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  • Ottorino Respighi (1879-1936) : Siciliano

    (Pour luth - Transcription pour harpe de M. Grandjany)
    Willy Postma, harpe

    Tableaux de William Turner (1775-1851)

  • Le Pape François au Gemelli ce 27 juin

    A l'occasion de la fête du Sacré Cœur, ce vendredi 27 juin dans l'après-midi, le Pape François se rendra à la Polyclinique Agostino Gemelli de Rome, qui fête son jubilé (1964-2014). En cette 90e Journée de l'Université catholique, il visitera également la Faculté de médecine qui lui est adjointe. Il célébrera enfin la Messe sur l'esplanade de l'université, qui appartient à l'Université catholique du Sacré Cœur basée à Milan.

    Programme prévu :

    A 15h30, le Pape se rend à l'hôpital Gemelli où il rencontre les malades et le personnel hospitalier.

    A 16h30, le Pape se rend à l'église du Sacré Cœur et offre des reliques des saints Jean XXIII et Jean-Paul II.
    A la faculté de médecine et de chirurgie, il rencontre les universitaires, enseignants et étudiants.

    A 17h30, il préside la Messe du Sacré-Cœur.

    Le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, et président de l’Institut d’études supérieures Giuseppe Toniolo – organisme fondateur de l'Université catholique du Sacré-Cœur –, et le recteur de l'université, le Prof. Franco Anelli, salueront le Saint-Père, ainsi que différentes personnalités de l'université catholique de Rome.

  • Méditation : "Mon fils, donne-moi ton coeur !"

    « Mon fils, donne-moi ton cœur ! N’est-ce pas là le don le plus précieux d’entre tous que le Seigneur nous demande en ce mois de la fête de son Sacré-Cœur ? En s’approchant du Cœur de son Dieu, le pauvre cœur humain se dépouille de ses faiblesses, des ses misères, de son amour propre. Un cœur livré à Jésus n’est plus un cœur égoïste, le divin amour en le faisant sa proie, le dilate, l’ennoblit, le dédie et le consacre à toutes les affections légitimes. Agrandi, épuré, surélevé, il devient apte à tous les dévouements. Témoin le cœur des saints, c’est parce qu’ils ont transformé leur cœur en le consacrant au divin amour, qu’ils sont devenus magnanimes, admirables, héroïques.

    Pour posséder le cœur de l’homme, Dieu le poursuit de ses tendres avances, d’amoureuses provocations et au besoin il l’abreuve d’amers désenchantements ou d’indicibles douleurs ! Mais une fois le vide fait, Il se précipite dans ce cœur meurtri et dépouillé pour le rassasier et le béatifier. Bien heureux les cœurs devenus ainsi la conquête du divin amour. En ce mois béni, que tous les gardes d’honneur consacrent leur cœur au divin Cœur de Jésus : « Sacré-Cœur de Jésus, donnez-moi pour partage, de vous aimer toujours et toujours davantage ». Nous répondrons ainsi à sa supplication : « Mon fils, donne-moi ton cœur ! »

    Sœur Marie Sacré-Cœur Bernaud, fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur
    Archives de la Garde d'Honneur à Paray-le-Monial - Heure de Présence au Cœur de Jésus.

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  • Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres

    Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres
    (instituée par Jean-Paul II en 1995)
     
    « Aujourd'hui, comme par le passé, les saints sont les évangélisateurs les plus efficaces. La Journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres, constitue une occasion propice pour implorer le don de saints prêtres pour son Église. »
    St Jean-Paul II

    « Seigneur, nous te rendons grâce pour les prêtres du monde entier et plus particulièrement pour ceux que tu mets sur notre route.
    Renouvelle chaque jour en eux le "Oui" qu'ils ont su te dire et fais de leur fidélité une lumière pour le monde.
    Seigneur, mets en notre cœur, à l'égard des prêtres, respect, compréhension et gratitude.
    Donne-nous d'être, là où nous sommes, tes serviteurs humbles et discrets, travaillant avec eux, selon nos moyens, à la venue de ton Règne. Amen. »

    Prière in revue "Le Coeur de Jésus, Source de l'Amour" n°479, juin 2014.
    Secrétariat des Oeuvres du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

  • Bse Louise-Thérèse Montaignac de Chauvance (1878-1885), fêtée ce jour

    Bse Louise-Thérèse Montaignac de Chauvance (1878-1885), fêtée ce jour
    Fondatrice de la Pieuse Union des Oblates du Sacré-Cœur de Jésus
     
    « Ensemble, demandons à la bienheureuse Louise Thérèse de Montaignac de Chauvance de nous aider à ‘reconnaître l’amour du Cœur de Jésus et le rappeler sans cesse aux hommes’ comme elle a si bien su le faire durant toute sa vie. »

    St Jean-Paul II, Messe de béatification, 4 novembre 1990.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-septième Jour

    Vingt-septième Jour
     
    Prions pour les malades abandonnés.

