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  • 3 mai : Méditation

    « Notre existence, même bonne, n’a qu’un rendement médiocre, parce que notre attention se disperse trop. Nous sommes à la merci de chaque action, et, entre deux de nos actions, nous nous réservons à peine la minute de silence et de lumière qui nous mettrait face à l’esprit vivificateur, présent en nous, mais paralysé par nous, oublié par nous, laissé à son obscurité dans notre fond d’âme et attendant vainement un regard, un cri du coeur, un mouvement d’amour. »

    Père Raoul Plus (1882-1958), Dans le Christ Jésus, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1922.

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  • 3 mai : Invention de la Ste Croix

    Jusqu'en 1960, l'Eglise célébrait également aujourd'hui l'Invention de la Sainte Croix (326).


    Cette fête a été supprimée comme doublet de la fête du 14 septembre, alors que les deux fêtes commémoraient deux évènements distincts : la découverte des reliques de la Sainte Croix par Sainte Hélène, et la récupération de ces reliques pillées par les Perses.

    Historique de cette découverte par Sainte Hélène, telle que rédigée dans la "Légende dorée" de Jacques de Voragine (Tome II, Édouard Rouveyre Éditeur, Paris, 1902)

    Historique très détaillé des fêtes du 3 mai et du 14 septembre ici

    Et l'Evangile qui était lu ce jour (Jn 3, 1-15 : Nicodème)

  • 3 mai : Sanctoral

    Saints Philippe et Jacques, apôtres (1er s.)

    Et la Bienheureuse Mère Marie-Léonie Paradis (1840-1912)

    Fondatrice des Petites Soeurs de la Sainte Famille
    Béatifiée le 11 septembre 1984

  • Benoît XVI : Audience générale de ce mercredi 2 mai

    Benoît XVI évoque Saint Etienne, premier martyr de l'Eglise


    « Jésus a pris sur lui tout le péché de l’humanité, pour le porter dans l’amour de Dieu, et le brûler dans cet amour. Ainsi, s’approcher de la Croix, entrer en communion avec le Christ, c’est entrer dans cette transformation. Mais on peut se demander : où Etienne a-t-il puisé la force d’affronter ses persécuteurs et d’aller jusqu’au bout du don de lui-même ? Dans sa relation à Dieu, dans sa méditation de l’histoire du Salut. Comme lui, notre prière doit se nourrir de la Parole de Dieu. »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

     

  • 2 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Plaçons en notre coeur amour et douceur les uns envers les autres. N'est-ce pas un même Dieu qui nous domine tous ? Pourquoi chacun de nous dédaignerait-il son frère, pour profaner le pacte de vie et la paix entre nous (cf. MI 2, 5) ? Sache donc que ton frère, qui est ton prochain, c'est Dieu et non pas seulement un homme.
    Si donc ton frère c'est Dieu, c'est aussi son fils, fils qu'il a acheté au prix du sang de son Fils unique (cf. Ap 5, 9) ; il a livré celui-ci aux mains des pécheurs qui le mirent à mort sans qu'il ouvrît la bouche (cf. Is 53, 6-7) ; Ac 8, 32) ; et cela afin que nous, après avoir constaté avec quel amour et quelle faveur il nous avait traités, nous fassions retour sur nous-mêmes, nous nous aimions les uns les autres et mourions les uns pour les autres, chacun s'occupant de son prochain avec simplicité et amour et dans la crainte de Dieu, et en se faisant serviteur l'un pour l'autre avec amour. Telle, en effet, est la volonté de Dieu, et telle est la voie par laquelle il est venu à nous. »

    Saint Athanase d'Alexandrie (296-375).

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 2ème jour

    Deuxième jour : Pourquoi avons-nous été créés ?

    Les philosophes se sont demandés, sans pouvoir souvent répondre à leurs propres interrogations, d’où ils venaient, pourquoi ils avaient été créés, et où ils allaient.
    La Très Sainte Vierge, dont la lumière de la foi éclairait l’âme pure et immaculée, savait qu’Elle venait de Dieu, créateur du Ciel et de la terre, que le Seigneur l’avait placée ici-bas en lui donnant une mission spéciale, et qu’Il lui réservait une récompense éternelle.
    Nous pouvons dire, avec un noble orgueil, que, comme Marie, nous venons de Dieu, que, dans sa sagesse infinie, Il a donné à notre vie un but déterminé, et qu’Il nous prépare un bonheur sans fin si nous sommes fidèles à ses ordres. Il est cependant des hommes qui passent sur cette terre sans jamais s’occuper de leurs destinées éternelles et perdent leur âme sans retour, parce qu’ils ont vécu comme s’ils ne devaient pas mourir.

