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  • 19 novembre : Réception par Benoît VI des participants à la conférence du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé

    la science chrétienne de la souffrance dans les hôpitaux

    Ce matin, Benoît XVI a reçu les participants à la conférence du Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, qui réfléchissaient sur "l'hôpital, lieu d'évangélisation, mission humaine et spirituelle". Il leur a rappelé que « l'Eglise s'adresse toujours avec le même esprit de partage fraternel à ceux qui vivent l'expérience de la douleur, animée par l'Esprit de Celui qui, avec la puissance de l'amour, a redonné son sens et sa dignité au mystère de la souffrance. Avec les mêmes accents d'espérance, l' Eglise interpelle aussi les professionnels et volontaires des services de santé. Vous avez une vocation particulière qui nécessite des études, de la sensibilité et de l'expérience. Cependant, celui qui choisit de travailler dans le monde de la souffrance en vivant son activité comme une mission humaine et spirituelle, a besoin d'une autre compétence qui va au-delà des diplômes. Il s'agit de la science chrétienne de la souffrance indiquée explicitement par le Concile comme la seule vérité capable de répondre au mystère de la souffrance... Le Christ n'a pas supprimé la souffrance et n'a pas voulu non plus en dévoiler entièrement le mystère, mais il l'a prise sur lui et cela suffit à ce que nous en comprenions toute la valeur. »

    « Soyez des experts qualifiés de cette science chrétienne de la souffrance! Le fait d'être catholique, sans crainte, vous donne une plus grande responsabilité dans la société et dans l'Eglise... Voilà un engagement de nouvelle évangélisation aussi en ces temps de crise économique qui voit diminuer les ressources consacrées à la protection de la santé. C'est justement dans un tel contexte que les hôpitaux et les structures d'assistance doivent repenser leur rôle afin que la santé, bien universel à assurer et défendre, ne devienne pas une simple marchandise soumise aux lois du marché et donc un bien réservé à quelques-uns. La dignité de la personne souffrante doit faire l'objet d'une attention particulière et ne doit jamais être oubliée, en appliquant aussi en matière de politique de la santé le principe de subsidiarité et le principe de solidarité... Il est souhaitable que le langage de la science chrétienne de la souffrance auquel appartiennent la compassion, la solidarité, le partage, l'abnégation, la gratuité, le don de soi, devienne le lexique universel de ceux qui œuvrent dans le domaine de la santé... Dans cette perspective, les hôpitaux sont considérés comme un lieu privilégié d'évangélisation afin que là où l'Eglise se fait véhicule de la présence de Dieu, elle devienne en même temps l'instrument d'une véritable humanisation de l'homme et du monde... En gardant à l'esprit qu'au centre de l'activité médicale et de soins, se trouve le bien-être de l'homme dans sa condition la plus fragile et vulnérable, de l'homme en quête de sens face au mystère insondable de la douleur, on peut concevoir l'hôpital comme un lieu où la relation de soin n'est pas un métier mais une mission. »

    Le Saint-Père a conclu son discours en s'adressant aux malades : « Votre témoignage silencieux est un signe efficace et un instrument d'évangélisation pour les personnes qui vous soignent et pour vos familles, dans la certitude qu'aucune larme de celui qui souffre ou de qui lui est proche, ne sera perdue devant Dieu. »

    Publié par VIS Archive 01 - 19.11.12

  • 19 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    L'aveugle de Jéricho
    "Jésus, fils de David, aie pitié de moi !" (Lc 18, 35-43)

    « Regardons ces aveugles de Jéricho dans l'Evangile de Matthieu : ils valent mieux que beaucoup de ceux qui voient clair. Ils n'avaient personne pour les guider, ils ne pouvaient voir Jésus s'approcher ; et pourtant ils s'efforçaient d'arriver jusqu'à lui. Ils se mirent à crier à haute voix ; on cherchait à les faire taire : ils criaient plus fort. Ainsi en est-il de l'âme énergique ; ceux qui veulent l'arrêter redoublent son élan. Le Christ permet qu'on cherche à les faire taire, pour que leur ferveur se montre mieux et pour t'apprendre qu'ils étaient bien dignes d'être guéris. C'est pourquoi ils ne leur demande pas s'ils ont la foi, comme il le faisait souvent :  leurs cris et leurs efforts pour s'approcher de lui suffisaient pour montrer leur foi. Apprends par là, mon cher ami, que, malgré notre bassesse et notre misère, si nous allons à Dieu de tout coeur, nous pourrons obtenir par nous-mêmes ce que nous demandons. En tous cas, regarde ces deux aveugles ; ils n'avaient qu'un disciple pour les protéger, beaucoup leur imposaient silence ; et pourtant ils ont réussi à triompher des empêchements et à parvenir jusqu'à Jésus. L'évangéliste ne signale en eux aucune qualité exceptionnelle de vie : leur ferveur a tout remplacé. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Commentaires sur l'Evangile selon Saint Matthieu, Homélie LXVI, 1 (Trad. Maurice Véricel, L’Evangile commenté par les Pères, Editions Ouvrières, Paris, 1961)

