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Méditation - Prière : la Sainte Face
« Toi qui as aimé les tiens
comme jamais aucun homme n’a aimé sur cette terre,
Tu nous as fait, en quittant la terre,
la promesse consolante
de rester avec nous jusqu’à la fin des temps.
Maintenant Tu habites caché au milieu de nous.
En tous temps et en tous lieux se déversent hors de ta tente
consolation, lumière et force dans les âmes ici-bas
qui se réfugient auprès de Toi.
Elles regardent avec amour vers la petite hostie,
image silencieuse de la pureté et de la paix.
Pourtant, dans le cœur de ceux qui T’aiment,
jamais ne se tait le désir ardent de Te voir en personne,
Toi, le plus beau de tous les enfants des hommes,
dans ta forme corporelle. (...)
Et maintenant, en ces derniers temps,
alors que la foi, l’espérance et l’amour ont disparu,
Tu as découvert ta Sainte Face,
la Face de celui qui souffrit sur la Croix
et ferma les yeux dans le sommeil de la mort.
Comme derrière un voile nous voyons la souffrance
dans ces traits saints, sublimes.
Cette souffrance - dépassant toute mesure humaine -
est si grande que nous ne pouvons
ni la saisir ni la pénétrer.
Pourtant Tu souffris silencieux
et en Toi était une force qui maîtrisait l’excès de la souffrance.
Tu étais son Seigneur lorsque Tu Te livrais à elle.
Une paix insondable et profonde coule de ces traits et dit :
Tout est accompli.
Sur celui à qui Tu T’unis éternellement
Tu jettes le mystérieux voile :
il supporte avec Toi Ta souffrance et souffre comme Toi,
caché, silencieux et profondément en paix. »
Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein, 1891-1942). -
Vendredi 20 septembre 2013
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Joseph Haydn (1732-1809) : Quatuor à cordes No 5 en ré majeur Op. 64 - 1. Allegro moderato
The Royal Philharmonic Chamber Ensemble - Dir. Jonathan Carney (violon)
Raymond Ovens, violon - Andrew Williams, alto - Mats Lidström, violoncelle -
Méditation : de nos propres misères et de celles des autres
« Puisque nous voulons, dans les excès de notre humeur bizarre, que le prochain nous supporte, n'est-il pas juste que nous le supportions en pareil cas ? Faisons-nous le procès, que chacun examine bien ses misères, les infirmités de son corps, le dérèglement de ses passions, son inclination au mal, son infidélité et son ingratitude envers Dieu, ses déportements envers le prochain, et il trouvera en soi plus d'actes de malice et de sujets d'humiliation qu'en toute autre personne du monde, et alors qu'il se dise hardiment : "Je suis le plus grand pécheur et le plus insupportable des hommes." Oui, si nous nous étudions bien, nous trouverons que nous sommes grandement à charge à ceux qui nous fréquentent ; et quiconque en est là, que de bien connaître ses misères (ce qui est un effet de la grâce de Dieu), soyez assuré qu'il est au point qu'il faut pour concevoir l'obligation qu'il a de supporter les autres ! Il ne verra pas de fautes en eux, ou, s'il en voit, elles lui paraîtront bien petites en comparaison des siennes ; et ainsi, du milieu de ses faiblesses, il supportera son prochain, surtout s'il considère le besoin qu'il a lui-même d'être supporté de Dieu. »
St Vincent de Paul, "Le support des défauts du prochain", in Élévations, Prières et Pensées, Paris, J. de Gigord, 1919. -
Jeudi 19 septembre 2013
St Janvier, évêque et martyr
Calendrier liturgique -
Audience générale de ce mercredi 18 septembre
Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre, le Saint-Père est revenu sur l'image de l'Eglise mère, une image a-t-il confié qui lui est très chère car "elle nous dit ce qu'est l'Eglise mais aussi ce qu'elle devrait toujours être, une mère pour nous". Une mère enseigne à ses enfants comment avancer dans ce monde. "Avec amour, elle cherche toujours à leur indiquer la bonne voie pour grandir et devenir adulte, à corriger les parcours risquant de finir en cul de sac... L'Eglise agit de même en offrant une orientation et des enseignements pour marcher droit. Ainsi les Commandements proposent-ils des règles intangibles pour accomplir le juste parcours de notre vie et ajuster nos comportements. Ils sont le fruit de l'amour divin et pourtant ils sont des commandements, une série de prohibitions ! Je vous invite donc à les relire...et à les envisager de manière positive. Et vous verrez qu'à l'instar des enseignements maternels ils regardent notre comportement envers Dieu, les autres et nous-mêmes. Le Décalogue nous invite à écarter les idoles qui nous réduisent en esclavage, à penser à Dieu et à respecter parents et prochains, à être honnêtes. Envisagez-le sous cet angle, comme s'il s'agissait des conseils de mères. Les mères n'enseignent jamais le mal et, comme mère, l'Eglise ne veut que le bien de ses enfants".
