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  • Angélus de ce dimanche 8 septembre

    Dans le sillage de la veillée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen-Orient et dans le monde entier, qui s'est déroulée hier Place St Pierre, le Pape François a de nouveau évoqué la paix à l'Angélus dominical, à la lumière de l’Évangile du jour dans lequel Jésus insiste sur la condition pour être ses disciples : Ne rien mettre avant lui, porter sa propre croix et le suivre. Il a expliqué que beaucoup s'approchait de Jésus surtout après l'accomplissement de signes prodigieux qui l'accréditaient comme Messie, comme Roi d'Israël. Mais Jésus, qui savait qu'à Jérusalem l'attendait la croix, ne cherche pas à créer d'illusions et répète que la voie à suivre passe par le sacrifice de soi-même et le pardon des péchés. "Suivre Jésus ne signifie pas participer à un cortège triomphal ! Cela signifie partager son amour miséricordieux, entrer dans sa grande œuvre de miséricorde pour chaque homme et pour tous les hommes... Le pardon universel et la miséricorde passent par la croix, et Jésus ne veut pas accomplir seul cette œuvre. Il veut nous impliquer nous aussi dans la mission que le Père lui a confiée... Le disciple de Jésus renonce à tous ses biens parce qu'il a trouvé en lui le bien le plus grand, en qui tout autre bien reçoit sa pleine valeur et tout son sens : les liens familiaux, les autres relations, le travail, les biens culturels et économiques, etc."

    Pour clarifier cette exigence, Jésus se sert de la parabole d'un roi qui part à la guerre et qui, avant de partir, doit examiner s'il peut faire front à son adversaire avec dix mille hommes contre vingt mille et, si ce n'est pas le cas, lui envoie des messagers pour demander la paix. "Ici, Jésus ne cherche pas à parler de la guerre, c'est seulement une parabole. Mais en ce moment où nous prions fortement pour la paix, cette parole du Seigneur nous touche profondément et nous dit en substance qu'il y a une guerre plus profonde que nous devons tous mener ! C'est la décision forte et courageuse de renoncer au mal et à ses séductions et de choisir le bien, prêts à payer de notre personne. Voilà comment suivre le Christ, voilà comment prendre sa propre croix ! Cette guerre profonde contre le mal ! A quoi sert-il de faire la guerre, tant de guerres, si tu n'es pas capable de faire cette guerre profonde contre le mal ? Cela ne sert à rien !... Cette guerre contre le mal revient à dire non à la haine fratricide et aux illusions dont elle se sert, dire non à la violence sous toutes ses formes, dire non à la prolifération des armes et à leur commerce illégal. Il y en a tellement !... Et il reste toujours un doute : cette guerre-là, cette autre guerre, parce que la guerre est partout, est-elle vraiment une guerre pour des problèmes ou une guerre commerciale pour vendre ces armes dans le commerce illégal ? Voilà quels sont les ennemis à combattre, unis et avec cohérence, en ne suivant pas d'autres intérêts que ceux de la paix et du bien commun."Le Saint-Père a aussi évoqué la fête de la Nativité de Marie, célébrée ce jour, et qui est très importante surtout pour les Églises orientales. "Tous, maintenant, nous pouvons envoyer un beau salut à tous les frères, sœurs, évêques, moines, moniales des Églises orientales, orthodoxes et catholiques... Jésus est le soleil, Marie est l'aurore qui annonce sa venue. Hier soir, nous avons veillé, confiant à son intercession notre prière pour la paix dans le monde, en particulier en Syrie. Nous l'invoquons maintenant comme Reine de la Paix."

    "Je voudrais remercier tous ceux qui, de différentes manières, ont adhéré à la veillée de prière et de jeûne d’hier soir. Je remercie les nombreuses personnes qui ont uni l’offrande de leurs souffrances. Je remercie les autorités civiles, ainsi que les membres des autres communautés chrétiennes ou des autres religions, et les hommes et les femmes de bonne volonté qui ont vécu, en cette circonstance, des moments de prière, de jeûne, de réflexion", a dit le Pape après l'Angélus. "Mais l’engagement continue. Avançons avec la prière et avec des œuvres de paix ! Je vous invite à continuer à prier pour que cesse tout de suite la violence et la dévastation en Syrie et que l’on travaille avec un engagement renouvelé pour une solution juste au conflit fratricide. Prions aussi pour les autres pays du Proche et Moyen-Orient, particulièrement pour le Liban, afin qu’il trouve la stabilité désirée et continue à être un modèle du vivre-ensemble ; pour l’Irak, afin que la violence sectaire cède le pas à la réconciliation ; et pour le processus de paix entre Israéliens et palestiniens, afin qu’il progresse avec résolution et courage. Prions pour l’Égypte, afin que tous les égyptiens, musulmans et chrétiens, s’engagent à construire ensemble la société pour le bien de la population tout entière... La recherche de la paix est longue et demande patience et persévérance. Avançons donc avec la prière !" Le Pape a aussi rappelé qu'hier à Rovigo (Italie) a été proclamée bienheureuse Maria Bolognese, fidèle laïque de cette région, née en 1924 et morte en 1980 : "Elle a consacré toute sa vie au service des autres, surtout des pauvres et des malades, en supportant de grandes souffrances et en union profonde avec la passion du Christ. Rendons grâce à Dieu pour ce témoin de l’Évangile !"

