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  • Angélus de ce dimanche 30 septembre

    Dans son commentaire de l’Evangile de ce dimanche, Benoît XVI rappelle que l’on « peut collaborer à la cause du Royaume de Dieu de différentes manières, même en offrant un simple verre d’eau à un missionnaire ». Et de citer saint Augustin : « de même que dans l’Eglise catholique on peut trouver ce qui n’est pas catholique, ainsi hors de la Catholique il peut y avoir quelque chose de catholique ».
    « C’est pourquoi les membres de l’Eglise, poursuit Benoît XVI, ne doivent pas éprouver de jalousie, mais se réjouir si quelqu’un extérieur à la communauté œuvre pour le bien au nom du Christ, pourvu qu’il le fasse avec une juste attention et avec respect ». Le Pape reconnaît alors « qu’à l’intérieur de l’Eglise, il peut arriver des fois, que l’on peine à valoriser et à apprécier, dans un esprit de profonde communion, les choses bonnes qui ont été accomplies par des voies autres qu’ecclésiales ».

    Benoît XVI a lancé un appel à la paix pour l’Est de la République démocratique du Congo après la récitation de la prière de l’Angélus. Le Pape suit « avec affection et préoccupation les événements qui touchent la population dans l’est de la RDC, objet d’attention ces derniers jours lors d’une réunion de haut niveau aux Nations Unies ». Les pensées du Pape vont d’abord aux « réfugiés, aux femmes et aux enfants, qui, à cause des affrontements armés persistants, subissent des souffrances, des violences et de graves privations ». Face à ce drame quotidien, Benoît XVI invoque « Dieu, pour que des voies pacifiques de dialogue et de protection de tant d’innocents soient trouvées, et afin que la paix, fondée sur la justice, revienne au plus vite, et que soit rétablie la coexistence fraternelle au sein de cette population si éprouvée, ainsi que dans toute la région. »

    Enfin, le Pape a annoncé son retour au Vatican pour lundi. Il a salué les membres du conseil pastoral de la paroisse de Castel Gandolfo, leur disant « au revoir ».

    Message aux pèlerins francophones :

    « Chers frères et soeurs, en cette période de rentrée universitaire, j'encourage les enseignants et les éducateurs dans leur haute mission au service de la jeunesse. Puissiez-vous donner aux étudiants le goût d'apprendre pour avoir un métier et prendre leur place dans la société. L'université peut être un lieu où se vit déjà la fraternité, un lieu duquel Dieu ne peut pas être absent. J'invite les adultes à éduquer en toute circonstance les plus jeunes à l'estime mutuelle, à l'attention à l'autre, et à la recherche de Dieu. Que Jésus soit notre guide sur le chemin de l'amour du prochain et de la prière. Bonne rentrée à tous ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 30 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s'éteint pas." (Mc 9,48)

    « Partons en guerre comme Josué ; prenons d’assaut la cité la plus considérable de ce monde – la malice – et détruisons les murailles orgueilleuses du péché. Regarderais-tu alentour quel chemin il faut prendre, quel champ de bataille il faut choisir ? Tu vas sans doute trouver mes paroles étonnantes ; elles sont vraies pourtant : limite tes recherches à toi seul. En toi est le combat que tu vas livrer ; à l’intérieur de toi l’édifice de malice qu’il faut saper ; ton ennemi sort du fond de ton coeur.
    Ce n’est pas moi qui le dis, mais le Christ ; écoute-le : "C’est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les paroles injurieuses" (Mt 15,19). Réalises-tu la puissance de cette armée ennemie qui s’avance contre toi du fond de ton coeur ? Les voilà, nos ennemis à massacrer au premier combat, à terrasser en première ligne. Si nous sommes capables de renverser leurs murailles et de les exterminer jusqu’à ce qu’il n’en reste aucun pour le raconter, aucun pour reprendre haleine (Jos 11,14), s’il n’en est plus un seul pour reprendre vie et pour resurgir dans nos pensées, alors Jésus nous donnera le grand repos. »

    Origène (v.185-253), Homélies sur Josué, n°5, 2 (trad. SC 71).