    Les seconds consolateurs du Cœur de Jésus sont les âmes qui souffrent en patience.

    Oh ! comme une âme patiente dans ses souffrances physiques ou morales console le Cœur de Jésus !
    « Elle souffre » mais elle sait que sa souffrance vient de Dieu…, et elle se soumet avec amour, elle se résigne avec la plus grande confiance.
    « Elle souffre » et elle comprend plus vivement les douleurs de Jésus, - et elle offre les siennes en compensation, et elle console son maître avec plus de sincérité.
    « Elle souffre » ; elle compatira donc avec plus de pitié aux souffrances de son prochain : - on n’est jamais aussi bon que lorsqu’on a souffert avec patience. Que de vertus dans ces âmes !

    Je ne me plaindrai pas des petites souffrances que le bon Dieu m’enverra.
  • Vendredi 27 juin 2014

    Fête du Sacré-Coeur de Jésus

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    « ...Et me découvrant son divin Cœur : Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu'il n'a rien épargné, jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plus grande partie que des ingratitudes, par les mépris, irrévérences, sacrilèges et froideurs qu'ils ont pour moi dans ce Sacrement d'amour. Mais ce qui est encore plus rebutant, c'est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés. C'est pour cela que je te demande que le premier vendredi après l'octave du Saint-Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon Cœur, en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable, communiant ce jour-là pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels ; et je te promets que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur. »

    (Source)

    Calendrier liturgique

  • "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation" - Instrumentum Laboris

    Comme prévu, le document de travail du futur Synode sur la famille a été rendu public ce jeudi 26 juin.

    Il peut être consulté en intégralité sur le site internet du Vatican.

    Présentation de l'Instrumentum Laboris par le Cardinal Baldisseri, Secrétaire général du Synode

    Ce matin a été présenté près la Salle de Presse l'Instrumentum Laboris de la III assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques (5-19 octobre : Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation) par le Cardinal Baldisseri, Secrétaire général du Synode, le Cardinal Erdö, Rapporteur général, le Cardinal Vingt-Trois, Président délégué, Mgr Forte, Secrétaire spécial.

    Ce document de travail, a précisé le Cardinal Baldisseri, suit les thèmes dégagés par le document préparatoire.

    Consacrée à l’Évangile de la famille, sa première partie aborde le projet de Dieu, de la connaissance biblique et de la connaissance du magistère, de leur perception, de la loi naturelle et de la vocation personnelle dans le Christ.

    "Les difficultés découlant de la loi naturelle pourront être surmontées par un recours attentif au monde biblique et à sa forme narrative, de manière à traduire le concept d'ordre de la création et mieux relire en clef existentielle celui de loi naturelle. La famille comme cellule base de la société, où on apprend à vivre ensemble et à partager,...est également un espace privilégié de partage de valeurs comme la fraternité et l'amour, le respect et la solidarité inter-générationnelle et de la dignité des personnes, en dépassant l'individualisme et en participant au bien commun".

    La seconde partie de l'Instrumentum parle des enjeux pastoraux relatifs à la famille, de ses difficultés internes comme externes, de la crise de la foi. Les pasteurs ont la responsabilité plus que jamais de préparer au mariage...afin que les futurs époux complètent leur adhésion au Seigneur pour bâtir leur famille sur du solide... Il est ensuite question des situations pastorales délicates, les cohabitations et unions libres, les séparés et divorcés, les divorcés remariés, les enfants, les filles mères, les irrégularités canoniques et les mariés qui ne sont ni croyants ni pratiquants... Le nombre des couples et des familles de fait s'accroît sous l'effet de causes socio-économiques et culturelles...et l’Église a le devoir d'accompagner ces couples dans le choix d'une responsabilité matrimoniale qui les dépasse. La question des divorcés remariés vivant difficilement une situation irrégulière pour l’Église pousse celle-ci à trouver des solutions compatibles avec son enseignement... Il apparaît notamment nécessaire de simplifier les procédures de nullité... Quant aux unions homosexuelles, il faut tenir compte de la variété de situations législatives civiles plus ou moins favorables. Une approche ecclésiale locale est à voir, y compris en ce qui concerne la présence d'enfants.