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.9.13).

  • Sebastian z Felsztyna (v.1490-1543) : Felix es Sacra Virgo

    Chœur de la Radio polonaise de Wroclaw - Dir. Stanislaw Krukowski

    Felix es, sacra Virgo María, et omni laude digníssima : quia ex te ortus est sol iustítiæ, Christus, Deus noster. Allelúia.

    Vous êtes heureuse, sainte Vierge Marie, et tout à fait digne de louange, car de vous est sorti le soleil de justice, le Christ notre Dieu. Alléluia.

  • Méditation : la Nativité de la Vierge Marie

    « Lorsque le moment fut venu pour la nature humaine de rencontrer la nature divine et de lui être unie si intimement que les deux ne formeraient qu'une seule personne, chacune d'entre elles devait nécessairement être déjà manifestée dans son intégrité. Dieu, pour sa part, s'était révélé de la manière qui convenait à Dieu ; et la Vierge est seule à mettre la nature humaine en lumière... Il semble bien que si Dieu s'est mêlé à la nature humaine non pas dès son origine mais à la fin des temps (Ga 4,4), c'est parce que, avant ce moment, cette nature n'était pas encore pleinement née, tandis que maintenant, en Marie, elle apparaît pour la première fois dans son intégrité... C'est tout cela que nous sommes venus célébrer avec éclat aujourd'hui. Le jour de la naissance de la Vierge est aussi celui de la naissance du monde entier, car ce jour a vu naître le premier être pleinement humain. Maintenant, "la terre" a vraiment "donné son fruit" (Ps 66,7), cette terre qui de tout temps n'avait produit, avec des ronces et des épines, que la corruption du péché (Gn 3,18). Maintenant le ciel sait qu'il n'a pas été bâti en vain, puisque l'humanité, pour laquelle il fut construit, voit le jour... C'est pourquoi la création tout entière fait monter vers la Vierge une louange sans fin, toute langue chante sa gloire d'une voix unanime, tous les hommes et tous les chœurs des anges ne cessent de créer des hymnes à la Mère de Dieu. »

    Nicolas Cabasilas (v.1320-1363), Homélie pour la Nativité de la Mère de Dieu (16-18), Patrologia Orientalis PO 93 T. 19, Homélies mariales byzantines, M. Jugie (ed.), Brepols, 1926.

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    Nativité de la Vierge Marie - Tableau de Bartolomé Esteban Murillo
    (Musée du Louvre, Paris)

  • Dimanche 8 septembre 2013

    Nativité de la Vierge Marie

    N.B. : la liturgie de ce dimanche a préséance sur celle de la mémoire de la Nativité de la Vierge Marie
     
  • Veillée de prière pour la paix Place St Pierre


    Environ 100.000 personnes se sont rassemblées pour la veillée de prière présidée par le Saint-Père Place St Pierre, en ce jour de jeûne et de méditation qu'il a choisi pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen Orient et de par le monde. Cette initiative ecclésiale a vu l'adhésion d'autres confessions chrétiennes, de fidèles d'autres religions, notamment bouddhistes, juifs et musulmans, mais aussi de personnes a-religieuses. Côté catholique, outre les diocèses du monde entier, on compte celles de la Caritas, de Sant-Egidio, de nombreux groupes de prière, de congrégations religieuses comme les carmélites de Terre Sainte. Y prennent part également des élus politiques italiens, diverses organisations engagées dans la promotion de la paix, de la coopération et du développement, des syndicats, des personnalités comme le Président du Parlement européen, le Grand Mufti sunnite de Damas qui a prié cet après-midi avec d'autres chefs religieux dans la Mosquée des Omeyyades. Place St Pierre, les confessions ont commencé sous les colonnades à 17h45 avec une cinquantaine de prêtres. Le Pape avait recommandé d'entamer cette journée dans la réconciliation car la paix véritable naît de coeurs réconciliés avec Dieu et les frères.