  • Jean-Sébastien Bach : Concertos pour violon - Anne-Sophie Mutter

    - Concerto pour violon, cordes & continuo No. 1 en La mineur, BWV 1041
    - Concerto pour violon, cordes & continuo No. 2 en Mi majeur, BWV 1042
    - Concerto pour 2 violons, cordes & continuo en Ré mineur ("Double"), BWV 1043

  • Intentions de prières du Pape Benoît XVI pour le mois d'octobre

    Universelle :
    Pour le développement et le progrès de la Nouvelle Evangélisation dans les pays d'ancienne tradition chrétienne.

    Missionnaire :
    Pour que la célébration de la Journée missionnaire mondiale soit l'occasion d'un engagement renouvelé d'évangélisation.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • 30 septembre : Méditation

    « Maintenant, je n’ai plus aucun désir, si ce n’est celui d’aimer Jésus à la folie… Mes désirs enfantins sont envolés, sans doute j’aime encore à parer de fleurs l’autel du Petit Jésus, mais depuis qu’il m’a donné la Fleur que je désirais, ma Céline chérie, je n’en désire plus d’autre, c’est elle que je lui offre comme mon plus ravissant bouquet… Je ne désire pas non plus la souffrance, ni la mort, et cependant je les aime toutes les deux, mais c’est l’amour seul qui m’attire… Longtemps je les ai désirées ; j’ai possédé la souffrance et j’ai cru toucher au rivage du Ciel, j’ai cru que la petite fleur serait cueillie en son printemps… maintenant c’est l’abandon seul qui me guide, je n’ai point d’autre boussole !… Je ne puis plus rien demander avec ardeur, excepté l’accomplissement parfait de la volonté du Bon Dieu (Mt 6,10) sur mon âme sans que les créatures puissent y mettre obstacle. Je puis dire ces paroles du cantique spirituel de Notre Père St Jean de la Croix : « Dans le cellier intérieur de mon Bien-Aimé, j’ai bu et quand je suis sortie, dans toute cette plaine je ne connaissais plus rien et je perdis le troupeau que je suivais auparavant… Mon âme s’est employée avec toutes ses ressources à son service, je ne garde plus de troupeau, je n’ai plus d’autre office, parce que maintenant tout mon exercice est d’AIMER !… » ou bien encore : « Depuis que j’en ai l’expérience, l’amour est si puissant en œuvres qu’il sait tirer profit de tout, du bien et du mal qu’il trouve en moi, et transformer mon âme en SOI » O ma Mère chérie ! qu’elle est douce la voie de l’amour. Sans doute, on peut bien tomber, on peut commettre des infidélités, mais, l’amour sachant tirer profit de tout, a bien vite consumé tout ce qui peut déplaire à Jésus, ne laissant qu’une humble et profonde paix au fond du cœur… »

    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Manuscrit A [83r°]

    Source : Le Carmel.
    Les Oeuvres complètes de Sainte Thérèse sont en ligne sur le site internet des Editions du Cerf.

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  • 30 septembre : 26ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel :

    18ème Dimanche après la Pentecôte

    En France : Solennité de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus

    (le 1er octobre au nouveau calendrier)

    (On ne fait rien cette année de St Jérôme, confesseur et docteur)

