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  • 27 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Prenez garde de ne pas vous laisser égarer, car beaucoup viendront sous mon nom en disant : 'C'est moi', ou encore : 'Le moment est tout proche.' Ne marchez pas derrière eux !" (Lc 21, 5-11)

    « Les apparences du bien, que le Christ possède toutes en lui-même en vérité pour édifier les hommes, le diable les possède toutes en lui-même en apparence pour abuser les saints.
    L'Antichrist se contente de prendre le nom de Christ sans accomplir d'oeuvres, ni enseigner ses paroles de vérité, ni montrer en lui sa sagesse. Et de la même manière que (d'après certains) Barabbas s'appelait aussi Jésus mais était un brigand qui n'avait de Jésus que le nom, ainsi j'estime qu'il y a beaucoup de christs, mais uniquement par le nom. Remarque d'ailleurs que nulle part on ne trouve le Seigneur utilisant précisément ce mot dans les Ecritures et disant : "Je suis le Christ" ; il évitait ainsi de parler comme beaucoup qui allaient venir en son nom en disant : "Je suis le Christ" (cf. Mt 24,5). Car pour que les fidèles croient qu'il est le Christ lui suffisaient les oeuvres de Dieu, que seul le Christ pouvait accomplir, la parole qu'il enseignait, et ses miracles qui criaient plus fort que mille voix : "Je suis le Christ." »

    Origène, Commentaire sur Matthieu, 33 (Trad. E. Gillon, L'Antichrist, coll. Bibliothèque 4, Migne, Paris, 2011)

  • Charles-Marie Widor (1844-1937) : Symphonie pour orgue n°5 en fa majeur Op 42 n°1 - Toccata

    Frederick Hohman - Schantz pipe organ at the Cathedral Basilica of the Sacred Heart in Newark, New Jersey (USA)

  • 27 novembre : Méditation

    « Tous nous sommes appelés à la perfection, à la sainteté ; tous nous devons grandir en sagesse et en vertu devant Dieu et devant les hommes ; en tous la lumière, qui a lui dans nos coeurs, doit croître jusqu'au jour parfait (Jn IX) ; en tous enfin le don de Dieu, qui est la grâce, qui est Jésus, doit produire des fruits de vie. Oui, c'est à tous que le divin Maître, en prêchant la charité fraternelle, l'humilité, le détachement, la mortification, le zèle et l'amour de Dieu, a dit : "Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent (Mt V,44). Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur (Mt XI,29). Vous ne pouvez servir deux maîtres, Dieu et l'argent (Mt VI,24). Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il prenne sa croix chaque jour et qu'il me suive (Lc IX,23). Celui qui m'aura renoncé devant les hommes, je le renoncerai devant mon Père (Mt X,33). Celui qui aime quelqu'un ou quelque chose plus que moi n'est pas digne de moi (Mt X,37)."
    [...]
    Puisque pour avoir part à l'héritage des Saints, nous devons produire des oeuvres de sainteté, imitons les fidèles serviteurs du Christ, qui ont fait fructifier au centuple les richesses qui leur avaient été confiées ; imitons surtout Jésus, le Saint des saints, qui nous a donné l'exemple de toutes les vertus ; car "l'esprit de perfection, c'est l'esprit de Jésus, et plus le chrétien sera rempli de cet esprit, plus il réalisera les grands desseins de son Sauveur qui veut, dès ici-bas, le transformer et le conduire, par les voies de la sainteté, à la pleine et parfaite déification dans les Cieux" (Mgr de Ségur). »

    A.M.D.G., Les Enseignements de la divine Sagesse dans l'Evangile et les saintes Ecritures, faisant suite à Allons au Ciel (Livre III ch. XIII), Deuxième édition, Desclée de Brouwer, Lille - Bruges, 1881.