    La veillée a été précédée à 18h30 par la lecture des paroles prononcées dimanche dernier par le Pape, puis introduite à 19h par le 'Veni Creator' et la mise en place sur le parvis de l'icône de la 'Salus Populi Romani' portée par la Garde Suisse. Après quoi le Saint-Père a conduit la récitation du chapelet, les mystères étant accompagnés de la lecture d'un poème dans lequel sainte Thérèse de l'Enfant Jésus invoque Marie comme reine de la paix. Après quoi, il s'est adressé à l'assemblée :

    « "Dieu vit que cela était bon". Le récit biblique du début de l’histoire du monde et de l’humanité nous parle du Créateur qui regarde la création, la contemple presque, et répète que cela est bon. Cela nous fait entrer dans le Cœur de Dieu et, de l’intime de Dieu, nous recevons son message. Nous pouvons nous demander la signification de ce message. Que me dit ce message à moi, à toi, à nous tous ? Il nous dit simplement que dans le Cœur et dans la pensée de Dieu notre monde est la maison de l’harmonie et de la paix, et est le lieu où tous peuvent trouver leur place et se sentir chez soi, parce que cela est bon. La création forme un ensemble harmonieux et bon, avec les humains faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ils sont une unique famille, dans laquelle les relations sont marquées par une fraternité réelle et pas simplement proclamée en paroles : L’un et l’autre sont le frère et la sœur à aimer, et la relation avec le Dieu qui est amour, fidélité, bonté se reflète sur toutes les relations entre les êtres humains et apporte l’harmonie à la création tout entière. Le monde de Dieu est un monde dans lequel chacun se sent responsable de l’autre, du bien de l’autre. Ce soir, dans la réflexion, dans le jeûne, dans la prière, chacun de nous pense au fond de lui que c'est là le monde que nous désirons. N'est-ce pas le monde que tous portent dans le cœur ? Le monde que nous voulons, n’est-il pas un monde d’harmonie et de paix ? D'une harmonie et d'une paix intérieure, mais aussi dans les rapports avec les autres, dans les familles, dans les villes, dans et entre les nations ? Et la vraie liberté dans le choix des chemins à parcourir en ce monde, n’est-elle pas celle qui est orientée vers le bien de tous et qui est guidée par l’amour ?

    Demandons-nous maintenant si c'est le monde dans lequel nous vivons. La création conserve sa beauté qui nous remplit d’émerveillement et qui demeure une œuvre bonne. Mais il y a aussi la violence, la division, le conflit, la guerre qui surviennent lorsque l’homme, sommet de la création, cesse d'admirer la beauté et la bonté pour se renfermer dans son égoïsme. Quand l’homme ne pense qu'à lui-même, à ses propres intérêts et se place au centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les relations, il détruit tout, ouvrant la porte à la violence, à l’indifférence, au conflit. C’est exactement ce que veut nous faire comprendre le passage de la Genèse qui raconte le péché originel : L’homme entre en conflit avec lui-même, s’aperçoit qu’il est nu et se cache parce qu’il a peur, peur du regard de Dieu. Il accuse la femme, celle qui est chair de sa chair, rompt l’harmonie avec la création, arrive à lever la main contre le frère pour le tuer. Pouvons-nous dire que l’harmonie s'est transformée en disharmonie ? Non, la disharmonie n’existe pas car s'il n'y a pas l’harmonie on tombe dans le chaos, la violence, la querelle, le conflit, la peur. Or c’est dans ce chaos que Dieu demande à la conscience de Caïn "Où est Abel ton frère ?" Et Caïn de répondre qu'il ne sait pas. "Suis-je le gardien de mon frère ?", répond-il. Cette question nous est aussi adressée et il serait bien que nous nous demandions : Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, tu es le gardien de ton frère ! Être humains signifie être gardiens les uns des autres. Au contraire, la rupture de l’harmonie est suivie d'une métamorphose. Ainsi le frère à garder et à aimer devient l’adversaire à combattre, à supprimer. Que de violence naît à ce moment, que de conflits, que de guerres ont marqué notre histoire ! Il suffit de voir la souffrance de tant de frères et sœurs. Il ne s’agit pas de quelque chose de conjoncturel, mais c’est la vérité : Dans chaque violence et dans chaque guerre, nous faisons renaître Caïn. Nous tous ! Et aujourd’hui aussi, nous continuons cette histoire de conflit entre frères, aujourd’hui aussi, nous levons la main contre celui qui est notre frère. Aujourd’hui aussi nous nous laissons guider par les idoles, par l’égoïsme, pas nos intérêts. Nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s’est endormie, nous avons rendu plus subtiles nos justifications. Comme si c’était une chose normale, nous continuons à semer destruction, souffrance et mort. La violence, la guerre apportent seulement la mort, parlent de mort. La violence et la guerre ont le langage de la mort ! Après le Déluge on vit l'arc-en-ciel et la colombe portant un rameau d'olivier. Cela me fait penser à l'olivier que les représentants de plusieurs religions ont planté avec moi à Buenos Aires sur la Plaza de Mayo en 2000 pour qu'il n'y ait plus ni chaos ni guerre mais la paix.

