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  • Ce 24 janvier : François Hollande au Vatican

    Alors que le président François Hollande effectuera sa première visite au Vatican ce jeudi 24 janvier 2014, et qu'une supplique adressée au Saint-Père, rédigée par 3 catholiques français et ayant réuni en une semaine plus de 100.000 signatures, lui faisant part du malaise des catholiques concernant les projets sociétaux du gouvernement allant à l'encontre des valeurs défendues par l’Église (mariage pour tous, théorie du genre ("gender"), avortement, euthanasie, recherche sur l'embryon...), il est opportun d'approfondir la position du président sur la question religieuse et la place qu'il lui accorde dans la vie publique :
     
    François Hollande, Dieu et la République (Ed. Salvator)

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    Dans la vie de François Hollande, tout étant sacrifié au politique, la presse et le grand public imaginent un peu vite que le Président de la République a balayé une bonne fois pour toutes cette épineuse question de la place du religieux dans la vie publique. Il n'en est rien. Les dix chapitres de l'enquête de Samuel Pruvot démontrent au contraire comment François Hollande a su gommer, ou jouer de son héritage chrétien en fonction des circonstances de sa carrière. Dans ce travail très documenté, Samuel Pruvot revisite la biographie officielle de François Hollande. Il observe les contradictions du personnage, son éducation, ses décisions. Il dresse le portrait d un homme complexe sans tomber dans le réquisitoire facile. Alors que les grandes religions s'invitent dans l’actualité politique française sur le terrain sociétal, l’auteur donne un coup de projecteur inédit : quels sont les critères déterminants pour l’actuel Président de la République face aux religions ? Un véritable « trou noir » jamais étudié pour lui-même. Pour cela, il a enquêté auprès d'une cinquantaine de ses compagnons politiques, des témoins de son intimité et de son éducation parmi lesquels : Jean-Pierre Jouyet, Jean-Pierre Mignard, Émile Poulat, Denis Tillinac, Julien Dray, Jean-Baptiste de Foucauld, le Cardinal Paul Poupard, Franz-Olivier Giesbert, Jacques Julliard, Jean-François Copé et le Cardinal Philippe Barbarin. Cet ouvrage est un outil essentiel pour évaluer le traitement du religieux dans la politique de François Hollande.

    Samuel Pruvot est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris et du CELSA. Il a débuté sa carrière comme Account manager dans l agence de relations publique Marston Nicholson. Il a été Rédacteur en chef du magazine « France catholique », et est actuellement Rédacteur en chef du service actualités de « Famille chrétienne ».

    Un ouvrage indispensable pour comprendre l’attitude de François Hollande à l’égard des religions.

