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  • Samedi 26 avril 2014

    Octave : Samedi de Pâques

    (Samedi in Albis)

    Calendrier liturgique

  • Mateus d'Aranda (v.1495-1548) : Adjuva nos Deus

    Ensemble da Sé de Angra
    Carolina Barbosa (soprano), Ana Sousa (alto), Luís Henriques (ténor), Jorge Barbosa (basse)

  • Méditation : la Miséricorde, venue de la lumière en nos ténèbres

    « Comme vous savez bien, ô mon Dieu, exprimer les nuances ! En vous il n'y a qu'amour, et je ne l'avais pas remarqué encore avec assez de netteté. La Miséricorde n'est que le reflet de cet amour quand sa lumière traverse la zone d'ombre dont le péché nous a enveloppés. La Miséricorde c'est le mouvement de la lumière dans les ténèbres. "La lumière luit dans les ténèbres" (Jn 1, 5). Elle est venue les illuminer ; elle a quitté son royaume pour les visiter et les refaire à votre image rayonnante ; elle est venue parce qu'elle est l'amour ; elle procède de l'amour ; elle en est le rayon éclatant candor lucis aeternae (Sg 7, 26). Elle a besoin de se répandre, de se communiquer, de rayonner. Elle porte en elle ce besoin parce qu'elle est née du sein paternel d'où procède ce mouvement. Les ténèbres où elle ne brille pas l'attirent, sollicitent ce besoin ; un appel semble en sortir qui lui crie : "Viens en nous". Cet appel est irrésistible pour elle ; il correspond tellement à ce besoin essentiel de son être qu'elle en sort, qu'elle jaillit, qu'elle s'élance, qu'elle fait ce pas de géant sur la route qui s'ouvre devant elle : "Il s'élance comme un géant pour fournir sa carrière" (Ps 19, 6). Elle devient la Lumière qui se donne aux ténèbres, qui luit dans les ténèbres : et c'est la Miséricorde, l'amour de Celui qui est pour ce qui n'est pas.

    Celui qui est peut donner au néant le pouvoir de se donner comme il se donne lui-même, librement et par amour : c'est le privilège de l'homme, la liberté. L'homme peut correspondre à l'Amour ou le refuser. S'il correspond, il s'unit à lui, ne fait qu'un avec lui, partage sa vie et sa grandeur. S'il le refuse, il reste en lui-même, en son néant, mais dans un néant qui aurait pu s'unir à l’Être, qui était appelé à le faire, qui était pourvu de puissance pour s'en emparer et en jouir, et qui a manqué sa destinée, donc tout en lui est manqué, déçu, ruiné. Et c'est là proprement la misère que la divine Miséricorde a voulu secourir.

    Et c'est là aussi que s'accordent ces deux sœurs que nous ne savons pas assez associer : la Miséricorde et la Justice. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Face à Dieu - La prière selon un Chartreux, Parole et Silence, 1999.

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  • Huitième centenaire de la naissance de Saint Louis (1214-1270)

    (Commémoration nationale)

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    Communiqué du secrétariat particulier de Monseigneur le duc d'Anjou le 23 avril 2014

    Monseigneur le duc d'Anjou (*) et Madame la duchesse d'Anjou, invités par le clergé et les autorités municipales, assisteront à Aigues-Mortes, le 25 avril, jour anniversaire de la naissance et du baptême du Roi Saint Louis, à une Messe pontificale célébrée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes, Uzès et Alès en l'église Notre Dame des Sablons à 19 heures.

    (*) : dont ce sera l'anniversaire ce même jour.
  • Vendredi 25 avril 2014

    Octave : Vendredi de Pâques

    Litanies Majeures, à Saint-Pierre de Rome

    Calendrier liturgique

  • Toujours des bavardages et des rumeurs... Mise au point du Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège

    Le Père Federico Lombardi, S.I. Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a fait ce matin la déclaration suivante:

    "Dans le cadre de ses rapports personnels pastoraux le Pape François a effectué divers appels téléphoniques. Ceux-ci ne relevant absolument pas de l’activité publique du Pape, aucune information ou commentaire ne sera fait par la Salle de Presse. Ce qui a été diffusé à ce sujet, sorti du contexte des rapports personnels du Saint-Père, et son amplification médiatique conséquente n’est donc pas digne de foi et est source de malentendus et désordres. C’est pourquoi il n’y a pas lieu de tirer de ces circonstances des conséquences relatives à l’enseignement de l’Église."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.4.14).