    La troisième partie du document traite de l'ouverture à la vie, des difficultés d'acceptation du magistère, des suggestions pastorales, de la pratique sacramentelle... Dans leur responsabilité d'éducation les parents ont souvent du mal à transmettre la foi aux enfants, et plus généralement à leur assurer une formation chrétienne et la pratique des sacrements.

    Les thèmes qui ne figurent pas dans l'Instrumentum" seront abordés lors de l'assemblée ordinaire de 2015, troisième étape de la réflexion entamée lors du consistoire du 20 février dernier.

    Le présent document de travail fournit en somme, a conclu le Cardinal, une vision de la réalité familiale qui servira de base à une profonde réflexion synodale, qui débouchera sur un document final destiné au Saint-Père. Vu l'importance de ce parcours synodal, il a fixé au 28 septembre une Journée de prière pour le Synode et une adoration eucharistique permanente tout au long des travaux en la chapelle Salus Populi Romani de Ste Marie Majeure. Il invite dès maintenant les fidèles et les contemplatifs à prier pour les pères synodaux.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 26.6.14)

  • Tous en prière pour la famille

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     Consécration au Coeur de Jésus

  • Premières Vêpres de la Solennité du Sacré-Coeur de Jésus

    A la basilique du Sacré-Coeur de Montmartre ce soir :

    Jeudi 26 juin :
    • 18h : Premières Vêpres de la Solennité du Sacré-Coeur de Jésus
    • 18h30 et 22h : Messes anticipées du Sacré-Coeur
    Vendredi 27 juin :
      • 8h : Laudes du Sacré-Coeur
      • 11h15 : Messe du Sacré-Coeur
    • 15h : Messe solennelle du Sacré-Coeur
    • Procession eucharistique
    • Chapelet de la divine Miséricorde en présence des reliques de Saint Jean-Paul II
    • 18h : Vêpres du Sacré-Coeur
    • 18h30 : Buffet (ou Messe du Sacré-Coeur)
    • 20h : Visite virtuelle panoramique de la Basilique (Salle Saint Irénée)
    • 21h : Veillée de prière au Sacré-Coeur

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  • Edward Elgar (1857–1934) : Sospiri, Op.70 (1914)

    Bournemouth Sinfonietta - Dir. George Hurst (1926-2012)

  • Méditation : des "distractions"...

    « Te distraire. - Tu as besoin de te distraire !... En ouvrant les yeux tout grands pour qu'y pénètrent bien les images des choses, ou bien en les tenant presque fermés, à cause de ta myopie...
    Ferme-les tout à fait ! Aie donc une vie intérieure ; tu verras alors, sous des couleurs et dans un relief insoupçonnés, les merveilles d'un monde meilleur, d'un monde nouveau ; tu traiteras avec Dieu..., tu connaîtras ta misère..., et tu te raviras en Lui, d'un ravissement qui, te rapprochant de ton Père, te fera davantage le frère de tes frères, les hommes. »

    St Josemaría Escrivá de Balaguer (1902-1975), fêté ce jour, Chemin, S.E.P.A.L., Paris, 1957-66.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-sixième Jour

    Vingt-sixième Jour
     
    Prions pour celui à qui Dieu a confié le soin de notre âme.

    Parmi les consolateurs du Cœur de Jésus, il y a d’abord les prêtres zélés et les saints religieux et religieuses.

    C’est l’armée visible de Jésus, ce sont ses Anges sur la terre. Leur but est la gloire de Dieu, - l’honneur de Marie, - le salut des âmes, - le triomphe de l’Église, - tous les intérêts en un mot de Jésus-Christ – Chaque matin, à l’oraison, ils reçoivent le mot d’ordre de leur maître ; chaque soir, ils rendent compte de leur journée…
    Oh ! demandez à Jésus que cette armée s’augmente de plus en plus ; offrez-vous quelquefois pour être enrôlée, vous aussi, au service d’un si bon maître. – Oh ! si vous saviez comme on y est bien ! comme on y vit heureux ! comme on y meurt plein de confiance !