  • Audience générale de ce mercredi 22 janvier 2014

    Le Pape François a consacré la catéchèse de cette Audience générale à la 'Semaine de prière pour l'unité des chrétiens', qui s'achèvera samedi en la fête de la conversion de Paul. Cela fait cent ans que les diverses communautés chrétiennes prennent part à une initiative spirituelle qui tend à mettre en œuvre la volonté du Seigneur, 'Que tous soient un'. Chaque année, un groupe régional œcuménique choisit en accord avec le Conseil œcuménique des Églises et le Conseil pontifical pour l'unité le thème de méditation. Cette année, les Églises et communautés ecclésiales canadiennes ont proposé la question que Paul posa aux chrétiens de Corinthe : "Le Christ serait-il divisé ?". Non, le Christ n'est pas divisé, s'est exclamé le Saint-Père, "mais nous devons reconnaître avec franchise et regret que la division des chrétiens constitue un scandale. Un véritable scandale !". Reprenant les propos de Paul, qui se scandalisait que les uns se réclament d'un tel et les autres d'un tel autre, ne reconnaissant pas même ceux qui utilisaient le nom du Christ pour se distinguer du reste de la communauté, il a souligné que ce nom seul crée communion et unité. "Jésus est venu pour créer communion, non division. Le baptême et la foi sont fondamentaux pour l'esprit chrétien que nous partageons, tandis que nos divisions discréditent et rendent inefficaces l'évangélisation". Retournant à l'épître aux Corinthiens, le Saint-Père a affirmé que c'est en Jésus que l’Église s'enrichit des dons de la parole et de la connaissance. Paul nous encourage ainsi "à reconnaître tout simplement les dons de Dieu existant dans les autres communautés chrétiennes. Malgré nos maux et nos divisions persistantes accueillons les paroles de saint Paul comme une invitation à nous réjouir des grâces que Dieu a accordé aux autres chrétiens, d'autant que nous partageons le même baptême. Le même Esprit offre à tous cette grâce. Il est bon de reconnaître la bénédiction de Dieu et de trouver chez les autres chrétiens ce dont nous avons besoin, un don reçu de nos frères et sœurs" des autres confessions. Le groupe canadien ayant choisi le thème de la semaine de prière pour l'unité "n'invite pas la communauté à penser à ce que pourraient nous apporter les autres chrétiens mais à accueillir les paroles de Paul comme une invitation à nous réjouir des grâces que Dieu leur a concédé. Ceci réclame un surplus d'humilité, de réflexion, de prière et de conversion permanente. Avançons donc sur ce chemin en priant pour l'unité des chrétiens et la fin du scandale de leur division".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a évoqué l'ouverture ce jour à Montreux (Suisse) de la Conférence internationale pour la pacification de la Syrie, qui sera suivie vendredi à Genève par un tour de négociations : "Je demande au Seigneur de toucher les cœurs afin que soit uniquement recherché le bien du peuple syrien si gravement affecté. Qu'on n'épargne aucun effort pour faire immédiatement cesser les violences et régler un conflit qui a déjà causé tant de souffrances. Puissent les syriens tous ensemble avancer avec décision dans la voie de la réconciliation, de la concorde et de la reconstruction, de manière à retrouver un pays dans lequel chacun ait sa place sans être ennemi ou concurrent mais frère de l'autre".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.1.14).

  • J.-S. Bach : Magnificat - 02. Et exsultavit

     Orchestre Baroque d'Amsterdam et Solistes - Dir. Ton Koopman

  • Méditation : "Que ta volonté soit faite"

    « "Que ta volonté soit faite." Telle doit être la règle de la vie chrétienne, ordonnant la journée du matin jusqu’au soir, le cours de l’année, la vie entière : unique préoccupation du chrétien. Tous les autres soucis, le Seigneur les assume.

    Un seul, toutefois, demeure aussi longtemps que nous vivons. Objectivement, nous ne sommes pas définitivement assurés de demeurer toujours dans les voies du Seigneur. Comme nos premiers parents ont pu tomber de la famille de Dieu dans le camp des rebelles, ainsi chacun de nous se tient toujours sur la corde raide entre le néant et la plénitude de la vie divine. Et, tôt ou tard, nous en ferons subjectivement l’expérience.

    Dans l’enfance de la vie spirituelle, alors que nous avons tout juste commencé de nous abandonner à la conduite de Dieu, nous savons qu’une main très ferme et très forte nous dirige ; et ce que nous devons faire ou abandonner nous apparaît en pleine clarté. Mais il n’en sera pas toujours ainsi. Celui qui appartient au Christ doit vivre toute la vie du Christ. Comme Lui il atteindra l’âge adulte et, un jour, entrera dans le chemin de la Croix, qui, par Gethsémani, conduit au Golgotha. Et toutes les souffrances qui nous atteignent extérieurement ne sont rien en comparaison de la nuit obscure de l’âme lorsque la lumière divine ne l’éclaire plus et que la voix du Seigneur ne se fait plus entendre. Dieu est là, mais il est caché et se tait.

    Pourquoi en est-il ainsi ? Ce sont les mystères de Dieu que nous abordons et ils ne se laissent pas entièrement pénétrer. Nous ne pouvons que commencer à les contempler.