  • Gregorio Allegri (1582-1652) : Missa Christus resurgens

    Chœur du King's College, Londres - Dir. David Trendell

  • Méditation : émerveillement, contemplation, action de grâce...

    « Le Psaume 19 nous dit : "Les cieux chantent la gloire de Dieu". Depuis les temps bibliques, les croyants ont toujours contemplé dans la beauté de la création un reflet de la gloire de Dieu. Le rationalisme moderne nous en a rendus incapables ; cela est dommage parce qu'avec le développement des connaissances scientifiques, nous avons mille fois plus de raisons que l'homme de la Bible ou celui du Moyen-Âge de nous émerveiller devant la sagesse et la puissance de Dieu. Les images des galaxies lointaines que nous envoie le télescope satellite Hubble, les prises de vue du monde sous-marin, les connaissances stupéfiantes dont nous disposons à propos du code génétique, du Big Bang et de la structure de l'atome, ont de quoi émerveiller le croyant qui sait que tout cela n'est pas le produit du hasard et de la nécessité, mais le fruit d'un amour créateur. Surtout si l'on est convaincu, comme Grignion de Montfort, que Dieu déploie plus de puissance et de sagesse pour conduire une seule âme au salut qu'il n'en a usé pour créer tout l'univers (Voir le début du Secret de Marie).
    [...]
    Plus simplement, la beauté d'un coucher de soleil sur la mer, le jeu gracieux d'écureuils sautant de branches en branches, la splendeur de la nuit étoilée sont clairement des paroles que Dieu nous adresse pour que nous lui fassions confiance et nous abandonnions sans crainte à sa sagesse. La nature contemplée avec un regard de foi recèle un grand pouvoir de consolation et de réconfort. Nous promener dans un beau paysage, accueillir avec tous nos sens le monde tel qu'il se donne à nous, rendre grâce pour la beauté de la terre et du ciel peut souvent nourrir notre prière, sachons en profiter. Le contact avec la nature peut devenir aisément l'accueil de la présence sage et aimante de Dieu dans notre vie et nourrir notre amour et notre confiance. »

    P. Jacques Philippe, Apprendre à prier pour apprendre à aimer (ch. 3, I), EdB, 2013.

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  • Jeudi 24 avril 2014

    Octave : Jeudi de Pâques

    (St Fidèle de Sigmaringen, prêtre et martyr)

    Calendrier liturgique

  • C´est la miséricorde que je veux ! Les plus belles citations des papes

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    Nous l'avons tous encore en mémoire : c'est Jean-Paul II que le Seigneur a choisi pour (re)mettre en pleine lumière la miséricorde de Dieu. Ce pape polonais choisit la miséricorde divine comme thème de sa seconde encyclique (Dives in misericordia, "Dieu riche en miséricorde", en 1980), il canonisa sainte Faustine, réceptrice entre la Première et la Seconde Guerre mondiale des messages de Jésus miséricordieux, qu'elle avait consignés dans son "Petit Journal", en même temps qu'il institua la fête de la Miséricorde divine demandée par le Christ à la religieuse polonaise, au dimanche de l'octave Pâques, et enfin consacra solennellement le nouveau sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie en 2002.

    Comme le rappelle si justement Frère Gilles Marie qui a rédigé l'Avant-Propos de ce recueil, Saint Benoît nous a laissé cette ultime recommandation à la fin de sa Règle : ne jamais désespérer de la miséricorde de Dieu ! Et après lui et une très longue liste de témoins, les papes depuis le dernier Concile ont tous mis l'accent sur cet "attribut" du Cœur de Notre Seigneur, si riche en miséricorde.

    C'est donc avec un choix judicieux de citations de Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et notre pape François, que nous sommes invités à nous plonger, à nous immerger dans cet océan de miséricorde, pour en imprégner notre cœur et notre esprit, et ne jamais oublier que si nous la Lui demandons, le Seigneur ne nous la refusera jamais.

    Pierre Téqui éditeur - 96 pages - 10,5 x 15cm - 7 €

  • Audience générale de ce mercredi 23 avril 2014

    « Cette semaine est la semaine de la joie : nous célébrons la résurrection de Jésus. C'est une joie vraie, profonde, fondée sur la certitude que le Christ est ressuscité, que maintenant il ne meurt plus, mais qu'il est vivant et qu'il agit dans l’Église et dans le monde. Cette certitude habitait le cœur des croyants de ce matin de Pâques, quand les femmes se rendirent au sépulcre de Jésus et que les anges leur dirent : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?" (Lc 24,5). "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" Ces mots sont une étape importante dans l'histoire ; mais aussi une "pierre d'achoppement" si nous ne nous ouvrons pas à la Bonne Nouvelle, si nous croyons que cela donne moins de tracas d'avoir un Jésus mort qu'un Jésus vivant ! Au lieu de cela, combien de fois dans notre marche quotidienne, nous avons besoin d'entendre : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?". Combien de fois nous cherchons la vie parmi les choses mortes, parmi les choses qui ne peuvent pas donner la vie, parmi les choses qui sont aujourd'hui et qui demain ne seront plus, les choses qui passent... "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?"