    Priez, aujourd’hui, pour les prêtres et les religieux : et lisez dans votre livre ce qui a rapport à la vocation.
  • Jeudi 26 juin 2014

    Calendrier liturgique

  • Euthanasie/procès Bonnemaison : bienvenue dans le meilleur des mondes !

    Avec l’acquittement de Nicolas Bonnemaison, jugé à Pau pour 7 empoisonnements, les partisans de l’euthanasie ont fait sauter le verrou qui nous retenait au bord de l’univers d'Aldous Huxley ou de George Orwell.

    Tuer en série par compassion, puis être acquitté par compassion. Applaudi, même ! Un « tonnerre d’applaudissements » alors que les faits - sept meurtres - étaient passibles de la réclusion criminelle à perpétuité ! C’est ce qui vient de se passer chez nous, en France, à Pau, devant la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques, ce 25 juin 2014. Et cela, quelques heures après qu’un jeune homme tétraplégique a été condamné, lui, à une mort lente, par la plus haute juridiction française. Coïncidence ou pas, la conjonction de l’affaire Lambert et du procès Bonnemaison aura vu la plus formidable mobilisation politique, judiciaire et médiatique, bref des trois pouvoirs, en faveur de l’euthanasie.   

    Les conséquences de cette transgression fondamentale sont bel et bien un « changement de civilisation » comme disait Christiane Taubira à propos du « mariage pour tous », la négation cette fois d’un des premiers commandements du décalogue : « Tu ne tueras point ».

    Bien entendu, dans cette tragédie, comme depuis quarante ans dans celle de l’avortement, ce sont les défenseurs de la vie qui sont pointés du doigt comme des « extrémistes », la modération consistant à disposer de la vie d’autrui comme on l’entend. Pour ce faire, on commence toujours par piper les mots : de même que l’avortement était devenu l'« ivg » en 1975, le docteur Bonnemaison n’a pas « tué », il a « abrégé la vie » (cf. Le Figaro). Le voilà donc acquitté « de la totalité des faits » et libre de recommencer dès qu’il en aura l’occasion, avec le sourire, et sous les applaudissements des gens compatissants. «J'ai agi en médecin, jusqu'au bout» a-t-il assuré. Cette médecine-là est juste le contraire de celle d’Hippocrate (ce n’est donc pas le « judéo-christianisme » qui aurait inventé cet interdit).

    Maintenant, il s’agit de foncer, a déclaré son avocat, Me Ducos-Ader : « C'est une décision énorme qui va obliger les politiques à aller plus vite ». Toujours plus vite (pas comme sur nos routes). Le gouvernement est naturellement tout disposé à « faire évoluer notre cadre législatif », s’est empressé de déclarer son porte-parole, Sébastien Le Foll. Toujours plus de compassion....et beaucoup d'économies, car ça coûte cher, la vieillesse et la fin de vie ! Quand on nous proposera à l’hôpital, pour nous ou pour nos proches, une “sédation en phase terminale”, nous saurons qu’il s’agira en réalité d’une “sédation terminale”…Mais je rêve : on ne nous la proposera pas, on nous l'imposera, comme aux victimes du bon docteur Bonnemaison. Allez, une petite sédation... Vive la crise cardiaque ou l’accident mortel !

    Donc la guerre entre la « culture de vie » contre la « culture de mort » ou du « déchet » va se poursuivre. Elle est devenue totale, des premiers instants de la vie à sa fin naturelle (ou pas...), et mondiale. Nous la mènerons avec d’autant plus de détermination que ce sera sans crispation et avec cette certitude : la vie triomphera parce qu’elle a déjà triomphé. Mais pas sur un lit de roses…
    Philippe Oswald - Source : Aleteia

    Acquittement du dr Bonnemaison : Un verdict effrayant et révélateur

    Alliance VITA estime effrayant et révélateur l’acquittement du docteur Bonnemaison par la Cour d’assises de Pau, et demande qu’il soit fait appel de ce verdict absurde.

    Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator 2012) :

    « Le docteur Bonnemaison a injecté de son propre chef des produits mortels à sept patients qui n’avaient rien demandé. Il est à l’évidence absurde que ce médecin soit acquitté, alors qu’il a agi non seulement en dehors du cadre légal français, mais également au-delà de toutes les revendications législatives pro-euthanasie et aussi des rares lois euthanasiques votées à l’étranger. La question est donc : comment en est-on arrivé là ?

    Cet acquittement par les jurés s’explique sans doute par l’orchestration de l’émotion provoquée par une avalanche de témoins militants venus de France et de Belgique, avec des positions aussi radicales qu’irresponsables. Il s’explique sans doute aussi par la personnalité apparemment compassionnelle du docteur Bonnemaison, dont la fragilité psychique a pu jouer le rôle de circonstance atténuante. Mais voilà la France piégée dans un processus de dépénalisation jurisprudentielle de la forme la plus brutale d’euthanasie décidée par un homme seul, sans demande des victimes.

    C’est un message dramatique pour tous les usagers du système de santé français et pour tous les médecins ou infirmiers qui pourraient être tentés de suivre l’exemple du docteur Bonnemaison. Quelle tristesse de devoir dire à nos proches, particulièrement aux personnes âgées fragiles se rendant aux urgences : prudence et méfiance ! Nous pensons à l’immense majorité des soignants qui ressentent ce malaise : ils savent parfaitement que le docteur Bonnemaison a franchi une ligne rouge et qu’une sanction pénale, même symbolique, était absolument nécessaire pour le signifier. Depuis la médiatisation de cette affaire, notre service d’écoute SOS Fin de vie reçoit de plus en plus de messages de personnes âgées qui ont peur des perfusions mortelles.

    Ce procès aura au moins eu le mérite de mesurer l’outrance des partisans français de l’euthanasie : ils prétendent qu’elle serait effectuée à la demande des patients, mais se réjouissent de l’acquittement d’un médecin qui a agi sans les consulter. En Belgique, les injections létales clandestines se sont multipliées en même temps que les euthanasies déclarées…

    C’est pourquoi Alliance VITA demande solennellement au Ministère public de faire appel de ce verdict. Il avait choisi de proposer dans son réquisitoire la peine symbolique de 5 ans avec sursis, ce qui constituait un avertissement minimal. Sans aucune sanction, c’est tout notre système de santé qui s’avoue incapable de protéger les personnes fragiles. Comme en 2008 dans le cas de Lydie Debaine que je décris dans mon livre, un second procès d’assises est impératif pour permettre de revenir sur un verdict aussi dangereux qu’insensé. »

    Alliance VITA a organisé mardi 24 juin 2014 une scénographie spectaculaire sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadero à Paris, pour manifester l’urgence d’être solidaires des personnes âgées plutôt que de basculer dans une culture d’euthanasie et d’exclusion. Elle se dit prête à s’impliquer dans un grand mouvement social contre l’euthanasie et pour la solidarité vis-à-vis des plus fragiles.

    Source : Alliance VITA.

  • Audience générale de ce mercredi 25 juin 2014

    Durant l'audience générale tenue place St Pierre, le Pape François a poursuivi sa réflexion sur l'Église, soulignant l'importance pour le chrétien d'appartenir à ce peuple de Dieu :

    "On est pas chrétien à titre individuel, pour son compte propre. Nous sommes chrétiens par notre appartenance à l'Église. Notre identité est appartenance, à l'instar du nom et prénom. Notre nom est 'J'appartiens à l'Église', notre prénom 'Je suis chrétien'... Personne ne devient chrétien par soi-même. Croyant et priant, connaissant le Seigneur et écoutant sa Parole, nous le sentons proche et présent dans nos frères, et ce parce que d'autres ont vécu la foi, l'ont transmise et nous l'ont enseignée".

    Vivre en croyants et disciples du Seigneur au sein de la grande famille de l'Église "n'est possible qu'avec les autres, ensemble, et pas seulement grâce à d'autres. Dans l'Église il n'y pas d'existence à part. Tant de fois Benoît XVI a décrit l'Église comme un 'nous' ecclésial. Certains disent croire en Dieu et en Jésus mais ne pas être intéressés par l'Église. Certains estiment pouvoir avoir un lien direct avec le Christ en dehors de la communion et de la médiation de l'Église. Il s'agit de tentations dangereuses, d'une dichotomie absurde... Le Seigneur a confié son message de salut à des témoins, à nous tous, et c'est à travers nos frères et sœurs, leurs qualités et leurs défauts, qu'il se manifeste à nous. C'est cela appartenir à l'Église. Ne l'oublions jamais : Être chrétien signifie appartenir à l'Église !