    Exemple. – Jésus était un jour dans la maison de son ami Lazare ; les deux sœurs l’aidaient à recevoir son divin hôte, mais s’y employaient d’une manière différente ; Madeleine s’était prosternée à ses pieds et recueillait avec amour chacune des paroles qui sortaient de sa bouche ; Marthe s’occupait avec empressement de toute sorte de soins, et s’arrêtant devant le Sauveur, elle lui dit : « Seigneur, ne voyez-vous pas que ma sœur me laisse tout faire seule ? Dites-lui donc qu’elle m’aide. » Jésus lui répondit : « Marthe, Marthe, vous vous inquiétez et vous vous troublez de beaucoup de choses ; or, une seule est nécessaire, c’est le salut. »

    Prière. – Vous êtes appelée, ô Marie, l’Etoile du matin, daignez donc me guider dans le chemin souvent difficile de la vie. Faites que j’aie toujours le salut de mon âme en vue et que je ne m’en laisse point distraire par les divers événements qui traversent mon existence. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je m’efforcerai de travailler sans relâche à l’œuvre de mon salut.
    Ô Marie, Etoile du matin, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 2 mai : Méditation

    « Il ne faut pas confondre la joie avec ses différentes expressions à tous les niveaux : il y a le plaisir, le confort, la joie intellectuelle et artistique, la joie du travail bien fait ou de l'entreprise réussie ; il y a surtout les innombrables joies des relations humaines y compris la joie de l'amour qui doit accompagner l'homme pendant toute sa vie. Et cependant, toutes ces expériences ne sont que des formes extérieures de la joie. Plus ces formes sont importantes, plus leurs racines sont profondes. La joie véritable est située à une grande profondeur, et nous devrions creuser profondément en nous pour lui permettre de jaillir. C'est sans doute là le sens de l'expression que nous employons spontanément pour exprimer un grand bonheur : Je suis profondément heureux. C'est pourquoi tout grand bonheur est aussi silencieux. il ne peut être exprimé. Il est indicible. Il affleure rarement à la surface, et nous serions incapables d'en faire étalage. C'est à la racine même de notre être que nous sommes habités par notre joie. »

    Dom André Louf (1929-2010), Au gré de sa grâce - Propos sur la prière, Desclée de Brouwer, Paris, 1989.

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  • 2 mai : Dies Natalis de Soeur Marie du Christ Roi

    Anniversaire du Dies Natalis de Soeur Marie du Christ Roi (Olive Danzé, + 1968)

  • 2 mai : Sanctoral

    Saint Athanase, évêque, confesseur et docteur

    Vie de Saint Athanase (296-375)


    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Athanase
    (Audience générale du 20 juin 2007)

     

  • 1er mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Verbe de Dieu est né une fois pour toutes selon la chair. Mais, à cause de son amour des hommes, il désire naître sans cesse selon l'esprit pour ceux qui le désirent ; il se fait petit enfant et se forme en eux en même temps que les vertus ; il se manifeste dans la mesure où il sait que celui qui le reçoit en est capable. En agissant ainsi, ce n'est point par jalousie qu'il atténue l'éclat de sa propre grandeur, mais parce qu'il jauge et mesure la capacité de ceux qui désirent le voir. Ainsi le Verbe de Dieu se révèle toujours à nous de la manière qui nous convient et cependant demeure invisible pour tous, à cause de l'immensité de son mystère. C'est pourquoi l'Apôtre par excellence, considérant la force de ce mystère, dit avec sagesse : "Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui, et il le sera à jamais" (Héb 13, 8) ; il contemplait ce mystère toujours neuf que l'intelligence n'aura jamais fini de scruter... La foi seule peut saisir ce mystère, elle qui est au fond de tout ce qui déborde l'intelligence et défie l'expression. »

    Saint Maxime le Confesseur (+ 662), Capita theologica, 1, 8-13 ; PG 90, 1182-1186.

    Voir la catéchèse de Benoît XVI sur Saint Maxime le Confesseur lors de l'Audience générale du 25 juin 2008 sur le site internet du Vatican.