    Nous en avons besoin lorsque nous fermons en toute forme d'égoïsme ou d'auto-complaisance ; quand nous nous laissons séduire par les puissances de la terre et les choses de ce monde, oubliant Dieu et le prochain ; quand nous plaçons notre confiance dans les vanités du monde, de l'argent, de la réussite. Alors la Parole de Dieu nous dit : "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?". Pourquoi restez-vous là à regarder ? Cette chose ne peut pas vous donner la vie ! Oui, peut-être vous donner une joie d'une minute, d'un jour, d'une semaine, d'un mois... et puis quoi ? "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?". Cette phrase doit entrer dans le cœur, et il faut la répéter. Nous la répétons ensemble trois fois ? Nous faisons l'effort ? Tous : "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant" [répétitions avec la foule] Aujourd'hui, quand on rentrera à la maison, disons-la du fond du cœur, dans le silence, et que nous fassions cette question : pourquoi dans ma vie je cherche parmi les morts celui qui est vivant ? Cela nous fera du bien.

    Il n'est pas facile d'être ouverts à Jésus. Il n'est pas évident d'accepter la vie du Christ ressuscité et sa présence parmi nous. L'Évangile nous montre les différentes réactions : celle de l'Apôtre Thomas, celle de Marie-Madeleine et celle des deux disciples d'Emmaüs : il est bon pour nous de nous comparer à eux. Thomas met une condition à la foi, demande à toucher les éléments de preuve, les blessures ; Marie-Madeleine pleurant, le voit mais ne le reconnaît pas, elle se rend compte que c'est Jésus seulement quand Il l'appelle par son nom ; les disciples d'Emmaüs, déprimés et avec des sentiments de défaite, viennent à la rencontre de Jésus en se laissant accompagner par ce mystérieux voyageur. Chacun pour des chemins différents ! Ils recherchaient parmi les morts celui qui est vivant, et c'est le même Seigneur qui a corrigé leur route. Et moi que dois-je faire ? Quelle route dois-je suivre pour rencontrer le Christ vivant ? Lui sera toujours près de nous pour corriger notre route si nous nous sommes trompés.

    "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" (Lc 24,5). Cette question nous fait surmonter la tentation de regarder en arrière, vers ce qui était hier, et nous pousse vers l'avenir. Jésus n'est pas dans la tombe, il est le Ressuscité ! Il est le Vivant, Celui qui renouvelle toujours son corps qui est l'Église et la fait marcher en l'attirant à lui, "Hier" est le tombeau de Jésus et le tombeau de l’Église, la tombe de la vérité et de la justice ; "Aujourd'hui" est la résurrection éternelle vers laquelle nous pousse l'Esprit Saint, nous donnant la pleine liberté.

    Aujourd'hui nous est adressée aussi cette question. Vous, pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant, quand vous vous fermez après un échec et que vous n'avez plus la force de prier ? Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant, vous qui vous sentez seuls, abandonnés par vos amis, et peut-être même par Dieu ? Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant vous qui avez perdu l'espérance et vous qui vous sentez emprisonné par vos péchés ? Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant vous qui aspirez à la beauté, à la perfection spirituelle, à la justice, à la paix ?

    Nous avons besoin de nous répéter et de nous souvenir de l'avertissement de l'ange ! Cette mise en garde, "Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant", nous aide à sortir de nos espaces de tristesse et ouvre les horizons de joie et d'espérance. Cet espérance qui retire les pierres des tombeaux et encourage à proclamer la Bonne Nouvelle, capable de générer une nouvelle vie pour les autres. Répétons cette phrase de l'ange pour l'avoir dans notre cœur et notre mémoire et puis tout le monde répond en silence : "Pourquoi chercher parmi les morts celui qui est vivant ?" Répétez-le ! [répétitions avec la foule] Regardez frères et sœurs, Il est vivant, il est avec nous ! Nous n'allons pas vers tant de tombes qui aujourd'hui vous promettent quelque chose, la beauté, et puis qui ne vous donnent rien ! Il est vivant ! Nous ne cherchons pas parmi les morts celui qui est vivant ! Merci. »