    Demandons au Seigneur par l'intercession de Marie, Mère de l'Église, la grâce de ne pas tomber dans la tentation de nous passer des autres, de nous passer de l'Église, de nous sauver par nous-mêmes, comme si nous étions de simples chrétiens de laboratoire. On ne peut aimer Dieu sans aimer les autres. On ne peut l'aimer hors de l'Église. On ne peut être en communion avec Lui sans l'être avec l’Église. On ne peut être bons chrétiens sans tous ceux qui s'efforcent de suivre le Seigneur, en étant un seul corps, un seul peuple".

    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué une délégation de la Bethlehem University, la première université des Frères des Écoles chrétiennes dans la Bande de Gaza, fondée il y a quarante ans, les remerciant du service qu'elle offre au peuple palestinien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 25.6.14)

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous ne sommes pas chrétiens à titre individuel, nous appartenons à l’Église, par laquelle nous entrons dans une alliance qui nous précède, une alliance entre Dieu et les hommes. Nous devons être reconnaissants envers tous ceux qui nous ont précédés et accueillis dans l’Église, car on ne devient pas chrétien par soi-même. Ils ont vécu la foi et nous l’ont transmise, et sans eux nous ne connaîtrions pas le Seigneur. Par ailleurs, rencontrer le Christ directement est impossible en dehors de la communion et de la médiation de l’Église. Nous ne pouvons grandir comme chrétien qu’avec et grâce à d’autres personnes, en compagnie desquelles nous cheminons, même si cela est parfois difficile en raison de leurs faiblesses et de leurs limites. C’est par eux que Jésus vient à notre rencontre et se fait reconnaître. »

    « Je vous salue bien cordialement chers amis de langue française, en particulier les personnes engagées dans la société civile, accompagnées de Monseigneur Dominique Rey. Je vous souhaite un bon pèlerinage à Rome, et je vous invite à découvrir combien l’Église est une grande famille, dans laquelle, avec nos frères, nous rencontrons le Christ.

    Que Dieu vous bénisse ! »

    Texte intégral italien : Site internet du Vatican.

    Traduction intégrale en français : Zenit.org.

  • J.S. Bach : Motet BWV 226 "Der Geist hilft unser Schwachheit auf" (1729)

    (L'Esprit vient au secours de notre faiblesse)
    Vocalconsort Berlin - Dir. Daniel Reuss (janvier 2012)

    1. Chœur I/II [S, A, T, B]

    Der Geist hilft unser Schwachheit auf,
    L'Esprit vient au secours de notre faiblesse,
    denn wir wissen nicht,
    car nous ne savons pas
    was wir beten sollen,
    pourquoi nous devons prier,
    wie sich's gebühret;
    ce qu'il faut;
    sondern der Geist selbst vertritt
    mais l'Esprit lui-même intercède
    uns aufs beste mit unaussprechlichem Seufzen.
    pour nous de la meilleure manière dans des gémissements ineffables.
    Der aber die Herzen forschet, der weiß,
    Mais celui qui sonde les cœurs, il sait
    was des Geistes Sinn sei;
    ce qu'est le désir de l'Esprit :
    denn er vertritt die Heiligen nach dem,
    puisqu'il intercède pour les saints
    das Gott gefället.
    suivant ce qui plaît à Dieu.

    2. Choral [Chœur I/II : S, A, T, B]

    Du heilige Brunst, süßer Trost
    Toi feu sacré, doux réconfort,
    Nun hilf uns, fröhlich und getrost
    maintenant aide-nous joyeusement
    In deinem Dienst beständig bleiben,
    à rester constamment à ton service,
    Die Trübsal uns nicht abtreiben.
    bien que l'affliction ne nous ai pas quittés.
    O Herr, durch dein Kraft uns bereit
    Ô Seigneur, par ta force prépare-nous
    Und stärk des Fleisches Blödigkeit,
    et renforce la faiblesse de la chair,
    Dass wir hie ritterlich ringen,
    pour que nous puissions combattre ici noblement,
    Durch Tod und Leben zu dir dringen.
    nous pressant contre toi à travers la mort et la vie.
    Halleluja, halleluja.
    Alléluia, alléluia.