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  • 27 novembre : Sanctoral

    Notre-Dame de la Médaille Miraculeuse

    De même qu'au calendrier traditionnel, au diocèse de Paris :

    L’Immaculée Vierge Marie de la Médaille Miraculeuse

    « Ô Vierge de la Médaille Miraculeuse qui êtes apparue à sainte Catherine Labouré dans l’attitude de médiatrice du monde entier et de chaque âme en particulier, nous remettons entre vos mains et nous confions à votre Cœur nos supplications.
    Daignez les présenter à votre Divin Fils et les exaucer si elles sont conformes à la Volonté Divine et utiles à nos âmes.
    Et, après avoir élevé vers Dieu vos mains suppliantes, abaissez-les sur nous et enveloppez-nous des rayons de vos grâces, en éclairant nos esprits, en purifiant nos cœurs, afin que, sous votre conduite, nous arrivions un jour à la bienheureuse éternité.
    Amen. »

    Site officel de la Chapelle Notre Dame de la Médaille Miraculeuse


    St Maxime de Lérins, évêque de Riez († v.460)

  • 26 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Qui peut gravir la montagne du Seigneur
    et se tenir dans le lieu saint ?"
    (Ps XXIII)

    « "La terre et tout ce qu’elle contient est au Seigneur, l’univers et tous les peuples qui l’habitent" ; puisque sa gloire est proposée partout à la foi des nations, et que son Eglise embrasse l’univers entier. "C’est lui qui l’a fondée sur les mers". Il a solidement assis cette même Eglise sur les flots du siècle, qui doivent lui être soumis, et ne jamais lui nuire. "Et il l’a élevée au-dessus des fleuves". Comme les fleuves s’en vont à la mer, ainsi l’homme insatiable se répand dans le monde : mais l’Eglise les domine, et refoulant, par la grâce, les mondaines convoitises, elle se prépare au moyen de la charité à la gloire immortelle.

    "Qui s’élèvera jusqu’à la montagne du Seigneur ?" Qui pourrait atteindre les sommets de la justice divine ? "Ou qui habitera son sanctuaire ?" Et après s’être élevé dans ce sanctuaire affermi sur les mers, élevé au-dessus des fleuves, qui pourra s’y maintenir ?

    "Celui qui a les mains innocentes et le coeur pur". Qui donc pourra s’élever à ces hauteurs et s’y maintenir, sinon l’homme aux oeuvres innocentes, et au coeur pur ? "Qui n’a point reçu son âme en vain". Qui n’a point laissé son âme s’attacher à tout ce qui est périssable, mais qui, fier de son immortalité, lui a fait désirer l’éternité qui est constante et immuable. "Et qui n’a jamais été parjure". Et qui agit envers ses frères, sans artifice, mais avec la simplicité et la vérité de tout ce qui est éternel.

    "Celui-à recevra la bénédiction du Seigneur, et la miséricorde du Dieu son sauveur."

    "Telle est la génération de ceux qui cherchent le Seigneur." »

    Saint Augustin, Discours sur le Psaume XXIII, in Oeuvres complètes de Saint Augustin, Traduites pour la première fois, sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869.

    Source : Abbaye Saint Benoît.

  • J.-S. Bach : Aria de la Cantate "Ich bin vergnügt mit meinen Glücke" BWV 84

    Nancy Argenta, soprano

  • 26 novembre : Méditation

    « Notre sainteté et notre perfection se trouvent non pas seulement dans la connaissance et dans l'amour de ce cher Maître, mais dans l'imitation de sa personne en tout, imitation qui produit la ressemblance et qui nous amène naturellement à être comme lui. C'est ainsi que nous commençons à entrer, quoique vivant encore sur la terre, dans le paradis, dont il est écrit : Nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons comme il est. A l'œuvre donc, à l'œuvre sans interruption, sans lâcheté, sans négligence ; advienne que pourra, ne nous dessaisissons pas de ce divin objet, et poursuivons sur nous-mêmes la copie intérieure et extérieure de ce divin et unique modèle.