    Dieu s’est fait homme pour nous donner de participer de nouveau à sa vie. Participation qui était au principe et qui est l’ultime fin. Mais dans l’intervalle, nous avons à vivre. Le Christ est à la fois Dieu et Homme, et qui veut partager sa vie doit prendre part à sa vie divine et à sa vie humaine. La nature humaine qu’Il revêtit Lui donna la possibilité de souffrir et de mourir. La nature divine qu’Il possède de toute éternité confère à sa souffrance et à sa mort une valeur infinie et une force rédemptrice. La souffrance et la mort du Christ continuent dans son Corps mystique et en chacun de ses membres. Tout homme doit souffrir et mourir. Mais s’il est membre vivant du Christ, sa souffrance et sa mort reçoivent alors, de la divinité du Chef, une puissance de rédemption. C’est la raison objective pour laquelle tous les saints ont appelé la souffrance. Il ne s’agit pas là d’un désir morbide. Ce qui, au regard de l’intelligence naturelle, apparaît presque comme une perversion, se révèle pourtant, dans la lumière du mystère de la Rédemption, comme la raison la plus haute.

    Ainsi lié au Christ, le chrétien demeure inébranlé même dans la nuit obscure où Dieu lui paraît lointain et où il se croit abandonné ; et peut-être la Providence divine lui impose-t-elle ce supplice afin qu’un de ses frères, effectivement prisonnier de l’erreur, soit délivré.

    Disons-nous aussi : "Que ta volonté soit faite", même au cœur de la plus sombre nuit. »

    Édith Stein (Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix, 1891-1942), Le mystère de Noël, Éditions de l’Orante, 1955.

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  • Mercredi 22 janvier 2014

    Calendrier liturgique

  • Bénédiction des agneaux

    Selon la tradition en la fête de Sainte Agnès, le Pape a béni ce matin à Ste Marthe les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 juin prochain, en la solennité des Apôtres Pierre et Paul. Le pallium est un ornement porté par dessus la chasuble, qui symbolise l'union privilégiée d'un pasteur, à la tête d'une région ecclésiastique, avec l’Évêque de Rome. Symbole de Sainte Agnès martyrisée vers 305, ces agneaux sont élevés par les religieuses de San Lorenzo in Panisperna et offerts au Pape par les chanoines du Latran.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.1.14).

  • Joseph Gruber (1855-1933) : Messe de Sainte Agnès

    R.K. Lambertuskoor Wouw - Dir. Aldert Winkelman
    Guus Siebelink, orgue

    1. Kyrie
    2. Gloria
    3. Sanctus
    4. Benedictus
    5. Agnus Dei

  • Méditation : Sainte Agnès

    Il est certain qu'il y eut à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la foi en Jésus-Christ. La nouvelle s'en répandit très vite chez les chrétiens de l'Empire. On s'indigna de la cruauté des bourreaux, on s'apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome. Et comme on ne savait pas exactement son nom, on lui donna ce nom symbolique d'Agnès, nom qui peut venir du grec (Hagne = la pure), ou du latin (agna = agnelle).

    L'interprétation latine a prévalu dans la primitive Église (Agnès apparut huit jours après sa mort à ses parents, environnée d’une troupe de vierges, avec un agneau blanc auprès d’elle). Saint Augustin connaissait les deux interprétations. « Agnès signifie en latin une agnelle et en grec la pure. » C’est de l’interprétation latine que vient l’usage de bénir, tous les ans à pareil jour, dans l’église Sainte-Agnès, à Rome, des agneaux dont la laine sert ensuite à faire le pallium des archevêques.

    Elle devint un personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu'elle eut la tête coupée ; en Orient, on dit qu'elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n'osa la toucher avant d'être brûlée vive. Quoi qu'il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu'une jeune romaine de treize ans n'hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s'ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu'elle adorait.

