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  • Visite du Pape au monastère des Camaldules de l'Aventin

    Visite du Pape, ce 21 novembre, au monastère des Camaldules de l'Aventin où il rencontre la communauté. Cette journée, qui coïncide avec l'anniversaire de l'entrée au monastère de Sœur Nazarena de Jésus (Julia Crotta, 1907-1990), dernière recluse qui vécut dans ces murs, est consacrée à celles et ceux qui ont choisi la vie de clôture comme dévouement privilégié à une vie de prière et de contemplation.

    Le Saint-Père a été accueilli à son arrivée par l’abbesse, sœur Michela Porcellato, et par Mgr Rino Fisichella, président du Conseil Pontifical pour la Nouvelle Évangélisation, puis il a rejoint la chapelle du monastère où l’attendaient les moniales de la communauté pour l’office des Vêpres. Face aux 21 sœurs, qui représentent de nombreux pays, le Saint-Père s’est attardé sur l’amour de Marie pour son Fils et sur son message d’espérance, soulignant l’importance de maintenir toujours allumée la lumière de l’espérance.

    Marie, Mère de l'espérance, nous soutient dans les moments difficiles

    « Nous contemplons celle qui a connu et aimé Jésus comme aucune autre créature ». Marie est « la Mère de l'espérance », a souligné le Pape, « l'icône la plus expressive de l'espérance chrétienne ». Sa vie entière est un ensemble d'attitudes d'espérance, à commencer par le « oui » de l'Annonciation. Et face à toutes les difficultés, « l’espérance de la Vierge ne faiblit jamais ». Le Saint-Père la qualifie ainsi de « Femme d’espérance et il précise que l’espérance se nourrit d'écoute, de contemplation, et de patience.

    « L'unique lampe allumée sur le tombeau de Jésus est l'espérance de sa Mère, qui à ce moment est l’espérance de toute l'humanité ». « Dans les monastères la lampe de l’espérance est-elle encore allumée ? Est-ce qu’on y attend le lendemain de Dieu ? » interpelle le Pape, qui rappelle que « nous devons beaucoup à cette Mère. A travers elle, présente à chaque moment de l'histoire du salut, nous voyons un témoignage fort d’espérance ». C’est elle qui « nous soutient dans les moments d'obscurité, de difficulté, d’abattement et dans les véritables défaites humaines ».

    Source : Radio Vatican.

  • Jeudi 21 novembre 2013

    Présentation de la Bse Vierge Marie

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

    Journée "pro Orantibus" dédiée aux communautés religieuses contemplatives
    Accompagnons de nos prières les moines et moniales qui renouvellent leurs vœux aujourd'hui !
  • Restauration de la Catacombe de Priscille, via Salaria au nord de Rome

    Visite à 360° sur Google Maps

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    (Cliquez sur les flèches pour avancer ou reculer dans la catacombe, et utilisez votre souris pour faire pivoter l'image. Vous pouvez zoomer avant ou arrière avec les signes + & - en haut à gauche de la salle.)

    La Commission pontificale d'archéologie a présenté sur place le 19 novembre la restauration de la Catacombe de Priscille, et les découvertes qu'elle a occasionné ces cinq dernières années. Assisté du Vice Directeur de la Salle de Presse le P. Ciro Benedettini, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, présentera avec l'aide des fouilleurs et restaurateurs les résultats de l'opération sur la catacombe, et en particulier la basilique funéraire de saint Silvestre, Pape du IV siècle et le Cubiculum de Lazare voisin, orné de fresques paléochrétiennes. Les récents travaux permettront une visite plus aisée et complète de ce complexe funéraire. La partie antérieure de la basilique servait jusqu'ici de lieu d'exposition de centaines de fragments de sarcophages qui, restaurés, ont été parfois reconstitués. Leur nouvelle présentation propose un éventail de la sculpture funéraires tardo-antique. Outre la visite, il sera possible d'observer ces pièces sur le site mupris.net.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.11.13).