    Autre traduction :

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Commentaires sur l'Evangile selon Saint Matthieu, Homélie LXVI (1), in Oeuvres complètes (Tome VIII) traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, 1865.

    Abbaye Saint Benoît.

  • Chant russe : "Mes jours"

    Mes jours ont fondu comme la glace
    Le printemps de ma vie a disparu.
    Seigneur, ne me quitte pas,
    Dans le repentir, reçois-moi pécheur.
    En moi cupidité et pourriture.
    ...
    Je ne mérite pas ta miséricorde.
    Sois miséricordieux envers moi qui suis pécheur.
    ...
    Prince de la Paix viens...
    Seigneur, Je t'aime !
    Seigneur, aie pitié de moi pécheur ! ...

  • 19 novembre : Méditation - Prière

    « Un jour le Seigneur dit à Mechtilde : Le matin de ton lever, salue le Cœur tendre et fort de ton très doux amant car c'est de lui que tout bien, toute joie, toute félicité ont découlé, découlent et découleront sans fin au ciel et sur la terre. Emploie toutes tes forces à verser ton propre cœur dans ce Cœur divin en lui disant : "Louange, bénédiction, gloire et salut au très doux et bienveillant Cœur de Jésus-Christ, mon très fidèle amant ! Je te rends grâce pour la garde fidèle dont tu m'as entourée, pendant cette nuit où tu n'as cessé d'offrir à Dieu le Père les actions de grâces et les hommages que je lui devais.
    Et maintenant, O mon unique amour, je t'offre mon cœur comme une rose fraîchement épanouie dont le charme attire les yeux tout le jour et dont le parfum réjouit ton divin Cœur.
    Je t'offre aussi mon cœur comme une coupe qui te servira à t'abreuver de ta propre douceur et des opérations que tu daigneras opérer en moi aujourd'hui. Je t'offre mon cœur comme une grenade d'un goût exquis digne de paraître à ton royal festin, afin que tu l'absorbes si bien en toi-même qu'il se sente désormais heureux au-dedans de ton cœur divin. Je te prie de diriger aujourd'hui toutes mes pensées, mes paroles, mes actions et mon bon vouloir selon le bon plaisir de Ta volonté. Amen". »

    Sainte Mechtilde († 1299), Livre de la grâce spéciale, Mame, Tours, 1921.

    Mechtilde de Hackeborn entra au monastère d'Helfta, en Saxe, en 1248. Les grâces et révélations divines dont elle fut favorisée pendant plus de trente ans furent relatées par Gertrude la Grande, à laquelle elle se confia à partir de 1290. Le "Liber specialis gratiae", Livre de la grâce spéciale, contient également de nombreuses prières adressées au Cœur de Jésus.

    Sainte_Mechtilde-de-Hackeborn_3a.jpg

  • 19 novembre : Sanctoral

    Ste Mathilde (ou Mechtilde) de Hackeborn
    moniale et mystique allemande († 1299)

    Au calendrier traditionnel :

    Ste Elisabeth de Hongrie, veuve

    Mémoire de St Pontien, pape et martyr

  • Angélus de ce dimanche 18 novembre

    Le Christ, repère stable et ferme en période de troubles


    Le Pape s’est arrêté ce dimanche sur les paroles eschatologiques du Christ rapportées dans l’Evangile selon Saint Marc. Des mots que l’on retrouve également chez les évangélistes Luc et Mathieu. Il parle à ses disciples de son retour sur la terre, à la fin des temps. Un passage parmi les plus difficiles des Evangiles tant dans le contenu que dans sa forme. Pour exprimer un avenir qui nous dépasse, le Christ utilise un lexique et des images empruntées à l’Ancien Testament. Il introduit cependant un nouveau centre : lui-même, le mystère de sa personne, de sa mort et de sa résurrection. Le passage de l’Ancien Testament s’ouvre sur des images cosmiques et apocalyptiques : le soleil s’obscurcira, la lune ne dispensera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront bouleversées.

