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  • Angélus de ce dimanche 26 mai 2013

    Dimanche midi, en la fête de la Sainte Trinité, le Saint-Père a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place St Pierre. "Que la lumière du temps pascal et de la Pentecôte renouvelle chaque année en nous la joie et la stupeur de la foi : reconnaissons que Dieu n'est pas quelque chose de vague, notre Dieu n'est pas un "Dieu spray", il est concret, non pas abstrait, il a un nom : Dieu est amour. Ce n'est pas un amour sentimental, émotif, mais l'amour du Père qui est à l'origine de toute vie, l'amour du Fils qui meurt sur la croix et ressuscite, l'amour de l'Esprit qui renouvelle l'homme et le monde. Penser que Dieu est amour nous fait beaucoup de bien, parce qu'il nous enseigne à aimer, à nous donner aux autres comme Jésus s'est donné à nous, et marche avec nous. Jésus marche avec nous... La Sainte Trinité n'est pas le produit de raisonnements humains ; elle est le visage avec lequel Dieu s'est révélé, non pas du haut d'une chaire, mais en cheminant avec l'humanité... Le Saint Esprit...nous enseigne tout ce que nous ne savons pas, nous guide au-dedans de nous, nous donne de bonnes idées et de bonnes inspirations".

    Après la prière mariale, le Pape a évoqué Giuseppe Puglisi, prêtre et martyr, assassiné par la mafia en 1993 et proclamé bienheureux hier à Palerme : "Don Puglisi fut un prêtre exemplaire spécialement consacré à la pastorale des jeunes. En éduquant les jeunes selon l'Evangile, ils les soustrayait à une mauvaise vie, et celle-ci a donc cherché à l'éliminer en le tuant. En réalité cependant, c'est lui qui a gagné, avec le Christ ressuscité. Je pense à toutes les souffrances des hommes et des femmes, d'enfants aussi, qui sont exploités par tant de mafias qui les utilisent en leur faisant faire un travail qui les rend esclaves, avec la prostitution, avec tant de pressions sociales. Derrière ces exploitations, derrière ces esclavages, se trouvent les mafias. Prions le Seigneur afin qu'il convertisse le cœur de ces personnes. Ils ne peuvent pas faire cela ! Ils ne peuvent pas faire de nous, frères, des esclaves ! Nous devons prier le Seigneur ! Prions pour que ces mafieux et mafieuses se convertissent à Dieu et louons Dieu pour le témoignage lumineux de l'Abbé Puglisi, et faisons de son exemple un trésor !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.13)

  • Messe à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie, dans la banlieue nord de Rome

    "La réalité se comprend mieux en périphérie qu'au centre", a dit le Pape François aux milliers de personnes qui l'attendaient ce matin à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie dans la banlieue nord de Rome. A son arrivée, le Saint-Père accompagné par le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome et Mgr Guerino Di Tora, Auxiliaire, a salué les familles des enfants baptisés cette année et a confessé quelques fidèles. Il a fait saluer son secrétaire Mgr Alfred Xuereb, qui fête ses 29 ans de sacerdoce. A 9h30, il a présidé la messe après le mot d'accueil du P Benoni Ambarus, le curé, et a donné la communion pour la première fois à 16 enfants, et à 28 autres qui l'avaient déjà reçue les semaines précédentes.