    « Ayant lu dans la Sainte Écriture cette invitation : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi », elle voulut, dans son désir de plaire davantage au Très-Haut, devenir petite selon l’esprit, et, avec une confiance toute filiale, elle se livra pour toujours à Dieu, comme au plus aimant des Pères. Cette « voie de l’enfance spirituelle » selon la doctrine de l’Évangile, elle l’enseigna aux autres, spécialement aux novices qu’elle était chargée, par obéissance, de former aux vertus religieuses ; et ainsi, toute remplie d’un zèle apostolique, elle montra le chemin de la simplicité évangélique à un monde enflé d’orgueil et attaché aux vanités. Jésus, son Époux, l’enflamma profondément du désir de souffrir et dans son âme et dans son corps. Bien plus, considérant avec une extrême douleur, combien l’amour de Dieu est universellement rejeté, deux ans avant sa mort, elle s’offrit en victime à l’Amour très miséricordieux de Dieu. Alors, comme elle le rapporte elle-même, elle fut blessée d’une flamme du céleste feu. Enfin, consumée d’amour, ravie en extase, et murmurant avec une ferveur extrême : « Mon Dieu, je vous aime ! » elle s’envola vers son Époux, le trente septembre de l’année mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, étant âgée de vingt-quatre ans. La promesse qu’elle avait faite en mourant, de faire tomber sur la terre une perpétuelle pluie de roses, dès son entrée au Ciel elle l’a réalisée, et la réalise encore de nos jours, par d’innombrables miracles. C’est pourquoi le Souverain Pontife Pie XI l’a inscrite parmi les Vierges Bienheureuses et deux ans après, au cours du grand jubilé il l’a solennellement placée au nombre des Saintes, puis constituée et déclarée Patronne spéciale de tous les Missionnaires. Pie XII, accédant aux vœux de tous les évêques de France a établi et déclaré que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus serait auprès de Dieu patronne secondaire de toute la France. »

    Vie de sainte Thérèse, VIème leçon des vigiles nocturnes de sa fête, au second nocturne.



  • 29 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Jésus voit Nathanaël venir à lui" (Jn 1, 47-51)

    « "En vérité, en vérité, je vous le dis : Vous verrez dans peu le ciel ouvert, et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l'homme". Ne voyez-vous pas comment il s’élève peu à peu de terre, et l'amène à ne plus le regarder simplement comme homme ? Celui que les anges servent, Celui sur qui les anges montent et descendent, pourrait-il être simplement homme ? C'est pourquoi il a dit : "Vous verrez de bien plus grandes choses", et, pour le lui expliquer, il lui a présenté le ministère des anges ; c'est comme s'il disait : Nathanaël, il vous paraît surprenant que je vous aie découvert votre pensée et vos sentiments, et pour cela vous m'avez reconnu roi d'Israël : que direz-vous donc, lorsque vous verrez les anges monter et descendre sur moi ? Par là il lui fait entendre qu'il doit aussi le confesser et le reconnaître pour Seigneur des anges. Car les ministres du Roi descendaient et montaient, comme pour venir servir le vrai et légitime Fils de leur Roi.

    Les anges descendaient lorsque Jésus fut crucifié, ils montaient à sa résurrection et à son ascension, et même auparavant, comme lorsqu'ils s'approchèrent de lui et qu'ils le servaient (Mt IV, 11) ; lorsqu'ils annonçaient sa naissance, lorsqu'ils criaient : "Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre !" (Lc II, 14), lorsqu'ils vinrent auprès de Marie, lorsqu'ils vinrent auprès de Joseph. Ce qu'il avait souvent fait, il le fait maintenant encore : il prédit deux choses, il donne la preuve de l'une, et par là il assure que l'autre aura son accomplissement. Quant à celles qu'il a dites ci-dessus, les unes étaient déjà sûrement arrivées, comme ce qu'il a dit avant la vocation de Philippe : "Je t'ai vu sous le figuier" ; les autres devaient arriver et étaient en partie arrivées, à savoir, l'ascension et la descente des anges : "Elles étaient arrivées dans le temps de, la naissance, elles devaient arriver encore" au crucifiement, à la résurrection et à l'ascension. Ce sont là les prédictions que les précédentes rendent croyables, même avant leur réalisation. Car celui à qui les événements accomplis avaient fait connaître la puissance de Jésus, devait avoir moins de peine à croire ce qu'il annonçait pour l'avenir. »

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire sur l'Evangile selon Saint Jean, Homélie XXI (1), in Oeuvres complètes (Tome VIII) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • 29 septembre : Hymne Acathiste au Saint Archange Michel

