiction du prêtre renforcera la vertu naturelle de ces plantes. Notre bouquet sera en même temps une offrande à notre Père des cieux qui, non seulement donne la croissance au champ et à la prairie, mais répand ses bénédictions sur les maisons et sur la ferme. Et quand la maladie, quand l'épreuve nous visitent, ayons recours à ces herbes qui portent en elles la bénédiction de Dieu et de sa sainte Mère, de la bienheureuse Vierge qui reçoit aujourd'hui la couronne dans le ciel. »

    Toute l'année avec le Christ par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre Dame d'Einsiedeln (Fête de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie), Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

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  • 15 août : Assomption de la Vierge Marie

    De même qu'au calendrier traditionnel :

    Assomption de la T. Ste Vierge Marie

    Historique de cette fête, commentaires liturgiques, et
    Constitution de Pie XII du 1er novembre 1950 définissant le dogme de l’Assomption


    Le voeu de Louis XIII
    (sur notre site)

    Ces rappels historiques par Mgr Rey, en ce 15 août 2012
    (voeu de Louis XIII, prière de Pie XII...)