    Dans son homélie entrecoupée de questions-réponses aux enfants, le Pape a évoqué la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, relevant que la Vierge, à peine reçut-elle la nouvelle qu'elle serait Mère de Jésus, et que sa cousine Elisabeth était elle aussi enceinte, partit "en toute hâte" sans attendre, sans se dire qu'Elisabeth avait "sûrement des amies pour l'aider". "Il est beau de penser cela de la Vierge, de notre Mère, qui va en hâte aider...non pas pour se vanter et dire à sa cousine : Maintenant c'est moi qui commande parce que je suis la Mère de Dieu ! Non, ce n'est pas cela qu'elle a fait. Elle est venue l'aider. Et la Vierge est toujours comme cela. Elle est notre Mère et vient toujours en hâte lorsque nous en avons besoin. Ce serait beau d'ajouter à la Litanie de la Vierge une litanie qui dise : Notre-Dame qui accourt, prie pour nous !... parce qu'elle accourt toujours, elle n'oublie pas ses enfants. Et quand ses enfants sont dans la difficulté, le besoin et l'invoque, elle accourt. Et cela nous rassure d'avoir notre Maman à proximité, toujours à notre côté... La Vierge qui accourt toujours pour nous". Elle "nous aide aussi à bien comprendre Dieu..., à bien comprendre la vie de Jésus", a ajouté le Saint-Père qui a ensuite dialogué avec les enfants : "Je vous demande à vous les enfants : Qui sait qui est Dieu ? Levez la main. Le Créateur de la terre. Et combien de Dieu y-a-t-il ? Un. Mais, on m'a dit, à moi qu'il y en avait trois : le Père, le Fils et le Saint Esprit !... Ils sont trois en un, trois personnes en une. Et que fait le Père ? Le Père est le commencement, le Père, celui qui a créé toutes les choses, et qui nous a créé nous. Que fait le Fils ?...Il nous aime. Et ensuite. Il nous apporte la Parole de Dieu... Et encore ? Qu'a fait Jésus sur la terre ? Il nous a sauvé. Il est venu donner sa vie pour nous. Le Père crée le monde, Jésus nous sauve. Et l'Esprit Saint, que fait-il ? Il nous aime !". Maintenant, tous ensemble les enfants : le Père nous a tous créé, a créé le monde, Jésus nous sauve, et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! C'est cela la vie chrétienne : parler avec le Fils et parler avec l'Esprit Saint. Jésus nous a sauvé mais marche aussi avec nous dans la vie... Et que fait-il quand il marche avec nous dans la vie ? Ça c'est difficile. Celui qui le sait gagne le championnat de football. Que fait Jésus quand il marche avec nous ? D'abord, il nous aide. Il nous guide. Très bien ! Il marche avec nous, nous aide, nous guide et nous enseigne à le suivre. Jésus nous donne aussi la force de marcher quand c'est difficile, pas vrai ? Et même dans nos devoirs d'école ! Il nous donne la force. Savez vous comment ?... Dans la communion, il nous donne la force, nous aide. Mais quand vous dites : il nous donne la communion, un morceau de pain nous donne tant de force ? Cela semble du pain. En réalité, ce n'est pas du pain. Qu'est-ce ? C'est le corps de Jésus. Jésus vient dans nos cœurs. Voilà, pensons tous à cela, tout le monde : le Père nous a donné la vie, Jésus nous a donné le salut, il nous accompagne, nous guide, nous soutient, nous enseigne. Et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! Il nous donne l'amour. Pensons à Dieu ainsi et demandons à la Vierge Marie, notre Mère, qui accourt toujours pour nous aider, de nous enseigner à bien comprendre comment est Dieu, comment est le Père, comment est le Fils et comment est le Saint Esprit". Après la Messe, le Pape est rentré au Vatican pour présider le traditionnel Angélus dominical Place St Pierre.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.13)

  • La Très Sainte Trinité par les Pères de l'Eglise

    « L'âme qui aime Dieu n'en est jamais rassasiée, mais parler de Dieu est audacieux : notre esprit est bien loin d'une si grande affaire... Plus on est avancé dans la connaissance de Dieu, plus on ressent profondément son impuissance. Tel était Abraham, tel aussi était Moïse : alors qu'ils pouvaient voir Dieu, autant du moins qu'il est possible à l'homme, l'un comme l'autre se faisait le plus petit de tous ; Abraham se nommait "terre et cendre", et Moïse se disait de parole malhabile et lente (Gn 18,27 ; Ex 4,11). Il constatait en effet, la faiblesse de sa langue à traduire la grandeur de Celui que son esprit saisissait. Nous parlons de Dieu non pas tel qu'il est, mais tel que nous pouvons le saisir.

    Quant à toi, si tu veux dire ou entendre quelque chose de Dieu, laisse ta nature corporelle, laisse tes sens corporels... Élève ton esprit au-dessus de tout ce qui a été créé, contemple la nature divine : elle est là, immuable, indivise, lumière inaccessible, gloire éclatante, bonté désirable, beauté inégalable dont l'âme est blessée, mais qu'elle ne peut pas traduire en paroles adéquates.