    A ce point, je me demande : Est-il possible de parcourir une autre voie, la voie de la paix ? Pouvons-nous sortir de cette spirale de souffrance et de mort ? Pouvons-nous apprendre de nouveau à marcher et à parcourir les chemins de la paix ? En invoquant l’aide de Dieu, sous le regard maternel de la Vierge, 'Salus Populis Romani' et Reine de la paix, j'affirme que c’est possible à tous ! Ce soir, je voudrais que de toutes les parties de la terre nous criions : Oui, c’est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner, réponde : Oui, nous le voulons ! Ma foi chrétienne me pousse à regarder la Croix. Comme je voudrais que pendant un moment tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté regardent la Croix. On peut y lire la réponse de Dieu. Là, à la violence on ne répond pas par la violence, à la mort, on ne répond pas par le langage de la mort. Dans le silence de la Croix, se tait le bruit des armes et parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la paix. Ce soir, je voudrais demander au Seigneur que nous, chrétiens, frères des autres religions, chaque homme et chaque femme de bonne volonté crie avec force que la violence et la guerre ne sont jamais la voie de la paix. Que chacun s’applique à regarder au fond de sa conscience et écoute cet encouragement à sortir des intérêts particuliers qui atrophient le cœur, à dépasser l’indifférence envers l’autre qui rend le cœur insensible. Toi, vaincs tes raisons de mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation. Regarde la souffrance de ton frère sans y ajouter une autre souffrance, arrête ta main, reconstruis l’harmonie qui s’est brisée. Non par le conflit, mais par la rencontre. Que se taisent les armes ! La guerre marque toujours l’échec de la paix, elle est toujours une défaite pour l’humanité. Encore une fois, les paroles de Paul VI résonnent : "Plus les uns contre les autres, plus, jamais !... Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre !" (1965). "La paix s’affermit seulement par la paix, celle qui n’est pas séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la charité" (1975). Pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles de la paix, la bien-aimée Syrie, au Proche et Moyen Orient, comme partout dans le monde. Prions pour la réconciliation et pour la paix, travaillons pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix. »

    L'intervention pontificale a été suivie d'un temps de silence, suivi de l'adoration du Saint Sacrement, durant laquelle ont été lus des extraits bibliques relatifs à la paix. En conclusion, le Saint-Père a adressé une prière spécifique pour demander la paix. Les répons ont été prononcés par des fidèles de nationalité syrienne, égyptienne, palestinienne, américaine et russe. Parmi les invocations : Seigneur de la vie, apporte ta paix là où se décide le sort des peuples, Seigneur, que ta puissance créatrice écarte tout violence faite à la vie humaine. L'adoration, qui a compris la lecture du chapitre 20 de l’Évangile de Jean, s'est achevée par la bénédiction eucharistique et une demie-heure de méditation silencieuse. Dans le même temps, le Pape a adressé un Tweet à neuf millions de personnes, les encourageant à prier pour la paix.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.9.13).


    Enregistrement intégral de la veillée de prière par KTO

    Prière des enfants pour la paix

    Cher Jésus, un jour tu as aussi été un petit enfant comme nous et tu nous as dit que tu aimais avoir des petits amis près de toi... c'est pourquoi nous les petits enfants de tous les coins du monde nous venons maintenant te remercier et prier pour la paix.

    Tu désires être avec nous à chaque instant, en chaque lieu ; fais donc de nos cœurs ta maison, ton autel, ton trône, fais que tous nous formions une seule famille unie sous ta protection et dans ton amour.

    Ecarte bien loin de chaque homme, jeune ou adulte, les pensées et les œuvres de l'égoïsme qui séparent entre eux et éloignent de toi les enfants du Père céleste.

    Que ta grâce soit pour tous un rempart contre les ennemis de ton Père et les tiens. Pardonne-leur, ô Seigneur, ils ne savent ce qu'ils font.