    Extrait : Deuxième prière au Saint Archange Michel

    « O Saint Archange Michel* Chef lumineux et terrible du Roi Céleste* Libère-moi avant le Redoutable Jugement* Afin que je me repente de mes péchés* Délivre mon âme des pièges de ses poursuivants* Et conduis-la vers Dieu Qui la créas* Lui Qui siège sur les Chérubim* Et prie pour elle avec ardeur* Afin que par ton intercession Il l’établisse en un lieu de quiétude* O redoutable archistratège des Armées célestes* Intercesseur pour tous devant le Trône du Maître le Christ* Protecteur assuré des hommes* Guerrier avisé* Puissant chef du Roi Céleste* Aie pitié de moi pécheur* Qui nécessite ton assistance* Protège-moi de tous les ennemis visibles et invisibles* Et plus encore fortifie-moi contre la peur de la mort* Et le trouble engendré par les démons* Et accorde-moi de me tenir sans honte* A l’heure de ton redoutable et juste Jugement* O Très Saint et Grand Michel, archistratège* Ne dédaigne pas le pécheur* Qui te supplie de lui accorder ton aide dans ce monde* Et dans celui à venir* Mais accorde-moi de glorifier avec toi le Père et le Fils et le Saint-Esprit* Dans les siècles des siècles* Amen ! »

    (Source)

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  • 29 septembre : Prière

    « Ô Prince invincible, gardien fidèle de l'Eglise de Dieu et des âmes justes, vous qui, animé d'une si grande charité et d'un si grand zèle, avez livré tant de batailles et accompli d'entreprises, non pour vous acquérir à vous-même renommée et réputation comme le font les capitaines de ce monde, mais pour accroître et défendre la gloire et l'honneur que nous devons tous à notre Dieu en même temps que pour satisfaire au désir que vous aviez du salut des hommes, venez, je vous en prie, au secours de mon âme qui est attaquée continuellement et mise en danger par ses ennemis : la chair, le monde et le démon. Vous avez conduit jadis le peuple d'Israël dans le désert, veuillez aussi être mon guide et mon compagnon dans le désert de ce monde, jusqu'à ce que vous m'ayez conduit hors de tout danger dans la terre des vivants, dans cette bienheureuse patrie d'où nous sommes tous exilés. »

    Saint Louis de Gonzague (1568-1591), in Méditation sur les saints Anges et en particulier sur les Anges gardiens, Archivum Angelicum, 1988 - Cf "Les plus belles prières à Saint Michel", Editions Bénédictines, 1998.

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    Gérard David, Kunsthistorisches Museum, Vienne (Autriche)


    Autres prières et beaux textes dédiés à St Michel ICI.

  • 29 septembre : Sanctoral

    Fête des Saints Archanges Michel, Gabriel, Raphaël

    Au calendrier traditionnel :

    Dédicace de St Michel, Archange (Boniface II - 530)

    « Saint Michel est le plus capable d'exterminer les sectes maudites, filles de Satan, qui ont juré la ruine de la société chrétienne. »
    Bx Pie IX († 1878)
  • 28 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Jésus leur dit : "Pour vous, qui suis-je ?" (Lc 9, 18-22)