    Un sombre tableau relativisé car alors arrivera le Fils de l’homme des cieux dans la puissance et la gloire. C’est Jésus, qui relie le présent et le futur. Les paroles des prophètes se réalisent finalement en la personne du Messie de Nazareth. C’est lui, Verbe qui s’est fait chair, qui au milieu des bouleversements multiples du monde, représente un point stable et solide. Ce sont ses propres mots, qui orientent la pensée et le chemin de l’homme sur la terre. C’est pour cela que Jésus ne décrit pas la fin du monde et lorsqu’il utilise des images apocalyptiques, il ne le fait pas comme le ferait un voyant. Au contraire rappelle le Pape, il le fait pour soustraire ses disciples quelle que soit leur époque, à la curiosité des dates, des prévisions. C’est la parole de Dieu et uniquement elle, qui constitue notre boussole pour marcher aujourd’hui et entrer demain dans la vie éternelle.

    Aujourd'hui aussi, les calamités naturelles, les guerres et les violences affectent la vie des hommes. Le repère que constitue le Christ est d'autant plus important que le monde contemporain baigne dans un relativisme dont les effets sont souvent néfastes.

    Source : Radio Vatican.
  • 18 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La fin des temps
    "Quand au jour et à l'heure, nul ne les connaît..." (Mc 13, 24-32)

    « Pour empêcher toute question indiscrète sur le moment de son avènement, Jésus déclare : "Cette heure-là, nul ne la connaît, même pas le Fils" (Mt 24,36) et ailleurs : "Ce n'est pas votre affaire de connaître les jours et les temps" (Ac 1,7). Il nous a caché cela pour que nous veillions et que chacun de nous puisse penser que cet avènement se produira durant sa vie. Si le temps de sa venue avait été révélé, vain serait son avènement : les nations et les siècles où il se produira ne l'auraient pas désiré. Il a bien dit qu'il vient, mais il n'a pas précisé à quel moment ; de la sorte toutes les générations et tous les siècles ont soif de lui.
    Certes, il a fait connaître les signes de son avènement ; mais on ne voit pas leur terme. Dans le changement constant où nous vivons, ces signes ont déjà eu lieu et ils sont passés et même ils durent toujours. Son ultime avènement est en effet semblable au premier : les justes et les prophètes le désiraient ; ils pensaient qu'il paraîtrait en leur temps. De même aujourd'hui, chacun des fidèles du Christ désire l'accueillir en son propre temps, d'autant plus que Jésus n'a pas dit clairement le jour où il paraîtrait. Ainsi personne ne pourra imaginer que le Christ soit soumis à une loi du temps, à une heure quelconque, lui qui domine les nombres et le temps. »

    Saint Ephrem (v.306-373), Commentaire de l'Evangile ou Diatessaron, 18,15 (Trad. SC 121).

  • Antonio Vivaldi : Concerto pour mandolines RV558 (allegro molto)

    Europa Galante - Fabio Biondi

  • 18 novembre : Méditation

    « En face de Notre-Seigneur, voulez-vous être nobles en l'amour ? - Parlez à l'amour de lui-même. Parlez à Jésus de son divin Père, des travaux qu'il a entrepris pour sa gloire, et vous réjouirez son Coeur.
    Parlez-lui de son amour pour les hommes, et vous le comblerez de joie. Parlez à Jésus de sa sainte Mère, et vous glorifierez son affection de bon fils. Parlez-lui de ses saints, et vous exalterez sa grâce en eux.
    Ayant parlé à Jésus de lui, il vous parlera de vous. Votre coeur s'ouvrira aux rayons de ce soleil de bonté, comme la fleur humide et glacée, dans une matinée de printemps. Sa douce voix pénétrera votre âme. Vous l'écouterez alors dans le silence et le repos, ou plutôt dans l'action la plus suave et la plus forte de l'amour : "vous viendrez en lui !"
    Ce qui contrarie le plus l'épanouissement de la grâce en nous, c'est qu'à peine aux pieds du bon Maître, nous étalons nos misères et nos péchés, c'est-à-dire, que nous fatiguons notre esprit et attristons notre coeur. - Que votre premier mouvement soit donc (car il influera sur l'adoration tout entière) : O mon bon Jésus ! que je suis heureux et content de venir vous voir ! Que vous êtes aimable de m'avoir appelé ! Que vous êtes bon d'aimer une aussi pauvre créature que moi ! Oh ! je vous aimerai par un juste retour ! - "L'amour alors vous a ouvert le Coeur de Notre-Seigneur. Entrez, aimez et adorez." »

    Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868), in P. Albert Tesnière, Le Prêtre de l'Eucharistie, Bureau des Oeuvres Eucharistiques, Paris.

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  • Dimanche 18 novembre : 33ème dimanche du temps ordinaire

    Au calendrier traditionnel :

    25ème Dimanche après la Pentecôte :
    6ème dimanche restant après l’Épiphanie transféré

  • 17 novembre : Discours de Benoît XVI aux évêques français

    "La beauté des célébrations, bien plus que les innovations et les accommodements, fait oeuvre durable et efficace d'évangélisation."

    Comme le rappelle le Concile, l’action liturgique de l’Église fait aussi partie de sa contribution à l’œuvre civilisatrice (cf. Gaudium et spes, n. 58, 4). La liturgie est en effet la célébration de l’événement central de l’histoire humaine, le sacrifice rédempteur du Christ. Par là, elle témoigne de l’amour dont Dieu aime l’humanité, elle témoigne que la vie de l’homme a un sens et qu’il est par vocation appelé à partager la vie glorieuse de la Trinité. L’humanité a besoin de ce témoignage. Elle a besoin de percevoir, à travers les célébrations liturgiques, la conscience que l’Église a de la seigneurie de Dieu et de la dignité de l’homme. Elle a le droit de pouvoir discerner, par-delà les limites qui marqueront toujours ses rites et ses cérémonies, que le Christ « est présent dans le sacrifice de la Messe, et dans la personne du ministre » (cf. Sacrosanctum Concilium, n. 7). Sachant le soin dont vous cherchez à entourer vos célébrations liturgiques, je vous encourage à cultiver l’art de célébrer, à aider vos prêtres dans ce sens, et à œuvrer sans cesse à la formation liturgique des séminaristes et des fidèles. Le respect des normes établies exprime l’amour et la fidélité à la foi de l’Église, au trésor de grâce qu’elle garde et transmet ; la beauté des célébrations, bien plus que les innovations et les accommodements subjectifs, fait œuvre durable et efficace d’évangélisation.

    Source et Texte intégral sur le site internet du Vatican.

  • Message du Pape Benoît XVI à l'occasion de la XXVIIIe Journée mondiale de la Jeunesse 2013

    Le Saint Père appelle les jeunes à se faire missionnaires sur le web et en voyage

    « Jésus a envoyé ses disciples pour témoigner de sa présence salvifique à toutes les nations parce que Dieu, dans la surabondance de son amour pour tous les hommes, veut que tous soient sauvés et qu’aucun ne soit perdu. Par son sacrifice d’amour sur la croix, Jésus a ouvert la voie afin que tout homme, toute femme puisse connaître Dieu et entrer dans la communion d’amour avec Lui. Et il a formé une communauté de disciples pour porter la bonne nouvelle du salut jusqu’aux confins de la terre, pour rejoindre les hommes et les femmes de toutes les nations et de tous les temps. Faisons nôtre ce désir de Dieu!

    Chers amis, ouvrez les yeux et regardez autour de vous : tant de jeunes ont perdu le sens de leur existence. Allez ! Le Christ a aussi besoin de vous. Laissez-vous entraîner par son amour ; devenez les instruments de cet amour immense afin qu’il puisse rejoindre tous les hommes, en particulier ceux qui sont « éloignés ». Certains sont loin géographiquement, d’autres sont loin parce que leur culture ne laisse pas de place à Dieu, d’autres sont loin parce qu’ils n’ont pas encore accueilli l’Évangile de façon personnelle. D’autres encore sont loin parce que, bien qu’ayant reçu la foi, ils vivent comme si Dieu n’existait pas. À tous, ouvrons notre cœur ; cherchons à entrer en dialogue avec eux, dans la simplicité et le respect réciproque. Un tel dialogue, s’il est habité par une vraie amitié, portera du fruit. Ces « nations » auxquelles nous sommes envoyés sont non seulement tous les pays du monde, mais aussi les lieux où nous vivons : nos familles, nos quartiers, nos lieux d’études ou de travail, nos cercles d’amis, nos les lieux de loisirs. L’annonce joyeuse de l’Évangile vise tous ces espaces où nous vivons, sans aucune limite.