    Si avec ton aide les hommes s'aimaient les uns les autres, ce serait la vraie paix dans le monde, et nous les petits enfants nous pourrions vivre sans la crainte des horreurs d'une nouvelle guerre.

    Nous demandons à ta Mère, Marie l'Immaculée, qui est aussi notre Mère, de t'offrir notre prière de Paix, ainsi nous sommes certains que tu l'exauceras.

    Doux Jésus, merci. Ainsi soit-il.

    Pie XII, 19 mars 1954.

  • Carl Czerny : Concerto pour piano en la mineur Op. 214 - 1. Allegro moderato

    Orchestre de Chambre de Vienne - Dir. Helmut Froschauer
    Felicja Blumenthal, piano


    Suite et fin de l'Allegro moderato.

  • Méditation - Prière : Seigneur, réconcilie-moi avec moi-même...

    « Seigneur, réconcilie-moi avec moi-même.
    Comment pourrai-je rencontrer et aimer les autres
    si je ne me rencontre et ne m’aime plus ?
    Seigneur, Toi qui m’aimes tel que je suis et non tel que je me rêve,
    aide-moi à accepter ma condition d’homme,
    limité mais appelé à se dépasser.
    Apprends-moi à vivre avec mes ombres et mes lumières, mes douceurs et mes colères, mes rires et mes larmes, mon passé et mon présent.
    Donne-moi de m’accueillir comme Tu m’accueilles,
    de m’aimer comme Tu m’aimes.
    Délivre-moi de la perfection que je veux me donner,
    ouvre-moi à la sainteté que Tu veux m’accorder.
    Donne-moi le courage de sortir de moi-même.
    Dis-moi que tout est possible à celui qui croit.
    Dis-moi que je peux encore guérir,
    dans la lumière de ton regard et de ta Parole.
    Amen. »

    P. Michel Hubaut, franciscain (ordonné prêtre en 1969).

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  • Samedi 7 septembre 2013

    Calendrier liturgique

    Rappel : journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie

    « Le 7 septembre, sur la Place Saint-Pierre – ici – de 19h00 à 24h00, nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix ! Je demande à toutes les Églises particulières qui, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention. »

    Pape François, avant la prière de l'Angélus de ce dimanche 1er septembre.

  • Gabriel Fauré : Nocturne n°1 en mi bémol mineur Op.33 n°1

    Jean-Philippe Collard, piano

  • Méditation : 1er vendredi du mois, consacré au Sacré-Cœur de Jésus

    « En union avec le Cœur Immaculé de Marie, je salue et adore la sainte Plaie de Votre Main droite, ô Jésus et je place, dans cette Plaie, tous les prêtres de Votre sainte Église. Donnez-leur, chaque fois qu’ils célèbrent le saint Sacrifice, le Feu de l’Amour divin, pour qu’ils puissent le communiquer aux âmes qui leur sont confiées. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen.

    Je salue et adore la sainte Plaie de Votre Main gauche et je Vous confie, dans cette Plaie, tous ceux qui sont dans l’erreur et les incroyants, ces pauvres âmes qui ne Vous connaissent pas. Pour l’amour de ces âmes, envoyez ô Jésus, beaucoup de bons ouvriers dans Votre Vigne, afin que tous trouvent le chemin de Votre très saint Cœur. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen.

    Je salue et adore les saintes Plaies de Vos Pieds sacrés, et je Vous confie, dans ces Plaies, les pécheurs endurcis, qui Vous préfèrent le monde ; ceux surtout qui aujourd’hui vont achever leur vie. Ne permettez pas, ô Jésus, que Votre Précieux Sang soit perdu pour eux. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen.

    Je salue et j’adore les saintes Plaies de Votre Tête Sacrée, et je Vous confie, dans ces Plaies, les ennemis de la sainte Église, tous ceux qui, aujourd’hui encore, Vous frappent jusqu’au Sang et Vous persécutent dans Votre Corps mystique. Je Vous en prie, ô Jésus, convertissez-les, appelez-les comme Vous avez appelé Saul pour en faire Saint Paul, afin que, bientôt, il y ait un seul troupeau et un seul Pasteur. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen.

    Je salue et j’adore la sainte Plaie de Votre très saint Cœur, et je Vous confie, dans cette Plaie, ô Jésus, mon âme et tous ceux qui sont affligés, tous ceux qui sont persécutés et abandonnés. Donnez-leur à tous, ô très saint Cœur de Jésus, Votre lumière et Votre grâce. Remplissez-les tous de Votre Amour et de Votre vraie paix. Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit. Amen.