Devenant adultes, nous assumons nos responsabilités. Certes, quelquefois, agir par soi-même entraîne des faux pas. "Mais notre mère est toujours là, prête à seconder ses enfants. Et même s'ils se sont trompés, elle sait trouver la façon de les comprendre et de les aider". Toute mère s'engage au maximum pour ses enfants, "toujours prête à les défendre... L'Eglise est cette mère miséricordieuse...qui ne ferme jamais sa porte...qui ne juge pas mais offre le pardon de Dieu, qui offre son amour et encourage à reprendre le chemin droit. Et lorsque un de ses fils est tombé au plus bas elle ne craint pas de partager ses ténèbres pour lui donner de l'espérance. Ainsi fait l'Eglise qui n'hésite pas à entrer dans la nuit où l'on est parfois plongés, dans l'obscurité de l'âme et de la conscience. L'Eglise est une mère qui apporte de l'espérance. Mais les mères savent aussi frapper à toutes les portes pour leurs enfants, par amour et non par calcul. Et surtout à la porte du Coeur de Dieu ! Les mères prient tellement pour leurs enfants, surtout pour ceux...qui en ont le plus besoin car ils se sont fourvoyés. C'est ce que fait l'Eglise priante en plaçant dans les mains de Dieu les tourments de ses enfants. Il ne reste jamais insensible à sa prière et sait nous surprendre lorsqu'on ne l'attendait plus... Voici donc les pensées que je voulais vous proposer aujourd'hui. Voyons dans l'Eglise une mère bonne qui nous indique la voie d'une vie juste, toujours patiente, miséricordieuse, compréhensive, qui sait nous mettre dans les mains de Dieu".
Après sa catéchèse, le Pape François a de nouveau invité les catholiques du monde entier à s'unir aux autres chrétiens dans la prière pour supplier Dieu d'accorder la paix aux régions tourmentées de la terre : Puisse ce don du Seigneur "demeurer dans nos coeurs et soutenir les engagements comme les actions des responsables politiques et de toute autre personne de bonne volonté. Nous devons tous encourager activement les efforts déployés pour trouver une solution négociée aux conflits en cours. Mes pensées vont tout particulièrement à la chère population syrienne dont le drame ne peut être réglé que par un dialogue conduit dans le respect de la justice et de la dignité de tous, des plus faibles au premier chef".
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.9.13). -
J.-S. Bach : Messe en si mineur BWV 232 - Kyrie eleison
The Monteverdi Choir - The English Baroque Soloists - Dir. John Eliot Gardiner
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Méditation : exigence et perfection...
« Les Pharisiens veulent que les autres soient parfaits.
Et ils exigent et ils réclament. Et ils ne parlent que de cela. Mais moi je ne suis pas si exigeant.
Parce que je sais ce que c'est que la perfection, je ne leur en demande pas tant.
Parce que je suis parfait et il n'y a que moi qui suis parfait.
Je suis le Tout-Parfait. Aussi je suis moins difficile.
Moins exigeant. Je suis le Saint des saints.
Je sais ce que c'est. Je sais ce qu'il en coûte,
Je sais ce que ça coûte, je sais ce que ça vaut. Les Pharisiens veulent toujours de la perfection
Pour les autres. Chez les autres.
Mais le saint qui veut de la perfection pour lui-même
En lui-même
Et qui cherche et qui peine dans le labeur et dans les larmes
Et qui obtient quelquefois quelque perfection,
Le saint est moins difficile que les autres.
Il est moins exigeant pour les autres. Il sait ce que c'est.
Il est exigeant pour soi, difficile pour soi. C'est plus difficile. »
Charles Péguy (1873-1914), Le Mystère des Saints Innocents, Emile-Paul, Paris [et Cahiers de la Quinzaine, n°12 de la 13e série)], 1912.Gravure de Gustave Doré
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Mercredi 18 septembre 2013
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Antonin Dvorak (1841-1904) : Requiem en si bémol mineur op. 89 (1890) - Dies Irae
The Ambrosian Singers, London Symphony Orchestra - Dir. Istvan Kertesz
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Méditation - Prière : "Un jour, ô mon Dieu, je viendrai vers Toi..."
« Je crois, oui je crois qu'un jour, ton jour, ô Dieu,
je m'avancerai vers Toi avec mes pas titubants,
avec toutes mes larmes dans mes mains,
et ce cœur merveilleux que Tu nous a donné,
ce cœur trop grand pour nous
puisqu'il est fait pour Toi...