  • Audience générale de ce mercredi 20 novembre 2013

    Durant l'audience générale tenue ce matin Place St Pierre en présence de 35.000 fidèles, le Pape François a évoqué le "pouvoir des clefs", symbole de la mission donnée par le Christ à ses apôtres. Le pardon des péchés relève de l'Esprit, et "lorsque il se manifesta pour la première fois à eux au Cénacle, le Ressuscité leur souffla dessus en leur disant : 'Recevez l'Esprit. A qui vous pardonnerez les péchés seront remis, à qui vous n'accorderez pas le pardon les péchés ne seront pas remis'. Désormais corporellement transfiguré, Jésus est l'homme nouveau qui offre le don pascal fruit de sa mort et de sa résurrection, sa paix, sa joie, la rémission des péchés, la mission. Mais par dessus tout, il offre l'Esprit qui est source de tout cela. Le souffle et les paroles du Christ annonçant l'Esprit indiquent une vie régénérée par le pardon. Mais avant même cela, il a montré ses plaies, aux mains et au côté, prix de notre salut. C'est l'Esprit qui nous apporte le pardon à travers les plaies de Jésus... L’Église est dépositaire du pouvoir des clefs. Dans sa miséricorde souveraine, Dieu pardonne chacun mais il veut que ceux qui appartiennent au Christ, les membres de l’Église, reçoivent son pardon par l'intermédiaire des ministres de la communauté ecclésiale... Ainsi nous appelle-t-il à vivre la réconciliation dans sa dimension ecclésiale, communautaire". L’Église accompagne notre conversion tout au long de cette vie. Le pouvoir des clefs, qui ne lui appartient pas, car elle est seulement au service de la miséricorde divine... Par la faute de l'individualisme et du subjectivisme, beaucoup de gens et nombre de chrétiens ne comprennent plus la dimension ecclésiale du pardon. Dieu pardonne tout pécheur repenti mais le chrétien est lié au Christ qui est uni à l’Église. Pour le chrétien, c'est comme un don supplémentaire, qui implique un engagement de plus, celui de passer humblement à travers le ministère ecclésial. C'est un point qu'il faut remettre en valeur... Le pénitent confesse ses péchés au prêtre qui lui accorde le pardon de Dieu. A cet instant il sait que Dieu l'a pardonné... Le prêtre est l'instrument de ce pardon...et chacun de nous en a besoin. Qui n'a pas besoin de la miséricorde ? Un homme pardonné devient instrument de miséricorde en offrant l'amour infini du Père. Certains disent se confesser directement à Dieu. Si Dieu écoute toujours dans le sacrement de la réconciliation, il envoie un frère porter son pardon au nom de l’Église... Pour la rémission des péchés...le cœur du prêtre doit être en paix. Il doit être humble et ne pas agresser le pénitent. Il doit être rempli de miséricorde et capable de transmettre l'espérance à qui en se confessant recherche le pardon comme ceux qui s'approchaient de Jésus pour être guéris. Un prêtre qui ne serait pas dans ces conditions ne devrait pas administrer le sacrement de la réconciliation avant de corriger son attitude. Les pénitents ont droit à de véritables serviteurs du pardon divin... N'oublions pas que Dieu ne cesse de pardonner. Par le ministère sacerdotal il enlace le pécheur repenti, le régénère et le relève afin qu'il reprenne la bonne voie".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les divers groupes linguistiques, et à eu une pensée pour toutes les victimes des inondations de Sardaigne. Puis il a rappelé que c'est demain, fête de la Présentation de Marie, la Journée de prière pour les cloîtrés : "Remercions le Seigneur pour toutes ces personnes qui dans les monastères ou les ermitages se consacrent à Dieu dans le silence et la prière.... Soutenons-les spirituellement et matériellement afin qu'elles poursuivent leur importante mission". Le 22 novembre, a poursuivi le Pape, "les Nations-Unies inaugurent l'Année de la famille rurale, afin de rappeler combien l'économie agricole et le développement rural trouvent dans la famille un agent concret du respect de la création. Dans le travail également, la famille est un modèle de fraternité et de solidarité, sensible aussi à ceux qui ont le plus besoin de soins ou d'aide, de manière à éviter d'éventuels conflits sociaux. Tout en saluant l'initiative, puisse-t-elle mettre en valeur les innombrables bienfaits que la famille apporte au progrès socio-économique, moral et culturel de l'humanité".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.11.13).

