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  • Méditation : patience et humilité...

    « Temps et patience. Patience avec ce que Dieu nous envoie ; patience avec nous-mêmes ; patience avec le prochain. La patience est souffrance (...). Humilie-toi devant Dieu et devant les hommes, car Dieu parle à celui qui s'abaisse. Aime le silence, car une parole abondante n'est pas exempte de faute. Souviens-toi que tout regorge de bien pour ceux qui aiment sincèrement Dieu. Si David n'avait pas péché, il n'aurait pas acquis une si profonde humilité, et Marie-Madeleine n'aurait pas tant aimé le Christ. »

    Saint Pio de Pietrelcina (1887-1968) à l'une de ses filles spirituelles, in Antonio Socci, Le secret de Padre Pio, Pierre Téqui éditeur, 2013.

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  • Jeudi 11 juillet 2013

    Calendrier liturgique

  • Après le « mariage pour tous… », message de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    Message de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon

    "La Loi Taubira fait partie de ces lois moralement injustes, auxquelles la conscience chrétienne ne peut souscrire."


    Texte intégral à télécharger ici.

  • Cyprien de Rore (1515-1565) : Missa praeter rerum seriem - Sanctus & Benedictus

    Lumina Vocal Ensemble - Dir. Emma Horwood

  • Méditation : Marcel Van (fêté ce jour)

    « Petit frère, tu marches actuellement sur une route tracée par Dieu ; ne te décourage donc jamais, garde confiance, et tu verras que tout s'arrangera. Dieu n'a pas besoin de chercher de belles intelligences, des esprits brillants, puisqu'il est l'origine de tout. Tout ce qu'il cherche, c'est un cœur sincère, une volonté fermement décidée à mettre en lui son entière confiance. Continue de croire que Dieu mènera ton projet à bonne fin. Rappelle-toi toujours qu'Il donne ses grâces selon la mesure de notre foi. Si notre foi est faible, nous obtenons peu, si elle est grande, nous obtenons beaucoup, et si nous mettons en lui toute notre confiance, Dieu nous donnera toute sa puissance qui agira en nous, car étant infiniment juste, si nous lui offrons tout, nécessairement, sa justice l'oblige à tout nous donner.

    Si tu ne me crois pas, interroge ma sur la petite Thérèse, et tu verras. L'Évangile rend également témoignage de ce fait. Chaque fois que Jésus opère un miracle en faveur de quelqu'un, il ne lui pose que cette question : est-ce que tu crois ? Et le miracle n'a lieu que s'il a la foi.

    Fais des efforts pour mettre toute ta confiance en Dieu. Si tu crois fermement, tu n'as plus aucune raison de t'inquiéter de ton avenir, puisque Dieu s'en occupe déjà.

    Sois joyeux ! »

    Marcel Van (1928-1959, "apôtre de l'Amour" fêté ce jour, cause de béatification en cours), Lettre à J. Tôn, 1er mars 1953, in Œuvres complètes - 3 : Correspondance, Editions Saint-Paul/Amis de Van, 2001.

    Les amis de Van

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  • Mercredi 10 juillet 2013

    Calendrier liturgique

  • William Byrd (v.1540-1623) : "Recordare, Domine"

    Recordare, Domine, testamenti tui, et dic Angelo percutienti:
    Cesset iam manus tua, ut non desoletur terra.

    Quiescat Domine iam ira tua a populo tuo,
    et a civitate sancta tua, ut non desoletur terra.

  • Méditation - Prières : Ste Véronique Giuliani (fêtée ce jour)

    « Ô mon Jésus, je me consacre à vous. Vous m'avez dit que ceux qui aiment la Croix n'ont d'autre demeure que votre propre Coeur. Je me déclare donc amante, amante de la Croix, et je signe cette déclaration de mon propre sang. »

    « Ô amour infini, blessez-moi de vos traits... Ô mon Epoux, je m'offre en holocauste perpétuel et comme une Victime d'amour, j'unis ce sacrifice au vôtre, c'est-à-dire à celui de la Croix. Je m'engage à rester toujours crucifiée avec vous, à ne vouloir jamais que votre volonté... Je vous demande, ô mon Sauveur Jésus, la conversion des pécheurs... Me voilà prête à donner mon sang en vue de leur salut, et pour la confirmation de la sainte foi. Ô mon Dieu, c'est au nom de votre amour, au nom de votre Coeur, que je vous fais cette prière... Et vous, âmes rachetées par le sang de Jésus, ô pécheurs, venez à ce Coeur. Venez à la fontaine, à l'océan de son amour... »

    Ste Véronique Giuliani (1660-1727, fêtée ce jour), in P. Désiré des Planches O.M.C., La Passion Renouvelée ou Sainte Véronique Giuliani, Libraire S. François d'Assise, Paris, 1927.