    Les diverses positions dans lesquelles nous nous trouvons par la conduite de la divine Providence nous indiquent en quoi surtout nous devons nous appliquer à cette ressemblance aussi parfaite que possible avec notre aimable Seigneur. Mais il faut que nous nous revêtions des mêmes pensées, des mêmes sentiments, des mêmes mouvements d'âme et de volonté que notre divin Ami ; il faut, si nous parlons, que nous parlions comme il parlait ; si nous jugeons, que nous jugions comme il jugeait, etc. ; et aussi que nous ne manifestions pas sur notre extérieur d'autres traits que les siens propres. Nous serons alors sur les voies de la perfection et de la sainteté. »

    P. Barrelle (1794-1863), extrait d'une lettre du 4 novembre 1858, in P. Léon de Chazournes, Vie du Révérend Père Joseph Barrelle de la Compagnie de Jésus (Tome 2, ch. 28), Henri Plon, Paris, 1868.

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  • 26 novembre : Sanctoral

    Bx Jacques (Giacomo) Alberione
    prêtre et fondateur de la "Famille Paulinienne" (1884-1971)

    Béatifié le 27 avril 2003

    Au calendrier traditionnel : St Silvestre, abbé († 1267)

    Mémoire de St Pierre d’Alexandrie, évêque et martyr († 311)

    En certains lieux : St Léonard de Port-Maurice († 1751)

  • Angélus de ce dimanche 25 novembre

    « Laissons le Christ convertir nos cœurs »

    Après avoir célébré la messe en la basilique Saint-Pierre en la solennité du Christ Roi de l’Univers en compagnie des six nouveaux cardinaux créés samedi lors du cinquième consistoire de son pontificat, Benoît XVI a récité comme tous les dimanches la prière de l’angélus depuis la fenêtre de son appartement apostolique au Vatican.

    Le Pape est revenu dans son commentaire de l’Evangile sur la signification du royaume de Dieu dont il est question dans la lecture de ce jour. « Toute la mission de Jésus et le contenu de son message, consistent à annoncer le Royaume de Dieu et le faire vivre au milieu des hommes par des signes et des prodiges » a notamment déclaré Benoît XVI. « le Royaume de Dieu se manifeste dans la personne même du Christ qui l’a instauré via sa mort sur la croix et sa résurrection » a-t-il poursuivi. « Ce Royaume du Christ a été confié à l’Eglise qui a pour tâche de l’annoncer et le diffuser parmi les gens, avec la force de l’Esprit Saint. »

    Les fidèles participent au Royaume de Dieu

    Mais les fidèles sont eux aussi appelés à s’impliquer et à « prolonger l’œuvre salvifique de Dieu en se convertissant à l’Evangile, se mettant avec conviction à la suite de ce Roi qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir et pour témoigner à la vérité » a enfin expliqué le Pape.

    A l’issue de la prière, le Pape s’est ensuite adressé aux pèlerins francophones, parmi lesquels de nombreux Libanais venus accompagner Sa Béatitude Boutros Raï, le patriarche maronite, créé cardinal samedi :

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones, particulièrement les Libanais venus nombreux accompagner leur nouveau Cardinal. Nous célébrons aujourd’hui la Solennité du Christ Roi de l’univers. Sa royauté ne réside pas dans le pouvoir, l’honneur, la richesse, mais dans la faiblesse et l’anéantissement de la croix par amour pour nous sauver. Laissons le Christ convertir nos cœurs et nos mentalités, pour reconnaître que la véritable grandeur de l’homme et sa plénitude sont uniquement dans l’être avec Dieu, et dans l’amour reçu et donné. Puisse sa bénédiction descendre sur toute l’humanité et la conduire vers la paix ! Bonne fête à tous ! »

    Benoît XVI est revenu sur la béatification samedi en Equateur de la bienheureuse Maria Troncatti, sœur des Filles de Marie Auxiliatrice, née en Italie. Infirmière pendant la Première guerre mondiale, elle partit ensuite pour l’Equateur où elle se dépensa sans compter au service des populations de la jungle, de l’évangélisation et la promotion de l’homme.

    Source : Radio Vatican.