    Résumé en langue française

    « Frères et sœurs, la joie de Pâques est fondée sur la certitude que Jésus est vivant et agissant dans l’Église et dans le monde. « Pourquoi cherches-tu parmi les morts celui qui est vivant ? » : nous avons besoin d’entendre cette parole, pour nous sauver de situations difficiles ou désespérées ; ou bien lorsque nous oublions Dieu, alors qu’il est tout proche, et que nous mettons nos espoirs dans les vanités mondaines de l’argent et du succès. Jésus n’est plus dans le tombeau, mais il est ressuscité, il est vivant, il renouvelle l’Église et la fait cheminer en l’attirant à lui. Quand nous nous sentons fermés sur nous-mêmes, seuls ou abandonnés, prisonniers de nos péchés, réentendons cette parole de l’ange, afin qu’elle nous libère de la tristesse et nous ouvre à la joie et à l’espérance.

    Je vous salue cordialement, chers amis de langue française, en particulier les prêtres de Sens, avec Monseigneur Patenôtre, et les pèlerins de Saint Denis, avec Monseigneur Delannoy.
    Je vous invite à vous laisser rencontrer par le Christ ressuscité et vivant, à vous ouvrir à celui qui donne la vie et la véritable espérance. Joyeuses fêtes de Pâques. »

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • J.S. Bach : Cantate BWV 4 "Christ lag in Todesbanden"

    Cantate BWV 4 "Christ lag in Todesbanden" (Le Christ gisait dans les liens de la mort)
    4. Jesus Christus, Gottes Sohn (Jésus-Christ, Fils de Dieu)
    5. Es war ein wunderlicher Krieg (Ce fut une étrange guerre)
    Choeur Monteverdi, English Baroque Soloists - Dir. John Eliot Gardiner

    4.
    Jesus Christus, Gottes Sohn,
    An unser Statt ist kommen
    Und hat die Sünde weggetan,
    Damit dem Tod genommen
    All sein Recht und sein Gewalt,
    Da bleibet nichts denn Tods Gestalt,
    Den Stach'l hat er verloren.
    Halleluja!

    5.
    Es war ein wunderlicher Krieg,
    Da Tod und Leben rungen,
    Das Leben behielt den Sieg,
    Es hat den Tod verschlungen.
    Die Schrift hat verkündigt das,
    Wie ein Tod den andern fraß,
    Ein Spott aus dem Tod ist worden.
    Halleluja!
    4.
    Jésus Christ, fils de Dieu,
    Est venu à notre place
    Et a chassé le péché,
    Retirant ainsi à la mort
    Tous ses droits et sa puissance,
    Il ne reste plus rien de la mort,
    Elle a perdu son dard.
    Alléluia !

    5.
    Ce fut une étrange guerre
    Qui opposa la mort à la vie,
    La vie a remporté la victoire,
    Elle a anéanti la mort.
    L'écriture a annoncé
    Comment une mort supprima l'autre,
    La mort est devenue une dérision.
    Alléluia !

    Source et texte intégral de la Cantate, avec traduction française

  • Méditation : "Ecoute la voix de ma prière quand je crie vers Toi"

    « Lorsque Dieu découvre un véritable homme de désir, un être qui est tendu vers lui de toutes ses forces, il vient le saisir et l'enlève jusqu'à lui. Comme dit Simone Weil : "Il ne vient qu'à ceux qui lui demandent de venir ; il ne peut pas s'empêcher de descendre vers eux." (Attente de Dieu, p.76)

    La vie habituelle en présence de Dieu ne résulte donc pas de nos efforts ; en toute rigueur de termes, nous ne pouvons même pas faire un pas vers Dieu, mais si nous regardons assez longtemps vers lui, il descendra et nous enlèvera facilement : Vers Toi, Yahvé, j'appelle (Ps 27, 1), Daigne, Yahvé, me secourir ! Yahvé, vite à mon aide ! (Ps 69, 2). Il faut donc accepter d'être pauvre en renonçant à vouloir mettre la main sur Dieu pour le capter ou l'obliger à descendre. La première attitude qui nous met en présence de Dieu est le geste d'abaisser et d'ouvrir les mains en l'appelant avec des cris véhéments : Écoute la voix de ma prière quand je crie vers toi, quand j'élève les mains, Yahvé, vers ton saint des saints (Ps 27, 2).