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  • Mardi 9 juillet 2013

    Calendrier liturgique

  • Le Pape François à Lampedusa

    Ce matin, le Pape François s'est rendu sur l'ile italienne de Lampedusa, point de chute depuis de nombreuses années de multitudes de migrants et dans les eaux de laquelle des dizaines d'entre eux ont trouvé la mort. Il a quitté l'aéroport romain de Ciampino et est arrivé sur l'île à 9h15 où il a été reçu par l'Archevêque d'Agrigente, Mgr Francesco Montenegro, et par le Maire, Mme Giuseppina Nicolini. Il s'est rendu en voiture à Cala Pisana pour embarquer et se rendre au port de Lampedusa, accompagné par les barques des pêcheurs de l'ile. Au cours du trajet, il a jeté à la mer une couronne de fleurs en souvenir des migrants morts en Méditerranée. Une cinquantaine d'immigrés l'attendait sur le quai, à Punta Favarolo, dont beaucoup de musulmans, se trouvant dans les centres d'accueil de Lampedusa. Le Pape a salué personnellement chacun d'eux avant de se rendre au centre sportif Arena où il a célébré la messe à 10h30. La formule liturgique choisie était celle de la rémission des péchés prévue par le Missel Romain. Les textes de la liturgie de la Parole (le récit de Caïn et Abel, le massacre des innocents, le Psaume Miserere) soulignaient l'aspect pénitentiel de la Liturgie. Le Saint-Père a utilisé un bâton pastoral de la paroisse de Lampedusa réalisé avec des morceaux de bois des embarcations des migrants arrivés sur l'ile et un calice en bois provenant également de ces barques, tous deux œuvres d'un artisan de Lampedusa ayant participé à l'aide aux immigrés. Voici un large résumé de l'homélie du Pape :

    "Immigrés morts en mer, dans ces bateaux qui au lieu d'être un chemin d'espérance ont été un chemin de mort. Il y a quelques semaines, quand j'ai appris cette nouvelle, qui malheureusement s'est répétée tant de fois, ma pensée y est revenue continuellement comme une épine dans le cœur qui apporte de la souffrance. J'ai alors senti que je devais venir ici aujourd'hui pour prier, pour poser un geste de proximité, mais aussi pour réveiller nos consciences pour que ce qui est arrivé ne se répète pas. S'il vous plaît, que cela ne se répète pas !". Le Pape a ensuite remercié les habitants et les autorités de Lampedusa de leur solidarité avec les immigrés et, parmi eux, il a salué les musulmans qui aujourd'hui commencent le jeûne du ramadan, en disant : "L'Eglise vous est proche dans la recherche d'une vie plus digne pour vous et vos familles... Ce matin, à la lumière de la Parole de Dieu que nous avons écoutée, je voudrais proposer des paroles qui surtout provoquent la conscience de tous, poussent à réfléchir et à changer concrètement certaines attitudes. "Adam, où es-tu ?" c'est la première question que Dieu pose à l'homme après le péché. Adam est un homme désorienté qui a perdu sa place dans la création parce qu'il croit devenir puissant, pouvoir tout dominer, être Dieu. Et l'harmonie se rompt, l'homme se trompe et cela se répète aussi dans la relation avec l'autre qui n'est plus le frère à aimer, mais simplement l'autre qui dérange ma vie, mon bien-être. Et Dieu pose la deuxième question : "Caïn, où est ton frère ?". Le rêve d'être puissant...ou même d'être Dieu, génère une chaine d'erreurs qui est l'engrenage de la mort, et conduit à verser le sang de son frère ! Ces deux questions de Dieu résonnent encore aujourd'hui avec toute leur force ! Tant de nous, et moi aussi, sont désorientés. Nous ne sommes plus attentifs au monde dans lequel nous vivons... Nous ne prenons pas soin de ce que Dieu a créé pour tous et nous ne sommes plus capables non plus de prendre soin les uns des autres. Et quand cette désorientation prend les dimensions du monde, on en arrive à des tragédies comme celle à laquelle nous avons assisté.