    « Jésus est Fils de l'homme, à cause d'Adam et à cause de la Vierge, dont il descend... Il est Christ, l'Oint, le Messie, à cause de sa divinité ; cette divinité est l'onction de son humanité..., présence totale de Celui qui le consacre ainsi... Il est la Voie, parce qu'il nous conduit lui-même. Il est la Porte, parce qu'il nous introduit au Royaume. Il est le Berger, parce qu'il guide son troupeau vers le pâturage et lui fait boire une eau rafraîchissante ; il lui montre la route à suivre et le défend contre les bêtes sauvages ; il ramène la brebis errante, retrouve la brebis perdue, panse la brebis blessée, garde les brebis qui sont en bonne santé et, grâce aux paroles que lui inspire son savoir de pasteur, il les rassemble dans le bercail d'en haut.
    Il est aussi la Brebis, parce qu'il est victime. Il est l'Agneau, parce qu'il est sans défaut. Il est Grand prêtre, parce qu'il offre le sacrifice. Il est Prêtre selon Melchisédech, parce qu'il est sans mère dans le ciel, sans père ici-bas, sans généalogie là-haut car, dit l'Ecriture, "qui racontera sa génération ?" Il est aussi Melchisédech, parce qu'il est Roi de Salem, Roi de la paix, Roi de la justice... Voilà les noms du Fils, Jésus Christ, "hier, aujourd'hui, toujours le même", corporellement et spirituellement, "et il le sera à jamais". Amen. »

    (références bibliques : Mt 24,27 ; Mt 1,16 ; Jn 14,6 ; Jn 10,9 ; Jn 11 ; Ps 22 ; Is 53,7 ; Jn 1,29 ; He 6,20 ; He 6,20 ; He 7,3; Is 53,8 ; He 7,2 ; He 13,8)

    Saint Grégoire de Nazianze (330-390), Discours théologique 4 (Trad. coll. "Les Pères dans la foi", Migne, 1995, rev.)

  • Franz Liszt : Consolation N°3

    Vladimir Horowitz (1903-1989)

  • 28 septembre : Méditation

    « Vous devez être emplies de silence, car, dans le silence du coeur, Dieu parle. Un coeur vide, Dieu le remplit. Même Dieu Tout-Puissant ne peut remplir un coeur plein - plein d'orgueil, d'amertume, de jalousie ; nous devons renoncer à ces sentiments. Tant que nous nous y accrochons, Dieu ne peut pas le remplir. Silence du coeur, pas seulement de la bouche - qui est aussi nécessaire - mais plus encore, ce silence de l'esprit, silence des yeux, silence du toucher. Alors vous pouvez L'entendre partout : dans le bruit d'une porte qui se ferme, dans la personne qui a besoin de vous, dans le chant des oiseaux, dans les fleurs, les animaux - ce silence qui est émerveillement et louange. »

    Bse Mère Teresa, Quand l'amour est là, Dieu est là, Desclée De Brouwer, Paris, 2011.

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  • 28 septembre : Sanctoral

    comme au calendrier traditionnel

    St Wenceslas, martyr


    Vie de St Wenceslas, Duc de Bohême († 936)

    Saint Simón de Rojas, prêtre trinitaire (1552-1624)
    Canonisé le 3 juillet 1988

  • 27 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Jean le Baptiste

    « "C’est lui dont il a été dit par le prophète Isaïe, on entendra dans le désert la voix de  celui qui crie : Préparez la voie du Seigneur, rendez droits ses sentiers." Il est bon de considérer le rapport qui se trouve sinon dans les paroles, du moins dans les pensées d’Isaïe et de saint Jean. Isaïe dit de saint Jean, que lorsqu’il viendra il criera : "Préparez la voie du Seigneur, rendez droits ses sentiers." (Is XL, 3). Et saint Jean disait : "Faites de dignes fruits de pénitence." (Lc III, 8). Vous le voyez, et la prédiction d’Isaïe et la prédication de Jean montraient une seule et même chose, savoir : que Jean était le précurseur du Messie et qu’il lui préparerait la voie, non en donnant la grâce et en remettant les péchés, mais en disposant les coeurs à recevoir le Seigneur et le Dieu de l’univers.