    Père céleste, je Vous offre, par le Cœur Immaculé de Marie, Votre Fils bien-aimé et moi avec Lui, en Lui et par Lui, entièrement selon Ses intentions, et au nom de toutes les créatures. Amen. »

    Maria Graf-Suter (1906-1964), in Révélations de l'Amour Divin, Editions Miriam, 1975.

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  • Vendredi 6 septembre 2013

    Calendrier liturgique

  • Franz Schubert : Recueil "Schwanengesang" (Le Chant du cygne), D. 957 - Lied 4 : Ständchen (Sérénade)

    (Transcription pour violoncelle et piano)
    Anne Gastinel, violoncelle - Claire Désert, piano

  • Méditation : Vie trinitaire...

    « Les Personnes divines auraient pu distribuer à l'homme des aumônes de leur Amour bienheureux, des miettes de leur table, c'eut été déjà des dons inappréciables. Elles ont pourtant voulu mieux : que chaque homme, que l'humanité entière soit l'invité de leur Amour, de leur bonheur ; non pas à la porte de la Famille trinitaire, au-dehors, mais au sein de la Vie trinitaire. Notre place, notre patrie à nous baptisés, c'est la communauté trinitaire. Là, dans le Fils et avec le Fils, dans l’Église et avec l’Église, nous sommes tout ouverts, tout accueillant à l'effusion d'Amour du Père qui fait de chacun de nous, au sens fort du terme, son enfant. Dans le Fils, avec le Fils, nous sommes tout bondissant vers le Père dans un immense élan de gratitude joyeuse. Avec le Père et le Fils, nous exultons de joie en leur commun Amour, l'Esprit Saint. Tel est le mystère profond de la vie et de la prière de l’Église, et donc de la vie et de la prière chrétienne individuelle. De même qu'un enfant est non seulement l'invité de l'amour de son père et de sa mère, mais aussi le témoin de leur amour, de même nous, les invités de l'Amour du Père et du Fils, nous devons être parmi les hommes les témoins de leur Amour mutuel. Ou plus exactement, il nous faut être tout transparent à l'Esprit Saint qui nous habite pour que les hommes, nos frères, comprennent cette bonne nouvelle qu'ils sont eux aussi les invités de cet Amour du Père et du Fils, et de leur éternelle Joie. »

    Père Henri Caffarel (1903-1996), Bienheureuse Trinité, Editions du Feu Nouveau.

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  • Jeudi 5 septembre 2013

    Calendrier liturgique

  • Audience générale de ce mercredi 4 septembre

    Ce matin, le Pape François a repris le cycle des audiences générales Place St Pierre en revenant sur la JMJ de Rio et son séjour au Brésil, rappelant qu'en Amérique latine vit la majorité des catholiques. Pour résumer l'événement de juillet, il a proposé comme fils conducteurs l'accueil, la fête et la mission, soulignant aussi combien l'accueil des familles et des paroisses avait caractérisé la JMJ. Le pèlerinage, a poursuivi le Saint-Père, "comporte toujours des désagréments que l'accueil aide à surmonter et transforme en occasions de rencontres et d'amitiés. De nouveaux liens se tissent, qui se perpétuent aussi à travers la prière, ce qui fait grandir l’Église de par le monde comme un réseau amical en Jésus-Christ qui engage et libère tout à la fois... Lorsqu'une ville se remplit de jeunes festifs représentant le monde entier...c'est un signe y compris pour les non croyants... Certes, le plus beau est la fête de la foi, lorsque tous louent le Seigneur et écoutent sa parole... Le sommet de cette JMJ, le véritable but de ce grand pèlerinage, fut la veillée du samedi soir et la messe conclusive, une vraie fête de la foi et de la fraternité qui commence ici bas et n'aura pas de fin".

    La mission a également été une caractéristique de la JMJ, dont le thème était 'Allez et faîtes de tous les peuples des disciples' : "Le mandat du Ressuscité aux disciples signifiait Sortez de vous-mêmes...pour porter à tous la lumière et l'amour de l’Évangile, et ce jusqu'aux périphéries extrêmes de la vie. C'est ce mandat que j'ai confié aux jeunes qui recouvraient la plage de Copacabana, un lieu symbolique qui évoquait la rive du lac de Galilée. Aujourd'hui encore le Seigneur dit 'Allez', en ajoutant qu'il est avec nous chaque jour". Son appel s'adresse à nous tous, "y compris à un jeune qui peut ne pas compter aux yeux du monde. Aux yeux de Dieu c'est un apôtre du Royaume et une espérance... A vous les jeunes, voulez-vous être cette espérance ? Voulez-vous être une espérance pour Dieu et pour l’Église ?". L'amour de Dieu se manifeste chaque jour "mais sans que cela fasse la une". Nombre de jeunes ont rencontré le Christ à Rio et l'ont pris avec eux, sans faire de bruit ni finir sur les journaux, sans accomplir de faits violents ni faire scandale. Ainsi demeureront-ils unis à Jésus en construisant son royaume, dans la fraternité, le partage et la charité, qui sont des forces capables de rendre ce monde plus juste et plus beau en le transformant... L'expérience de la JMJ de Rio nous rappelle que la véritable grande nouvelle de l'histoire est la Bonne Nouvelle, même si elle n'apparaît pas dans la presse ou à la télévision. Nous sommes tous aimés de Dieu, le Père qui nous a envoyé son fils pour se faire proche de chacun de nous et nous sauver. L'accueil, la fête et la mission sont bel et bien le souvenir fort de l'événement de Rio. Puissent-ils rester l'âme de notre vie et de notre communauté".