    Saint Ambroise, évêque de Milan, dira d'elle qu'elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa chasteté et celui de sa foi. (De virginitate, II, 5 à 9) :

    « C’est aujourd’hui la fête d’une Vierge : embrassons la chasteté. C’est aujourd’hui la fête d’une Martyre : immolons des victimes. C’est aujourd’hui la fête de sainte Agnès : que les hommes soient dans l’étonnement, que les enfants ne perdent pas courage. Que les femmes mariées admirent une si haute vertu ; que celles qui ne le sont pas, l'imitent. Mais que pouvons-nous dire qui soit digne d'elle, puisque son nom même renferme un brillant éloge ? Elle a eu un zèle qui a surpassé son âge, une vertu qui est allée au-delà des forces de la nature ; de sorte qu'elle ne me semble pas avoir porté un nom ordinaire, mais un nom qui présageait son martyre, et qui montrait par avance ce qu'elle devait être un jour.

    [...] En l'appelant Vierge, je fais connaître sa pudeur et sa modestie ; en l'appelant Martyre, je publie sa foi et son courage. Ces deux mots renferment tout son éloge : éloge très vaste et très étendu, que je n'ai point recherché, puisqu'il est tiré de deux qualités qui lui sont essentielles. Prononcer son nom, est faire son panégyrique. Que les vieillards, que les jeunes gens, que les enfants même le célèbrent par leurs cantiques. Et en effet, qui mérite plus d'être louée que celle qui peut être louée de tout le monde : autant d'hommes qui parlent d'elle, sont autant de panégyriques qui publient son martyre.

    On dit qu'à douze ans elle fut martyrisée. Quelle étrange cruauté d'un tyran, de n'avoir pas épargné un âge si tendre ! Mais quelle est la force et la grandeur de la foi, qui à cet âge a porté une fille à lui rendre témoignage ! Vit-on jamais un pareil prodige ! Elle triomphe de l'épée dans un corps si petit et si faible, qu'à peine l'épée trouve-t-elle une place où faire une blessure. Les jeunes filles tremblent en voyant leur mère en colère, et ne peuvent soutenir ses regards menaçants ; et s'il leur arrive de se faire la moindre piqûre, elles versent des larmes, et se plaignent comme si elles étaient dangereusement blessées. Celle-ci intrépide entre les mains sanglantes des bourreaux, tranquille sous le poids énorme des chaînes dont elle était chargée, elle présentait tout son corps au fer acéré d'un soldat furieux, toute prête à mourir, quoiqu'elle connût à peine ce que c'est que de vivre. La traînait-on malgré elle à l'autel des idoles, elle tendait les bras à Jésus-Christ ; et parmi les feux profanes et sacrilèges qui étaient allumés, elle faisait le signe de la croix à la gloire du Sauveur, qui y a vaincu la mort. Tantôt elle paraissait les deux mains et le cou serré de chaînes de fer, quoi qu'à peine en trouvât-on qui pussent serrer des membres si petits.

    Quel nouveau genre de martyre ! Trop faible pour souffrir les tourments, elle a assez de force pour gagner la victoire : elle n'est pas encore propre au combat, elle a déjà mérité la couronne. Ainsi malgré tant d'obstacles que l'âge opposait à la vertu, elle en est devenue une grande maîtresse, et en a donné les plus importantes leçons. Une épouse n'irait pas avec plus de joie et d'un pas plus empressé à la chambre nuptiale, que cette Vierge qui marchait au lieu de son supplice. Une épouse a soin au jour de ses noces de friser ses cheveux et de couronner sa tête de fleurs : Agnès n'a pris au jour de son triomphe d'autre ornement que Jésus-Christ, et n'a été couronnée que de son innocence ; elle a marché à la mort avec des yeux secs, pendant que tous les spectateurs fondaient en larmes. On était surpris qu'elle quittât sans peine la vie qu'elle de faisait que de goûter, et qu'elle la sacrifiât aussi facilement que si elle en eut joui longtemps. Tout le monde était dans l'admiration, de voir qu'elle fut le témoin du véritable Dieu dans un âge où elle ne pouvait disposer d'elle-même, et que la grandeur de son courage rendit croyable le témoignage qu'elle lui rendait, lorsqu'on n'aurait pas cru celui qu'elle aurait rendu pour un homme mortel. D'où pouvaient lui venir des sentiments si élevés au-dessus de la nature, sinon de l'Auteur même de la nature ? »

    St Ambroise (340-397), Traité "De la Virginité" (5-8), in "Les Œuvres de St Ambroise sur la Virginité", Traduites en français par le R.P. De Bonrecueil, Prêtre de l'Oratoire, A Paris, Chez Barthelemy Alix, Libraire, 1729 (Google Books).