    Là est le Père, le Fils et le Saint Esprit... Le Père est le principe de tout, la cause de l'être de ce qui est, la racine des vivants. Il est celui dont coulent la Source de la vie, la Sagesse, la Puissance, l'Image parfaitement semblable du Dieu invisible : le Fils engendré du Père, Verbe vivant, qui est Dieu, et tourné vers le Père (1Co 1,24 ; He 1,3 ; Jn 1,1). Par ce nom de Fils, nous apprenons qu'il partage la même nature : il n'est pas créé par un ordre, mais il brille sans cesse à partir de sa substance, uni au Père de toute éternité, égal à lui en bonté, égal en puissance, partageant sa gloire... Et quand notre intelligence aura été purifiée des passions terrestres et qu'elle laisse de côté toute créature sensible, tel un poisson qui émerge des profondeurs à la surface, rendue à la pureté de sa création, elle verra alors l'Esprit Saint là où est le Fils et où est le Père. Cet Esprit, étant de même essence selon sa nature, possède lui aussi tous les biens : bonté, droiture, sainteté, vie... De même que brûler est lié au feu et resplendir à la lumière, ainsi on ne peut ôter à l'Esprit Saint le fait de sanctifier ou de faire vivre, pas plus que la bonté et la droiture. »

    Saint Basile de Césarée (v.330-379), Homélie sur la foi, 1-3 (Trad. F. Luc Brésard, 2000 ans d'homélie Année C, Socéval, Perpignan, 2000 - rev.)

  • Tomás Luis de Victoria (1548-1611) : "O Quam Gloriosum est Regnum"

    Monteverdi Choir - Dir. John Eliott Gardiner

  • Méditation - Prière à la Très Sainte Trinité

    « O Trinité éternelle ! O Déité, qui, par l'union de votre nature divine, avez donné un si grand prix au sang de votre Fils unique ! ô Trinité éternelle ! vous êtes une mer profonde où plus je me plonge, plus je vous trouve, et plus je vous trouve, plus je vous cherche. Vous êtes inépuisable, et en rassasiant l'âme dans vos profondeurs, vous ne la rassasiez jamais ; elle est toujours affamée de vous, éternelle Trinité ; elle désire vous voir avec la lumière dans votre lumière.
    Comme le cerf soupire après l'eau vive des fontaines, mon âme désire sortir de l'obscure prison de son corps pour vous voir dans la vérité de votre Etre. Combien de temps encore votre visage sera-t-il caché à mes regards, ô éternelle Trinité ! Feu et abîme de charité, dissipez donc ce nuage de mon corps, car la connaissance que vous m'avez donnée de vous-même dans votre Vérité m'a fait violemment désirer de déposer le fardeau de mon corps, et de donner ma vie pour l'honneur et la gloire de votre nom.
    J'ai goûté et j'ai vu avec la lumière de l'intelligence, dans votre lumière, l'abîme de votre Trinité éternelle et la beauté de votre créature. En me regardant en vous, j'ai vu que j'étais votre image, puisque vous m'avez fait participer à votre puissance. O Père éternel ! vous avez communiqué à mon intelligence la sagesse qui appartient à votre Fils unique, et le Saint-Esprit, qui procède de vous et de votre Fils, m'a donné la volonté qui me rend capable d'aimer. O Trinité éternelle ! vous êtes le Créateur ; je suis votre créature, et j'ai connu, par la création nouvelle, que vous m'avez donnée dans le sang de votre Fils, combien vous vous êtes passionné pour la beauté de votre créature.
    O Abîme, ô Déité éternelle, ô Mer profonde ! pouviez-vous me donner plus qu'en vous donnant vous-même ?
    [...]
    Revêtez-moi, revêtez-moi de vous-même, éternelle Vérité, afin que je parcoure cette vie mortelle avec la véritable obéissance et la lumière de la sainte foi, dont vous enivrez de plus en plus mon âme.
    Grâces à Dieu. Amen. »

    Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Le Livre des Dialogues, Traité de l'obéissance, ch. CLXVII.

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    Albrecht Dürer (1471-1528) : Adoration de la Trinité (1511)
    Musée de l'Histoire de l'Art, Vienne
  • Dimanche 26 mai : Très Sainte Trinité

    Calendrier liturgique

  • André Campra (1660-1744) : Messe Ad Majorem Dei Gloriam - "Kyrie" & "Agnus Dei"

    Le Concert Spirituel - Dir. Hervé Niquet
    Vidéo : photographies de l'abbaye de Valloires (Somme)

  • Méditation - Poésie : "L'Hôte divin"