  • Salve Mater Misericordiae


    Salve Mater misericordiae, Mater Dei et Mater veniae, Mater spei et Mater gratiae, Mater plena Sanctae Letitiae, O Maria !
    Salve decus humani generis. Salve Virgo dignior ceteris, quae virgines omnes transgrederis et altius sedes in superis. O Maria !
    Salve Mater...
    Salve felix Virgo puerpera: Nam qui sedet in Patris dextera, Caelum regens, terram et aethera, Intra tua se clasit viscera. O Maria !
    Salve Mater...
    Esto, Mater, nostrum solatium: Nostrum esto, tu Virgo, guadium, et nos tandem post hoc exsilium, Laetos juge choris caelestium. O Maria !
    Salve Mater...

  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 1er jour

    Premier jour : Marie notre modèle

    La meilleure manière d’honorer la Très Sainte Vierge est de s’efforcer de reproduire ses admirables vertus ; car Elle est non seulement notre Mère, mais encore notre Modèle.
    Marie s’est élevée à la sainteté sublime qui la caractérise, non point par un genre de vie exceptionnel, mais en accomplissant parfaitement et avec esprit de foi chacun de ses actes. Son existence a été extérieurement simple et ordinaire ; l’observation de la loi divine, la pratique des vertus de son état constituent toute sa perfection.
    La voie dans laquelle Elle a marché est celle que nous devons suivre. Levons les yeux vers Elle ; méditons sa conduite et attachons-nous à reproduire par nos sentiments, nos actions, nos paroles, ce que nous admirons en Elle ; efforçons-nous de faire chaque jour un pas dans cette imitation de notre Mère ; c’est le moyen le plus sûr de lui être agréable.
    « L’âme de Marie est le miroir fidèle où se réfléchissent dans toute leur beauté les plus sublimes vertus, dit saint Ambroise ; qu’Elle soit votre modèle et la lumière de tous vos pas. »

    Exemple. – Un saint roi aimait à aller, pendant les nuits d’hiver, visiter Jésus dans la solitude de son tabernacle. Le serviteur qui le suivait et qui marchait après lui sur la neige à peine foulée, tremblait de froid ; ses pieds étaient meurtris et il se plaignait des fatigues du chemin. Le prince lui dit : Mettez vos pieds dans les traces de mes pas et vous serez sensiblement soulagé.
    Le serviteur le fit, et il sentit bientôt une douce chaleur le fortifier.
    Marchons sur les traces de la Sainte Vierge ; mettons nos pieds dans les empreintes de ses pas ; et, à sa suite, nous trouverons facile, attrayant même, ce qui nous aura paru d’abord impossible ou rebutant. Si c’est au foyer des vertus de Marie que notre cœur s’anime, il se sentira bientôt échauffé par une ardeur infatigable à suivre les vestiges d’un si beau modèle à imiter.

    Prière. – Je vous en conjure, ô Marie, recevez-moi pour votre enfant ; obtenez-moi la grâce d’imiter vos vertus, particulièrement votre humilité, votre douceur, votre patience, et votre amour pour Dieu. Accordez-moi une vraie dévotion envers vous et envers votre divin Fils, sans lequel on ne peut rien ; apprenez-moi à supporter les croix, les humiliations et toutes les peines qu’il plaira à Dieu de m’envoyer ; faites, enfin, que, vivant dans la pratique de la vertu, je puisse mourir entre vos bras, et expirer en prononçant les noms de Jésus, Marie, Joseph. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je m’appliquerai à imiter la Très Sainte Vierge dans toutes mes actions.
    Sainte Mère de Dieu, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Mai : le mois de la Vierge Marie (suite)

    Nous pouvons, en ce mois de Marie, faire de notre chapelet (si ce n'est déjà le cas !) un compagnon quotidien, dans la méditation des saints mystères du Rosaire... en ces moments si difficiles que nous traversons...

    « Le Christ est le Maître par excellence, le révélateur et la révélation. Il ne s'agit pas seulement d'apprendre ce qu'il nous a enseigné, mais “d'apprendre à le connaître Lui”. Et quel maître, en ce domaine, serait plus expert que Marie ? S'il est vrai que, du point de vue divin, l'Esprit est le Maître intérieur qui nous conduit à la vérité tout entière sur le Christ (cf Jn 14, 26; 15, 26; 16, 13), parmi les êtres humains, personne mieux qu'elle ne connaît le Christ ; nul autre que sa Mère ne peut nous faire entrer dans une profonde connaissance de son mystère.