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  • Mardi 21 janvier 2014

    Ste Agnès, vierge et martyre

    Calendrier liturgique

  • John Field (pianiste et compositeur irlandais, 1782-1837) : Nocturne n°2 en ut mineur

  • Méditation : vivre en la Présence de Dieu

    « Méfions-nous de nous-mêmes. Seule la présence de Dieu peut nous préparer à connaître l'ordre véritable de nos devoirs. Dieu est présent à chaque instant, en chacun de nous, mais il faut d'abord le savoir (c'est la foi) pour nous relier au monde surnaturel. L'exercice de la présence de Dieu est la base de toute vie spirituelle. Les méditations soignées sur un sujet précis peuvent n'être qu'un vain exercice intellectuel si la présence de Dieu n'est pas connue intimement par la foi comme une personne qui écoute et reproche, qui parle, conseille et conforte.
    Ne croyez pas que ce soit en principe très difficile car il suffit de demander, c'est promis (Mt 7, 7-9) : "Demandez et il vous sera donné, cherchez et vous trouverez, frappez à la porte et elle vous sera ouverte. car quiconque demande reçoit et qui cherche trouve ; et l'on ouvre à qui frappe à la porte. Aussi qui est celui d'entre vous qui donne une pierre à son fils lorsqu'il lui demande du pain ?"
    Si vous demandez la foi, vous vous habituerez petit à petit à voir les choses dans l'ordre véritable et vous n'oublierez pas l'ordre supérieur pour le devoir simplement naturel, vous n'oublierez pas que l'homme engagé pour un travail a une âme à sauver, une famille à élever, des enfants à former lui-même à la présence de Dieu. Comme aussi vous n'oublierez pas de surveiller vous-mêmes vos enfants, qui jouent sans savoir jouer, qui sont brutaux sans s'en apercevoir, jaloux sans s'en douter et qui prennent la méchanceté pour la justice. Et s'ils desservent la table, vous n'en laisserez pas toute la charge à votre femme, d'ailleurs occupée, pour écouter les sottises d'une radio dirigée par ceux qui la commandent de manière à vous rendre esclave d'une opinion préformée dans leur intérêt. La présence de Dieu est nécessaire en tout cela. »

    Henri Charlier (1883-1975), Les propos de Minimus Tome I (Le temps de Noël et de l’Épiphanie), DMM, Paris, 1994.

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    Statue de Saint Joseph par Henri Charlier
    Église Saint Austremoine - Issoire (Puy de Dôme)

  • Lundi 20 janvier 2014

    St Fabien, pape - St Sébastien, martyrs

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce dimanche 19 janvier 2014

    En ce second dimanche du Temps Ordinaire, le Pape a voulu insister sur la figure de l’Agneau de Dieu. « L’image de l’agneau pourrait étonner, a développé François, car ce n’est pas un animal qui est connu pour sa force et sa robustesse » mais c’est pourtant lui qui « porte sur ses propres épaules un poids si oppressant. »

    Dans l’Évangile du jour (Jean 1,29), qui relate la rencontre entre Jean-Baptiste et Jésus, le saint baptiseur reconnaît le Fils de Dieu et s’écrie « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Le Pape s’est arrêté sur le verbe « enlever », qui veut littéralement dire « soulever », « prendre sur soi ». « Jésus est venu au monde avec une mission précise : libérer le monde de l’esclavage du péché. Et comment le fait-il ? » a demandé le Pape à la foule de fidèles réunis place Saint-Pierre. « En aimant. Il n’y a pas d’autre façon de vaincre le mal et le péché qu’avec l’amour qui pousse au don de sa propre vie pour les autres. »