  • Benoît XVI : Messe ce matin en la solennité du Christ Roi de l’Univers

    « Un Royaume de justice, d’amour et de paix »

    « Le Royaume de Dieu est un royaume totalement différent des royaumes terrestres. » Benoît XVI, entouré par les six cardinaux qu’il a créés samedi lors du cinquième consistoire de son pontificat, a célébré la messe en la basilique Saint-Pierre en la solennité du Christ Roi de l’Univers, qui clôt l’année liturgique. Cette fête a été instituée par Pie XI en 1925 et affirme la domination du Christ sur toute la création. Pie XI souhaitait ainsi rappeler que toutes les nations ont un seul Roi : Jésus.

    En présence des délégations officielles qui ont accompagné les six nouveaux cardinaux, et des fidèles venus des Philippines, d’Inde, du Liban, de Colombie ou du Nigéria, Benoît XVI est revenu dans son homélie sur ce que signifie Royaume de Dieu, celui dont parlait Jésus à Pilate qui l’interrogeait.

    « Il ne se fonde pas sur les armes et sur la violence »

    Benoît XVI clôt l’année liturgique avec un rappel clair et net : « le Royaume de Dieu est un Royaume totalement différent des royaumes terrestres. » « Il ne se fonde pas sur les armes et sur la violence. » Jésus, en répondant à Pilate qui lui demande s’il est le roi des Juifs, explique que son « règne, n’est pas un pouvoir mondain mais un amour qui sert. » Il précise que « son règne ne doit absolument pas être confondu avec un règne politique quelconque. »

    Le Pape souligne bien la dimension pacifique de ce Royaume : « Jésus ne veut pas être défendu par les armes, mais il veut accomplir jusqu’au bout la volonté de son Père et établir son royaume non pas par les armes et la violence, mais par la faiblesse apparente de l’amour qui donne la vie ».

    Les cardinaux appelés à témoigner de ce Royaume

    Car « Dieu est amour » et « veut établir un royaume de justice, d’amour et de paix. Celui qui est ouvert à l’amour, écoute ce témoignage et l’accueil avec foi, pour entrer dans le royaume de Dieu » poursuit Benoît XVI. « La Royauté annoncée par Jésus est la Royauté de la vérité, l’unique qui donne à toute chose sa lumière et sa grandeur ».

    Le Pape rappelle ensuite aux fidèles que « nous aussi nous participons à la Royauté du Christ. » « Etre disciple de Jésus signifie donc ne pas se laisser séduire par la logique mondaine du pouvoir, mais apporter au monde la lumière de la vérité et de l’amour de Dieu. » Une invite adressée également aux nouveaux cardinaux qui sont appelés par Benoît XVI à « rendre témoignage au règne de Dieu, à la vérité. Cela fait émerger toujours la priorité de Dieu et de sa volonté face aux intérêts du monde et à ses puissances. »

    C’est une « invitation pressante » que nous a envoyé le Christ alors même qu’il s’engageait sur le chemin de la Passion et que la foule ne le comprenait pas. Une invitation valable pour tous les croyants.

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral (et vidéo) sur le site internet du Vatican.

  • 25 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La royauté du Christ (Jn 18, 33-37)

    « "Que ton règne vienne" (Mt 6,10). Nous demandons que le règne de Dieu se réalise pour nous, dans le sens où nous implorons que son nom soit sanctifié en nous. En effet, quand est-ce que Dieu ne règne pas ? Et quand a commencé ce qui en lui a toujours existé et ne cessera jamais ? Nous demandons donc que vienne notre règne, celui que Dieu nous a promis, celui que le Christ nous a obtenu par sa Passion et son sang. Ainsi, après avoir été des esclaves en ce monde, nous serons des rois, lorsque le Christ sera souverain, comme lui-même nous le promet lorsqu'il dit : "Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la création du monde" (Mt 25,34).
    Mais il est possible, frères bien-aimés, que le Christ en personne soit ce règne de Dieu, dont nous désirons chaque jour la venue, dont nous souhaitons que l'avènement se présente bientôt à nous. Car, de même qu'il "est la résurrection" (Jn 11,25), puisque nous ressuscitons en lui, on peut comprendre de même qu'il est le règne de Dieu, puisque c'est en lui que nous régnerons. »

    Saint Cyprien (v.200-258), Traité sur la prière du Seigneur, 94 (Trad. Bréviaire).

