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  • Mercredi 25 septembre 2013

    Calendrier liturgique

    En Suisse : Solennité de St Nicolas de Flüe
    patron principal de la Confédération helvétique

  • Journée mondiale des migrants et des réfugiés 2014 : Message du Pape François

    Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, assisté du Secrétaire Mgr. Joseph Kalathiparambil et du Sous Secrétaire le P. Gabriele F.Bentoglio, a présenté le message du Pape François pour la prochaine Journée mondiale des migrants et des réfugiés. Le Cardinal a indiqué que pour son premier message, le Saint-Père vise à un monde meilleur, et qu'il faut le lire dans le contexte de la globalisation, de ses effets négatifs comme positifs. En toile de fond il y a la mobilité humaine qui selon Benoît XVI constitue un signe des temps. Puis le Cardinal a souligné combien le phénomène touche un très grand nombre de personnes. Selon les Nations-Unies et l'OMI 232 millions de personnes vivent hors de leur pays tandis que 740 autres sont des migrants internes. Un milliard d'habitants de la terre, un sur sept environ, est touché.

    Le texte intégral de ce message que le Pape François adresse à l’Église pour la prochaine Journée mondiale des migrants et des réfugiés (19 janvier 2014), dont le titre est : "Migrants et réfugiés : vers un monde meilleur" (daté du 5 août dernier), est en ligne sur le site internet du Vatican.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.9.13).

  • Camille Saint-Saens (1835-1921) : Requiem Op.54 - Agnus Dei

    Dir. Jacques Mercier (1989)

    Ce Requiem a été composé en 8 semaines à Berne, au printemps 1878. Il a été créé le 22 mai 1878 en l'église Saint-Sulpice de Paris, six jours avant qu'André, le premier fils de Saint-Saëns, âgé de deux ans et demi, ne se tue en tombant de la fenêtre... Composition poignante... et prémonitoire ?

    Version intégrale par l'Orchestre National Philharmonique de Russie, dir. Vladimir Spivakov, ICI.

  • Méditation - Poésie : Chant de la Divine Merci

    « Dieu grand, Dieu saint, Dieu sans faute,
    Puisque Vous ne voulez pas
    Qu'en marchant sur terre j'ôte
    Leur malheur à ceux d'en bas ;

    Puisqu'il vous est nécessaire
    Pour votre travail de Dieu
    Comme à l'homme la misère
    Du bois souffrant pour son feu ;

    La nuit de la créature,
    Puisqu'il faut sans doute afin
    De vous aider qu'elle dure,
    Je lui donnerai la main.

    La détresse de la terre,
    Tant qu'il la faudra, mon Dieu,
    Mêler à votre mystère,
    Je lui baiserai les yeux.

    Ah ! faites, immense Père,
    Faites vite, Père obscur,
    Ce que Vous avez à faire,
    Si vaste, si long, si dur !

    Moi, je porte cette foule.
    Je soutiendrai dans mes mains
    Humaines d'où le sang coule,
    Le poids de ces fronts humains.

    Les affamés de ce monde,
    Les faibles et leur langueur,
    Viendront manger à la ronde
    Le pain que j'ai dans le cœur,

    Et pendant que je les mène
    Se refaire en mon amour,
    Ils apercevront leur peine
    Qui devient ciel alentour.

    Et pendant qu'en moi je serre
    Ces errants que j'ai trouvés,
    Ils verront dans leur misère
    Un royaume se lever.

    Et pendant que je les aime
    A mourir pour eux de mort,
    Ils se diront que Vous-même
    Les aimez malgré leur sort.

    Que s'ils souffrent, si je souffre
    Avec eux si tendrement,
    C'est que Vous dans votre gouffre
    Ne pouvez faire autrement.

    Et les pauvres pleins de peine,
    Fermant les yeux dans mon cœur,
    Attendront là l'incertaine
    Bonté de votre labeur.

    Les pauvres gens sans science,
    Se confiant au ciel noir,
    Mêleront leur patience
    A votre œuvre sans la voir.

    Et tant qu'ô main paternelle,
    Dans l'ombre vous n'aurez pas
    Fini la chose éternelle,
    Je les tiendrai dans mes bras,

    Dans mes bras grands ouverts d'homme
    Crucifié, mais pendant
    Que leur douleur et moi sommes
    Sous la charge haletants,

    Tenez vos portes ouvertes,
    Pour que je ramène ici
    Ces pauvres âmes désertes
    Et ces pauvres corps transis,

    Préparez la grand'lumière,
    Préparez le feu, la paix,
    Pour que sitôt la dernière
    Sueur versée, à jamais,

    Tous ensemble, eux, moi, vous, comme
    Des frères au même lieu,
    Ils se reposent d'être homme,
    Et nous, Père, d'être Dieu. »

    Marie Noël (1883-1967), extrait du "Chant de la Divine Merci" in Les Chants de la Merci, Éditions Crès et Cie, Paris, 1930.