    Le premier des “signes” accomplis par Jésus – la transformation de l'eau en vin aux noces de Cana – nous montre justement Marie en sa qualité de maître, alors qu'elle invite les servants à suivre les instructions du Christ (cf. Jn 2, 5). Et nous pouvons penser qu'elle a rempli cette fonction auprès des disciples après l'Ascension de Jésus, quand elle demeura avec eux dans l'attente de l'Esprit Saint et qu'elle leur apporta le réconfort dans leur première mission. Cheminer avec Marie à travers les scènes du Rosaire, c'est comme se mettre à “l'école” de Marie pour lire le Christ, pour en pénétrer les secrets, pour en comprendre le message.

    L'école de Marie est une école tout particulièrement efficace si l'on considère que Marie l'accomplit en nous obtenant l'abondance des dons de l'Esprit Saint, en nous offrant aussi l'exemple du "pèlerinage dans la foi" (Lumen gentium, n.58) dont elle est un maître incomparable. Face à chaque mystère de son Fils, elle nous invite, comme elle le fit à l'Annonciation, à poser humblement les questions qui ouvrent sur la lumière, pour finir toujours par l'obéissance de la foi: "Je suis la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole !" (Lc 1, 38). »

    Bx Jean-Paul II, extrait de la Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae (14), 16 octobre 2002.
    (Texte intégral)

    sur notre site : enseignements pontificaux sur le Rosaire

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    Pour aller plus loin : Historique du mois de Marie

  • Mai : le mois de la Vierge Marie


    Lambillotte (1796-1855) - C'est le Mois de Marie

    C'est le mois de Marie,
    C'est le mois le plus beau ;
    A la Vierge chérie,
    Disons un chant nouveau.

    Ornons le sanctuaire
    De nos plus belles fleurs ;
    Offrons à notre Mère
    Et nos chants et nos coeurs.

    De la saison nouvelle
    On vante les attraits :
    Marie est bien plus belle,
    Plus brillants sont ses traits.

    Au vallon solitaire,
    Le lis, par sa blancheur,
    De cette Vierge Mère
    Nous redit la candeur.

    L'aimable violette,
    Cherchant l'obscurité,
    De la Vierge reflète
    La douce humilité.

    La rose épanouie
    Aux premiers feux du jour
    Nous rappelle, ô Marie,
    Ton maternel amour.

    Vierge, que ta main sème
    Et fasse croître en nous
    Les vertus dont l'emblème
    A ses yeux est si doux.

    Fais que dans la patrie
    Nous chantions à jamais
    Sainte Vierge Marie,
    Ta gloire et tes bienfaits.

  • Prière de Saint Pie X au glorieux Saint Joseph, modèle des travailleurs

    « Glorieux saint Joseph, modèle de tous ceux qui sont voués au travail, obtenez-moi la grâce de travailler en esprit de pénitence pour l'expiation de mes nombreux péchés ; de travailler en conscience, mettant le culte du devoir au-dessus de mes inclinations ; de travailler avec reconnaissance et joie, regardant comme un honneur d'employer et de développer par le travail les dons reçus de Dieu ; de travailler avec ordre, paix, modération et patience, sans jamais reculer devant la lassitude et les difficultés ; de travailler surtout avec pureté d'intention et avec détachement de moi-même ayant sans cesse devant les yeux la mort et le compte que je devrai rendre du temps perdu, des talents inutilisés, du bien omis et des vaines complaisances dans le succès, si funestes à l'oeuvre de Dieu. Tout pour Jésus, tout pour Marie, tout à votre imitation, patriarche saint Joseph ! Telle sera ma devise à la vie à la mort. Amen. »

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    Saint Joseph charpentier, par Georges de La Tour (1593-1652)
    Peinture de 1642, au musée du Louvre à Paris.

  • 1er mai : Rappel historique de cette fête de Saint Joseph

    - en 1847, Pie IX étend à tout le rite romain la fête du "Patronage de Saint Joseph" (d’origine carmélitaine). Elle est fixée au 3ème dimanche après Pâques.
    - le 8 décembre 1870, Pie IX proclame Saint Joseph "Patron de l’Église universelle", et élève la fête à la 1ère classe. Il fait du 19 mars une fête solennelle.
    - En 1889, Léon XIII lui décernait officiellement le titre de "saint patron des pères de famille et des travailleurs".
    - en 1911, Pie X en change l’intitulé comme "Solennité de saint Joseph, patron de l’Église universelle" et la dote d’une Octave commune.
    - en 1913, la réforme du calendrier de saint Pie X (qui désire libérer les dimanches perpétuellement empêchés par une fête de saint) déplace la Solennité au mercredi précédent (le mercredi étant le jour spécialement consacré à saint Joseph dans la dévotion). En compensation, la fête est élevée à l’honneur de solennité de première classe suivie d’une octave.
    - en 1955, Pie XII institue la "Solennité de Saint Joseph Artisan" le 1er mai, faisant disparaître la fête mobile du Patronage de Saint Joseph et toute son Octave.