    "Où est ton frère ?" la voix de son sang crie vers moi, dit Dieu. Il ne s'agit pas d'une question adressée aux autres, mais d'une question adressée à moi, à toi, à chacun de nous. Ces frères et sœurs cherchaient à sortir de situations difficiles pour trouver un peu de sérénité et de paix. Ils cherchaient un endroit meilleur pour eux et leurs familles, mais ils ont trouvé la mort. Combien de fois ceux qui cherchent cela ne trouvent pas compréhension, ne trouvent pas accueil, ne trouvent pas solidarité ! Et leurs voix montent jusqu'à Dieu ! J'ai rencontré quelques-unes de ces personnes qui sont passées par les mains des trafiquants. La pauvreté des autres représente une source de bénéfices... Quelle souffrance et certains n'ont pu arriver à destination !

    "Où est ton frère ?" Qui est responsable de ce sang ? Dans la littérature espagnole, il existe une comédie de Lope de Vega qui raconte comment les habitants de la ville de Fuente Ovejuna tuent le gouverneur parce que c'est un tyran, et le font de façon à ce que l'on ne se sache pas qui a procédé à l'exécution. Et quand le juge du roi demande qui a tué le gouverneur, tous répondent : Fuente Ovejuna, monsieur ! Tous et personne. Aujourd'hui aussi cette question émerge avec force : Qui est le responsable du sang de ces frères et sœurs ? Personne ! Nous répondons tous ainsi : ce n'est pas moi...les autres, mais pas moi. Mais Dieu demande à chacun de nous : Où est le sang de ton frère qui crie jusqu'à moi ? Aujourd'hui, personne dans le monde ne se sent responsable de cela. Nous avons perdu le sens de la responsabilité fraternelle. Nous sommes tombés dans l'attitude hypocrite du prêtre et du serviteur de l'autel dont parle Jésus dans la parabole du bon Samaritain. Nous regardons notre frère à moitié mort sur le bord de la route, peut-être pensons-nous "le pauvre" et nous continuons notre route, ce n'est pas notre affaire, et avec cela nous nous mettons l'âme en paix. La culture du bien être qui nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux cris des autres, nous fait vivre dans des bulles de savon qui sont belles mais ne sont rien, qui ne sont que l'illusion du futile, du provisoire, qui conduit à l'indifférence envers les autres, et qui conduit même à une mondialisation de l'indifférence. Nous sommes habitués à la souffrance des autres, cela ne nous concerne pas, ne nous intéresse pas, n'est pas notre affaire !... La mondialisation de l'indifférence nous rend tous "innommés", des responsables sans nom et sans visage.

    "Adam où es-tu ?", "Où est ton frère ?" sont les deux questions que Dieu pose au début de l'histoire de l'humanité et qu'il adresse aussi à tous les hommes de notre temps, à nous aussi. Mais je voudrais que nous nous posions une troisième question : Qui de nous a pleuré pour ce fait et pour d'autres comme celui-ci ?, pour la mort de ces frères et sœurs ? Qui a pleuré pour ces personnes qui étaient sur le bateau ? Pour les jeunes mamans qui portaient leurs enfants ? Pour ces hommes qui désiraient quelque chose pour soutenir leurs familles ? Nous sommes dans une société qui a oublié l'expérience des pleurs, ce qu'est souffrir avec. La mondialisation de l'indifférence nous a ôté notre capacité de pleurer ! Dans l'Evangile nous avons écouté le cri, les pleurs, la longue plainte : Rachel pleure ses enfants...parce qu'ils ne sont plus. Hérode a semé la mort pour défendre son bien-être, sa bulle de savon. Et cela continue de se répéter. Demandons au Seigneur d'effacer ce qui reste d'Hérode dans nos cœurs. Demandons au Seigneur la grâce de pleurer sur notre indifférence, sur la cruauté qu'il y a dans le monde, en nous, même chez ceux qui dans l'anonymat prennent des décisions socio-économiques qui ouvrent la voie à des drames comme celui-ci... Seigneur, dans cette liturgie qui est une liturgie de pénitence, nous demandons pardon pour notre indifférence envers nos frères et sœurs. Nous te demandons pardon pour ceux qui se sont habitués, se sont fermés dans leur bien-être qui entraine l'anesthésie du cœur. Nous te demandons pardon pour ceux qui par leurs décisions au niveau mondial ont créé des situations qui conduisent à ces drames".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.7.13).