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  • Mardi 24 septembre 2013

    Mémoire de Notre-Dame de la Merci

    Parmi les Ordres religieux qui furent fondés sous le patronage de la Reine des Anges, un des plus illustres a été celui de Notre-Dame de la Merci. La très Sainte Vierge manifesta Sa volonté de voir cet Ordre s'établir, en apparaissant à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pennafort et à Jacques Ier, roi d'Aragon. Au commencement du XIIIe siècle, la plus grande partie de l'Espagne était sous le joug des Sarrasins, qui tenaient enfermés dans les cachots une multitude de chrétiens, dans le but de leur faire renier leur foi.
    C'est pour mettre fin à cette calamité que Marie établit l’œuvre de la Rédemption des captifs.

    « O Dieu, qui, par la très glorieuse Mère de votre Fils, avez daigné accroître votre Église d'une nouvelle famille de religieux pour délivrer les chrétiens de la captivité des infidèles, nous vous en prions, faites que, par l'intercession et les mérites de Celle que nous vénérons pieusement comme l'institutrice d'une œuvre si grande, nous soyons délivrés de tous nos péchés et de l'esclavage du démon. Ainsi soit-il. »

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    Calendrier liturgique

  • Georg Friedrich Haendel : Concerto pour orgue No.6 Op.4 HWV 294, version pour harpe - 3. Allegro moderato

    Nicanor Zabeleta, harpe (1967)

  • Méditation : notre Ange gardien

    « Être quitté précisément par des gens à qui on a accordé toute sa confiance est particulièrement douloureux. Si je suis abandonné par les autres, je finis par m'abandonner aussi moi-même. Je me délaisse, je délaisse mon âme pour ne plus devoir me sentir. Je me protège contre le sentiment d'abandon en me renfermant sur moi-même et c'est à ce moment, justement, que je me sens délaissé, non seulement par les autres, mais finalement aussi par la vie et par l'amour. Je ne suis plus sensible à la vie et je me coupe de l'amour.

    J'ai alors besoin d'un ange qui va pénétrer dans mon abandon, briser les murs de ma prison, faire fondre la carapace dans laquelle j'ai enfermé ma douleur.

    Aie confiance : tu n'es pas seul. Dieu t'envoie un ange qui ne t'abandonnera pas, même si tu t'es abandonné toi-même. Il t'envoie un ange qui va te garder et t'apporter un espace de protection, dans lequel tu vas te sentir en sécurité. L'ange fait attention à toi, prend soin de toi, veille à ce que tu sentes en toi et en Dieu un espace où tu es sous bonne garde.

    "Car à ses anges il prescrira pour toi de te garder dans tous tes chemins ; sur leurs mains ils te porteront, de crainte que ton pied ne heurte quelque pierre" (Ps 91,11s.). »

    Anselm Grün, Tu es un ange pour moi (L'ange gardien), Salvator, Paris, 2013.

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    Notre dossier dédié aux Saints Anges gardiens

    (que nous fêterons le 2 octobre prochain)