    L'acte par lequel Dieu se rend présent à nous correspond à une disposition de notre part. C'est l'attitude de Moïse au buisson ardent. Il doit renoncer à faire "le tour de la question de Dieu" pour se déchausser devant lui, le regarder à distance, l'adorer et le désirer de toutes les forces de son cœur. Lorsqu'on demeure indéfiniment à regarder Dieu, à contempler sa face, en lui exprimant faim et soif de lui, sans vouloir l'annexer ou l'accaparer, il descend vers nous et imprègne notre cœur de Son Visage. Le moment décisif où commence la vie en présence de Dieu n'est pas dans le mouvement que je fais vers lui, mais dans le mouvement de recul où je m'efface devant lui. »

    Jean Lafrance (1931-1991), Préférer Dieu (ch. 15), Médiaspaul, Paris, 1996.

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  • Mercredi 23 avril 2014

    Octave : Mercredi de Pâques

    (Saint Georges, martyr)

    Calendrier liturgique

  • William Byrd et Palestrina : "Haec Dies"

    King's College Choir, Cambridge - Dir. Sir David Willcocks (1965)

    Hæc dies, quam fecit Dóminus : exsultémus et lætémur in ea, alleluia.
    Voici le jour que le Seigneur a fait, passons-le dans l’allégresse et dans la joie, alléluia.
    (Psaume 117 (118), 24)

  • Méditation : Bonté de Dieu pour nos âmes, Cœur à cœur de l'Amour !

    « Rien n'est doux à votre Cœur comme de faire des heureux, ô mon Dieu ! Vous en avez les moyens, et Vous seul. Vous le savez bien.
    D'autre part, Vous nous avez faits pour le bonheur, pour le bonheur vrai, le vôtre, ô bienheureuse Trinité !
    Achever votre œuvre en nous, c'est tout votre désir. Il ne Vous manque semble-t-il qu'une chose : des âmes qui veulent se laisser béatifier. Quand Vous en rencontrez une, on dirait que votre Cœur ne se possède plus de joie. Enfin, Vous allez pouvoir faire votre métier de Dieu !
    Le soleil ne veut, dit-on, que répandre lumière et chaleur. Le Bien parfait ne veut que transformer en Lui, autant qu'il est possible, tout cœur aimant et droit. Il sait comment il faut s'y prendre. Il y travaille sans relâche. Plus Il donne, plus Il est satisfait. L'âme qui s'ouvre ainsi à son action est donc pour Lui pleine de charme.
    Ce qui ajoute beaucoup, et à l'infini, aux délices de ce saint commerce qui s'établit entre Dieu et l'âme aimante, c'est qu'il est ininterrompu. C'est un va-et-vient perpétuel de votre Cœur à son cœur et de son cœur à votre Cœur.
    Vous lui donnez sans cesse, elle Vous rend sans cesse. Plus Vous l'aimez et plus elle Vous aime. Plus Vous la rendez aimable à vos yeux, plus elle devient affectueuse et aimante. Toutes les délicatesses, toutes les tendresses, toutes les énergies de votre Cœur passent peu à peu, goutte à goutte, pour l'ordinaire, à flots par moments, dans le sien. Elle s'en rend compte, elle en est heureuse, elle en pleure de joie. Mais, aussitôt, tout remonte vers Vous en admiration, en action de grâces, en amour.

    Vous sentir au fond de soi-même, Vous goûter à loisir, Vous posséder dans une paix tranquille et sûre. Être riche de Vous tout entier et le savoir. Vivre avec vous, en Vous, de Vous.
    Sentir que son âme s'appuie sur Vous, s'enfonce et s'enracine en Vous, qu'elle puise en Vous une sève mystérieuse qui la vivifie, la fortifie et la réjouit. Et cela non pas de temps à autre, mais toujours et de plus en plus.
    Jouir de Vous, ô mon Dieu, Bonté sans limite, Puissance infinie, Sagesse parfaite, Beauté sans tache et sans déclin. Est-ce possible ici-bas ?
    Ah ! si on comprenait, on serait fou de joie ! »

    Robert de Langeac (Père Augustin Delage, 1877-1947), Vous… mes amis, Paris, Lethielleux 1952.