  • Friedrich Wilhelm Zachow (1663-1712) : "Preiset mit mir den Herren"

    Aurelius Sängerknaben Calw - Dir. Johannes Sorg

  • Méditation : la lecture spirituelle

    « L'un des exercices de piété, qui de tout temps, ont été le plus recommandés à ceux qui s'appliquent au service de Dieu est la lecture spirituelle. Saint Paul écrivait à Timothée : "Applique-toi à la lecture" (I Tim. IV, 13). Et lui parlant des saints livres : "Toute Écriture divinement inspirée, lui disait-il, est utile pour enseigner, pour convaincre, pour former à la justice, afin que l'homme soit parfait, apte à toute bonne œuvre." (II Tim III, 16)...
    La lecture des livres saints et des livres de piété éclaire et instruit, elle nourrit et développe la foi, elle excite en nos âmes de saints désirs, de douces espérances et une noble ardeur... Nos travaux, nos affaires, les nouvelles et les bruits du monde occupent trop souvent notre esprit, et détournent de Dieu et étouffent les pensées saintes ; les pieuses lectures réveillent en nous l'amour divin et nous ramènent à Dieu...

    Quand on a expérimenté qu'un livre nous fait beaucoup de bien, il est bon d'y revenir plus tard ; on trouvera, en faisant ainsi, beaucoup plus de profit qu'en lisant d'autres ouvrages qui flatteraient peut-être la curiosité, mais donneraient moins de lumière et de réconfort. Les très bons livres gagnent à être relus ; on les comprend souvent mieux et on les savoure davantage à une seconde lecture... Même la première fois qu'on lit, il importe de lire attentivement, lentement, de façon à bien comprendre et à se pénétrer des vérités qui sont présentées...

    Il ne suffit pas de lire... Il faut lire avec piété et en esprit de prière, "en cherchant moins à acquérir de la science qu'à goûter les choses divines" dit saint Bernard. On doit donc, avant de faire la lecture spirituelle, élever son cœur à Dieu et Lui demander ses lumières, disant comme Samuel : "Parlez, Seigneur, votre serviteur écoute"...
    Puis il faut lire avec foi et respect, avec docilité et avec un vif désir de tirer profit des leçons qui vont être offertes...

    On lira avec plus de profit si on évite l'empressement et la curiosité et si pendant la lecture on s'arrête de temps à autre pour méditer et savourer les bonnes choses qu'on rencontre et pour demander intérieurement la grâce de bien suivre les conseils donnés : "Les Saints, dit Rodriguez, nous conseillent de faire en lisant ce que les oiseaux font en buvant : ils boivent à plusieurs reprises, et toutes les fois qu'ils boivent, ils lèvent la tête au ciel." (Ve Traité ch. 28)... La lecture pratiquée en esprit de prière rapproche de Dieu ; elle est avec l'oraison le principal aliment de la vie intérieure. »

    Auguste Saudreau (1859-1946), Manuel de spiritualité (ch. XXIX), Paris - Arras - Angers, Charles Amat - Brunet - G. Grassin, 1920.
    (Le P. Saudreau fut aumônier des religieuses du Bon Pasteur à Angers, de 1895 à sa mort)

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  • Mercredi 20 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Offrez un audiolivre !

    Offrez un audiolivre à un prêtre, une communauté monastique, un-e ami-e mal ou non-voyante, une personne malade sur un lit d'hôpital, à un prisonnier, à toute personne qui conduit beaucoup ou qui est occupée chez elle et a l'esprit disponible (parent, artiste...).

    Lues en intégralité par des comédien-ne-s professionnel-le-s, indexées selon la table des matières du livre papier, les productions Saint-Léger vous invitent à un supplément de culture chrétienne en toute liberté.

    Catalogue Noël 2013 - Saint-Léger productions

    Quelques exemples, extraits du catalogue :

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    Quand l'amour est là, Dieu est là
    Bienheureuse Mère Teresa

    6-histoire-d-une-ame.jpg

    Histoire d'une âme
    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

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    Vie de Marthe Robin
    Père Bernard Peyrous

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    Les bénédictions du temps présent
    John Henry Newman

    Consulter le Catalogue complet

  • 1. Tu lucis ante terminum, Thomas Tallis ; 2. Nunc dimittis antiphon: Salva nos, Domine 3. Nunc dimittis tertii toni, George Malcolm ; 4. Salva nos, Domine