  • Lundi 23 septembre 2013

    Calendrier liturgique

  • Rencontre avec les jeunes sur la place Carlo Felice

    Dernière rencontre, avec les jeunes, au Largo Carlo Felice de Cagliari

    La dernière étape de la visite pastorale du pape à Cagliari a été à 17h avec les jeunes qui l'attendaient sur la place Carlo Felice, là où il avait rencontré ce matin les représentants du monde du travail. Le Pape a commenté le récit évangélique de la pêche miraculeuse et invité l'assistance à ne pas se laisser gagner par le pessimisme ou le découragement : "Quand un jeune n'a pas confiance en la vie, quand il perd l'espérance", il cherche du réconfort "chez les marchands de mort, ceux qui offrent un chemin lorsqu'on est triste, sans valeur, sans espérance". S'il vous plaît, ne vendez pas votre jeunesse à ces marchands de mort ! Vous savez de quoi je parle. Fiez-vous à Jésus ! Et quand je vous dis cela, je veux être sincère et vous dire que je ne viens pas ici pour vous vendre une illusion. Je viens ici pour vous dire qu'il y a une personne qui peut te porter en avant : aies confiance en lui ! C'est Jésus ! Et Jésus n'est pas une illusion... Les difficultés ne doivent pas vous effrayer... Prenez le large et jetez les filets...avec Jésus tout change. La Parole du Seigneur a rempli les filets et...rend efficace le travail missionnaire des disciples. Suivre Jésus demande des efforts, signifie ne pas se contenter de petits objectifs...mais de voir haut avec courage !... Quand tout semble arrêté et stagnant, quand les problèmes personnels nous inquiètent, les défis sociaux ne trouvent pas les réponses appropriés, il ne faut pas pour autant s'avouer vaincu. La route est Jésus : faisons-le monter sur notre barque et prenons le large avec lui !... Sans faire trop de calculs humains et sans se préoccuper de vérifier si la réalité qui vous entoure coïncide avec vos certitudes. Prenez le large, sortez de vous-mêmes ! Sortir de notre petit monde et nous ouvrir à Dieu pour nous ouvrir davantage à nos frères".

    Comme le 21 septembre d'il y a 60 ans, le Pape alors âgé de 17 ans, avait senti la vocation sacerdotale, il a raconté que jamais il ne s'était repenti de la décision qu'il avait prise parce que "même dans les moments les plus sombres, dans les moments du péché, de fragilité, d'échec, j'ai regardé Jésus et je me suis confié à lui et il ne m'a jamais laissé seul".

    Avant de conclure la rencontre avec la bénédiction finale, le Saint-Père a rappelé l'attentat suicide qui a eu lieu aujourd'hui à midi à la sortie d'une église à Peshawar (Pakistan). "Il existe de mauvais choix car ce sont des choix de destruction. Aujourd'hui, au Pakistan, pour un choix erroné, de haine, de guerre, un attentat a été commis et 70 personnes sont mortes. Ce choix ne va pas, il ne sert à rien. Seul le chemin de la paix construit un monde meilleur ! Mais si vous ne le faites pas vous..., ce n'est pas un autre qui le fera ! Voilà quel est le problème et je vous pose une question : Suis-je disposé(e) à prendre une route pour construire un monde meilleur ? Juste cela. Et récitons un Pater pour toutes les personnes qui sont mortes dans cet attentat au Pakistan... Que la Vierge nous aide toujours à œuvrer pour un monde meilleur, à prendre la route de la construction, la route de la paix, et jamais la route de la destruction et la route de la guerre !".

    Après cette rencontre, le Pape est rentré à Rome où son avion a atterri peu après 19h30.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Rencontre avec les représentants du monde de la culture

    Rencontre dans l'Aula Magna de la Faculté théologique pontificale de Sardaigne à Cagliari

    Rencontrant le monde de la culture près la Faculté régionale de théologie de Cagliari, gérée par la Compagnie de Jésus, le Saint-Père a recommandé la recherche de nouveaux horizons pour notre société. Renonçant à une leçon académique, il a préféré proposer des réflexions tirées de son expérience d'homme et de pasteur, en rappelant que l'université est un point de rencontre entre qui a la foi et qui ne l'a pas, où chacun apporte quelque chose, où la foi a sa place sans jamais limiter celle de la raison. Commentant l'épisode d'Emmaüs, il a comparé la crise actuelle à la situation des deux disciples : "Quand on parle de crise, on parle de dangers certes mais aussi d'occasions... Si chaque époque porte évidemment en elle des points critiques, on n'avait pas vu ces quatre derniers siècles les fondements de la vie terrestre aussi profondément ébranlés, telle la détérioration de l'environnement... Que faire face à la crise actuelle ? Faire comme les disciples d'Emmaüs qui devant la mort du Maître sont démoralisés et cherchent à fuir ?". On pourrait être pessimistes et résignés, renoncer à intervenir. Or "la crise peut devenir une occasion de purification et d'analyse, de repenser nos modèles socio-économiques, de revenir sur une vision illusoire du progrès au profit d'un humanisme envisagé sous tous ses aspects. Le discernement, qui n'est ni aveugle ni improvisé, se fonde sur des principes éthiques et spirituels. Ceci implique de s'interroger sur ce qui est bon, sur les vraies valeurs de l'homme et du monde, de la personne dans toutes ses dimensions, notamment spirituelle car on ne saurait seulement l'envisager comme une sorte de matériel humain. Car telle est probablement la proposition cachée du fonctionnalisme".