    Saint Luc va plus loin, il ne se contente pas de rapporter seulement le commencement de la prophétie, il y ajoute encore la suite : "Toute vallée", dit-il, "sera remplie, et toute montagne et toute colline sera abaissée. Les chemins tordus deviendront droits, et les raboteux seront aplanis et tout homme verra le Sauveur envoyé de Dieu." (Lc III, 5). Voyez-vous comme le prophète embrasse tous les événements, et le concours du peuple, et l’heureux changement qui devait s’opérer, et la facilité de la doctrine, et la cause qui devait tout mettre en mouvement ? ...  Il entend par ces "chemins tordus", tout ce qu’il y a de corrompu parmi les hommes, les publicains, les prostituées, les voleurs et les magiciens, qui égarés auparavant ont marché ensuite par un chemin droit. C’est ce que le Fils de Dieu a marqué lui-même, lorsqu’il a dit aux Juifs : "Les publicains et les femmes perdues, vous précéderont dans le royaume des cieux." (Mt XXI, 31).

    [...]

    La vie même de Jean leur paraissait encore plus admirable. Car Elie allait dans les villes et dans les maisons, et il y trouvait de quoi se nourrir, au lieu que celui-ci avait vécu dans le désert depuis le berceau. Il fallait que le précurseur de Celui qui devait détruire tout l’ancien état de l’homme, la peine, la malédiction, les travaux et la douleur, portât par avance sur lui-même quelques marques de cette grâce nouvelle, et qu’il parût déjà élevé au-dessus des choses auxquelles les hommes avaient été premièrement condamnés. C’est pourquoi il ne travaille point à la terre ; il ne l’ouvre point avec la charrue, il ne mange point son pain à la sueur de son visage, mais il trouve une nourriture sans préparation, un habillement moins recherché que la nourriture et une demeure encore plus aisée que l’un et l’autre. Il n’avait besoin ni de maison, ni de lit, ni de table, ni d’aucune chose semblable. Il faisait éclater dans un corps mortel une vie tout angélique.

    Il avait un habit de poil de chameau, pour apprendre aux hommes par son vêtement même à mépriser tout ce qui est humain, à n’avoir rien de commun avec la terre, mais à retourner à cette première noblesse dont le premier homme a joui durant son état d’innocence, avant qu’il fût obligé d’avoir le soin de la nourriture et du vêtement. Ainsi son vêtement était un symbole et de royauté et de pénitence tout ensemble.

    [...]

    Si donc, mes frères, un homme dont toute la vie a été si sainte, qui était plus pur que le ciel même, le plus excellent des prophètes, le plus grand de tous les hommes, et qui s’approchait de Dieu avec tant de liberté et de confiance, ne laisse pas néanmoins de souffrir tant de travaux, de mépriser si hautement les délices et de passer toute sa vie dans les rigueurs et dans les austérités, comment pourrons-nous, nous autres, excuser notre délicatesse, puisqu’après tant de grâces que nous avons reçues, après tant de péchés qui nous accablent, nous n’imitons pas la moindre partie de sa pénitence ? Nous nous plongeons dans les festins et dans les excès de table ; nous recherchons les plus excellents parfums ; nous nous habillons comme ces femmes perdues qui montent sur le théâtre ; et, dans cette mollesse générale à laquelle nous nous abandonnons, nous ouvrons cent portes au démon afin qu’il entre dans notre âme et s’en rende maître. »

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire sur l'Evangile selon saint Matthieu, Homélie X (3-4), in Oeuvres complètes (Tome VII) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint Benoît

  • Schubert : Sérénade (Ständchen) D 957

    Arrangement pour violoncelle et piano
    Anne Gastinel, violoncelle - Claire Désert, piano

  • 27 septembre : Méditation

    « Il n'est peut-être point d'obligation qui nous soit plus souvent rappelée dans l'Evangile que la nécessité de recourir à la prière. Notre Sauveur va jusqu'à dire qu'"il faut toujours prier". Pourquoi "toujours" ? Parce que, toujours et dans toutes les situations de la vie, nous avons un extrême besoin de la grâce, soit pour lutter victorieusement contre les tentations, soit pour remplir fidèlement toutes nos obligations, et parce que la grâce est attachée à la prière. C'est la condition posée par Jésus-Christ : "Demandez, nous dit-il, et il vous sera donné. Petite et dabitur vobis". C'est comme s'il disait : Si vous demandez beaucoup, vous obtiendrez beaucoup ; si vous demandez peu, vous obtiendrez peu ; si vous ne demandez rien, vous n'obtiendrez rien. De là l'axiome : "Tout par la prière ; rien sans la prière."