    Choir of Westminster Cathedral - Dir. Martin Baker

  • Méditation : notre misère et la miséricorde divine (2)

    « Dieu est notre Père
    Nous sommes ses enfants. Un père ne s'étonne pas des sottises de ses enfants. Dieu, le meilleur des pères, ne s'étonne pas de notre misère. Il nous sait petits et fragiles. "Il sait de quoi nous sommes formés : il se souvient que nous sommes poussière." (1)
    Un père veut que ses enfants lui ressemblent. Dieu nous veut à sa ressemblance divine, "parfaits" (2) comme Lui. Sublime exigence ! Sublime destinée !
    Hélas !... quelle distance il y a entre ce que nous sommes et ce que nous devons devenir ! D'autre part, est-ce notre faute si nous sommes enclins au mal, éloignés de Dieu, et entourés de tant de dangers ? Que deviendrait l'humanité, qui est pécheresse, si on ne faisait du ciel qu'avec de la sainteté !
    Heureusement, il se fait de la sainteté avec du péché, du péché qui se répare, comme le potier fait une œuvre d'art avec de l'argile, comme il se fait de l'eau pure avec de l'eau vaseuse qui est filtrée.
    Dieu comprend notre extrême misère, et c'est pourquoi Il nous offre sa miséricorde infinie. La multitude de nos fautes ne parviendra pas à égaler l'immensité de son amour pour nous, pauvres pécheurs. Dieu n'a pas eu de miséricorde pour les anges rebelles, parce qu'ils n'avaient pas de misères. Mais pour nous qui sommes pleins de misères, Dieu est miséricordieux. Sa miséricorde est la bonté en face de notre misère.
    Ce n'est pas notre perfection qui attire Dieu. C'est notre misère avouée qui attire sa miséricorde. »

    (1) : Ps. CII, 14.
    (2) : Matt. V, 48.

    Charles-Marie Massot, La Réconciliation Divine (ch. III), Maison Aubanel Père - Chez l'auteur, Paris, 1960.

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  • Mardi 19 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Dernières rencontres et cérémonies de l'Année de la foi

    Ce matin, en Salle de Presse du Saint-Siège, ont été présentées par Mgr Rino Fisichella, Président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, assisté du Secrétaire Mgr José Octavio Ruiz Arenas et du Sous Secrétaire Mgr Graham Bell, la Journée pour la vie contemplative (21 novembre), la Rencontre des catéchumènes avec le Pape (23 novembre) et la Messe de clôture de l'Année de la foi (24 novembre).

    "Une année entièrement consacrée à raviver la foi des croyants se termine, mais reste désormais le souhait de maintenir vivant l'enseignement que nous avons reçu ces mois-ci - a dit Mgr Fisichella, rappelant que plus de 8 millions et demi de pèlerins se sont rendus cette année sur la tombe de Pierre pour professer leur foi. Il a aussi souligné que "pour clôturer cette année nous avons pensé à une série de signes en vue de montrer la continuité de la foi et le chemin que nous sommes appelés à parcourir pour ne pas qu'elle soit oubliée dans la vie quotidienne". Le premier acte sera la visite du Pape, le jeudi 21 novembre, au monastère des Camaldules de l'Aventin où il rencontrera la communauté. Cette journée, qui coïncide avec l'anniversaire de l'entrée au monastère de Sœur Nazarena Crotta, dernière recluse qui vécut dans ces murs, sera consacrée à ceux qui ont choisi la vie de clôture comme dévouement privilégié à une vie de prière et de contemplation. Sur le thème : 'Préparés pour passer la Porte de la foi', samedi 23 novembre, aura lieu le deuxième acte consacré aux catéchumènes. Le témoin passera dans la main de 500 catéchumènes accompagnés de leur catéchistes, provenant de 47 pays des cinq continents. Le Pape recevra 35 d'entre eux à l'entrée de la basilique St Pierre et leur posera les questions traditionnelles du rite. Enfin, l'Année de la foi se conclura par une Messe solennelle dimanche 24 novembre à 10h30 Place St Pierre, et se caractérisera par trois événements mettant en valeur ce moment : l'exposition des reliques de Saint Pierre, la remise par le Pape de son exhortation Evangelii Gaudium et un geste de charité en faveur du peuple des Philippines. Au cours de l'Eucharistie, une collecte sera faite comme contribution des pèlerins pour l'Année de la foi et sera affectée aux dommages subis par le peuple philippin. Mgr Fisichella a conclu en soulignant que "souvent, habitués que nous sommes à souligner les facteurs de crise, nous oublions de regarder aussi tous les signes positifs et d'espérance qui sont réellement présents dans l’Église. L'Année de la foi nous a permis d'en faire l'expérience. Soutenus par un témoignage si imposant, enthousiaste et convaincu, qui s'exprime surtout dans le silence du quotidien, nous regardons vers l'avenir avec plus de sérénité, forts de l'expérience accomplie en cette Année qui, nous l'espérons, pourra prolonger dans le temps tous ses effets positifs".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 18.11.13).