    Puis le Pape François a expliqué qu'en tant de crise l'université revêt une grande importance, dans la mesure où elle constitue un espace du savoir, de la sagesse et du discernement qui doivent alimenter l'espérance. Elle est "un lieu dans lequel s'élabore la culture de la proximité..., un lieu de formation à la solidarité... En pensant à la réalité de ce lieu d'échange dans un contexte de crise, je trouve chez des hommes politiques jeunes une autre façon d'aborder la politique. Je ne dis pas meilleure ou moins bonne mais une approche nouvelle. Leur discours est différent et ils raisonnent mieux en cherchant. Alors ne craignons rien, écoutons-les et parlons-leur. La jeunesse est intuitive. Je parle de ces hommes politiques jeunes parce que généralement la jeunesse trouve des clefs de lecture différentes des nôtres". Pour aider à préparer ce nécessaire échange, il faut écouter le discours plus scientifique de ces nouveaux penseurs.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Rencontre avec des pauvres et des prisonniers

    Rencontre en la Cathédrale de Cagliari

    "Merci à tous d'être ici aujourd'hui. Je lis la fatigue sur vos visages, mais je vois aussi l'espérance. Sentez-vous aimés du Seigneur, et aussi de tant de personnes bonnes qui, par leurs prières et leurs œuvres, participent à soulager les souffrances du prochain. Je me sens à la maison ici...Nous sentons ici de façon forte et concrète que nous sommes tous frères. Ici, le seul Père est notre Père céleste et Jésus-Christ est le seul Maître. La première chose que je veux donc partager avec vous est justement cette joie d'avoir Jésus comme Maître, comme modèle de vie...Nous avons tous des difficultés, tous... Nous tous qui sommes ici, tous, nous avons des misères... des fragilités. Personne ici n'est meilleur que l'autre. Nous sommes tous égaux devant le Père, tous !". C'est par ces paroles que le Pape François s'est adressé aux prisonniers et aux pauvres assistés par la Caritas réunis cet après-midi en la cathédrale de Cagliari.

    "En regardant Jésus nous voyons qu'il a choisi la voie de l'humilité et du service...il n'a pas été indécis ou indifférent. Il a fait un choix et il l'a porté en avant jusqu'au bout. Il a choisi de se faire homme, et comme homme serviteur, jusqu'à la mort sur une croix. Voilà quelle est la voie de l'amour, il n'y en a pas d'autre. C'est pourquoi nous voyons que la charité n'est pas simplement de l'assistanat, et encore moins de l'assistanat pour tranquilliser les consciences. Non, ceci n'est pas de l'amour, c'est du commerce... L'amour est gratuit. La charité, l'amour est un choix de vie... Il n'y a pas d'autres voies pour cet amour : être humbles et solidaires. Ce mot solidarité, dans cette culture du rebut où l'on jette ce qui ne sert plus, pour garder seulement ceux qui se sentent justes, qui se sentent purs, qui se sentent propres. Malheureux ! Ce mot solidarité risque d'être effacé du dictionnaire parce que c'est un mot qui dérange...parce qu'il t'oblige à regarder l'autre et à te donner à l'autre avec amour". Mais, a ajouté le Pape, ce ne sont pas les prêtres qui ont inventé le chemin de l'humilité et de la solidarité, c'est Jésus et "l'humilité du Christ n'est pas de la moralité ou un sentiment...elle est réelle, c'est le choix d'être petit, de rester avec les petits, avec les exclus, d'être entre nous, tous pécheurs. Attention, ce n'est pas une idéologie ! C'est une façon d'être et de vivre qui part de l'amour, qui part du Cœur de Dieu".