    Après sa catéchèse, le Pape a renouvelé son invitation à participer samedi à la journée de jeûne et de prière pour la paix en Syrie et au Proche Orient : "Je renouvelle mon invitation à toute l’Église à vivre intensément cette journée, et remercie par avance nos frères chrétiens, à ceux des autres religions et à toutes les personnes de bonne volonté qui s'uniront à nous de quelque façon que ce soit. J'encourage également les fidèles de Rome et les pèlerins à venir ici à 19 h pour invoquer le Seigneur qui accorde la paix. Que de la terre entière monte le cri de la paix !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.9.13).

  • Dmitro Stepanovich Bortnianski (1751-1825) : "Kheruvimskie pesni" (Cantique des Chérubins) No 7

    St. Petersburg Chamber Choir - Dir. Nikolai Korniev

  • Méditation : Bienheureuse Dina Bélanger

    « Ô Jésus, je veux vivre et mourir apôtre d'amour, victime d'amour, martyre d'amour. Pour me satisfaire, il me faut T'aimer avec ton Coeur divin ; je veux aimer Marie, ma bonne Mère, comme Tu l'aimes ; je veux aimer les âmes, surtout celles des pécheurs, du même amour que le tien, à la folie. »

    Bienheureuse Dina Bélanger (Mère Marie Sainte-Cécile de Rome, 1897-1929, fêtée ce jour), "Autobiographie", Religieuses de Jésus-Marie, 1984 (réédition du "Cantique d'Actions de Grâces ou Chant d'Amour").

    « La souffrance est la rançon nécessaire du péché. Mais Dieu aime les âmes d’un amour si grand qu’il met son bonheur à changer pour elles en jouissances toutes leurs souffrances. Il veut que déjà sur la terre, les âmes soient heureuses dans la souffrance par l’amour divin. C’est pourquoi les âmes qui aiment Dieu véritablement trouvent tant de bonheur dans la croix, malgré les répugnances de leur nature. C’est qu’elles trouvent et aiment Dieu en tout ce qui les contrarie...

    Les âmes ne sont malheureuses qu’autant qu’elles s’éloignent de Dieu. Le grand désir de mon Père et le mien, serait de voir toutes les âmes heureuses, même sur la terre. Quand notre Justice divine afflige ou punit, c’est toujours par amour, et toujours pour rapprocher les âmes de Dieu, de leur souverain bonheur... »

    Révélation de Jésus à la Bse Dina Bélanger, septembre 1928.

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    Saint Paul de la Croix (1694-1775)

  • Mercredi 4 septembre 2013

    Calendrier liturgique

  • Frédéric Chopin : Prélude Op 28 No 15 en ré bémol majeur, Sostenuto « La goutte d'eau »

  • Méditation : les ennemis de l'Eglise...

    « A la mission qui Nous a été confiée d'en haut de paître le troupeau du Seigneur, Jésus-Christ a assigné comme premier devoir de garder avec un soin jaloux le dépôt traditionnel de la foi, à l'encontre des profanes nouveautés de langage comme des contradictions de la fausse science. Nul âge, sans doute, où une telle vigilance ne fût nécessaire au peuple chrétien : car il n'a jamais manqué, suscités par l'ennemi du genre humain, d'hommes au langage pervers (1), diseurs de nouveautés et séducteurs (2), sujets de l'erreur et entraînant à l'erreur (3). Mais, il faut bien le reconnaître, le nombre s'est accru étrangement, en ces derniers temps, des ennemis de la Croix de Jésus-Christ qui, avec un art tout nouveau et souverainement perfide, s'efforcent d'annuler les vitales énergies de l’Église, et même, s'ils le pouvaient, de renverser de fond en comble le règne de Jésus-Christ. Nous taire n'est plus de mise, si Nous voulons ne point paraître infidèle au plus sacré de Nos devoirs, et que la bonté dont Nous avons usé jusqu'ici, dans un espoir d'amendement, ne soit taxée d'oubli de Notre charge.