  • Graduel de la Messe de ce jour "Terribilis" - "Locus iste"

    Schola Maastricht - Dir. Hans Heykers

    Locus iste a deo factus est,
    Inaestimabile sacramentum, Irreprehensibilis est.
    v/. Deus, cui astat Angelorum chorus,
    exaudi preces servorum tuorum.
     
    Ce lieu-ci, fait par Dieu,
    Inestimable sacrement, est irrépréhensible.
    V/. Dieu, devant qui se tient le chœur des Anges,
    exauce la prière de tes serviteurs.
  • Méditation : Fête de la Dédicace

    « Adorons humblement l'immense majesté de Dieu, qui, quoique remplissant tout l'univers de sa présence et ayant droit par conséquent en tous lieux à nos respects et à notre amour, veut cependant être honoré et aimé d'une manière spéciale dans nos églises, où il a établi pour cela sa demeure... C'est là qu'il veut voir tous ses enfants rassemblés sous ses yeux, lui offrant l'hommage public et solennel de leur religion. Entrons dans ses vues et renouvelons-nous dans les grands sentiments de respect et d'amour dus au lieu saint. Aimons à y venir adorer Dieu et nous prosterner en sa présence.

    Qu'aimerions-nous ici-bas, si nous n'aimions pas un lieu où sont rassemblés tous les monuments de l'amour de Dieu pour les hommes, un lieu où Dieu habite en personne, où il nous invite à venir lui présenter nos demandes, avec promesse de les exaucer ? Or voilà ce que sont nos églises. - 1° Là sont rassemblés tous les monuments de l'amour divin, et les fonts sacrés qui, en nous régénérant, nous ont faits enfants de Dieu, frères de Jésus-Christ, héritiers du ciel ; et la chaire d'où descend la parole sainte dans nos âmes pour y faire épanouir toutes les vertus ; et le tribunal de la miséricorde qui nous rend, avec l'innocence, nos droits au ciel quand nous les avons perdus ; et la table sainte qui nous nourrit du pain des anges ; et l'image de Jésus crucifié, mémorial de tant d'amour ; et le saint autel où chaque jour ce Dieu-Homme s'immole pour nous ; et les portraits ou statues de la sainte Vierge et des saints dont le souvenir rappelle tant de prodiges de grâce et nous prêche si éloquemment toutes les vertus. - 2° C'est là que Dieu habite... Là, Dieu tient sa cour à notre portée ; l'entrée nous en est toujours ouverte. Nous pouvons, quand nous le voulons, nous approcher de lui, lui parler et l'entendre, verser notre cœur dans le sien, y puiser la consolation dans nos peines, la force dans nos faiblesses ; y trouver un paradis en terre, en attendant le paradis du ciel... - 3° c'est là que Dieu nous invite à venir lui présenter nos demandes, avec promesse de les exaucer... Jésus-Christ nous y attend, nous y appelle, nous invite à venir tout lui demander avec confiance, et nous promet de nous exaucer. Répondons à son appel et venons en confiance lui ouvrir notre cœur et lui dire nos besoins. Concluons de là combien nous devons aimer nos églises, ces vestibules du ciel, ces lieux de rendez-vous donnés par Dieu à sa créature, ces vrais paradis de la terre.

    ............