    "Mais il ne suffit pas de regarder, il faut suivre !... Jésus n'est pas venu au monde pour se faire voir... Il est le chemin et un chemin sert...à être parcouru", a souligné le Saint-Père tout en remerciant les prisonniers de l'effort fait pour le suivre "même dans la fatigue, dans la souffrance, entre les murs d'une prison". Il a aussi remercié les personnes qui se consacrent aux œuvres de miséricorde, en les encourageant à poursuivre et en rappelant que les œuvres de charité doivent toujours être accomplies "avec tendresse et toujours avec humilité !... Parfois - a-t-il ajouté - le service des pauvres est fait avec arrogance. Je suis sûr que vous avez déjà vu cela... Certains s’enorgueillissent, se remplissent la bouche avec les pauvres ; certains instrumentalisent les pauvres pour des intérêts personnels ou ceux de leur groupe. Je le sais, c'est humain mais cela ne va pas !... Et je dis même que c'est un péché ! C'est un péché grave d'utiliser les nécessiteux, ceux qui ont besoin, qui sont la chair de Jésus, par vanité. Je me sers de Jésus pour ma vanité et cela est un péché grave ! Mieux vaudrait pour ces personnes qu'elles restent chez elles !". Pour suivre Jésus sur le chemin de la charité, il faut "aller avec lui aux périphéries de l'existence... Pour le Bon Pasteur ce qui est...perdu et déprécié fait l'objet de l'attention la plus grande. Dans l’Église, les premiers sont ceux qui ont le plus de besoin humain, spirituel et matériel... En suivant le Christ sur le chemin de la charité, nous semons l'espérance... Ceux qui ont des responsabilités politiques et civiles ont leur devoir, comme citoyens, qu'ils doivent jouer activement. Certains membres de la communauté chrétienne sont appelés à s'engager dans le domaine de la politique qui est une forme haute de la charité comme disait Paul VI. Mais comme Église nous avons tous la forte responsabilité de semer l'espérance avec des œuvres de solidarité en cherchant toujours à collaborer le mieux possible avec les institutions publiques dans le respect de nos compétences respectives. La Caritas est l'expression de la communauté, et la force de la communauté chrétienne est de faire grandir la société de l’intérieur, comme le levain...Ne vous laissez pas voler l'espérance, au contraire, semez-là !".

    A la fin de la rencontre, le Pape a rejoint les moniales cloîtrées de Cagliari pour prier et les encourager avec la certitude que "le Seigneur vous a appelé pour soutenir l’Église par la prière".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Messe sur la parvis de la Basilique Notre-Dame de Bonaria à Cagliari

    Salutation des autorités près du Sanctuaire Notre-Dame de Bonaria de Cagliari,
    puis salut des malades en la Basilique Notre-Dame de Bonaria.
    Messe et prière de l'Angélus sur la place devant le Sanctuaire

    A 10h, après avoir salué les élus locaux, le Saint-Père a rencontré dans le sanctuaire marial de Bonaria un groupe de malades, puis a gagné la place voisine pour célébrer la Messe. A l'homélie il a de nouveau dénoncé le manque d'emploi, la précarité et a l'état d'incertitude quant à l'avenir dont souffrent les sardes.

    "Une loyale collaboration de tous est nécessaire, accompagnée par l'engagement des pouvoirs publics comme de l’Église, afin d'assurer aux personnes et aux familles leurs droits fondamentaux, afin de favoriser une société plus fraternelle et plus solidaire. Le droit au travail doit être assuré, c'est à dire le droit à recevoir le fruit de son travail... Persévérez donc dans la promotion de valeurs profondément enracinées dans la foi et l'histoire de cette région et de ses habitants. Et gardez allumée la lampe de l'espérance !". A ce propos, le Saint-Père a rappelé "combien Marie enseigne à avoir confiance en Dieu et dans sa miséricorde..., combien en elle se reflète le visage du Crucifié qui fit d'elle notre Mère. C'est avec ce regard qu'elle se penche sur nous, avec ce regard tendre dont nous avons besoin, avec ce regard maternel plein de connaissance, de compassion et d'attention... Nous ne sommes pas seuls en chemin car nous constituons un peuple, et Marie nous aide à nous regarder les uns les autres en frères. Soyons plus fraternels ! A l'exemple de la Vierge, cherchons à accueillir, à accompagner et à protéger l'autre, celui qu'on aurait tendance à moins voir et qui a le plus besoin de secours, c'est à dire les plus délaissés, les plus malades, tous ceux qui n'ont pas de quoi vivre, ou qui ne connaissent pas le Christ, des jeunes en difficulté ou qui ne trouvent pas d'emploi. N'ayons pas peur d'aller regarder nos frères et sœurs avec le regard de Marie, qui nous invite à vraiment agir en frères".

    Après la célébration, le Pape a récité l'Angélus avec les fidèles venus en pèlerinage au sanctuaire de Notre Dame de Bonaria, évoquant les divers lieux de la Sardaigne où l'on prie la Vierge. Saluant la dévotion des sardes, il leur a demandé de rester fils de Marie et fils de l’Église, et d'inspirer leur vie à l'exemple des saints, rappelant que hier à Bergame (Italie) a été béatifié le capucin Tomaso Acerbis da Olera.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Rencontre avec le monde du travail au Largo Carlo Felice de Cagliari

    Arrivée à l'aéroport Mario Mameli de Cagliari Elmas,
    puis rencontre avec le monde du travail au Largo Carlo Felice de Cagliari.