    "J'entrerai chez lui et je souperai avec lui" Apocalypse IV - 20

    Ainsi, ce serait vrai, mon Dieu, cette promesse ?
    Quand le coeur épuisé sombre dans la détresse
    Vous seriez cet ami qui s'en vient, vers le soir,
    Et vous consentiriez, Seigneur, à vous asseoir
    En mon logis désert, auprès de cette table ?
    J'entendrais votre voix, suave, délectable,
    Me dire avec l'accent de l'Amour souverain
    Ces mots que l'on attend toute une vie en vain !
    Et nous partagerions, seul à seul, et sans hâte
    L'adorable repas ?...
                                     Votre main délicate
    Effleurerait ma main, silencieusement,
    Cependant que la nuit tomberait doucement
    Et que vos yeux divins plongeraient en mon âme
    Un grand regard d'amour me brûlant de sa flamme,
    Pour que je puisse enfin, d'un coeur qui se soumet
    Mettre à vos pieds, Seigneur, tout mon être à jamais !

    Puisque vous l'avez dit, mon Dieu, je veux le croire,
    Vos promesses, jamais ne seront illusoires !
    Venez, mon Dieu, venez, puisque je vous attends
    Avec une âme avide et depuis si longtemps !

    Tout est bien prêt ! J'ai mis, pour cette insigne agape,
    L'eau pure avec le pain, sur ma plus belle nappe
    Et, pour que ce festin nous réjouisse mieux,
    Ma précieuse coupe est pleine de vin vieux
    Et des fruits savoureux remplissent les corbeilles !
    Et puis, voici le miel de mes blondes abeilles !

    Près des flambeaux d'argent que vous allumerez
    De célestes parfums, comme vous les aimez,
    Embaumeront le soir... et d'idéales roses,
    En mon jardin secret, pour vous seront écloses !...

    Seigneur, ne tardez pas, mon âme se languit !
    N'ai-je pas entendu votre pas dans la nuit
    S'approcher lentement de ma demeure, ô Maître !
    Oui, c'est bien Vous ! Déjà, je crois voir apparaître
    Votre blanche tunique au détour du chemin
    Qui s'illumine enfin de ce halo divin
    Dont la mauve lueur inonde l'ombre verte !

    Entrez, Seigneur, entrez ! La porte est entr'ouverte...

    Marlène Grunère, L'Or du silence.
    (Source)

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    (Crédit photo)

  • Samedi 25 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Heinrich Schütz (1585-1672) : "Die Himmel erzählen die Ehre Gottes" (SWV 386)

    Collegium Vocale de Gand - Dir. Philippe Herreweghe

  • Méditation : Marie Auxiliatrice - Maria Auxilium Christianorum

    Ce titre donné à la Sainte Vierge Marie fut officiellement introduit dans l'Eglise par Pie V, après la célèbre victoire de Lépante en 1571, lorsque qu'il ordonna d'inscrire dans la litanie Lorétienne l'invocation "Maria Auxilium Christianorum, ora pro nobis".

    Pie VII en institua la fête, le jour de sa rentrée à Rome, après les années de captivité à Savone puis à Fontainebleau. C'était le 24 mai 1814, la fête fut donc fixée au 24 mai.

    Entre-temps avait été érigée à Munich, en Bavière, la première Confrérie en l'honneur de Marie Auxiliatrice (suite à une victoire inespérée des autrichiens sur les Turcs en 1683).

    Turin fut une des premières villes agrégées à la Confrérie de Munich, et sa Confrérie de Notre-Dame Auxiliatrice fut enrichie par Pie VI, par rescrit du 9 février 1798, de précieuses indulgences et faveurs spirituelles.
    La Confrérie se réunissait en l'église Saint-François de Paule, où le cardinal Maurice, prince de Savoie, avait fait placer une belle statue de marbre dédiée à Notre-Dame Auxiliatrice.

    Saint Jean Bosco (1815-1888), très attaché à Notre-Dame Auxiliatrice, voulut élever en son honneur une belle église au Valdocco. Avec le soutien de Pie IX qui apporta un premier don et sa bénédiction spéciale pour ce projet, la pose de la première pierre eut lieu solennellement le 27 avril 1865.
    L'église fut achevée en trois ans, et on put la consacrer le 9 juin 1868.

    L'église de Notre-Dame Auxiliatrice fut érigée presque sans qu'une quête ait eu lieu ; la dépense totale fut d'un peu plus d'un million ; or, un registre, parfaitement tenu, prouve que, sur cette somme considérable, huit cent cinquante mille francs furent l'offrande de personnes qui avaient obtenu des grâces ou des faveurs signalées, et qui témoignaient ainsi leur reconnaissance.