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  • Mardi 22 avril 2014

    Octave : Mardi de Pâques

    Calendrier liturgique

  • Prière du Regina Coeli du Lundi de Pâques

    Vidéo et texte italien disponibles sur le site internet du Vatican

    Au lendemain de la Messe du dimanche de Pâques et du Message Urbi et Orbi, le Pape François a retrouvé des dizaines de milliers de pèlerins Place Saint-Pierre pour la prière du Regina Coeli, par un temps toujours aussi printanier. Comme pour toutes ses prises de parole durant la Semaine Sainte, le Pape s’est fait paternel, prodiguant de précieux conseils pour vivre en véritable chrétien.

    « En cette semaine de Pâques, a conseillé le Pape, cela nous fera du bien de prendre l’Évangile et de lire tous ces chapitres qui parlent de la Résurrection de Jésus, cela nous fera beaucoup de bien de prendre le livre, chercher les chapitres, et lire cela ». « Et cela nous fera du bien cette semaine, a-t-il ajouté, de penser à la joie de Marie, la Mère de Jésus. De la même manière que sa douleur fut intime, et transperça son âme, ainsi fut sa joie, intime et profonde. » Et comme pour les disciples, poursuivait le Pape, « laissons cette joie pleine de stupeur s’imprimer dans nos cœurs et transparaître dans nos vies, irradier nos pensées, nos regards, nos gestes et paroles ».

    « Et ce n’est pas un simple maquillage, a-t-il aussitôt ajouté, cette joie vient de l’intérieur, d’un cœur immergé dans la source de cette joie, comme celui de Marie Madeleine, qui pleura la perte de son Seigneur et qui ensuite n’en croyait pas ses yeux de le voir ressuscité ». « Quand nous faisons cette expérience, a conclu le Pape, nous devenons des témoins de la Résurrection, parce que d’une certaine manière nous ressuscitons nous aussi ». « Et nous sommes alors capables de porter un rayon de cette lumière du Ressuscité dans les diverses situations de la vie : les moments heureux, en les rendant encore plus beaux et en les préservant de l’égoïsme, et les moments douloureux, en apportant sérénité et espérance ».

    Source : Radio Vatican.

  • Rome : Veillée d'adoration celtique à Saint-Yves-des-Bretons

    Le samedi 26 avril prochain à 21h aura lieu à Rome une veillée d’adoration eucharistique avec cantiques bretons et musique celtique, en l’église Saint Yves des Bretons.

    En 2013, l’église Saint Yves des Bretons, lieu historique breton dans le cœur de Rome, a rouvert ses portes après une restauration importante portée notamment par le Conseil Régional de Bretagne. Ce lieu doit devenir un phare de la culture bretonne dans la capitale italienne.

    Sur demande du recteur de Saint Yves des Bretons, Ar Gedour et Les Gedourion ar Mintin (www.ar-gedour.fr) organisent donc une veillée bretonne à l'occasion de la canonisation des Papes Jean-Paul II et Jean XXIII (27 avril 2014). A cette occasion, ce sont 5 millions de personnes qui sont attendues. C'est donc l'occasion de proposer un événement dédié aux pèlerins bretons.

    Les Gedourion, fondés en 2000 suite à l'appel de Jean Paul II de devenir « les veilleurs de l'aube, les sentinelles du matin », devaient marquer le coup en se rendant sur place et en offrant une veillée spécifique. Cette veillée spirituelle et culturelle, adressée à tous, aura lieu le 26 avril au soir (21h) et sera animée par les Gedourion ar Mintin, qui interpréteront et joueront cantiques bretons et musiques traditionnelles. Retrouvez plus d'informations sur les Gedourion ici.

    Les Gedourion ne font pas cela pour eux mais bien pour tous les Bretons, avec objectif d'évangélisation. Ils se rendront sur place sur demande du recteur de Saint Yves des Bretons. Or ce projet a un coût non négligeable, tant au niveau du transport que de l'hébergement, difficile à financer en totalité.

    Nous vous proposons donc de participer à votre manière à ce projet qui marquera les Bretons d'Italie mais aussi tous ceux qui seront présents ce jour-là. La Bretagne rayonnera en cette soirée ! Il vous suffit pour cela d'accéder à la cagnotte mise en place et de vous laisser guider (cliquez ici)

    A l'approche de la Saint Yves, aidez à financer un événement unique à Rome, et faite rayonner la Bretagne à l'international par une dimension religieuse.

    Trugarez a wir galon. Merci pour votre aide et le relais que vous ferez pour ce projet.

    Source : Agence Bretagne Presse.

  • Johann Pachelbel (1653-1706) : Cantate de Pâques "Halleluja! Lobet den Herrn"

    Chapelle Ducale, Musica Fiata - Dir. Roland Wilson