  • John Taverner (v.1490-1545) : Missa Gloria tibi Trinitas (6 voix)

    The Choir of Christ Church Cathedral, Oxford

  • Méditation - Prière : pardon et réparation

    « Ô Jésus, mon Sauveur et mon Rédempteur, Fils du Dieu vivant, prosternés à vos pieds, nous implorons votre pardon et nous vous offrons réparation pour tous les blasphèmes proférés contre votre saint Nom, pour tous les outrages qui vous sont infligés dans le très saint sacrement de l'autel, pour toutes les irrévérences commises envers votre très sainte et immaculée Mère, pour toutes les calomnies et injures dont souffre votre Epouse, la sainte Eglise catholique. - Ô Jésus, qui avez dit : "Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, je le ferai", nous vous prions instamment pour nos frères dont le salut est en danger, afin que vous les préserviez des pièges qui les conduiraient à apostasier la foi véritable. Sauvez ceux qui sont déjà sur les bords de l'abîme ; donnez à tous la lumière pour connaître la vérité, la force et le courage pour lutter contre le mal, la persévérance dans la foi et dans une active charité. Ô très bon Jésus, c'est en votre nom que nous le demandons à Dieu, votre Père, avec qui, dans l'unité du Saint-Esprit, vous régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Prière indulgenciée par Léon XIII, 15 février (27 octobre) 1902, 13 mai 1903. - Acta S. Sedis, XXXV, 702.

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  • Lundi 8 juillet 2013

    Calendrier liturgique

  • Messe célébrée pour les séminaristes, novices et consacrés

    Ce matin, le Saint-Père a célébré la messe en la Basilique vaticane pour les séminaristes, novices et consacrés rassemblés à Rome dans le cadre de l'Année de la foi, centrant l'homélie sur sens de la mission de l'Eglise qui leur revient :

    "Vous êtes tous en cheminement vocationnel, et provenez de toutes les parties du monde : vous représentez la jeunesse de l’Eglise ! Si l’Eglise est l’Epouse du Christ, en un certain sens vous représentez le moment des fiançailles, le printemps de la vocation, la saison de la découverte, de la vérification, de la formation. Et c’est une très belle saison dans laquelle sont jetées les bases pour l’avenir... Aujourd’hui la Parole de Dieu nous parle de la mission... Quels sont les points de repère de la mission chrétienne ? Les lectures que nous avons écoutées nous en suggèrent trois, la joie de la consolation, la Croix et la prière.

    Le premier élément est la joie de la consolation. Le prophète Isaïe s’adresse à un peuple qui a traversé la période sombre de l’exil pour qui, après une épreuve très dure, est venu le temps de la consolation, de la tristesse et de la joie... Quel est la raison de cette invitation à la joie ? Le Seigneur, qui répand sur la Cité sainte et ses habitants un torrent de consolations...un torrent de tendresse maternelle. Ainsi agit le Seigneur envers nous. Tout chrétien, et nous plus que les autres, sommes appelés à porter ce message d’espérance qui donne sérénité et joie, la consolation de Dieu, sa tendresse envers tous. Mais nous ne pouvons pas en être porteur si nous n’expérimentons pas nous-mêmes en premier la joie d’être consolés par lui, d’être aimés de lui. Il est important, pour que notre mission soit féconde, de vivre la consolation de Dieu et la transmettre ! J’ai rencontré quelquefois des personnes consacrées qui ont peur de la consolation de Dieu, et des pauvres qui se tourmentent, parce qu’ils ont peur de cette tendresse de Dieu. Mais vous, n’ayez pas peur !... Trouvez le Seigneur qui nous console et allez consoler le Peuple de Dieu. Cela est la mission. Les gens aujourd’hui ont besoin, certainement, de paroles, mais ils ont besoin surtout que nous témoignions la miséricorde, la tendresse du Seigneur qui réchauffe le cœur, qui réveille l’espérance, qui attire vers le bien et la joie de porter la consolation de Dieu.

    Le second point de repère de la mission est la Croix. Saint Paul, écrivant aux galates, affirme que pour lui la croix du Seigneur demeure sa seule gloire... Dans son ministère, Paul a expérimenté la souffrance, la faiblesse et l’échec, mais aussi la joie et la consolation. C’est le mystère pascal de Jésus, le mystère de mort et de résurrection... A l’heure de l’obscurité, à l’heure et de l’épreuve est déjà présente et agissante l’aube de la lumière et du salut. Le mystère pascal est le cœur palpitant de la mission de l’Eglise. Et si nous demeurons dans ce mystère, nous sommes à l’abri, aussi bien d’une vision mondaine et triomphaliste de la mission, que du découragement qui peut naître devant les épreuves et les échecs. La fécondité pastorale, la fécondité de l’annonce de l’Evangile n’est donnée ni par le succès, ni par l’insuccès évalués selon des critères humains, mais par la conformité avec la logique de la Croix de Jésus, qui est la logique du sortir de soi-même pour se donner, la logique de l’amour. C’est la Croix, toujours la Croix avec le Christ, parce que parfois on nous la propose sans le Christ. C'est impossible. C’est la Croix, toujours la Croix avec le Christ qui assure la fécondité de notre mission. Et c’est de la Croix, acte suprême de miséricorde et d’amour, que l’on renaît comme créature nouvelle.