Un jour je viendrai, et Tu liras sur mon visage
toute la détresse, tous les combats,
tous les échecs des chemins de la liberté.
Et Tu verras tout mon péché.
Mais je sais, ô mon Dieu,
que ce n'est pas grave le péché,
quand on est devant Toi.
Car c'est devant les hommes que l'on est humilié.
Mais devant Toi, c'est merveilleux d'être si pauvre,
puisqu'on est tant aimé !
Un jour, ton jour, ô mon Dieu, je viendrai vers Toi.
Et dans la véritable explosion de ma résurrection,
je saurai enfin que la tendresse, c'est Toi,
que ma liberté, c'est encore Toi.
Je viendrai vers Toi, ô mon Dieu,
et Tu me donneras ton visage.
Je viendrai vers Toi avec mon rêve le plus fou :
T'apporter le monde dans mes bras.
Je viendrai vers Toi et je Te crierai à pleine voix
toute la vérité de la vie sur la terre.
Je Te crierai mon cri qui vient du fond des âges :
"Père ! j'ai tenté d'être un homme,
et je suis ton enfant." »
Jacques Leclercq, Le jour de l'homme, Éditions du Seuil, Paris, 1976. -
Mardi 17 septembre 2013
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J.-S. Bach : Passion selon Saint-Matthieu - Choeur final 1ère partie
Chorale H. Schütz & Chœur de l'école Robert-Mayer de Heilbronn
Orchestre de Chambre de Pforzheim - Dir. Fritz Werner
Grand Prix Charles-Cros 1959 -
Méditation avec le Cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan
Dies Natalis du Cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan (cause de béatification en cours)« Quel que soit le soin que peuvent lui assurer d'autres personnes, le petit enfant ne les suivra pas si sa mère ne l'accompagne pas. Mais, avec sa mère, il traversera des forêts, franchira des rivières, affrontera la faim et les fièvres.
Au cours des guerres, nombreuses furent les mères que l'on trouva mortes avec leur enfant, encore vivant, couché auprès d'elles. Sur le chemin de l'espérance, tu tiens, dans ta main, celle de la Vierge Marie. Avec elle, tu n'es plus seul. Elle est "la source de vie, notre joie et notre espérance".
Le petit enfant n'a besoin que de sa mère. Il éclate en sanglots dès qu'elle s'absente ; il ne peut s'en passer. Donnez-lui un bonbon, un beau jouet, de l'or ou une pierre précieuse, il rejettera tout. Il ne recouvrera sa joie qu'en revoyant sa mère. Redeviens un petit enfant pour comprendre et aimer la Vierge Marie. »
Cardinal François-Xavier Nguyen Van Thuan (1928-2002), Sur le chemin de l'espérance (Ch. 35 - Notre Mère Marie), Le Sarment, Fayard, 1991. -
Lundi 16 septembre 2013
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Angélus de ce dimanche 15 septembre 2013
A midi, le Pape François a récité l'Angélus avec les fidèles rassemblés sur une place St Pierre remplie de parapluies en raison de l'averse qui s'est abattue sur Rome. Le Pape a commenté l’Évangile du jour qui contient trois paraboles sur la miséricorde, celle de la brebis égarée, celle de la pièce perdue et celle du fils prodigue :
"Ces trois paraboles parlent de la joie de Dieu. Dieu est content parce que la joie de Dieu est de pardonner... C'est la joie d'un pasteur qui retrouve sa brebis, celle d'une femme qui retrouve sa pièce, celle d'un père qui voit revenir chez lui son fils perdu... Ici, on trouve tout l’Évangile, tout le christianisme ! Mais il ne s'agit pas d'un sentiment, ce n'est pas du 'bonisme' ! Au contraire, la miséricorde est la vraie force qui peut sauver l'homme et le monde du cancer qu'est le péché, le mal moral, le mal spirituel. Seul l'amour remplit les vides, les gouffres négatifs que le mal ouvre dans le cœur et dans l'histoire. Seul l'amour peut faire cela, et cela est la joie de Dieu !... Chacun de nous est cette brebis perdue, cette pièce perdue ; chacun de nous est ce fils qui a gaspillé sa liberté en suivant de fausses idoles, des mirages de bonheur, et a tout perdu. Mais Dieu ne nous oublie pas, le Père ne nous abandonne jamais. C'est un père patient, il nous attend toujours ! Il respecte notre liberté mais reste toujours fidèle. Et quand nous revenons à lui, il nous accueille comme des fils, dans sa maison, parce qu'il ne cesse jamais, pas même un instant, de nous attendre, avec amour. Et son Cœur est en fête pour chaque fils qui revient. Il est en fête car il est joie. Dieu a cette joie quand l'un de nous, pécheur, va à lui et lui demande son pardon".