    Le Pape François est arrivé ce matin à Cagliari en Sardaigne. Il s'agit de sa deuxième visite pastorale en Italie après celle effectuée dans une autre île, à Lampedusa en Sicile. Toutes deux sont touchées par de graves problèmes. En Sicile, il avait été accueilli par des immigrés venant de pays en guerre. En Sardaigne, il l'est par des personnes ayant perdu leur travail à cause de la fermeture de nombreuses usines. De l'aéroport, le Pontife s'est rendu sur la place Carlo Felice où, en plus des autorités religieuses et civiles, une foule l'attendait avec des pancartes demandant du travail. Avant de prononcer son discours, le Pape a écouté les paroles d'un jeune chômeur, d'un entrepreneur et d'un syndicaliste. Emu, il s'est adressé aux personnes présentes laissant de côté le texte qu'il avait préparé et improvisant :

    "Avec cette rencontre, je désire surtout vous faire part de ma proximité, en particulier face aux situations de souffrance, de tant de jeunes chômeurs, des personnes qui sont au chômage partiel ou dans des situations précaires, des entrepreneurs et commerçants qui sont en difficulté. C'est une réalité que je connais bien par l'expérience que j'ai eu en Argentine. Je ne l'ai pas connu personnellement, mais ma famille oui. Jeune, mon père est parti pour l'Argentine rempli d'illusions sur l'Amérique. Et il a souffert de la terrible crise des années trente. Il a tout perdu ! Il n'y avait pas de travail ! Dans mon enfance, j'ai entendu parler de cette époque à la maison... Mais je dois vous dire 'Courage' ! Et je suis bien conscient que je dois tout faire de mon côté pour que cette parole 'courage' ne soit pas une belle parole en passant. Qu'elle ne soit pas seulement un sourire d'employé cordial, un employé de l'Eglise qui vient et qui dit 'Courage' ! Non, je ne le veux pas ! Je voudrais que ce courage vienne de dedans et me pousse à faire tout mon possible comme pasteur, comme homme. Nous devons faire face avec solidarité, entre vous, entre nous aussi, tous avec solidarité et intelligence, à ce défi historique".

    "C'est la deuxième île que je visite en Italie. C'est curieux, toutes les deux, la première et celle-ci, sont des îles. Dans la première j'ai vu la souffrance de tant de personnes qui cherchent, en risquant leur vie, la dignité, le pain, la santé : le monde des réfugiés. Et j'ai vu la réponse de cette ville qui bien qu'étant une île n'a pas voulu s'isoler et...nous donne un exemple d'accueil... Ici, dans cette deuxième ville, île que je visite, ici aussi je trouve la souffrance...une souffrance, le manque de travail, qui te conduit...à te sentir sans dignité ! Là où le travail fait défaut, il manque la dignité ! Et cela n'est pas le problème de la seule Sardaigne,...de l'Italie ou de quelques pays d'Europe. C'est la conséquence d'un choix mondial, d'un système économique qui conduit à cette tragédie, un système économique qui a en son centre une idole qui s'appelle l'argent".

    "Dieu a voulu qu'au centre du monde il n'y ait pas une idole mais l'homme, l'homme et la femme qui portent en avant le monde, avec leur travail. Mais maintenant, dans ce système sans éthique, au centre, il y a une idole et le monde est devenu idolâtre de ce dieu-argent. C'est l'argent qui commande ! Il commande toutes ces choses dont il a besoin lui, cette idole. Et que se passe-t-il ? Pour défendre cette idole, ils s'entassent tous au centre et les extrêmes tombent, les personnes âgées tombent parce que dans ce monde il n'y a pas de place pour elles ! Certains parlent de cette habitude d'euthanasie cachée, qui consiste à ne pas les soigner, à ne pas en tenir compte... Et les jeunes qui ne trouvent pas de travail et de dignité tombent aussi. Mais réfléchissez. Dans un monde où les jeunes, deux générations de jeunes, n'ont pas de travail, ce monde n'a pas d'avenir. Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont pas de dignité ! Il est difficile d'avoir une dignité si l'on ne travaille pas. Voilà quelle est votre souffrance ici. Voilà quelle est la prière que vous criez ici : du travail, du travail, du travail ! C'est une prière nécessaire. Le travail c'est la dignité, le travail c'est ramener le pain à la maison, le travail c'est aimer! Pour défendre ce système économique idolâtre, on instaure la culture du rebut : on élimine les personnes âgées et on élimine les jeunes. Nous devons dire non à cette culture du rebut. Nous devons dire : Nous voulons un système juste, un système qui nous permette à tous d'aller de l'avant. Nous devons dire : Nous ne voulons pas de ce système économique globalisé qui nous fait tant de mal ! Au centre doivent se trouver l'homme et la femme, comme Dieu veut, et non l'argent!".