    Enfin, le troisième élément c'est la prière. Dans l’Evangile nous avons entendu qu'il fallait prier le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers. Les ouvriers pour la moisson ne sont pas choisis par campagne publicitaire ou appel au service de la générosité. Ils sont choisis et envoyés par Dieu, qui seul choisit...et ordonne la mission. Pour cette raison, la prière est importante. L’Eglise, nous a répété Benoît XVI, n’est pas nôtre. Elle est de Dieu. Si souvent, nous, les consacrés, nous pensons qu’elle est nôtre. Nous faisons d’elle quelque chose qui nous vient à l’esprit, or le champ à cultiver est celui de Dieu. Par conséquent la mission est essentiellement grâce. La mission est grâce. Et si l’apôtre est le fruit de la prière, il trouvera en elle la lumière et la force de son action... L’un de vous, un de vos formateurs, me disait l’autre jour qu'évangéliser s'accomplit à genoux... Soyez donc toujours des hommes et des femmes de prière. Sans un rapport constant avec Dieu la mission devient un métier... Non. Ce n’est pas un métier, c’est autre chose. Le risque de l’activisme, d’une trop grande confiance dans les structures, est toujours un piège. Si nous regardons Jésus, nous voyons qu’à la veille de chaque décision ou évènement important, il se recueillait dans une prière intense et prolongée. Cultivons la dimension contemplative, y compris dans le tourbillon des engagements les plus urgents et pesants. Et plus la mission vous appelle à aller vers les périphéries existentielles, plus votre cœur doit être uni à celui du Christ, plein de miséricorde et d’amour. Là se trouve le secret de la fécondité pastorale, de la fécondité d’un disciple du Seigneur ! Jésus envoie les siens sans argent, ni sac, ni sandales. La diffusion de l’Evangile n’est assurée ni par le nombre de personnes, ni par le prestige de l’institution, ni par la quantité des ressources disponibles. Ce qui compte, c’est d’être imprégné de l’amour du Christ, se laisser conduire par l'Esprit et greffer sa propre vie sur l’arbre de vie, qui est la Croix du Seigneur... Je vous confie tous à l’intercession de Marie, la mère qui nous aide à prendre librement et sans crainte les décisions définitives. Puisse-t-elle vous aider à témoigner de la joie de la consolation de Dieu, sans avoir peur de la joie. Puisse-t-elle vous aider à vous conformer à la logique de l’amour de la Croix, à croître dans l’union toujours plus intime avec le Seigneur dans la prière. Ainsi votre vie sera riche et féconde".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.7.13)

    Intégralité de l'homélie (y compris les passages improvisés) ici.

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina : Missa Papae Marcelli (Messe du pape Marcel) - Credo

    Westminster Cathedral Choir - Dir. David Hill

  • Méditation : la liturgie

    « Je suis convaincu que la crise de l'Eglise que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie qui est parfois même conçue de telle manière - etsi Deus non daretur (*) - que son propos n'est plus du tout de signifier que Dieu existe, qu'Il s'adresse à nous et nous écoute. Mais si la liturgie ne laisse plus apparaître une communauté de foi, l'unité universelle de l'Eglise et de son histoire, le mystère du Christ vivant, où l'Eglise manifeste-t-elle donc encore sa nature spirituelle ? »

    (*) : devise attribuée au juriste hollandais Hugo Grotius (1583-1645), "comme si Dieu n'existait pas".

    Joseph Ratzinger [Pape émérite Benoît XVI], Ma vie mes souvenirs, Fayard, 1998.

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    "Nous devons apprendre à célébrer l'Eucharistie" par Benoît XVI (26 février 2009)

  • Dimanche 7 juillet 2013

    Calendrier liturgique

  • Hymne à la Mère de Dieu de St Nectaire d'Egine (1846-1920) : "Agni Parthene" (Vierge Pure)

    Choeur des Frères de Valaam

  • Méditation : nos misères...

    « Ne vous découragez pas des misères que vous voyez en vous. Quand Dieu nous les montre, c'est déjà le signe qu'il veut nous en guérir. »

    Charles Journet (1891-1975), Comme une flèche de feu (Lettres choisies par Marie-Agnès Cabanne), Le Centurion, Paris, 1981.

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    Gravure de Rembrandt (eau-forte et burin)