     

    Adorons Dieu résidant dans nos poitrines comme dans son sanctuaire : c'est là l'église dont il est le plus jaloux, et où il aime mieux à être honoré ; église dont la dédicace n'a point d'octave, parce que c'est la fête de tous les jours, la fête du temps et de l'éternité. Remercions Dieu d'avoir bien voulu établir son temple dans le fond de notre être ; prions-le de nous pénétrer de cette grande vérité et de ses belles conséquences.

    La première chose pour élever un édifice, c'est d'en tailler et polir toutes les pierres. De même, pour qu'une âme soit digne d'entrer dans la construction du temple de Dieu, il faut que le ciseau et le marteau de la mortification lui aient ôté toutes les aspérités du caractère et toutes les inégalités de la volonté. Qui ne veut pas souffrir ce marteau et ce ciseau sera mis au rebut par le divin architecte. Si, au contraire, nous nous laissons sans murmure tailler, couper et polir, nous aurons une place d'honneur dans le temps de Dieu... - 2° Les pierres une fois bien taillées et bien polies, il faut les joindre et les coordonner ensemble, dans une exacte proportion de chaque partie avec le tout. C'est la charité qui dans le temple de Dieu opère cette jonction parfaite et cette belle harmonie d'ensemble dont parle l'Apôtre. - 3° Dans un temple tout doit être pur et saint. C'est ainsi que dans notre âme, vrai temple de Dieu, tout ce qui n'est pas pur et saint est une profanation. Nos corps mêmes doivent être purs comme le ciel, et avoir dans une chair de péché quelque chose qui ne soit pas de la chair, dit saint Augustin. - 4° Un temple est un lieu de prière. on ne doit s'y permettre ni dissipation ni rien de profane, ni pensées inutiles, ni imaginations vagabondes, mais bien plutôt s'y occuper de Dieu, de ses perfections, de ses louanges, de son amour. Il en doit être de même de notre âme. Puisqu'elle est un temple, il faut s'y recueillir, il faut y prier, y adorer et aimer, y remercier, y demander, et y écouter Dieu qui y parle quand on l'écoute. Sainte Thérèse nous apprend qu'elle dut à l'intelligence de cette vérité ses progrès dans la perfection, et la facilité qu'elle éprouva à mener une vie recueillie en Dieu. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Fête de la Dédicace), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Lundi 18 novembre 2013

    Dédicace des Basiliques St Pierre et St Paul

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Angélus de ce dimanche 17 novembre 2013

    Le Pape à l'Angélus :" Ne pas suivre les faux messies, ni se laisser paralyser par la peur"

    « Tout d’abord, ne pas se laisser tromper par les faux messies et ne pas se laisser paralyser par la peur. Ensuite, vivre le temps de l’attente comme un temps du témoignage et de la persévérance ». Ce sont les suggestions faites par le Pape François « sur ce temps de l’attente du Seigneur dans lequel nous sommes », tirées de l’Évangile de ce dimanche et proposées à la foule immense présente pour l’Angélus Place Saint-Pierre, sous un beau soleil d’automne.
    « Aujourd’hui encore, a dénoncé le Pape, nous trouvons de faux sauveurs, qui tentent de se substituer à Jésus : leaders de ce monde, marabouts, ou sorciers en tous genres, personnages qui veulent en tout cas capturer les esprits et les cœurs, spécialement des jeunes ». « Contre ce mauvais esprit, a souligné le Pape, Jésus nous met en garde : ‘Ne les suivez pas !’ Et Il nous aide également à ne pas avoir peur : face aux guerres, aux révolutions, mais également face aux calamités naturelles, aux épidémies. Jésus nous libère du fatalisme et des fausses visions apocalyptiques. »

    Le Pape pense aux chrétiens persécutés

    Pour le Pape François, donc, l’avertissement de Jésus « est toujours d’actualité, pour nous qui vivons au 21ème siècle. Il nous répète : ‘Faites attention à ne pas vous laisser tromper. Beaucoup viendront en effet en mon nom’. Et c’est, a ajouté le Pape, une invitation au discernement ». « Jésus, a encore expliqué le Pape, a expliqué à ses disciples qu’ils devront souffrir, et même être persécutés ». « Les adversités que nous rencontrons à cause de notre foi et notre adhésion à l’Évangile sont des occasions de témoignage, elles ne doivent pas nous éloigner du Seigneur, a-t-il poursuivi, mais bien nous pousser à nous abandonner encore plus à Lui, à la force de son Esprit et à sa grâce. » Le Pape a alors abandonné son texte pour une pensée pour « tous nos frères et sœurs chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi. Ils sont nombreux, peut-être même plus nombreux que durant les premiers siècles de l’Église : Jésus est avec eux, et nous aussi avec notre admiration et notre prière. »