    L'agneau est faible mais enlève tout le mal

    « La masse énorme du mal est enlevée par une créature fragile et faible, symbole d’obéissance, de docilité et d’amour sans défense, qui arrive jusqu’au sacrifice de soi-même, a précisé François. L’agneau n’est pas dominateur, mais docile, pas agressif, mais pacifique, il ne montre pas les dents et ne sort pas les griffes devant une attaque, mais il la supporte et se soumet. »

    Le Pape François a alors conseillé à l’Église et à chacun une méthode pour devenir disciple de Jésus : « mettre l’innocence à la place de la malice, l’amour à la place de la force, l’humilité à la place de l’orgueil, le service à la place du prestige. » Pour le Pape, suivre le Christ « ne signifie pas vivre comme une citadelle assiégée, mais comme une ville sur la montagne, ouverte, accueillante et solidaire. » Témoigner de l’Évangile et de Jésus qui nous rend « plus libre et plus joyeux. »

    Journée mondiale du migrant et du réfugié

    Après l’Angélus, le Pape François a voulu prier pour toutes les personnes en situation de migration. Ce dimanche marque la centième journée mondiale du migrant et du réfugié, pour laquelle le Pape avait publié un message en novembre 2013. François a également remercié tous ceux qui travaillent pour accueillir ces migrants, qui les défendent et les accompagnent dans des moments difficiles.

    Source : Radio Vatican.

  • Johannes Brahms (1833-1897) : Concerto pour piano et orchestre no 1, op. 15 - Final (rondo)

    London Symphony Orchestra - Dir Claudio Abbado - Alfred Brendel, piano

  • Méditation : Paix de l'âme toute en Dieu

    « Il faut savoir que le bien et la perfection de l'homme consistent en ce que Dieu le remplisse et soit le principe de toutes ses actions. Cela se fait par la grâce ; et d'autant plus que l'homme est soumis à la grâce, il participe plus avantageusement au bonheur d'être en toutes choses rempli de Dieu. Or il ne peut y parvenir qu'avec peine, à cause de la corruption de la nature, qui répugne à cette parfaite soumission à la grâce. Ainsi, quand l'âme s'est une fois déterminée d'être toute à Dieu, il faut que, par son effort aidé de la grâce, elle mortifie en elle-même tout ce qu'elle aperçoit de contraire à Dieu, comme les vices, les passions, les impétuosités, et généralement tout ce qui passe pour déréglé au jugement des sages. Après tout cela il lui reste encore à mortifier une chose dont communément on ne se défie guère, et qui est cependant un grand obstacle à la perfection : c'est son action propre ou sa manière d'agir par elle-même. Défaut qui est commun à tous les gens de bien desquels Dieu n'a pas encore pris une entière possession. Le bien qu'ils font, c'est d'ordinaire par eux-mêmes qu'ils le font, aidés toutefois de la grâce, sans laquelle on ne peut rien faire de bon.
    [...]
    Quand l'homme est entièrement possédé de Dieu, il en tire une nouvelle vie et une nouvelle force qui le fait agir dans toutes ses actions doucement, efficacement, sans que rien lui résiste au dedans de lui. Les choses mêmes qui arrivent au dehors s'accordent avec l'intérieur par le moyen de la résignation qu'il a aux ordres de la Providence, si bien qu'en toutes choses il se trouve heureux et profite de tout.
    [...]
    Pour arriver à ce bonheur, il faut abattre son activité naturelle, se dépouiller de sa manière d'agir basse et humaine, se rendre attentif à Dieu en tout, s'accommoder et se soumettre au principe intérieur de la grâce, quand on l'a découvert. L'âme le découvre quand elle est tranquille et en paix, et elle acquiert cette paix et cette tranquillité, en s'étudiant à mourir à elle-même et à ses propres desseins. Lorsqu'elle est parfaitement morte à ses manières propres, Dieu fait en elle toute sorte de bien.
    [...]
    C'est principalement par la sainte Eucharistie que cela se fait d'une manière plus expresse et plus pénétrante. Le saint Sacrement est le principe intérieur de cette vie divine, et l'on voit que c'est par la sainte communion que l'on parvient au bonheur d'être pleinement et parfaitement possédé de Dieu. »

    R.P. Jean-Joseph Surin s.j. (1600-1665), Lettre LX à la mère Jeanne des Anges, ursuline à Loudun, in "Lettres spirituelles" Tome I, Périsse Frères, Lyon - Paris, 1843 (Nlle édition).