    "J'avais écrit quelque chose pour vous, mais en vous regardant, ce sont ces paroles qui me sont venues...Je préfère vous dire ce qui me vient du cœur en vous voyant maintenant ! Voyez, il est facile de ne pas perdre l'espérance, Mais à tous, à vous tous, ceux qui ont du travail et ceux qui n'en ont pas, je dis : Ne vous laissez pas voler l'espérance !...Peut-être que l'espérance est comme les braises sous la cendre. Aidons-nous avec solidarité, en soufflant sur les cendres, pour que le feu reprenne. Mais l'espérance nous porte en avant. Il ne s'agit pas d'optimisme mais d'autre chose. L'espérance ne vient pas d'un seul, nous la portons tous l'espérance !...Nous devons la soutenir entre nous tous, vous et nous qui sommes loin...C'est pourquoi je vous dis : Ne vous laisser pas voler l'espérance ! Mais nous sommes rusés, parce que le Seigneur nous dit que les idoles sont plus rusées que nous. Le Seigneur nous invite à avoir la ruse du serpent avec la bonté de la colombe. Nous avons cette ruse et nous appelons les choses par leur nom. En ce moment, dans notre système économique, dans notre système proposé globalisé de vie, au centre se trouve une idole et il ne doit pas en être ainsi ! Luttons tous ensemble pour qu'au centre, au moins dans notre vie, se trouvent l'homme et la femme, la famille, nous tous, pour que l'espérance avance".

    Le Pape a conclu en demandant à tous de prier avec lui : "Je vais vous dire ce qui me vient du cœur et vous prierez avec moi : Seigneur Dieu regarde-nous ! Regarde cette ville, cette île. Regarde nos familles. Seigneur, tu n'as pas manqué de travail, tu as été menuisier, tu étais heureux. Seigneur, nous n'avons pas de travail. Les idoles veulent nous voler notre dignité. Les systèmes injustes veulent nous voler l'espérance. Seigneur, ne nous laisse pas seuls. Aide-nous à nous aider entre nous ; pour que nous oubliions un peu notre égoïsme et que nous sentions dans notre cœur ce nous, nous, le peuple qui veut aller de l'avant. Seigneur Jésus tu n'as pas manqué de travail, donne-nous du travail et enseigne-nous à lutter pour le travail et bénis-nous tous".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Temps forts de la visite pastorale du Pape François à Cagliari, en Sardaigne

    Textes principaux et vidéos enregistrées par KTO ci-dessus

  • Jean-Marie Leclair (1697-1764) : Sonate pour violon et continuo No 3 en ré majeur, 3. Sarabande

    Henryk Szeryng (1918-1988), violon - Charles Reiner (1924-2006), piano

  • Méditation : demeurer en présence de Dieu

    « Il arrive souvent qu'une personne, tandis qu'elle se livre à ses devoirs extérieurs, n'est occupée d'aucune activité intérieure, de sorte que sa vie demeure sans âme. Comment pouvons-nous éviter cela ? Quelque devoir que l'on ait à accomplir, il faut y mettre un cœur plein de la crainte de Dieu, un cœur constamment imprégné de la pensée de Dieu ; et c'est par cette porte que l'âme rentrera dans la vie active. Tous nos efforts doivent tendre à garder la pensée incessante de Dieu, à rester continuellement conscients de sa présence : "Cherchez le Seigneur... Cherchez constamment sa face" (Ps 54, 4). La sobriété et la prière intérieure reposent sur cette base.

    Dieu est partout ; veillez à ce que vos pensées soient également toujours avec Dieu. Comment cela peut-il se faire ? Les pensées se pressent les unes contre les autres, comme des moucherons dans un essaim, et les émotions suivent les pensées. Afin d'attacher leur pensée à un objet unique, les Pères prenaient l'habitude de répéter continuellement une courte prière ; grâce à cette répétition constante, cette courte prière finissait par adhérer à la langue et par se répéter de son propre mouvement. De cette manière, leur pensée adhérait à la prière et par la prière, au souvenir continuel de Dieu. Une fois que cette habitude est acquise, la prière nous garde dans le souvenir de Dieu, et le souvenir de Dieu nous garde dans la prière ; ils se soutiennent mutuellement. Voici donc une voie pour arriver à marcher devant Dieu. »

    Théophane le Reclus (1815-1894), in Higoumène Chariton, "L'art de la prière - Anthologie de textes spirituels sur la prière du cœur" (III), Spiritualité orientale n°18, Abbaye de Bellefontaine, 1976.