    Reprenant son texte, le Pape a conclu que « Jésus nous fait une promesse qui est garantie de victoire : ‘Avec votre persévérance, vous sauverez votre vie’. Quelle espérance dans ces paroles ! Elles sont un appel à l’espérance et à la patience, à savoir attendre les fruits du salut, en mettant toute sa confiance dans le sens profond de la vie et de l’histoire : les épreuves et les difficultés font partie d’un dessein plus grand ; le Seigneur, maitre de l’histoire, porte tout à son accomplissement. Malgré les désordres et les catastrophes qui secouent le monde, le dessein de bonté et de miséricorde de Dieu s’accomplira ! ». « Ce message de Jésus, a conclu le Pape, nous fait réfléchir sur notre présent et nous donne la force de l’affronter avec courage et espérance, en compagnie de la Vierge Marie, qui chemine avec nous ».

    Une « médecine spirituelle »

    L’Angélus s’est accompagné ce dimanche d’une initiative pour le moins originale. Les fidèles, présents Place St Pierre, se sont ainsi vus distribués une « médecine spirituelle », la « Misericordina ».
    De quoi s’agit-il ? La « Misericordina » est une petite boîte, dans laquelle se trouvent un chapelet - sur lequel peut se prier également le chapelet de la Divine Miséricorde - une petite image de Jésus miséricordieux, ainsi qu’une petite note explicative. Le tout, sous la forme d’une vraie boîte de médicament.
    François en a montré une boîte semblable à celles que l'on trouve en pharmacie, sur laquelle est écrit "Misericordina, 50 grammes pour le cœur". « Le pape serait-il devenu pharmacien ? », a-t-il alors lancé déclenchant les rires de la foule massée sous ses fenêtres.

    Cette initiative spirituelle - qui a déjà eu des précédents en Pologne - a été organisée et promue par Mgr Konrad Krajewski, aumônier pontifical de François. Une médecine conçue, a affirmé François, comme « un moyen de concrétiser les fruits de l’Année de la Foi », et surtout « comme aide spirituelle pour l’âme, et pour répandre l’amour, le pardon et la fraternité ».

    Et François d'insister auprès des pèlerins et fidèles : "N'oubliez pas de la prendre ! Parce qu'elle fait du bien au cœur, à l'âme et à toute la vie !"

    Les petites boîtes, disponibles en 4 langues - anglais, italien, espagnol et polonais - ont été distribuées par milliers ce dimanche, sur la Place St-Pierre.

    Source : Radio Vatican.

  • Heinrich Biber (1644-1704) : Sonate 11 pour violon et b.c. en sol majeur "Resurrection"

    (Des 15 sonates du Rosaire (Rosenkranzsonaten), Mystères glorieux, v.1678)
    Pavlo Beznosiuk - David Roblou - Paula Chateauneuf - Richard Tunnicliffe

  • Méditation : Lettre d'Amour de Dieu

    LETTRE D’AMOUR DE DIEU


    « A l’attention de tout homme et de toute femme, présent en tout lieu et en tout temps,

    Depuis le Ciel, en ce jour et de toute éternité,

    Mon Enfant,

    Je te connaissais même avant que tu sois conçu. (Jérémie 1.4-5)
    Je t'ai choisi au moment de la création. (Éphésiens 1.11-12)
    Tu n'étais pas une erreur. (Psaume 139.15)
    Je t'ai tissé dans le ventre de ta mère. (Psaume 139.13)
    C'est moi qui t'ai fait sortir du sein de ta mère. (Psaume 71.6)
    J'ai fait de toi une créature merveilleuse. (Psaume 139.14)
    Tu as été créé à mon image. (Genèse 1.27)