    Le 9 juin 1868, lorsque, à la fin de la consécration solennelle de la Basilique, des nombreux évêques et autres personnalités se congratulaient avec lui pour cette entreprise, Don Bosco répondit avec une phrase simple, mais riche de foi :

    "Je n'ai rien mis du mien : Ædificavit sibi domum Maria". Marie s'est bâtie elle-même sa maison. "Chaque pierre, chaque ornement c'est une de ses grâces." (MB IX, 247).

    Il disait aussi : "Ayez une confiance éperdue en l'Hostie et en Marie Auxiliatrice et vous verrez ce que sont les miracles."

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    Prière indulgenciée à Notre-Dame Auxiliatrice ou Marie, secours des chrétiens

    « Vierge très puissante, aimable Auxiliatrice du peuple chrétien, quelle reconnaissance ne vous devons-nous point pour l’assistance que vous avez donnée à nos pères, quand, menacés par les Turcs infidèles, ils ont invoqué votre secours maternel en récitant dévotement le saint Rosaire ! Du haut du ciel vous avez vu leur danger, vous avez entendu leur appel avec compassion : vous avez accueilli favorablement leur humble prière, suggérée par le grand Pontife St Pie V, et vous vous êtes hâtée de venir à leur secours. Ah ! faites, ô Mère chérie, qu’aujourd’hui encore les longs gémissements de l’Epouse du Christ arrivent jusqu’au trône de votre miséricorde ; ayez encore pitié d’elle ; levez-vous pour la délivrer de tant d’ennemis qui l’environnent.

    Aujourd’hui encore, de tous les coins de la terre cette prière qui vous est chère s’élève vers votre trône, pour vous rendre favorable à nous dans les calamités présentes comme dans le passé. Hélas ! nos péchés n’empêchent, ou du moins ne retardent que trop l’effet de cette prière ! Mère très chère, obtenez-nous donc une vraie douleur de nos péchés, et une ferme résolution de mourir plutôt que d’offenser Dieu : car c’est pour nous une trop grande douleur que ce secours, dont nous avons un si extrême besoin, soit refusé ou retardé à cause de nous.

    Montrez-vous favorable, Mère chérie, aux prières de l’univers catholique, et domptez l’orgueil de ces malheureux qui, dans leur insolence, osent insulter Dieu et voudraient voir la ruine de cette Eglise contre laquelle, suivant l’infaillible parole de Jésus-Christ, les portes de l’enfer ne prévaudront jamais. Qu’une fois de plus le monde reconnaisse que, lorsque vous prenez en main la défense de l’Eglise, la victoire est certaine ; que le triomphe peut être retardé, mais qu’il ne saurait manquer, comme la foi nous l’assure. Animés de cette foi, nous espérons que, grâce à votre intercession, Dieu nous exaucera. Ainsi soit-il. »

    Indulgence applicable : 200 jours, une fois par jour.

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  • Vendredi 24 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Les 24 & 25 mai 2013 : Veillées de prière pour la France et la famille

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    Liste des villes où sont organisées ces veillées de prière, avec églises et horaires :
    http://www.tousenpriere.com/veillees/

  • Felix Mendelssohn Bartholdy (1809-1847) : "Ave Maria" Op. 23 No 2, pour choeur à huit voix

    Ensemble Vocal de La Chapelle Royale, Collegium Vocale de Gand - Dir. Philippe Herreweghe

  • Méditation - Prière

    « Ô Christ Jésus, Verbe Incarné,
    Fils bien aimé du Père,
    Prêtre et victime, Hostie immaculée,
    accomplissez en moi comme en vous,
    sur moi comme sur vous,
    votre sacerdoce et votre sacrifice.

    Fils bien aimé, Prêtre pour l'éternité,
    pardonnez-moi, purifiez-moi, fortifiez-moi,
    Par l'Esprit de Sainteté
    transformez-moi entièrement en votre ressemblance,
    et conformez-moi toute à vous :
    Fils et Prêtre, victime et Hostie.

    Que jamais je ne vous résiste,
    mais que toujours, par cet Esprit de Sainteté,
    je m'abandonne dans la foi, la confiance et l'amour,
    à votre sacerdoce, préparant, offrant,
    et consommant en moi son sacrifice.