    Source : Bach Cantates Website.

  • Méditation : misère humaine et grâces de Dieu

    « Combien les prédicateurs, les livres de dévotion, sont-ils fatigants, avec des affirmations du genre de celles-ci :
    "Si nous ne sommes pas davantage saints, c'est parce que nous ne savons pas faire telle ou telle chose"... (nous renoncer, etc.)
    "Si nous ne progressons pas dans l'amour de Dieu, c'est parce que nous ne sommes pas assez fervents, généreux."...
    Pourquoi toujours mettre en cause nos déficiences, comme si elles étaient la raison unique et suprême de notre "médiocrité" ? Pourquoi ne pas avouer que cette "médiocrité" est voulue de Dieu pour la plupart d'entre nous ?
    On prend toujours comme référence un saint Paul, un Curé d'Ars, une Thérèse de l'Enfant-Jésus (quand ce n'est pas la Sainte Vierge ou Notre-Seigneur lui-même !) et l'on affirme : "Si nous ne sommes pas comme eux, c'est notre faute, car Dieu veut, voudrait (!?) nous faire saints comme eux !"

    C'est ignorer l'anti-égalitarisme dont Dieu fait preuve toujours (cf. l'Ancien Testament).
    C'est ignorer que union à Dieu, sainteté, et toutes choses du même genre, relèvent, en grande partie sinon en totalité, du domaine de l'infus. C'est Dieu qui donne ou qui ne donne pas.

    Le propos de Dieu est de faire, de la plupart d'entre nous, non des géants dans l'ordre de la grâce, mais des pygmées. Voilà ce qui, tout autant que nos déficiences ou défaillances, rend notre vie si lourde. Dieu peut, pourrait, nous donner sa grâce à grands flots ; or il nous la donne au compte-goutte ; il nous mène par le chemin du minimum, de la misère spirituelle. Voilà la seule explication vraie. Nous sommes les "petites gens" dont parle Isaïe (1).

    Accepter cette volonté divine, ne pas se scandaliser, patience ; c'est toujours là qu'il faut en revenir. Et n'est-ce pas une attitude plus saine, au point de vue affectif, et plus juste au point de vue théologique, que de se répéter : "Si je ne suis pas plus avancé, c'est parce que je ne sais pas faire ceci ou cela."
    Ne pas arracher à Dieu plus qu'il ne veut donner, c'est le principe numéro un de la vie d'intimité !
    Ne pas avancer la main.
    Quand Dieu t'offrira quelque chose, attend qu'il réitère deux ou trois fois !

    Mon Dieu, il faudra que les dons que vous voudrez me faire m'arrivent sans que je sois obligé d'avancer la main. Car moi, je ne l'avancerai pas ! Je sais trop ce qu'il en coûte de vouloir saisir des appâts que Dieu fait passer à votre portée, mais qu'il ne vous destine pas.

    N'ayons pas peur ! Quand Dieu veut vraiment donner, il sait donner ! »

    (1) : Is 29,19

    Père Jérôme (1907-1985), L'Appel se poursuit, théologie spirituelle - II (Deuxième thèse - Dieu, amour toujours premier), Parole et Silence, 2001.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-cinquième Jour

    Vingt-cinquième Jour
     
    Prions, afin que le Cœur de Jésus nous inspire le goût de la Communion fréquente.

    La 6ème épine dans le Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui s’éloignent de la sainte Communion.

    S’éloigner volontairement de la sainte Communion quand elle nous est permise, c’est dire à Jésus-Christ : « Je ne veux pas de vous… » Ne pas se mettre à même de communier fréquemment, au moins tous les huit jours, c’est dire à Jésus-Christ : « Je ne veux pas me gêner. »
    C’est, en effet, parce qu’on ne veut pas se gêner qu’on ne communie pas tous les huit jours ; - ce n’est pas à vous, sans doute, à régler vos communions, mais c’est à vous de vous y préparer : retranchez les sentiments de vanité, les amitiés trop affectueuses, les médisances, les pertes de temps…, vous verrez comme vous aimerez la sainte Communion et comme on vous la permettra volontiers.

    Je vais, dès aujourd’hui, me préparer à la Communion pour le dimanche qui suivra.
  • Mercredi 25 juin 2014

    Calendrier liturgique