    Tous tes jours sont écrits dans mon livre. (Psaume 139.16)
    Je détermine la durée des temps et les bornes de tes demeures. (Actes 17.26)
    Je regarde jusqu'au fond de ton cœur et je sais tout de toi. (Psaume 139.1)
    Je sais quand tu t'assieds et quand tu te lèves. (Psaume 139.2)
    Je te vois quand tu marches et quand tu te couches.
    Je connais parfaitement toutes tes voies. (Psaume 139.3)
    Même les cheveux de ta tête sont comptés. (Matthieu 10.29-31)

    Mon image a été déformée par ceux qui ne me connaissent pas. (Jean 8.41-44)
    Je ne me suis pas éloigné, ni fâché car je suis l'expression parfaite de l'amour. (1 Jean 4.16)
    C'est mon amour de Père que je répands sur toi. (1 Jean 3.1)
    Parce que tu es mon enfant et que je suis ton Père. (1 Jean 3.1)
    Je t'offre plus que ton père terrestre ne pourrait jamais te donner. (Matthieu 7.11)
    Car je suis le Père parfait. (Matthieu 5.48)
    Toute grâce que tu reçois vient de ma main. (Jacques 1.17)
    Car je suis celui qui pourvoit à tous tes besoins. (Matthieu 6.31-33)

    Mon plan pour ton avenir est toujours rempli d'espérance. (Jérémie 29.11)
    Parce que je t'aime d'un amour éternel. (Jérémie 31.3)
    Mes pensées vers toi sont plus nombreuses que les grains de sables. (Psaume 139.17-18)
    Je n'arrêterai jamais de te bénir. (Jérémie 32.40)
    Tu fais partie du peuple que j'ai choisi. (Exode 19.5)
    Je désire te donner mon pays et tout ce qui s’y trouve. (Jérémie 32.41)
    Il est en mon pouvoir de te montrer de grandes et merveilleuses choses. (Jérémie 33.3)

    Si tu me cherches de tout ton cœur tu me trouveras. (Deutéronome 4.29)
    Trouve ta joie en moi et je te donnerai ce que ton cœur désire. (Psaume 37.4)
    Je suis capable de faire plus pour toi que tu ne pourrais probablement l'imaginer. (Éphésiens 3.20)
    Et te dire que je ne compte plus tes péchés. (2 Corinthiens 5.18-19)
    Dans ma maison au ciel, il y a tant de joie pour un pécheur qui se change de vie. (Luc 15.7)
    Car je suis ta plus grande source d'encouragement. (2 Thessaloniciens 2.16-17)
    Je suis aussi le Père qui te console de toutes tes peines. (2 Corinthiens 1.3-4)
    Quand tu cries à moi, je suis près de toi et je te délivre de toutes tes détresses. (Psaume 34.18)
    Comme un berger porte un agneau, je te porte sur mon cœur. (Isaïe 40.11)
    J'effacerai toute larme de tes yeux. (Apocalypse 21.3-4)
    Et je porterai toute la douleur que tu as subie sur cette terre. (Apocalypse 21.4)

    Je suis ton père et je t'aime de la même façon que j'aime mon fils Jésus. (Jean 17.23)
    Car mon amour pour toi se révèle en Jésus. (Jean 17.26)
    Il est la représentation exacte de mon être (Hébreux 1.3)
    Et il est venu démontrer que je suis pour toi, pas contre toi. (Romains 8.31)
    Jésus est mort pour que toi et moi puissions être réconciliés. (2 Corinthiens 5.18-19)
    Sa mort est l'expression suprême de mon amour pour toi. (1 Jean 4.10)
    J'ai renoncé à tout ce que j'aime pour gagner ton amour. (Romains 8.32)
    Si tu acceptes mon fils Jésus, tu me reçois. (1 Jean 2.23)
    Et rien ne te séparera de mon amour. (Romains 8.38-39)
    J'ai toujours été le Père et serai toujours ton Père. (Éphésiens 3.14-15)
    Ma question est : Veux-tu être mon enfant ? (Jean 1.12-13)

    Je t'attends. (Luc 15.11-32)

    Dieu le Père qui t'aime »

    Source : Service de la Nouvelle Évangélisation - Diocèse d'Avignon.

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  • Dimanche 17 novembre 2013

    Calendrier liturgique

    Mois des âmes du Purgatoire

  • Josquin des Prez (v.1450-1521) : Ave Maria (Virgo serena)

    La Chapelle Royale - Dir. Philippe Herreweghe