    - Liens historiques très détaillés entre Saint Joseph et l'Eglise ici

    - Et sur le 1er mai "d'origine" : ni muguet, ni "vrai travail", et encore moins Jeanne d'Arc...

    - A lire également : le Motu Proprio "Bonum sane" de Benoît XV (25 juillet 1920)

    - Site dédié à Saint Joseph

  • 1er mai : Saint Joseph, artisan

    Saint Joseph, travailleur

    Au calendrier traditionel :

    Saint Joseph, artisan


    Hymne des vêpres "Te Joseph celebrent"
    (composé par Clément X, Pape de 1670 à 1676)

     

    Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum,
    Te cuncti résonent christíadum chori,
    Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ
    Casto fœdere Vírgini.


         Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph !
         Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges !
         Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni
         par une chaste alliance à l’auguste Vierge.

    Almo cum túmidam gérmine cóniugem
    Admírans, dúbio tángeris ánxius,
    Afflátu súperi Fláminis Angelus
    Concéptum Púerum docet.


         Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété,
         tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse,
         un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu,
         l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.

    Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras
    Ægypti prófugum tu séqueris plagas ;
    Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis,
    Miscens gáudia flétibus.


         Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ;
         tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ;
         tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves :
         ainsi tes joies sont mêlées de larmes.

    Post mortem réliquos sors pia cónsecrat,
    Palmámque eméritos glória súscipit :
    Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo,
    Mira sorte beátior.


         D’autres sont glorifiés après une sainte mort,
         ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ;
         mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même,
         tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.

    Nobis, summa Trias, parce precántibus,
    Da Ioseph méritis sídera scándere :
    Ut tandem líceat nos tibi pérpetim
    Gratum prómere cánticum. Amen.


         Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ;
         que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux,
         pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais
         le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.
  • 30 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "En vérité, en vérité, je vous le déclare : je suis la porte des brebis". Il vient d’ouvrir la porte qu’il nous avait montrée fermée. Il est lui-même cette porte. Nous le reconnaissons. Entrons donc, ou réjouissons-nous d’être déjà entrés. "Tous ceux qui sont venus sont des voleurs et des brigands". Seigneur, que veulent dire ces paroles : "Tous ceux qui sont venus ?" Eh quoi ! n’êtes-vous pas venu vous-même ? Veuillez donc me comprendre. En disant : "Tous ceux qui sont venus, sont des voleurs et des brigands", j’ai évidemment sous-entendu en dehors de moi. Reportons-nous donc en arrière. Avant la venue du Sauveur, les Prophètes ont paru ; étaient-ils des voleurs et des brigands ? Non, car, au lieu d’être en dehors de lui, ils étaient avec lui. Il avait envoyé devant lui des hérauts, mais il tenait en ses mains le coeur de ces émissaires divins...

    "Je suis, dit-il, la voie, la vérité et la vie (Jn XIV, 6)". S’il est la vérité, les Prophètes sont donc venus avec lui, puisqu’ils ont dit la vérité. Tous ceux qui sont venus en dehors de lui sont, par conséquent, "des voleurs et des brigands" ; ils sont venus pour voler et faire mourir. "Mais les brebis ne les ont point entendus".... Avant que Notre-Seigneur Jésus-Christ vint sur la terre et s’humiliât jusqu’à se faire homme, il y eut des justes pour croire qu’il viendrait, comme nous croyons qu’il est déjà venu. Les temps ont été divers, mais la foi a toujours été la même... La même croyance unit et ceux qui ont cru à sa venue future, et ceux qui le croient venu. Nous voyons que les uns et les autres sont tous entrés, quoique à des époques différentes, par la porte de la foi, c’est-à-dire par le Christ... Tous ceux donc qui, dans les temps antérieurs au Christ, ont ajouté foi aux prédictions d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moïse, des autres patriarches et des autres Prophètes qui annonçaient le Christ, ceux-là en étaient les brebis. »

    Saint Augustin (354-430), 45e Traité sur Saint Jean, in Œuvres complètes de Saint Augustin (Tome X), Bar-Le-Duc, 1864.

    Oeuvres complètes de Saint Augustin ici.

  • L'Alleluia du Messie de Haëndel (1685-1759)


    Par l'Escolania de Montserrat (Espagne)