    Je voudrais signaler deux domaines dans lesquels votre engagement missionnaire est particulièrement requis. Le premier champ d’apostolat est le monde des communications sociales, en particulier le monde d’internet. Très chers jeunes, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire, « engagez-vous à introduire dans la culture de ce nouvel espace communicatif et informatif les valeurs sur lesquelles s’appuie votre vie ! (…) C’est à vous, jeunes, qui vous trouvez presque spontanément en syntonie avec ces nouveaux moyens de communication, qu’incombe, en particulier, la tâche de l’Évangélisation de ce « continent digital ». » (Benoît XVI, Message pour la XLIIIème Journée Mondiale des communications sociales, 24 mai 2009). Usez donc ce moyen de communication avec sagesse, en évitant les pièges inhérents à internet, en particulier le risque de dépendance, le danger de confondre le monde réel et le monde virtuel, de substituer la rencontre et le dialogue direct avec les personnes par des contacts sur le web.

    Le deuxième domaine est celui des voyages. Aujourd’hui, de plus en plus de jeunes ont l’occasion de voyager, soit pour leurs études, soit pour leur travail, soit pour des loisirs. Je pense aussi à tous les mouvements migratoires, où des millions de personnes se déplacent et changent de régions ou de pays pour des raisons économiques ou sociales. Ces phénomènes peuvent aussi devenir de providentielles occasions pour la diffusion de l’Évangile. Chers jeunes, n’ayez pas peur de témoigner de votre foi dans ces contextes aussi. Communiquer la joie de la rencontre avec le Christ : voilà un cadeau magnifique que vous pourriez faire à ceux qui vous accueillent. »

    Source et texte intégral : site internet du Vatican.

  • 17 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "... il faut toujours prier sans se décourager" (Lc 18, 1-8)

    « Le Verbe de Dieu nous livre ses enseignements sur la prière lorsqu'il apprend aux disciples qui en sont dignes et qui cherchent avec ferveur à s'en instruire, avec quelles paroles il convient de prier pour se faire entendre de Dieu. [...] Au contraire, celui qui ne s'unit pas à Dieu par la prière, se détachera de lui. Ce discours devra donc nous faire comprendre en premier lieu qu'il faut toujours prier sans se décourager (Lc 18,1). Car la prière a pour effet d'unir l'homme à Dieu, et celui qui est en communion avec Dieu est loin de l'Adversaire.

    La prière sauvegarde la tempérance, maîtrise la colère, abat l'orgueil, extirpe la rancune. [...] La prière est le sceau de la virginité et la fidélité du mariage. Elle est le bouclier des voyageurs, la garde de ceux qui dorment, la confiance de ceux qui veillent, la prospérité des agriculteurs, la sécurité des navigateurs. [...]

    Vraiment, quand bien même nous passerions toute notre vie à converser avec Dieu dans la prière et l'action de grâce, nous resterions, je crois, aussi indignes de cet échange avec notre bienfaiteur que si nous n'avions même pas conçu le désir de lui manifester notre reconnaissance.

    Le temps se divise en trois moments : le passé, le présent et l'avenir. En chacun d'eux nous saisissons la bienveillance divine. Penses-tu au présent ? Tu es en vie grâce au Seigneur. Si tu envisages l'avenir, l'espoir de réaliser tes désirs repose sur le Seigneur. Quant au passé, tu n'aurais pas existé si le Seigneur ne t'avait pas créé.

    Il t'a accordé sa faveur en te faisant naître, et depuis ta naissance il te l'accorde encore. Comme l'Apôtre le dit : Tu as en lui la vie et le mouvement (cf. Ac 17,28). Tu fondes sur cette même faveur ton espoir des réalités à venir. Toi, tu n'es maître que du présent.