    Dans la pratique, - comment pouvons-nous "toujours" prier ? Nous le pouvons de plusieurs manières : entre autres, en nous rendant familière quelque oraison jaculatoire, que, par suite d'une habitude acquise, nous répétions une infinité de fois, de bouche ou de coeur, comme naturellement et sans effort. Le Vénérable Louis du Pont atteste qu'il avait acquis l'habitude de répéter ainsi, presque sans interruption, ces mots : "Propter te. Pour vous, mon Dieu" ; et que, par suite de cette heureuse habitude, il entretenait un commerce intime et continuel avec Dieu ; c'est-à-dire qu'il "priait toujours". Que je serais heureux, dites-vous, si je parvenais à obtenir un pareil résultat, à me rendre ainsi familière une pieuse aspiration, à être toujours uni à Dieu par la prière ! Quelle force cette union intime avec Dieu me donnerait dans les tentations, dans toutes les situations critiques de ma vie, dans la lutte que suppose la perfection chrétienne !... Il est en votre pouvoir d'atteindre ce résultat comme d'autres l'ont atteint, en faisant comme eux des efforts généreux et constants. »

    Père Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année... (Tome II), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874 (6e éd.).

    Exemples d'oraisons jaculatoires

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  • 27 septembre : Sanctoral

    Mémoire de St Vincent de Paul, prêtre et fondateur (1581-1660)

    Au calendrier traditionnel : Sts Côme et Damien, martyrs

  • Audience générale de ce mercredi 26 septembre

    Benoît XVI, ce mercredi, a tenu à développer sa catéchèse sur la prière en nous parlant de la liturgie. Le Pape s'adressait aux milliers de pèlerins rassemblés au Vatican pour l'audience générale. "Que le document sur la liturgie fut le pre

    mier résultat des assises conciliaires fut considéré par certains comme un hasard. Mais ce fut bien au contraire le choix le plus juste, même à partir de la hiérarchie des thèmes du Concile". "Le texte sur la liturgie, a souligné le Pape, a mis en lumière de manière très claire le primat de Dieu, sa priorité absolue. Dieu avant tout." Voilà, a précisé encore Benoît XVI, ce que nous dit ce choix du Concile de partir de la liturgie". Le Pape devait alors rappeler cette date du 4 décembre 1963, où fut "solennellement approuvé le premier texte du Concile".

    Texte intégral en français de l'audience générale :

    « Chers frères et sœurs, en relation étroite avec la Parole de Dieu, la liturgie est une source précieuse pour grandir dans la prière. Elle est le "service" du nouveau Peuple de Dieu formé grâce au Mystère pascal. À travers elle, le Christ, grand Prêtre, continue son œuvre de Salut. En commençant ses travaux avec le thème de la "liturgie", le Concile Vatican II a mis en relief le primat absolu de Dieu. Le critère fondamental pour la liturgie est son orientation à Dieu, qui nous fait participer à son œuvre, dont le sommet est le Mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ. La Rédemption du monde et de l’homme est actualisée dans l’action du Christ à travers l’Église et dans la liturgie, particulièrement dans le Sacrement de l’Eucharistie et de la Réconciliation, et les autres actes sacramentels. La liturgie est le lieu privilégié de la rencontre avec le Seigneur. Toute bonne célébration liturgique est une prière et un dialogue avec Dieu, caractérisé par l’harmonie entre ce que nous disons et ce que nous portons dans le cœur. Dans une telle attitude, nos cœurs se libèrent des pesanteurs d’ici-bas et s’élèvent vers le haut, vers la vérité et l’amour. Dieu lui-même nous donne les paroles justes pour nous adresser à Lui, par les psaumes, les grandes oraisons de la liturgie et dans la célébration eucharistique. »
     
    Source : Radio Vatican.