    Ô Christ Jésus, Fils et Prêtre, Hostie immaculée,
    par l'Esprit Saint prenez tellement ma vie en la vôtre,
    et répandez si pleinement votre vie en la mienne
    que, selon la volonté du Père,
    je ne vive plus qu'en votre vie,
    que ma vie ne soit plus que la vôtre
    qu'ainsi le Père ne voie plus en moi
    que vous, son Fils bien aimé,
    et que par vous et en vous
    Il me reçoive de plus en plus en Lui.

    Vivez et agissez en moi,
    aimez et priez en moi, expiez et réparez en moi,
    louez et rendez grâce en moi,
    bénissez et adorez en moi, ainsi que vous l'avez fait
    avec une infinie perfection d'amour et d'obéissance

    depuis le sein très pur de la Bienheureuse Vierge Marie,
    en laquelle vous avez assumé notre nature
    passible et mortelle
    jusque sur la Croix très amère
    sur laquelle, par l'Esprit d'amour,
    vous vous êtes immolé vous-même
    en répandant volontairement tout votre Précieux Sang,
    dans d'indicibles souffrances d'âme et de corps...

    pour nous rendre, purifiés et sanctifiés en vous,
    participants de la nature et de la vie divines,
    et nous introduire, assumés en vous, le Fils bien aimé,
    dans le sein du Père,
    plénitude infinie de l'ineffable mystère.

    Amen. »

    Marie de la Trinité (Paule de Mulatier, 1903-1980), Carnets, Ceffonds, 9 janvier 1940, in "Le Petit Livre des Grâces", Arfuyen, Orbey, 2002.

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  • Jeudi 23 mai 2013

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 22 mai 2013

    "Soyons des témoins courageux de l'Evangile"

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale à l’Esprit Saint, "sans lequel, a-t-il dit, l’Eglise ne pourrait vivre et réaliser la mission que Jésus nous a confié, celle d’aller et de faire des disciples de tous les peuples. Cette mission ne concerne pas seulement quelques-uns, c’est aussi la mienne, la tienne, la nôtre. Nous devons tous être des évangélisateurs surtout par notre vie... C’est pourquoi, nous devons nous ouvrir sans peur à l’action de l’Esprit Saint... A la Pentecôte, l’Esprit Saint fit sortir d’eux-mêmes les apôtres et les transforma en annonciateurs des grandes œuvres de Dieu...que chacun entendait dans sa propre langue.
    Il y a ici un premier effet important de l’action de l’Esprit Saint...l’unité, la communion... La confusion des langues, comme à Babel, est dépassée parce qu’aujourd’hui règne l’ouverture à Dieu et aux autres, qui mène à l’annonce de la Parole de Dieu avec un langage que tous comprennent, celui de l’amour que l’Esprit répand dans les cœurs... Qu'est-ce que je fais dans ma vie ? - a demandé le Pape en haussant la voix - Je divise en faisant des commentaires, en critiquant, avec des commérages, avec envie ?
    Le deuxième effet de l’Esprit Saint – a poursuivi le Saint-Père - est le courage qu’il m’inspire pour annoncer franchement la nouveauté de l’Evangile, à haute voix, en tout temps et lieu. Et cela, bien appuyé sur la prière, sans laquelle toute action reste vide et l’action manque d’âme puisqu’elle n’est pas animée par l’Esprit... Evangéliser, annoncer Jésus, est réjouissant, tandis que l'égoïsme nous rend tristes et amers".
    Il a alors souligné le rôle de la nouvelle évangélisation comme troisième effet important. "Une Eglise qui évangélise doit toujours partir de la prière, en demandant, comme les apôtres dans le cénacle, le feu de l’Esprit Saint. Seule une relation fidèle et intense avec Dieu permet de ne pas rester enfermé et d’annoncer avec courage l’Evangile".
    Avant de conclure, le Pape a rappelé les paroles de Benoît XVI : “Aujourd’hui, l’Eglise sent le vent de l’Esprit Saint qui nous aide et nous montre la bonne voie”... "Renouvelons, chaque jour, notre confiance en l’action de l’Esprit Saint, laissons-nous guider par lui, soyons des hommes et des femmes de prière qui rendent témoignage de l’Evangile avec courage, en devenant dans ce monde des instruments d’unité et de communion avec Dieu".
    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les quelque 50.000 pèlerins réunis sur la Place St Pierre. Il a invité, en anglais, à prier pour les victimes et en particulier les enfants, de l’ouragan en Oklahoma.