"Le danger est de présumer que nous sommes justes, et nous jugeons les autres. Nous jugeons aussi Dieu, parce que nous pensons qu'il devrait punir les pécheurs, les condamner à mort, au lieu de leur pardonner. C'est là que nous risquons de rester en dehors de la maison du Père ! Comme ce frère aîné de la parabole qui, au lieu de se réjouir du retour de son frère, se fâche contre son père qui l'accueille et lui fait fête. Si dans notre cœur, il n'y a pas la miséricorde, la joie du pardon, nous ne sommes pas en communion avec Dieu, même si nous observons tous ses préceptes, parce que c'est l'amour qui sauve, et non la seule pratique des préceptes. C'est l'amour pour Dieu et pour le prochain qui permet d'accomplir tous les commandements".
"Si nous vivons selon l’œil pour œil, dent pour dent, nous ne sortons jamais de la spirale du mal. Le Malin est fourbe, et nous fait croire qu'avec notre justice humaine nous pouvons nous sauver et sauver le monde. En réalité, seule la justice de Dieu peut nous sauver ! Et la justice de Dieu s'est révélée dans la croix : la croix est le jugement de Dieu sur nous tous et sur ce monde. Mais comment nous juge Dieu ? En donnant sa vie pour nous ! Voilà l'acte suprême de justice qui a vaincu une fois pour toute le prince de ce monde ; et cet acte suprême de justice est aussi justement l'acte suprême de miséricorde. Jésus nous appelle tous à suivre cette route : Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux". Le Saint-Père a conclu en demandant à tous de penser à "une personne avec laquelle nous ne sommes pas bien, avec qui nous sommes fâchés, que nous n'aimons pas, Pensons à cette personne et, en silence, prions pour elle. Et soyons miséricordieux avec elle".
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.9.13). -
Joseph Haydn : Oratorio "Die Schöpfung" - 14. Die Himmel erzählen die Ehre Gottes
Oratorio "Die Schöpfung" - 14. Die Himmel erzählen die Ehre Gottes
(La Création : Les cieux racontent la gloire de Dieu)
Choeur et Orchestre Symphonique de la Radio de Berlin - Dir. Helmut Koch (1976)
Images de l'espace prises par le télescope Hubble -
Méditation : le martyre de la Vierge Marie
« Le martyre de la Vierge Marie nous est connu tant par la prophétie de Siméon que par le récit même de la passion du Seigneur. De l’enfant Jésus, ce vieillard disait : Il sera un signe division ; et toi, disait-il à Marie, une épée transpercera ton âme.
Oui, Mère bénie, un glaive a transpercé ton âme : il n’aurait pu, sans transpercer celle-ci, pénétrer dans la chair du Fils. C’est vrai, ce Jésus qui est le tien, qui est à tous, certes, mais à toi tout particulièrement, après avoir remis son esprit, ne fut pas atteint dans son âme par la lance meurtrière ; sans épargner un mort, auquel elle ne pouvait pourtant plus faire de mal, elle lui ouvrit le côté ; mais c’est ton âme qu’elle transperça. La sienne, assurément n’était plus là, mais la tienne ne pouvait s’enfuir. Ton âme, c’est la force de la douleur qui l’a transpercée, aussi pouvons-nous très justement te proclamer plus que martyre, puisque ta souffrance de compassion aura certainement dépassé la souffrance qu’on peut ressentir physiquement.
N'a-t-elle pas été plus qu'une épée pour toi, n'a-t-elle pas percé ton âme et atteint jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, cette parole : "Femme, voici ton fils" ? Ô quel échange ! Jean t'est donné en lieu et place de Jésus, le serviteur à la place du Seigneur, le disciple au lieu du Maître, le fils de Zébédée à la place du Fils de Dieu, un simple homme à la place du vrai Dieu. Comment l'écoute de cette parole ne transpercerait-elle pas ton âme pleine d'affection, quand le seul souvenir de cette parole brise déjà nos cœurs, qui sont pourtant de roc et de fer ?
Ne vous étonnez pas, frères, qu'on puisse dire de Marie qu'elle a été martyre dans son âme. S'en étonnerait celui qui aurait oublié comment Paul mentionne, parmi les fautes les plus graves des païens, le fait qu'ils ont été "sans affection". Un tel péché était bien loin du Cœur de Marie ; qu'il le soit aussi de ses modestes serviteurs. »
St Bernard, Homélie pour le dimanche dans l'octave de l'Assomption (14-15).
(Cf. Abbaye Saint Benoît)Vierge des Sept Douleurs - Albrecht Dürer (Source)
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Dimanche 15 septembre
N.B. : la liturgie de ce dimanche a la préséance sur la mémoire de Notre-Dame des Douleurs,
qui n'est rappelée qu'à Laudes et aux Messes lues)