    Même si tu ne cesses de rendre grâce à Dieu durant toute ta vie, cela égalera à peine la grâce qu'il te fait au moment présent, et tu ne trouveras jamais le moyen de payer ta dette de reconnaissance pour le passé et pour l'avenir. Que nous sommes loin, d'ailleurs, de lui rendre grâce selon la mesure de nos capacités ! C'est au point que nous n'employons même pas les possibilités qui nous sont offertes de manifester notre gratitude. Nous négligeons, en effet, de réserver, je ne dis pas toute la journée, mais même une infime partie de celle-ci, à la méditation des réalités divines. [...]

    Qui a rétabli dans la grâce originelle l'image divine que le péché avait ternie en moi ? Qui me fait monter vers le bonheur que je possédais avant d'être exilé du paradis, privé de l'arbre de vie et englouti dans l'abîme de cette existence charnelle ? Il n'y a personne qui comprenne (Rm 3,11), dit l'Écriture. Car, en vérité, si nous y étions vraiment attentifs, durant toute notre vie nous ne cesserions de rendre grâce à Dieu. »

    Saint Grégoire de Nysse († 395), Homélies sur la prière du Seigneur, 1, PG 44, 1120 1124-1125.

    Source : Clerus.org.

  • Joseph Haydn (1732-1809) : Quatuor à cordes en sol majeur Op. 77 n°1, Allegro moderato

    (destiné au prince Joseph Franz von Lobkowitz, l'un de ses mécènes)
    Jerusalem Quartet (Alexander Pavlovsky, Sergei Bresler, Amichai Grosz, Kyril Zlotnikov)

  • 17 novembre : Méditation

    « Recueillez-vous, c'est-à-dire, rentrez en vous-même et demeurez-y, car c'est là que vous trouverez Dieu. Dieu est partout, mais il est d'une manière particulière dans l'âme de l'homme. Il habite son image, et jamais il n'en sort : heureux donc celui à qui le Seigneur est présent, non seulement par son essence, comme à toutes les créatures, mais encore par sa grâce !
    Croyez fermement que Dieu est près de vous et au-dedans de vous, d'une manière invisible ; et, avec un saint tremblement, un respect et une humilité profonds, tenez-vous, comme une chaste épouse, en sa présence, disant avec le prophète Elie : "Vive le Seigneur, devant qui je suis" (I R XVII, 1). Répétez souvent ces paroles : "Le Seigneur est présent, le Seigneur me voit." Soyez aussi attentif à sa présence que s'il n'existait que lui et vous. Renfermez-vous en quelque sorte en Dieu, et demeurez-y comme dans le ciel même ; réjouissez-vous de pouvoir le trouver aussi aisément, et de posséder en vous un si grand trésor. Se souvenir de lui, c'est le trouver ; mais on le trouve d'une manière plus excellente encore, lorsqu'on peut parvenir jusqu'à ce fond intime de l'âme où lui seul existe... Vous serez heureux, alors que ni la société des hommes, ni aucun autre empêchement, ne vous ravira cette chère présence de Dieu ; ce qui arrivera quand vous serez tellement renfermé et affermi en lui, que vous le voyiez toujours en toutes choses. »

    Louis Blosius (de Blois, 1506-1566), Instruction spirituelle (ch.VI), Nouvelle édition, Paris, Veuve Pierres, 1752.

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  • 17 novembre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    St Grégoire le Thaumaturge, évêque et confesseur


    Vie de St Grégoire le Thaumaturge, évêque de Néocésarée († 270)

    Mémoire de Ste Elisabeth de Hongrie († 1231)
    Veuve, Tertiaire de Saint-François
    (fêtée le 19 novembre au calendrier traditionnel)

  • 16 novembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Ce qui se passera dans les jours du Fils de l'homme ressemblera à ce qui est arrivé dans les jours de Noé." (Lc 17, 26-37)