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  • Dimanche 19 janvier 2014

    2ème dimanche du Temps Ordinaire

    (2ème dimanche après l’Épiphanie)

    Calendrier liturgique

  • Veillée de prières pour la défense de la Vie ce samedi 18 janvier 2014

    veillée,vie,prières,18 janvier

  • Dimanche 19 janvier à Paris : Marche pour la Vie

     

     

    Marche pour la Vie :

    les raisons pour y aller !

     

    • Pour dire NON à la libéralisation de l'avortement inscrite en catimini à l'Assemblée nationale à partir du 20 janvier,
    • Pour encourager les Espagnols qui portent un projet avant-guardiste limitant les avortements eugéniques et les avortements de convenance,
    • Pour inscrire la défense de la vie humaine, contre l'avortement et l'euthanasie, comme priorité des prochaines élections européennes et comme enjeu politique pour choisir tout responsable politique.

    MARCHONS A PARIS DIMANCHE 19 JANVIER

    RDV à partir de 14h Place Denfert Rochereau


    DRESS CODE : AUX COULEURS DE L'ESPAGNE

  • Robert Schumann (1810-1856) : Kinderszenen (Scènes d'enfants), Op. 15 (1838)

    Vladimir Horowitz (1903-1989), Concert à Vienne en 1987

    Œuvre pour piano composée de treize brèves pièces et son exécution demande une quinzaine de minutes.
    Les titres n'ont été donnés qu'à posteriori par le compositeur.

    1. Gens et pays étrangers (Von fremden Ländern und Menschen)
    2. Curieuse histoire (Kuriose Geschichte)
    3. Colin-maillard (Hasche-Mann)
    4. L'enfant suppliant (Bittendes Kind)
    5. Bonheur parfait (Glückes genug)
    6. Un évènement important (Wichtige Begenbenheit)
    7. Rêverie (Träumerei)
    8. Au coin du feu (Am Kamin)
    9. Cavalier sur le cheval de bois (Ritter vom Steckenpferd)
    10. Presque trop sérieusement (Fast zu ernst)
    11. Croquemitaine (Fürchtenmachen)
    12. L'enfant s'endort (Kind im Einschlummern)
    13. Le poète parle (Der Dichter spricht)

  • Méditation : "A Jésus par Marie"

    L'auteur fait dire à Marie :

    « Multiplie les actes de foi. Multiplie-les non comme pour te suggestionner toi-même, mais pour faire pénétrer la vérité divine jusqu'au fond de ton âme et pour en bien saisir les conséquences pratiques.

    Aime ! Aime la vérité parce que Jésus l'a aimée ; aime-la parce qu'il ne l'a enseignée aux hommes que par amour.

    Aime surtout Jésus, et apprends à l'aimer de plus en plus. En l'aimant davantage, tu imiteras plus parfaitement, même sans y penser, toutes les dispositions de son âme.

    Viens à moi et j'unirai mon amour au tien, et ensemble nous aimerons Jésus d'un amour incomparablement fort et pur.

    Prie ! Prie Jésus d'aider ton incrédulité. Prie-le de faire passer en toi ses pensées, ses sentiments, ses volontés.

    Et prie-moi de te révéler Jésus et de te faire vivre de sa vie. »

    Emile Neubert, marianiste (1878-1967), Mon idéal, Jésus Fils de Marie (Publiroc, Marseille, 1933), cité in Jean-Louis Barré s.m., La mission de la Vierge Marie d'après les écrits d'Emile Neubert, Salvator, Paris, 2013.

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