  • Georg Friedrich Haendel : Concertos pour orgue HWV 306-310, Op VII N 1-5

    Orgue : Ton Koopman

  • 25 novembre : Méditation

    « Il est bien évident, - et le Souverain Pontife le déclare explicitement - que le but primordial de la Fête est de détruire d'un coup mortel, de percer d'un trait de feu, le maudit laïcisme social, hérésie délétère et qui a pénétré, hélas ! dans le sang même de certains milieux catholiques peu conséquents. Malgré la condamnation du libéralisme, ils ont rêvé un Christ de Nazareth, Dieu, Roi et Législateur dans le domaine purement intime et privé. Ils ont voulu supprimer ou escamoter les pages non moins doctrinales de son Evangile qui prèchent ses droits divins et imprescriptibles sur les collectivités sociales et nationales, sur les autorités et les gouvernants. A une heure de gravité exceptionnelle, le Pape a voulu proclamer à nouveau le pricipe d'Evangile le plus mis en cause par les ennemis de la Cité de Dieu, et le plus indispensable, par conséquent, à notre époque de crise mondiale (*).
    Mais en promulgant une fois de plus ce principe indiscutable, le Vicaire du Christ désire surtout voir cette Royauté pratiquement reconnue et vécue. [...] Il sagit de raffermir et de développer le sens chrétien dans les familles, puisque c'est là le secret et la seule base possible de toute restauration vraie et solide dans le Christ. Le Christ Roi signifie : l'Evangile plus étudié, mieux pratiqué au foyer, pour en faire, dans la vie intérieure et extérieure, le Code par excellence, mais un Code obligatoire. Le Christ Roi, c'est encore la Loi morale intégralement acceptée et observée, tout d'abord dans le sanctuaire familial comme base de l'éducation surnaturelle, ensuite dans toutes les manifestations de la vie, quelles qu'elles soient. Par conséquent : lectures, modes, spectacles, réjouissances, vie sociale, tout, absolument tout, doit être réglé par le Maître adorable à qui seul revient le jugement tant des battements secrets du coeur que du vote et des discours de la vie publique et sociale. La conscience qui appelle l'Adveniat regnum tuum dans l'intimité du foyer, doit accepter ce même Adveniat avec toutes ses conséquences dans la rue, dans les affaires et dans la vie politique. Et c'est ainsi que le Pater récité en secret devant le Tabernacle doit avoir nécessairement sa répercution dans la vie familiale, sociale et nationale. il y a longtemps que le Christ-Roi a détrôné l'idole Janus à double face...
    [...] Nous pouvons donc et nous devons affirmer que le foyer est vraiment la pierre fondamentale du trône du Christ-Roi ; que ce sont les familles qui Lui préparent le diadème qu'ensuite la Société et la Nation placeront sur son Front divin, non pour Lui donner du leur, mais pour reconnaître officiellement ce qui Lui revient de droit et ce qu'Il possède de fait dans les foyers. La foi courageuse, la ferveur eucharistique, la sainteté des moeurs, l'observation des lois de l'Eglise, toutes les vertus enfin qui constituent la profondeur de la vie chrétienne ou la vaillance et la pureté de la vie sociale, dépendent de l'intensité d'amour avec laquelle le Coeur de Jésus a été accepté au foyer comme Maître et Seigneur. »

    (*) : Cf. Pie XI : l’encyclique « Quas Primas » du 11 décembre 1925, et l'encyclique « Miserentissimus Redemptor » du 8 mai 1928.

    R.P. Mateo Crawley-Boevey (initiateur de l'Intronisation du Sacré-Coeur), Jésus, Roi d'Amour - Recueil des prédications, Secrétariat International de l'Intronisation, Paris, 1928.

    Sur notre site : l'Intronisation du Sacré-Coeur de Jésus au foyer.