    Ce qui exige surtout que Nous parlions sans délai, c'est que, les artisans d'erreurs, il n'y a pas à les chercher aujourd'hui parmi les ennemis déclarés. Ils se cachent et c'est un sujet d'appréhension et d'angoisse très vives, dans le sein même et au cœur de l’Église, ennemis d'autant plus redoutables qu'ils le sont moins ouvertement. Nous parlons, Vénérables Frères, d'un grand nombre de catholiques laïques, et, ce qui est encore plus à déplorer, de prêtres, qui, sous couleur d'amour de l’Église, absolument courts de philosophie et de théologie sérieuses, imprégnés au contraire jusqu'aux moelles d'un venin d'erreur puisé chez les adversaires de la foi catholique, se posent, au mépris de toute modestie, comme rénovateurs de l’Église ; qui, en phalanges serrées, donnent audacieusement l'assaut à tout ce qu'il y a de plus sacré dans l’œuvre de Jésus-Christ, sans respecter sa propre personne, qu'ils abaissent, par une témérité sacrilège, jusqu'à la simple et pure humanité.

    Ces hommes-là peuvent s'étonner que Nous les rangions parmi les ennemis de l’Église. Nul ne s'en étonnera avec quelque fondement qui, mettant leurs intentions à part, dont le jugement est réservé à Dieu, voudra bien examiner leurs doctrines, et, conséquemment à celles-ci, leur manière de parler et d'agir.

    Ennemis de l’Église, certes ils le sont, et à dire qu'elle n'en a pas de pires on ne s'écarte pas du vrai. Ce n'est pas du dehors, en effet, on l'a déjà noté, c'est du dedans qu'ils trament sa ruine ; le danger est aujourd'hui presque aux entrailles mêmes et aux veines de l’Église ; leurs coups sont d'autant plus sûrs qu'ils savent mieux où la frapper. Ajoutez que ce n'est point aux rameaux ou aux rejetons qu'ils ont mis la cognée, mais à la racine même, c'est-à-dire à la foi et à ses fibres les plus profondes. Puis, cette racine d'immortelle vie une fois tranchée, ils se donnent la tâche de faire circuler le virus par tout l'arbre : nulle partie de la foi catholique qui reste à l'abri de leur main, nulle qu'ils ne fassent tout pour corrompre. Et tandis qu'ils poursuivent par mille chemins leur dessein néfaste, rien de si insidieux, de si perfide que leur tactique : amalgamant en eux le rationaliste et le catholique, ils le font avec un tel raffinement d'habileté qu'ils abusent facilement les esprits mal avertis. D'ailleurs, consommés en témérité, il n'est sorte de conséquences qui les fasse reculer, ou plutôt qu'ils ne soutiennent hautement et opiniâtrement.

    Avec cela, et chose très propre à donner le change, une vie toute d'activité, une assiduité et une ardeur singulières à tous les genres d'études, des mœurs recommandables d'ordinaire pour leur sévérité. Enfin, et ceci parait ôter tout espoir de remède, leurs doctrines leur ont tellement perverti l'âme qu'ils en sont devenus contempteurs de toute autorité, impatients de tout frein : prenant assiette sur une conscience faussée, ils font tout pour qu'on attribue au pur zèle de la vérité ce qui est œuvre uniquement d'opiniâtreté et d'orgueil. Certes, Nous avions espéré qu'ils se raviseraient quelque jour : et, pour cela, Nous avions usé avec eux d'abord de douceur, comme avec des fils, puis de sévérité : enfin, et bien à contrecœur, de réprimandes publiques. Vous n'ignorez pas, Vénérables Frères, la stérilité de Nos efforts; ils courbent un moment la tête, pour la relever aussitôt plus orgueilleuse. Ah! s'il n'était question que d'eux, Nous pourrions peut-être dissimuler ; mais c'est la religion catholique, sa sécurité qui sont en jeu. Trêve donc au silence, qui désormais serait un crime ! Il est temps de lever le masque à ces hommes-là et de les montrer à l'Église universelle tels qu'ils sont. »

    (1) Act. XX, 30.
    (2) Tit. I, 10.
    (3) II Tim. III, 13.


    St Pie X, extraits de l'Encyclique Pascendi Dominici Gregis, 8 septembre 1907.
    (Toutes les Encycliques de St Pie X)

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