    Après l’audience générale, le Saint-Père, rappelant que le 24 mai, on célèbrera la fête liturgique de la bienheureuse Vierge Marie, Auxiliatrice des chrétiens, qui est vénérée avec une grande dévotion dans le sanctuaire de Sheshan à Shangaï, a lancé un appel pour la Chine, invitant tous les catholiques du monde à "prier pour implorer de Dieu la grâce d’annoncer avec humilité et joie le Christ mort et ressuscité, pour être fidèles à leur Eglise et au Successeur de Pierre et vivre quotidiennement au service de leur pays et de leurs concitoyens de façon cohérente avec la foi qu’ils professent". Le Pape a invoqué la Vierge avec ces paroles: "Notre-Dame de Sheshan, soutiens les engagements de ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus... Que la Vierge fidèle soutienne les catholiques chinois, rende précieux aux yeux du Seigneur leurs engagements difficiles et fasse grandir l’affection et la participation de l’Eglise chinoise sur le chemin de l’Eglise universelle".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.5.13)
  • Robert Fayrfax (1464-1521) : Missa Tecum principium - "Agnus Dei"

    Cardinall's Musick - Dir. Andrew Carwood

    Seconde partie :

  • Méditation : Fiat !

    « Fiat ! Ce doit être la devise de ma vie, parce que c'est la loi de mon salut et de ma sanctification.
    Dieu, qui m'a créé sans mon consentement, ne me sauvera que si je le veux. Sa vérité est offerte aux hommes : il faut croire. Mais l'homme peut refuser cette confiance. Il croit, s'il le veut. Fiat ! Et l'intelligence plie au gré de la volonté qui veut croire en une soumission entière, fière, aimée.
    Sa loi est intimée aux hommes : l'Eglise la garde et la transmet en son nom. Libre à l'homme de l'accepter ou de la violer. Il s'y soumet, s'il veut ; et, à chaque fois qu'il y courbe ses sens, son coeur, son esprit, il s'incline devant Dieu qui commande. Fiat !
    Et à mesure que Dieu trouve nos volontés plus dociles sous sa main, il multiplie ses appels et ses ordres intimes. Il y a un commerce intérieur continu entre Dieu et les âmes à qui il se communique et parle. Et toute fidélité à ces voix intimes suppose, de la part de l'homme, un fiat nouveau qui, soumettant, chaque jour davantage, l'humaine volonté au vouloir et au bon plaisir divin, nous sanctifie toujours plus parce qu'elle nous fait plus semblables à Dieu.
    Ainsi s'accomplit en nous l'oeuvre de la sanctification et de la sainteté, au rythme énergique et doux de nos fiat répétés.
    Mais il est des moments nombreux dans la vie où ce mot risque ou bien de ne pas monter à nos lèvres ou de n'y pas avoir le son qui convient. La douleur nous tient. C'est notre heure de ténèbres. La douleur est messagère de Dieu. Comment la recevons-nous ? Nous ne l'aurions pas choisie ; du moins, nous l'aurions rarement choisie telle : Dieu nous ôte l'embarras du choix : il décide. Peines, dégoûts, horreurs, larmes, il ne s'offusque de rien de tout cela ; pourvu que, à la fin, comme pour Jésus, le fiat monte du coeur, non pas seulement en signe de l'acceptation triste d'un pis-aller, mais avec la virile allégresse qui dressa le Maître devant ses ennemis.
    Ainsi le fiat nous rend plus forts que la douleur même ; ainsi il lui fait rendre, dans notre vie, toutes les merveilles de dons et de grâces dont elle est chargée.
    O Marie, enseignez-moi à réciter le Notre Père. Si souvent je dis à Dieu : que votre volonté se fasse ! Que ce ne soit pas une vaine protestation : que je ne vive vraiment que de la pensée et du désir de faire en tout la volonté et le bon plaisir de Dieu. Fiat ! »

    P. Charles Parra s.j., in "Le Messager du Coeur de Jésus", mai 1921.

    fiat,Vierge,Marie,volonté divine,consentement,salut,sanctification,confiance,fidélité,dons,grâces

  • Mercredi 22 mai 2013

    Calendrier liturgique

    Notre page (vie, prières, litanies...) dédiée à Ste Rita (fêtée ce jour)