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  • Dimanche 25 novembre : Christ, Roi de l'univers

    Au calendrier traditionnel :

    26ème et dernier dimanche après la Pentecôte


    (On ne fait rien cette année de Ste Catherine, vierge et martyre)

  • Consistoire ordinaire public pour la création des six nouveaux Cardinaux

    Ce matin, Benoît XVI a présidé en la Basilique vaticane un consistoire ordinaire public pour la création de six nouveaux Cardinaux, Mgr Michael James Harvey ; SB Béchara Boutros Rai, OMM ; SB Baselios Cleemis Thottunkal ; Mgr John Olorunfemi Onaiyekan ; Mgr Rubén Salazar Gómez et Mgr Luis Antonio Tagle. Le Sacré Collège compte désormais 211 membres dont 120 électeurs. Après la liturgie de la Parole, et avant son allocution, le Saint-Père a lu la formule de création, nommant un à un les nouveaux membres du Sacré Collège avec leur titre cardinalice. Ceux-ci se sont alors agenouillés devant lui pour leur profession de foi et leur serment de fidélité. Puis, un après l'autre, les nouveaux Cardinaux ont reçu la barrette rouge, qui signifie qu'ils doivent être prêts à se comporter avec courage, jusqu’à l’effusion du sang, pour l’essor de la foi chrétienne, pour la paix et la tranquillité du peuple de Dieu. L’anneau, qui symbolise l’attachement au Prince des Apôtres et renforce l'amour envers l’Eglise universelle, était accompagné de la bulle de création qui assigne à chacun d'eux une église romaine. Le Pape a alors échangé avec eux le baiser de paix, qui a ensuite été échangé avec tous les Cardinaux présents. Le rite s'est conclu par la prière des fidèles, le Pater et la bénédiction papale.

    Voici les titres ou les diaconies attribuées par Benoît XVI aux nouveaux Cardinaux :

    Le Cardinal Michael James Harvey, la diaconie de St Pie V à Villa Carpegna.
    Le Cardinal Baselios Cleemis Thottunkal, le titre de St Grégoire VII.
    Le Cardinal John Olorunfemi Onaiyekan, le titre de St Saturnin.
    Le Cardinal Rubén Salazar Gómez,le titre de St Gérard Maiella.
    Le Cardinal Luis Antonio Tagle, le titre de St Félix de Cantalice à Centocelle.
    Patriarche d'une Eglise orientale, le Cardinal Béchara Boutros Rai ne dispose pas d'un titre romain.

    Voici maintenant les passages saillants de l'allocution du Pape :

    "Je crois en l’Eglise, une, sainte, catholique et apostolique... Ces paroles que d’ici peu les nouveaux Cardinaux prononceront solennellement en émettant la profession de foi, font partie du symbole de Nicée-Constantinople, synthèse de la foi de l’Eglise que chacun reçoit au moment du baptême. C’est seulement en professant et en gardant intacte cette règle de vérité que nous sommes des disciples authentiques du Seigneur. Je voudrais m’arrêter en particulier sur la signification du terme catholique, qui indique un trait essentiel de l’Eglise et de sa mission... L’Eglise est catholique parce que le Christ embrasse toute l’humanité dans sa mission de salut. Tandis que la mission de Jésus durant sa vie terrestre était limitée au peuple juif..., elle était toutefois orientée dès le début, à porter à tous les peuples la lumière de l’Evangile et à faire entrer toutes les nations dans le Royaume de Dieu... Cette perspective universaliste affleure, entre autres, dans la présentation que Jésus fait de lui-même non seulement comme Fils de David, mais comme Fils de l’homme". Il se sert de cette expression riche et complexe et la rapporte à lui-même pour manifester le vrai caractère de son messianisme, comme mission destinée à tout l’homme et à tout homme, dépassant tout particularisme ethnique, national et religieux. Et c’est justement dans la suite de Jésus, dans le fait de se laisser attirer à l’intérieur de son humanité et donc dans la communion avec Dieu qu’on entre dans ce nouveau royaume, que l’Église annonce et anticipe et qui vainc morcellement et dispersion".