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  • Dimanche 22 septembre 2013

    Calendrier liturgique

  • J.-S. Bach : Matthäus-Passion - La Passion selon Saint Matthieu (BWV 244)

    Concentus Musicus Wien, King's College Choir Cambridge - Dir. Nikolaus Harnoncourt

  • Méditation : l'appel de St Matthieu

    « Étant sorti, Jésus vit, en passant, un homme assis au bureau de la douane, appelé Matthieu, et il lui dit : "Suis-moi !" Et, se levant, il le suivit. »
    (Mt 9,9)

    « Nous devons admirer ici la grande humilité de cet évangéliste, qui ne dissimule point sa vie passée, et qui marque expressément son nom de "Matthieu", lorsque tous les autres le cachent et l’appellent Lévi.

    Pourquoi marque-t-il qu’il était "assis au bureau des impôts" ? C’est pour faire voir la force toute-puissante de Celui qui l’appela, et qui le choisit pour son disciple, avant qu’il eût renoncé à une profession si déshonorante, avant qu’il eût cessé ses coupables exactions et lorsqu’il y était actuellement occupé. C’est ainsi qu’il appela ensuite le bienheureux apôtre saint Paul, lorsqu’il était plein de rage et de furie contre les disciples. Ce saint apôtre exprime lui-même quelle était la toute-puissance de Celui qui l’appelait, lorsqu’il dit aux Galates : "Vous savez, mes frères, de quelle manière j’ai vécu autrefois dans le judaïsme, avec quelle fureur je persécutais l’Église de Dieu." (Ga I,13).

    Il appela encore les pêcheurs, lorsqu’ils étaient à leurs filets. Mais cette occupation, qui était celle de bons paysans, d’hommes rustiques et simples, n’avait cependant rien d’infamant : au lieu que le métier de publicain était rempli d’injustice, de cruauté et d’infamie, et passait pour un trafic honteux, pour un gain illicite, et pour un vol qui s’exerçait sous le couvert des lois. Cependant Jésus-Christ ne rougit point d’avoir pour disciples des hommes de cette sorte.

    Mais devons-nous nous étonner que le Sauveur n’ait point rougi d’appeler un publicain, lui qui n’a pas rougi d’appeler à lui une femme impudique, qui lui a permis de baiser ses pieds, et de les arroser de ses larmes ? C’est pour cela qu’il était venu. Ce n’est pas tant le corps qu’il a voulu affranchir de ses maladies que l’âme qu’il a désiré guérir de sa malice. Il le fit bien voir à propos du paralytique. Avant d’appeler à lui un publicain, et de l’admettre au nombre de ses disciples, ce qui aurait pu scandaliser, il prit la précaution de faire voir qu’il lui appartenait de remettre les péchés.

    Car qui peut trouver étrange que Celui qui est assez puissant pour guérir les péchés des hommes, appelle un pécheur et en fasse un apôtre ?

    Mais après avoir vu la puissance du Maître qui appelle, admirez la soumission du disciple qui obéit. Il ne résiste point ; il ne témoigne point de défiance en disant en lui-même : Que veut dire cet homme ? N’est-il pas visible qu’il me trompe en m’appelant à lui, moi qui suis un publicain et un pécheur ? Il ne s’arrête point à des pensées que lui auraient pu inspirer une humilité fausse et indiscrète ; mais il suit Jésus-Christ avec tant de promptitude, qu’il ne prend pas même le temps d’en aller demander avis à ses proches.

    Le publicain obéit avec la même docilité que les pêcheurs. Ils avaient à l’instant quitté leurs filets, leur barque et leur père, celui-ci renonce de même à cette banque et au gain qu’il en retirait. Il témoigne combien il était disposé et préparé à tout. Il rompt tout d’un coup tous les liens et tous les engagements du siècle ; et cette prompte obéissance rend témoignage à la sagesse et à la grâce pleine d’à-propos de Celui qui l’appelait. »

    St Jean Chrysostome, Homélie XXX (1) sur L’Évangile selon Saint Mathieu, in Œuvres complètes traduites pour la première fois en français sous la direction de M. Jeannin, Tome VII, Bar-le-Duc, L. Guérin et Cie, 1865.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

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  • Samedi 21 septembre 2013

    St Matthieu, apôtre et évangéliste

    Calendrier liturgique