    « Autant que la petitesse de mon esprit me le permet, je pense que le déluge, qui mit alors, pour ainsi dire, un terme au monde, figure la véritable fin du monde. Le Seigneur lui-même l'a proclamé quand il a dit : "Aux jours de Noé les hommes achetaient, vendaient, bâtissaient, se mariaient, mariaient leurs filles, et le déluge vint qui les perdit tous : ainsi en sera-t-il à l'avènement du Fils de l'homme." (Lc XVII,26-27)
    Dans ce texte, il apparaît bien que le Seigneur décrit d'une seule et même façon le déluge qui est passé et la fin du monde qu'il annonce. Jadis, il fut dit à l'antique Noé de faire une arche et d'y introduire avec lui non seulement ses fils et ses proches mais des animaux de toute espèce ; à la consommation des siècles, il a été dit par le Père au Seigneur Jésus-Christ, notre Noé, qui est véritablement le seul Juste et le seul Parfait, de se faire une arche de bois équarris et de lui donner des mesures pleines de mystères célestes [le bois de la Sainte Croix]. C'est ce qui est indiqué dans le Psaume qui dit : "Demande et je te donnerai les nations pour héritage et pour domaine les extrémités de la terre." (Ps II,8) Il construit donc une arche et il fait des cellules, c'est-à-dire des logements pour recevoir les différentes espèces d'animaux. Ce sont ces logements que vise le prophète quand il dit : "Va, mon peuple, entre dans tes logements, cache-toi pour quelques instants jusqu'à ce que ma colère ait passé." (Is XXVI,20) La comparaison s'impose donc entre ce peuple qui est sauvé dans l'Eglise, et tous ces êtres, hommes et animaux, qui ont été sauvés dans l'arche. »

    Origène, Homélies sur la Genèse, II, 3 (Trad. SC 7, Le Cerf, 1943).

  • F. Nowowiejski : "Parce Domine"

    "Polskie Slowiki" (Les Rossignols de Pologne) - Dir. Wojciech A. Krolopp

  • 16 novembre : Prière

    Cantique "Coeur transpercé pour nous"

    « Coeur transpercé pour nous, des crimes de la terre,
    Ne vous souvenez plus ;
    Du cri qui retentit jadis sur le Calvaire,
    Souvenez-vous, souvenez-vous, Jésus.
    "Parce Domine..." (*)

    De la France à son Dieu refusant une place,
    Ne vous souvenez plus ;
    Des admirables saints, honneur de notre race,
    Souvenez-vous, souvenez-vous, Jésus.
    "Parce Domine..."

    Du travail insultant au repos du dimanche,
    Ne vous souvenez plus ;
    Des foules dont le coeur dans votre Coeur s'épanche,
    Souvenez-vous, souvenez-vous, Jésus.
    "Parce Domine..."

    Des chrétiens effaçant le sceau de leur baptême,
    Ne vous souvenez plus ;
    Des chrétiens éprouvés et fidèles quand même,
    Souvenez-vous, souvenez-vous, Jésus.
    "Parce Domine..."

    Du pécheur obstiné dans son impénitence,
    Ne vous souvenez plus ;
    Du pécheur repentant qui prie avec instance,
    Souvenez-vous, souvenez-vous, Jésus.
    "Parce Domine..."

    De nos péchés sans nombre, à notre heure dernière,
    Ne vous souvenez plus ;
    De nos amis sur nous versant une prière,
    Souvenez-vous, souvenez-vous, Jésus.
    "Parce Domine..."

    Coeur si tendre et si bon, du crime qui déborde,
    Ne vous souvenez plus ;
    De votre Mère ici criant : miséricorde !
    Souvenez-vous, souvenez-vous, Jésus.
    "Parce Domine..." »

    (*) : Parce, Domine, parce populo tuo / Ne in aeternum, irascaris nobis. (trois fois)

    Abbé J. Marbeuf (Cf. J. Benoist, Le Sacré-Coeur de Montmartre, Paris, 1992, p. 605)

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    Crucifix de l'église de Yaguarón au Paraguay (crédit photo)

  • 16 novembre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    Ste Gertrude, vierge


    Vie de Ste Gertrude la Grande, religieuse bénédictine de Helfta (1256-1302)

    « Je vous salue, ô Cœur sacré de Jésus, source vive et vivifiante de la vie éternelle, trésor infini de la Divinité, fournaise ardente du divin amour. Vous êtes mon asile et le lieu de mon repos. O mon divin Sauveur, embrasez mon cœur de l'ardent amour dont le vôtre est tout enflammé. Répandez dans mon cœur les grandes grâces dont le vôtre est la source et faites que mon cœur soit tellement uni au vôtre que votre volonté soit la mienne et que la mienne soit éternellement conforme à la vôtre, puisque je désire désormais que votre sainte volonté soit la règle de tous mes désirs et de toutes mes actions. »
    Sainte Gertrude (1256-1302), Prière extraite du Héraut de l'Amour divin.

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    Et

    Ste Marguerite, reine d'Écosse († 1093)