    "Ensuite Jésus envoie son Eglise non vers un groupe, mais à la totalité du genre humain pour le rassembler, dans la foi, en un unique peuple afin de le sauver... L’universalité de l’Eglise puise donc à l’universalité de l’unique dessein divin de salut du monde. Ce caractère universel émerge avec clarté le jour de la Pentecôte, quand l’Esprit Saint remplit de sa présence la première communauté chrétienne, pour que l’Évangile s’étende à toute les nations et fasse grandir dans tous les peuples l’unique Peuple de Dieu... Depuis ce jour, l’Eglise, avec la force de l’Esprit promise par Jésus, annonce le Seigneur mort et ressuscité à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. La mission universelle de l’Eglise, par conséquent, ne part pas d’en bas, mais descend d’en haut, de l’Esprit Saint, et depuis son premier instant, elle tend à s’exprimer dans toutes les cultures pour former ainsi l’unique peuple de Dieu. Elle n’est pas tant une communauté locale qui s’élargit et se répand lentement, mais elle est comme un levain qui tend à l’universel, à la totalité, et qui porte en lui-même l’universalité... Allez dans le monde entier. Proclamez la Bonne Nouvelle à toute la création, de toutes les nations faites des disciples. Par ces paroles Jésus envoie les apôtres à toute la création, pour que l’action salvifique de Dieu parvienne partout".

    Pensant encore à l'instauration d’un nouveau royaume davidique, les apôtres interpellent le Seigneur qui répond "en ouvrant leur horizon, en leur faisant une promesse et en leur attribuant une tâche. Il promet qu’ils seront remplis de la puissance de l’Esprit Saint et il leur confère la charge d’en témoigner dans le monde entier dépassant les limites culturelles et religieuses à l’intérieur desquelles ils étaient habitués à penser et à vivre, pour s’ouvrir au Royaume universel de Dieu. Et aux commencements du cheminement de l’Eglise, les apôtres et les disciples partent sans aucune sécurité humaine, mais avec l’unique force de l’Esprit, de l’Evangile et de la foi. C’est le ferment qui se répand dans le monde, entre dans les divers événements et dans les multiples contextes culturels et sociaux, mais demeure une unique Eglise. Autour des apôtres fleurissent les communautés chrétiennes, mais elles sont l’Eglise, qui, à Jérusalem, à Antioche ou à Rome, est toujours la même, une et universelle... Dans la perspective de l’unité et de l’universalité de l’Eglise se place le Collège cardinalice, qui...exprime le visage de l’Eglise universelle. Par ce Consistoire, de manière particulière, je désire mettre en valeur que l’Eglise est Eglise de tous les peuples, et par conséquent elle s’exprime dans les différentes cultures des divers continents. C’est l’Eglise de la Pentecôte, qui dans la polyphonie des voix élève un unique chant harmonieux au Dieu vivant".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.11.12)

  • 24 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "... les morts doivent ressusciter..." (Lc 20, 27-40)

    « Remarquons, mes bien-aimés, comment le Seigneur ne cesse de nous montrer la résurrection future dont il nous a donné les prémices en ressuscitant d'entre les morts le Seigneur Jésus Christ. Considérons, bien-aimés, les résurrections qui s'accomplissent périodiquement. Le jour et la nuit nous font voir une résurrection. La nuit se couche, le jour se lève ; le jour disparaît, la nuit survient. Regardons les fruits : comment se font les semailles, que se passe-t-il ? Le semeur sort, jette dans la terre les différentes semences. Celles-ci tombent, sèches et nues, sur la terre et se désagrègent. Puis, à partir de cette décomposition même, la magnifique providence du Maître les fait revivre et une seule graine se multiplie et porte du fruit... Trouverons-nous donc étrange et étonnant que le Créateur de l'univers fasse revivre ceux qui l'ont servi fidèlement et avec la confiance d'une foi parfaite ?...
    Dans cette espérance, que nos cœurs s'attachent donc à celui qui est fidèle à ses promesses et juste dans ses jugements. Lui, qui a prescrit de ne pas mentir, à plus forte raison ne ment pas lui-même. Rien n'est impossible à Dieu, sauf de mentir. Ravivons donc notre foi en lui et considérons que tout est à sa portée.
    D'une parole de sa toute-puissance, il a formé l'univers, et d'un mot il peut l'anéantir... Il fait tout quand il le veut et comme il le veut. Rien ne disparaîtra jamais de ce qu'il a décidé. Tout est présent devant lui et rien n'échappe à sa providence. »

    Saint Clément de Rome († v.101), Lettre aux Corinthiens, §24-29.

    Pour approfondir : Sur la Lettre aux Corinthiens de Saint Clément de Rome.

  • Tomás Luis de Victoria (1548-1611) : Ave Regina Caelorum a 5 (1572)

    La Capella Reial de Catalunya - Hespèrion XX, Jordi Savall

    Latino Ave, Regina caelorum, Ave, Domina Angelorum: Salve, radix, salve, porta Ex qua mundo lux est orta: Gaude, Virgo gloriosa, Super omnes speciosa, Vale, o valde decora, Et pro nobis Christum exora.

  • 24 novembre : Méditation

    « O Marie, auguste Mère de Dieu et ma Mère, il est vrai que je ne suis pas digne de prononcer votre nom ; mais, puisque vous m'aimez et que vous désirez mon salut, vous m'accorderez de pouvoir toujours, quelque impure que soit ma langue, appeler à mon aide ce nom si saint et si puissant, notre soutien pendant la vie, et notre salut à l'heure de la mort. Ah ! Marie, vierge pleine de pureté et de douceur, faites que votre nom soit désormais la respiration de mon âme ; et ne tardez pas à me secourir, chaque fois que je vous invoquerai ; dans toutes les tentations et dans tous les besoins que j'éprouverai dorénavant, je suis résolu de recourir à vous, en répétant toujours : Marie ! Marie !

    Voilà, je l'espère, ce que je ferai durant le reste de ma vie, et surtout dans les derniers moments, pour aller ensuite louer éternellement en paradis votre nom bien-aimé, ô clémente, ô bonne, ô douce Vierge Marie ! Ah ! aimable Marie, quelle consolation, quelle douceur, quelle confiance, quelle tendresse ressent mon âme, quand je prononce votre nom, ou seulement quand je pense à vous ! Je remercie le Seigneur mon Dieu de vous avoir donné, pour mon bonheur, ce nom si doux, si aimable et si puissant. Mais, ma Souveraine, je ne me contente pas de prononcer votre nom, je veux encore le prononcer avec amour, je veux que mon affection m'avertisse de répéter à toute heure, en sorte que je puisse m'écrier avec saint Anselme de Lucques : O Nom de la Mère de Dieu, tu es mon amour !

    Ma chère Marie, mon bien-aimé Jésus, que vos doux noms vivent à jamais dans mon cœur et dans tous les cœurs ! Que mon âme perde le souvenir de tous les autres noms, pour se rappeler uniquement et invoquer sans cesse vos noms vénérés ! Ah ! Jésus, mon Rédempteur, et Marie, ma Mère, quand je serai arrivé à l'article de la mort, à ce moment décisif où mon âme devra sortir de cette vie, je vous en conjure par vos mérites, accordez-moi cette grâce qu'avant de devenir à jamais muette, ma bouche répète une dernière fois ces mots : Je vous aime, Jésus et Marie ! - Jésus et Marie ! je vous donne mon cœur et mon âme. »

    Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie, Prière finale.

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  • Depuis 2008, le 24 novembre a lieu la Journée de Prière et d'Action pour les Enfants

    Cette initiative a été lancée par le Bureau International Catholique de l'Enfance (BICE). Elle entend donner une dimension spirituelle à la Journée Mondiale des Droits de l'Enfant, qui a lieu le 20 novembre. Elle considère que la spiritualité – qui est reconnue par la Convention des droits de l'enfant (1989) – participe au développement de la dignité de l'enfant. En 2011, 72 pays ont participé à cette Journée.

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  • In Memoriam : Barbara (Monique Serf, 1930-1997), décédée un 24 novembre, il y a 15 ans...